jueves, 17 de octubre de 2024

Pte. anthologie de l’âge d’or de l’Andalousie échos dans les romans dans le monde 1950-2024, Dr. SOSSE ALAOUI Med.

Dr. SOSSE ALAOUI MOHAMMED

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Petite anthologie de l’âge d’or de l’Andalousie échos

dans les romans dans le monde

1950-2024

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Maroc

2024

Préface

 

     Au sujet de l’Andalousie arabo-musulmane devenue échos dans les romans dans le monde, aussi entreprenons-nous ici l’élaboration, d’une : «Petite anthologie de l’âge d’or de l’Andalousie échos dans les romans, dans le monde : 1950-2024 ». Théoriquement, Françoise Dubosquet décrite : « En effet, le nombre de romans qui se rattachent de près ou de loin à l’Histoire […] témoignent de cette orientation l’Histoire comme une des composantes essentielles de son écriture. […] Le roman a ainsi intégré le métissage et englouti les genres pour mieux revenir à la narration, à l’intrigue et au personnage dans un paysage où la «paralittérature » est palpable (policier et roman d’aventure) […]. Antonio Gala, par la voix de Boabdil, pose non seulement le douloureux problème de la mémoire mais encore de l’éthique […]. À voir le succès que remportent ces romans, sans doute répondent-ils à une nécessité de l’Espagne d’aujourd’hui. Les besoins du présent donnent un sens à la refiguration de l’histoire, et nous le voyons ici, les échos d’un passé lointain trouvent un écho dans le passé plus récent. […] El Manuscrito carmesí ou les Mémoires écarlates, s’inscrit parfaitement dans cette nouvelle évolution de l’écriture romanesque espagnole qui, […] tend vers une véracité littéraire qui cherche au-delà des grandes idéologies, des réponses possibles aux attentes d’une société aux multiples identités. - «Entre écriture de l’Histoire et quête identitaire, El manuscrito carmesí d’Antonio Gala», www.books.openedition.org, p.1. D’où notamment :

 

I. l’Andalousie entre vérités et rêveries de l’âge d’or échos dans les

romans et dans le monde : 1950-2024 :

 

       A propos de l’Andalousie entre vérités et rêveries échos de l’âge d’or dans les romans et dans le monde : 1950-2024, observons, Joseph Pérez remarque : «Il s'appuie sur des faits historiques concrets pour explorer la véritable histoire de l'Andalousie, sa fausse unité et l'histoire de ses trois principaux pôles : Grenade, Cordoue et Séville. […] Peu de régions auront autant que l'Andalousie sollicité l'imagination et le rêve. […]  Paré des charmes exotiques […] d'un Orient lui aussi fabriqué, ce pays attachant, étranger à l'Europe et quasi africain, est une invention, l'envers de la « légende noire » de l'Espagne, des écrivains romantiques français et anglais […]. Aujourd'hui encore, la nostalgie d'une Andalousie supposée «communautariste » ne manque pas de rencontrer quelques échos.» - «Andalousie : vérités et légendes », ww.mollat.com, p.1.

 

       1. L’Andalousie entre vérités échos de l’âge d’or dans les romans et dans le monde : 1950-2024 :

 

       Ainsi, l’Andalousie entre vérités de l’âge d’or échos dans les romans et dans le monde : 1950-2024,  Anaïs Coulin indique-t-il en ce sens : «La nécessité de se défendre face à l’invasive influence étrangère a donc supplanté le besoin de créer une image qui corresponde véritablement [v. vérités échos] à des écrivains voyageurs français aux costumbristas espagnols l’identité espagnole, ou plutôt aux identités espagnoles (on ne doit pas perdre de vue la grande pluralité et diversité de la culture espagnole) […] Par extension, lieux communs, se dit de traits généraux qui s’appliquent à tous». […] Par ailleurs, ils sont au départ liés à la conversation, mais le roman s’en fait aussi rapidement l’écho, [v. ou vérités échos de l’Andalousie] de Stendhal à Balzac en passant par Flaubert, pour ce qui concerne la littérature française. […] Giménez fournirait presque d’ailleurs, une explication à cet écart considérable entre allusions rapides et rôle prédominant. Il cherche en effet dans ses écrits à distinguer les héros et héroïnes, ce qu’il divulgue dans « La Cruz de Mayo » lorsqu’il dit au sujet de la Tarasca, qu’elle était « sola y desemparada nuestro heroina » (p. 134). […] En effet, Estébanez Calderón, Giménez Serrano et Gautier convergent à nouveau pour célébrer cette qualité particulière aux Andalouses. […] Enfin, on pourrait également conclure que la religion ne semble plus poser de limites notoires aux femmes andalouses. Elle fonctionne en revanche encore très bien comme prétexte pour la rencontre sociale voire la rencontre amoureuse.» - «Des écrivains voyageurs français aux costumbristas espagnols : représentations de la femme andalouse», www.dumas.ccsd.cnrs.fr, pp.18-130.

 

      2. Andalousie et rêveries de l’âge d’or échos dans les romans dans le monde : 1950-2024 :

 

      Au sujet de l’Andalousie entre rêveries de l’âge d’or échos dans les romans et dans le monde : 1950-2024, Marie-Rose Corredor indique à propos du Rouge et le Noir de Stendhal : «Très brève expérience donc, et très tôt avortée : Stendhal ne verra jamais l'Alhambra dont il rêve, ni les bords du Guadalquivir [v. l’Andaousie mauresque]. La plus grande partie de la référence à l'Espagne restera livresque ; pourtant, ce voyage succinct laissera une empreinte indélébile. A son retour, Stendhal relit Don Quichotte, une fois de plus, et a « l'idée de Julien », c'est-à-dire Le Rouge et le Noir. […]  Si l'Espagne a tant d'échos chez Stendhal, ce n'est pas seulement parce qu'elle est, après l'Italie, une des grandes pourvoyeuses d'images pittoresques dans l'arrière-plan du premier romantisme […]. De fait, plus que dans l'Espagne réelle à peine effleurée, c'est dans l'«espagnolisme » - néologisme inventé par Stendhal lui-même selon le Trésor de la langue française - que se trouve la filiation la plus profonde avec l'Espagne. De quoi s'agit-il ? La notion de filiation […] perturbée par la perte de sa mère, à l'âge de sept ans, avec, pour conséquence irrationnelle une aversion pour la lignée paternelle. La mère est d'une lointaine origine italienne, d'où la rêverie précoce […] pour le « pays où les orangers viennent en terre » et pour la langue italienne […].  L'imagerie espagnole va naître, pour la première fois, de la lecture roborative de Don Quichotte.» - « Stendhal, le voyage en Espagne et l'«espagnolisme», www.mediterranees.net, p.1.

 

         II. L’Andalousie du «vivre ensemble» andalou de l’âge d’or des mondes en contact échos dans les romans dans le monde : 1950-2024 :  

 

     Quant à l’Andalousie du «vivre ensemble» andalou de l’âge d’or des mondes en contact échos dans les romans dans le monde : 1950-2024, nous observons :

 

        1. L’Andalousie de l’âge d’or du «vivre ensemble» andalou échos «dans les romans dans le monde : 1950-2024 :  

 

          Pour ce qui est de l’Andalousie de l’âge d’or du « vivre ensemble » andalou, échos dans les romans dans le monde : 1950-2024, Gabriel Martinez-Gros commente alors : « Hispaniste de renom, ancien directeur de la Casa de Velazquez, Joseph Pérez présente ici l’histoire de l’Andalousie en trois gros chapitres dont chacun est assigné à une ville : Grenade, Séville, Cordoue, dans cet ordre. Séville, au centre, est à part. Ouverte sur l’océan et les Amériques, elle est moins attachée au passé arabe, qui lie au contraire Grenade et Cordoue. Mais, très finement, Joseph Pérez distingue aussi l’écho de chacune de ces deux villes dans la mémoire espagnole. […] Le christianisme ibérique, victorieux et militant, et que l’on imagine souvent figé, dans l’hostilité à l’égard de cette période, invente alors, en réalité, la maurophilie, cette sorte de sympathie un peu condescendante du vainqueur pour le vaincu musulman. C’est cette maurophilie du Romancero (l’ensemble des ballades de la Reconquête), reprise à la fin du XVIe siècle dans Les Guerres civiles de Grenade, de Gines Perez de Hita (vers 1544-vers 1619), qui est sans doute la marque la plus ancienne […] du «vivre ensemble» andalou. La prise de Grenade y est un roman de chevalerie, où tous les rôles sont nobles et où tous finissent par se réconcilier dans la douceur du christianisme.» - «Joseph Pérez libère l’Andalousie de ses clichés», www.lemonde.fr, p.1.

 

      2. L’Andalousie l’âge d’or des mondes en contact échos dans les romans dans le monde : 1950-2024 :

 

      De l’Andalousie de l’âge d’or des mondes en contact échos dans les romans et dans le monde : 1950-2024, Abdelmounym El Bousouni observe : « Dans Léon l’Africain, ce sont les conceptions dogmatiques de la religion qui se trouvent à l’origine de la destruction de Rome, foyer du christianisme et, plus dramatique encore, de Grenade, ville-cité et microcosme qui tient lieu de modèle, idéologique dirait-on, de la diversité et de l’ouverture. […] Il y a lieu de préciser que l’investissement de l’histoire par Maalouf s’inscrit selon une conception quasi allégorique. […] La référence à l’histoire constitue la pierre angulaire d’un tel projet. L’histoire permet à la fois de réactualiser [v. à faire des échos des mondes en contact propice] une réalité de dialogue sciemment occultée par ces forces et de dessiner une perspective d’avenir propice à un vivre ensemble et à une civilisation universellement humaniste. […] Autrement dit, Maalouf use de l’histoire pour offrir des perspectives à des problématiques contemporaines qui lui tiennent au cœur. […] Si, dans Léon l’Africain, le ton qui évoque Grenade semble comme porté par des accents élégiaques, cela est dû peut-être à cette nostalgie que l’on rencontre chez Maalouf mais qui, paradoxalement, se veut celle d’un possible qui n’a pas eu l’opportunité de résister à l’adversité, de se conserver et de poursuivre son élan dans le futur. » - «Al-Andalus au miroir du multiculturalisme Orient, Occident : Les enjeux de l’identité et de l’altérité dans les romans d’Amin Maalouf», www.archipel. uqam.ca, pp.192-260.

 

     III. L’Andalousie de l’âge d’or de discours historico-légendaires et idéalisation particulière échos dans les romans dans le monde : 1950-2024 :

 

       Sur l’Andalousie de l’âge d’or de discours historico-légendaires et idéalisation particulière échos dans les romans dans le monde : 1950-2024, nous observons :  

 

        1. L’Andalousie échos de l’âge d’or de discours historico-légendaires dans les romans dans le monde : 1950-2024 :

 

         Concernant l’Andalousie de l’âge d’or de discours historico-légendaires échos dans les romans dans le monde : 1950-2024, Daniel Lançon relève : «Le portrait d’une Andalousie urbaine, cultivée et industrieuse (Séville, Cadix, Malaga) – souvent « vue » selon des stéréotypes essentialisant mœurs et coutumes espagnoles, voire reconduisant la « légende noire » [v. la perception négative de l'Andalousie] du pays – est relégué au second plan par rapport au récit d’une expérience vécue comme exceptionnelle en des lieux déclarés intacts (ou presque) depuis la haute époque d’al-Andalus, dans lesquels pouvait perdurer la rêverie. […] Les discours historico-légendaires appuyaient en cela l’expérience hétérotopique de la visite des hauts lieux. […] L’idéalisation d’un âge d’or du califat omeyyade en particulier – paré de tous les prestiges de l’Orient d’origine – laisse la place, […] à une revalorisation de cultures andalousiennes […], grâce notamment aux visites des soubassements des monuments hispano-musulmans. […] Ce patrimoine arabe ne fera l’objet de nouvelles approches, passionnées et controversées, scientifiques également, en Espagne même, qu’à une époque vraiment contemporaine. » - «Le voyage dans l’Andalousie hispano-musulmane : miroirs romantiques à l’épreuve (1880-1914)», www.journals.open edition.org, p.1.

 

         2. L’Andalousie de l’âge d’or et idéalisation particulière dans les romans échos dans le monde : 1950-2024 :

 

         De l’Andalousie de l’âge d’or et idéalisation particulière échos dans les romans dans le monde : 1950-2024, Mouna Naïm rappelle : « Compte tenu l’Andalousie échos et idéalisation d’un âge d’or particulier dans les romans dans le monde : 1950-2024, Edhem Eldem évoque notamment ; «Lorsque les Arabes parlent de l'Andalousie (el Andalus), c'est avec un sentiment de fierté [...]. Ce fut une ère de prospérité, de fourmillement intellectuel et culturel, de tolérance intercommunautaire. C'est à cette épopée andalouse qu'est consacré le troisième épisode de la série documentaire « Lorsque le monde parlait arabe ». Qui a vécu en Andalousie, disent des poètes, ne pourra jamais aller en enfer, parce qu'il a connu le paradis sur terre. Ce paradis c'est Cordoue, dont la grandeur et la richesse, sous l'autorité du calife omeyade, en firent la rivale de la Bagdad abasside. Grenade, Séville, Tolède ou Valence devinrent des lieux de foisonnement intellectuel intense. Cet âge d'or [v. idéalisation d’un âge d’or andalou] se caractérisa par une soif de culture universelle, par l'expansion de la langue arabe dans le respect de la romane, par une émancipation du statut de la femme ; un tel épanouissement fut rendu possible grâce à l'esprit de tolérance du califat, qui fit coexister dans le respect mutuel les adeptes des trois religions du Livre - la musulmane, la chrétienne et la juive.» - « L'Age d'or andalou», www.lemonde.fr, p.1.

 

      IV. L’écriture et la mise en fiction de l’âge d’or de l’Andalousie échos dans les romans dans le monde : 1950-2024 :

 

      Certes, de l’écriture et la mise en fiction échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans dans le monde : 1950-2024, nous observons :  

 

       1. L’écriture échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans dans le monde : 1950-2024 :  

 

        En effet, sur l’écriture de l’âge d’or de l’Andalousie échos dans les romans dans le monde : 1950-2024, Emmanuelle Tixier du Mesnil écrit : «La géographie [v. ici l’écriture sur l’Andalousie échos dans les romans dans le monde] rassemble alors ces éléments au sein d’un récit, les agence : l’inventaire combine dans un même discours les lieux de la Terre des hommes, et l’écriture remplit le même office que le parcours puisqu’elle réunit ces éléments épars. Dans la construction d’une image de l’œkoumène, la démarche descriptive ne pouvait suffire. C’est également vrai à l’échelle du territoire andalou : qu’ils soient savants ou simplement cultivés, les lecteurs connaissent cette terre. Au XIe siècle, parce qu’ils y vivent ou qu’ils ont lu des ouvrages la décrivant, au XIVe siècle parce que le but des œuvres de géographie est de conserver la mémoire d’une terre en grande partie perdue. Plus que jamais il faut alors garder le souvenir de ce qui était connu. Puisque le lecteur connaît al-Andalus, point n’est donc besoin de décrire afin de renseigner et de rendre compte d’une réalité. Qui d’ailleurs pourrait se faire une idée de Cordoue ou de Séville à la lumière des seules notices que leur consacrent les géographes ? Que l’on en juge à partir de la « description » que fait Idrisi de Séville […] Et nul mieux que le merveilleux [v. Amin Maalouf, Léon l’Africain], n’est efficace dans ce rôle de vulgarisateur auprès d’un public large. » - «Les motifs d’une écriture », www.books.openedition.org, p.1.

 

         2. La mise en fiction de l’âge d’or de l’Andalousie échos dans les romans dans le monde : 1950-2024 :

 

         Au sujet de la mise en fiction de l’âge d’or de l’Andalousie échos dans les romans dans le monde : 1950-2024, Charles de Mazade dénote : «Ces récits [v. romans], créations [v. mises en fictions échos de l’Andalousie] imprévues d’un talent nouveau, reproduisaient [v. par l’écriture] merveilleusement l’ingénuité ardente, le caractère, la beauté, les couleurs, le ciel de toute une partie de l’Espagne, de l’Andalousie. Ils ne décrivaient pas seulement l’extérieur [v. romans échos de l’Andalousie dans le monde], […] ils animaient ce paysage par la peinture de toutes les nuances de la nature morale, et, dans un enchaînement de fictions d’un tissu fin et transparent, ils faisaient passer tout un monde avec ses types, ses mœurs, ses traditions et ses légendes familières. […] Repliée en elle-même, l’Espagne s’est de bonne heure enveloppée dans sa fierté et s’est réfugiée dans l’inviolable originalité de ses mœurs intimes. Il n’y a jamais eu peut-être un peuple qui ait eu moins de souci de se connaître, de se décrire, et surtout d’être connu des autres peuples. […] On dirait que les Arabes ont légué à l’Espagne quelque chose de leur esprit et de leurs usages, ce je ne sais quoi d’oriental qui se laisse voir surtout dans le silence organisé autour des mœurs privées. […] L’Espagne, dis-je, est l’héroïne de Fernan Caballero; il faut dire plutôt l’Andalousie. […] Le peuple de l’Andalousie, — le peuple surtout, — trouve en Fernan Caballero un sympathique et inépuisable historien, […] comme une épopée familière et variée de la vie des campagnes. Tantôt sous la forme d’une dramatique mise en fiction [v. une mise en] fiction, tantôt sous la forme de simples tableaux de mœurs, Fernan Caballero combine toutes les nuances de cette existence populaire où la nature morale est en merveilleuse harmonie avec la nature physique. […] L’Écosse a eu Walter Scott. […] L’Espagne, dis-je, est l’héroïne de Fernan Caballero; il faut dire plutôt l’Andalousie. » - « Le roman des mœurs en Espagne Fernan Caballero et ses récits», www.fr.wikisource.org, p.1.

            

        V. Les archétypes de l’âge d’or de l’Andalousie et l’impact du récit échos dans les romans dans le monde : 1950-2024 :

 

         A considérer, les archétypes de l’âge d’or de l’Andalousie et l’impact du récit échos dans les romans dans le monde : 1950-2024, observons :

 

         1. Les archétypes échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans dans le monde : 1950-2024 :

 

         En ce qui regarde les archétypes de l’âge d’or de l’Andalousie échos dans les romans dans le monde : 1950-2024, Pierre Nevoux indique à cet égard : « Et l’on ne saurait négliger le rôle de la création à l’étranger d’un stéréotype de l’Espagnol dans l’intériorisation d’une conscience nationale. […] Or, dans l’histoire de la conscience européenne, les conceptions des Espagnols du Siècle d’Or demeurent assez mal connues. […] Dans la continuité de Youri Lotman et plus encore de l’anthropologue Gilbert Durand, l’ambitieuse Théorie de la littérature d’Antonio García Berrio recherche aussi dans la structure de l’espace narratif la trace d’archétypes symboliques et d’«universels esthétiques». […] Mais, à travers Héliodore, considéré par plusieurs commentateurs humanistes comme un archétype de l’épopée en prose de contenu amoureux […] Cervantès se mesure aussi aux grands modèles de la poésie épique. Au fil des pérégrinations de ses personnages, il revisite également une série de genres circulant dans l’Espagne moderne : le roman pastoral et picaresque ; les récits de type mauresque […] sans oublier la littérature géographique, mise à contribution pour construire les espaces septentrionaux du roman. […] Assumons donc que les observations à venir renseignent uniquement sur les géographies romanesques créées par les auteurs ; il faudra étudier ultérieurement leur impact potentiel sur l’imaginaire spatial des lecteurs. […] C’est l’axe Castille-Andalousie ou Madrid-Cadix qui concentre une majorité de romans, suivi par la transversale […] Valence-Barcelone. […] Cependant, plusieurs rapports directs ou obliques ont été avancés entre le roman et l’histoire. Le traitement explicite de la question morisque […] a bien sûr retenu l’attention. » - « Le roman espagnol et l’Europe au XVII e siècle : Regards sur le réel et projets fictionnels », www.academia.edu, pp.11-62.

 

     2.  L’impact de l’âge d’or du récit de l’âge de l’Andalousie échos dans les romans dans le monde : 1950-2024 :

 

      Pour ce qui est de l’impact de l’âge d’or du récit de l’âge de l’Andalousie échos dans les romans dans le monde : 1950-2024, Pierre Nevoux par ailleurs notamment : «Pour le [v. l’impact échos du récit de l’âge de l’Andalousie] déterminer, il faudra confronter précisément les descriptions des lieux proposées par les romans aux représentations géographiques qui circulaient à leur époque. […] Je resituerai donc ces géographies romanesques dans un double contexte : celui des espaces investis par les récits de fiction en prose du Siècle d’Or, puis celui de l’imaginaire européen diffusé par la littérature géographique vraisemblablement accessible à nos romanciers. […] Assumons donc que les observations à venir renseignent uniquement sur les géographies romanesques créées par les auteurs ; il faudra étudier ultérieurement leur impact potentiel sur l’imaginaire spatial des lecteurs. […] C’est l’axe Castille-Andalousie ou Madrid-Cadix qui concentre une majorité de romans, suivi par la transversale […] Valence-Barcelone. […] Cependant, plusieurs rapports directs ou obliques ont été avancés entre le roman et l’histoire. Le traitement explicite de la question morisque […] a bien sûr retenu l’attention. » - « Le roman espagnol et l’Europe au XVII e siècle : Regards sur le réel et projets fictionnels », Op.cit., p.48, 

 

     En conclusion de cette préface à notre : «Petite anthologie de l’âge d’or de  l’Andalousie échos dans les romans dans le monde : 1950-2024», et dans l’espoir d’une contribution plus approfondie et plus exhaustive, à l’avenir, notons avec Daniel-Henri Pageaux : «Le lecteur de ce beau numéro des Cadernos de Literatura Comparada, […] sera sans doute surpris d’apprendre que l’ensemble qu’il vient de parcourir ne représente que la moitié des contributions […] présentées lors du Vème Colloque luso-hispano-français qui s’est tenu à l’Université de Porto les 23 et 24 avril 2015. […] Dans une perspective plus synthétique, voire typologique, une enquête à partir de Stendhal et Balzac et de la notion de roman géographique a permis de cerner quelques stratégies d’écriture dite “réaliste”, fournissant ainsi des éléments assurément suggestifs pour un parcours romanesque du XIXe siècle. Rappelons : le lieu [v. ici l’Andalousie de l’âge d’or échos dans les romans le monde] comme moment descriptif, comme cadre en compétition avec le personnage, la peinture du caractère ; l’espace révélateur au service des données psychologiques ; l’espace témoignage, enfin l’espace promu acteur. […] Qu’il s’agisse du Rhin de Victor Hugo ou de l’Andalousie des Romantiques, il s’agit moins de transcrire que de restituer une rêverie sur les monuments, les paysages et, […] et lieux légendaires, espaces féériques, […] perdus et retrouvés par le travail de l’écriture. […] C’est la relation entre espace à voir et à vivre et espace à écrire [v. échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans dans le monde] qui donne son sens au lieu. Il n’est pas de lieu sans expérience personnelle, émotionnelle, sentimentale qui se transformera en expérience poétique.  Ce n’est pas là le moindre mérite de cette rencontre autour du “lieu” v. ici l’Andalousie de l’âge d’or échos dans les romans dans le monde] que de rappeler la “tâche” essentielle de toute création et, plus encore, les rapports complexes qu’entretiennent la littérature et cette “science humaine” qu’est la géographie, à partir de ce “réel” avec lequel et contre lequel s’élabore toute création [v. ici romanesque], artistique ou poétique.» - «Du Vème Colloque luso-hispano-français La collaboration du groupe luso-hispano-français de chercheurs, à l’Université de Porto», www.google.com, p.1.

 

                                                                                                                       L’auteur

I. Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie

 dans les romans dans le monde, en Afrique : 1950-2024,

====================

 

         A propos Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans dans le monde, en Afrique : 1950-2024, Isabelle Touton indique : «De nos jours, enfin, l’appellation est connue de tous, et l’on considère généralement que le Siècle d’or politique précède le Siècle d’or culturel et artistique. Reste que l’usage de l’expression est loin d’être uniformisé et consensuel […]. C’est que sous ces problèmes de périodisation et de terminologie, l’enjeu, en réalité, et cela n’a rien d’étonnant, n’est autre que la vision — l’image — […] que les « auteurs » (Histoire, culture, littérature) veulent transmettre à leur public et donc, entre autres, du rôle qu’ils attribuent dans la constitution de l’identité espagnole à cette période que des historiens s’accordent tous aujourd’hui à traiter comme un ensemble, situé entre le Moyen Âge et le XVIIIe siècle. […] D’un côté l’on verra se créer le topique romantique (la « légende jaune » ou la folklorisation de l’Espagne) d’une identité nationale initialement andalouse et irrationaliste — « el pasado árabe, la altivez del carácter español, la belleza femenina, la afición a las corridas de toros, religiosidad popular y supersticiosa… » (p. 162). […] Ainsi, ce genre « instrumentalisé » servirait à l’expression de tendances révolutionnaires entre 1854 et 1856, alors que, dès l’échec des progressistes et d’Espartero en 1856, […] se ralliant à l’idéal Unioniste, qui défend […], en particulier avec le gouvernement de O’Donnell, quelques velléités d’expansion sur la scène internationale (expédition au Maroc [v. en Afrique : la Guinée équatoriale, etc.], annexion temporaire de la République Dominicaine, etc.). » - «L'image du siècle d’or dans le roman historique espagnol du dernier quart du XXe siècle», www.academia. edu, pp.32-75. Ce dont nous citons, à titre d’exemples, en Afrique, au Maroc :

 

           1. Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans dans le monde, en Afrique, de langue arabe, au Maroc :  1950-2017 :

 

       Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans dans le monde, en Afrique, au Maroc, de langue arabe : 1950-2017, citons :

 

      ¤ - Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans dans le monde, en Afrique, de langue arabe, au Maroc, à Fès : 1950 :  

 

·   Le ministre de Grenade, Wazir Gharnata, Abdelhadi Boutaleb, Trad. Silva Michel, Ed. Lib. al Istiqama, 1950 : ou La vie romancée du poète et ministre de Grenade, Lisan al-Din Ibn al-Khatib (1313-1374) :

 

      Né en 1923, à Fès, et mort en 2009, à Rabat, Abdelhadi Boutaleb est un écrivain, romancier, journaliste politicien et professeur universitaire marocain. Il obtient une licence et un doctorat en droit musulman de l’université Al Quaraouiyine. Il devient professeur à la faculté de droit constitutionnel, à Casablanca e Rabat professeurs du roi Hassan II, alors prince héritier et du roi Mohammed VI. Il est en assigné à résidence à Casablanca par le protectorat français (1953-1954). Il est l’auteur de : Wazir Gharnata, Le ministre de Grenade (1950), Adalatu Umar Ibn al Khattab : Kafilatu al Basra, La Justice d’Omar Ibn Al-Khattab : La Caravane de Bassora (1963), etc.

 

Le ministre de Grenade,

Wazir Gharnata, Ed.

Lib. al Istiqama, 1950

 

La vie romancée du poète et ministre grenadin du

XIVe siècle Lisan al-Din Ibn al-Khatib

 

   «De la vie romancée du poète et ministre grenadin, du XIVe siècle, Lisan al-Din Ibn al-Khatib, qui a vécu à une époque d’instabilités politiques, se révèlent les intrigues de palais et ses périls mortels. Il a dû affronter les rivalités avec des proches du sultan. Puis il voit son bannissement qui va lui coûter la vie. D’abord, ministre de Baní Al-Ahmar et puis de Baní Marin et ses efforts de résoudre le différend qui les oppose n'était pas un choix arbitraire, et peut-être l'a-t-il été dans ses diverses ambassades dans les deux capitales il faisait les mêmes rêves. Vu leurs luttes internes, il est allé plus d'une fois en missions secrètes et publiques entre les deux parties. Ses adversaires ont écrit aux Marinides à son sujet, et des missions sont venues à Fès pour réclamer sa tête.  Il est épargné de ces tentatives funestes, jusqu’au coup de force qui a renversé le successeur d'Abu Faris Abd al-Aziz du trône marinide, pour qu’il se retrouve de nouveau face à ses ennemis, prisonnier persécuté, étranglé dans sa prison. Il est ensuite exhumé de sa tombe et sa dépouille brûlée, à la place de « Bab Al-Mahrouq », "Porte du Brûlé", porte de la cité qui porte son surnom.», www.maghress.com, p.1.

 

      ¤ - Des indications illustratives échos l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans dans le monde, en Afrique, de langue arabe, au Maroc, à Meknès : 2007 :  

 

·   Cet Andalou, Hada al Andalusi, Bensalem Himmich, Trad. Roger Allen, Ed. Dar al Adab, 2007 : ou La mort accidentelle d’Ayyub en Espagne, pousse son frère pharmacien Abdanur y émigre et épouser Sofia médecin qui le sauve par la greffe du cœur d’un espagnol et qui malgré leur fils le dénonce à la police comme terroriste :

 

     Né 1948, à Meknès, Bensalem Himmich est un écrivain, romancier, politicien et professeur marocain. Il enseigne la philosophie à l'université Mohammed V, à Rabat. Il est l’auteur de : Majnoun al hukm, Le fou du pouvoir (1990), Mihanu al Fatha, Les déboires du jeune Zine Chama (1993), Al Allama, Le savant (1997), Samasiratu As-Sarab, Les courtiers du mirage (1995), Le calife de l'épouvante (1999), Fitnatu al Ruous, Le trouble des Têtes (2000), Hada al Andalusi, Cet Andalou (2007), Muadibati, Ma tortionnaire (2010), Jarha al hayat, Les blessés de la vie (2019), etc.

 

Hada al Andalusi,

Cet Andalou,

Bensalem Himmich,

Ed. Dar al Adab,

2007

La mort accidentelle d’Ayyub en Espagne, pousse son frère pharmacien

Abdanur à y émigre et épouser Sofia médecin qui le sauve par

la greffe du cœur d’un Espagnol et qui malgré leur

fils le dénonce à la police comme terroriste

 

     «La mort d’Ayyub évoqué par le narrateur, son frère Abdanur, qui, de retour en Espagne tombe sur une table de verre et se fracasse mortellement la tête. Il se demande s’il est possible de reconquérir l’Andalousie. Il se rappelle la question d’un conteur public, d’une épopée sur le paradoxe des divergences des itinéraires existentiels des gens les conduisant à la perte de leur identité faute de préserver leurs acquis culturels. Il y émigre pour rencontrer Sofia docteure en médecine qui, un jour où sujet à une attaque cardiaque, l’a sauvé par la greffe du cœur d’un Espagnol, dans son corps d’Arabe. Aussi l’Andalousie lui revient-elle à l’esprit «Cœur espagnol et vestiges d’Andalousie». Ils s’aiment et se marient et mettent au monde Rachid. Et elle dansait avec lui comme cavalier que nul Cervantès n’a raconté, puis elle le quitte. Mais, elle le dénonce à la police comme appartenant à un groupe terroriste. Une rupture durable en découle et ses pleurs lui rappellent ceux d’Abu Abdel el Niño aux abords de Grenade, et à son fils, il lui veut le nom de Rachid, mais celle-ci a persisté à l’appeler Ronaldo.», www.goodreads.com, p.1.

 

      ¤ - Des indications illustratives échos l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans dans le monde, en Afrique, de langue arabe, au Maroc, à Errachidia : 2011 :  

 

·  Le Morisque, Al Moriski, Hassan Aourid, Ed. Bouregreg, 2011 : ou Le morisque Ahmed Chihab Eddine, Afouqay, ou Bejerano en Espagne, traducteur pour l’Eglise secrétaire du sultan à Marrakech et diplomate en France et en Hollande, sous l’Inquisition :

 

      Né en 1962, à Errachidia, Hassan Aourid, est un politologue, enseignant-chercheur, écrivain et romancier marocain.  Il fait ses études à l’Institut Royal, parmi les élèves surdoués, avec alors le Prince Héritier, le roi Mohamed VI (1977). Il en sort bachelier en pour rejoindre la Faculté de droits, de l’Université Mohamed V, à Rabat, où il obtient une licence en droit publique, un DEA et un doctorat en sciences politiques sur « Le discours contestataire des mouvements islamiste et amazighe au Maroc » (1999).  Il a été nommé porte-parole du palais royal (1999), poste qu’il quitte (2005). Il est l’auteur de : Al Moriski, Le Morisque (2011), Rewau Makka, La beauté de la Mecque (2017), Ribat Al Mutanabbi, Le Ribat d’Al Mutanabbi (2019), etc.

 

Al Moriski,

Le Morisque,

Hassan Aourid,

Ed. Bouregreg,

2011

 

Le morisque Ahmed Chihab Eddine, Afouqay, ou Bejerano en Espagne,

traducteur pour l’Eglise secrétaire du sultan à Marrakech et

diplomate en France et en Hollande sous l’Inquisition

 

   «Au début du XVIe siècle, un musulman de l’Andalousie, Ahmed Chihab Eddine, dit Afouqay, en Espagne Bejerano, était le dernier à écrire en arabe une épître sur l’islam, ou le dialogue des religions et les tourments des Morisques sous l’Inquisition. Il a eu une vie féconde et perturbée. Traducteur pour l’Eglise, il s’enfuit lorsqu’on soupçonne sa vraie religion. A Marrakech, il devient secrétaire du sultan. Il préside une délégation diplomatique en France et en Hollande pour faire connaître le drame morisque aux nations européennes hostiles à l’Espagne.», www.goodreads.com, p.1.

 

      ¤ - Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans dans le monde, en Afrique, de langue arabe, au Maroc, à Settat : 2012 :    

 

·   Saraqosta, Saragosse, Elmiloudi Chaghmoum, Ed. Ministère de la Culture 2012 :

Un jeune médecin témoin, à Marrakech, de la débâcle lors de son périple au sud et au nord du Maroc et en Andalousie mauresque :

 

       Né en 1947, à Settat, au Maroc, Elmiloudi Chaghmoum est un écrivain et romancier arabophone marocain. Il est professeur universitaire à Meknès. Il a poursuivi ses études supérieures à la Faculté des lettres et des sciences humaines de Meknès Rabat. Il obtient un DEA de philosophie (1982), puis un doctorat d'Etat de la même faculté. Il est membre de l'UEM. Il est l’auteur de : Les choses qui bougent (1972), La côte et l’île (1980), L'idiot, l'oublié et le jasmin (1982), L'Œil du Cheval (1988), Les Sentiers de l'Olivier (1990), Femmes de la famille Al-Randi (2000), (2012), etc.

 

Saraqosta, Saragosse,

Elmiloudi Chaghmoum, 

Ed. Ministère

de la Culture,

2012

 

Un jeune médecin témoin à Marrakech de la débâcle lors de son périple

du sud au nord du Maroc et de l'Andalousie mauresque

 

    «Un jeune médecin, agnostique, a été témoin de la chute et de la défaite de son souverain à Marrakech. Puis, préoccupé par la lutte contre l'alcoolisme, le règne de la justice et la répression du crime, il a quitté sa ville natale, Aghmat, près de Marrakech au sud du pays, à la quête d'une vie décente et lire et écrire. Car Marrakech, jadis paradis du Maroc, on y recourt à brûler des livres et sévir contre les savants pour satisfaire des gouvernants, ignorants et oisifs. Son père est l’une de leurs victimes. Il a rejoint son cheikh, le philosophe Abou al-Abbas al-Mahdi al-Marrakshi, qui lui apprend que les mêmes conflits ont cours en Andalousie et qu’il n'a plus qu’un seul compagnon à Saragosse. L’ignorance règne et les grands érudits sont des philosophes, des mathématiciens. Les nouvelles de l'Antéchrist attendu se sont partout répandues. Ainsi finit-il par constater la débâcle de part et d’autre lors de son périple allant du sud du Maroc au nord de l'Andalousie mauresque.». www.webcache.googleusercontent. com, p.1.

 

      ¤ - Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans dans le monde, en Afrique, au Maroc, de langue arabe, à Zerhoun : 2014 :   

 

·   Ulbatu al Asmaa, La boîte des noms, Mohammed Achaari, Ed.  Al M. Thaqafi al Arabi, 2014 : ou Shimrat l’andalouse une juive d’origine mauresque de Grenade a vécu solitaire dans sa vieille la Casbah de Bouregreg, à Rabat face à l’extinction tous ses proches alors encore en vie :

 

        Né en 1951, à Moulay Idriss Zerhoun, au Maroc, Mohammed Achaari est un écrivain, poète, romancier et politicien marocain. Il fait ses études primaires et secondaires à Zerhoun et Meknès, puis à la Faculté de droit, à Rabat (1975). Il est l’auteur de : Janub al Ruh, Le sud de l’âme (1996), Al kaws wa al Faracha, L’arc et le papillon (2010), Ulbatu al Asmaa, La boîte des noms (2014), Thalathu Layali, Trois nuits (2019), etc.

Ulbatu al Asmaa,

La boîte des noms,

Mohammed Achaari,

Ed.  Al M. Thaqafi al

Arabi, 2014

 

Shimrat l’andalouse une juive d’origine mauresque de Grenade a vécu

solitaire dans sa vieille la Casbah de Bouregreg, à Rabat face

à l’extinction tous ses proches alors encore en vie

 

  «Shimrat l’andalouse évoque son histoire de femme qui a vécu solitaire dans sa vieille la Casbah, donnant sur les rives du fleuve Bouregreg près de Salé au Maroc. Elle portait l’unique nom de juive d’origine mauresque. Elle a enduré la perte de son prénom des registres des nouveaux-nés, jusqu’à sa disparition mystérieuse parmi les vestiges de Grenade en fin de compte. Elle a aussi vécu la perte de sa fille Fatima et ses divorces successifs entre ses époux passagers. Ce sont des pertes qu’elle porte dans sa conscience et qu’elle porte avec afflictions dont la celle de son bienaimé Pedro.  Or, après l’avoir quittée, s’achève sa tragédie par la douloureuse perte de son petit-fils Imad, après son mariage avec la terrible Badiaa. Ainsi s’accroît l’énigme de la disparition de son trésor fictif légendaire. Et entre la Casbah monumentale de Rabat et la Prison de Laalou, et sa mort aux rythmes des mélodies de Grenade, elle aura suivi l’extinction tous ses proches alors encore en vie.», www.alarab.co.uk, p.1.

 

      ¤ - Des indications illustratives échos l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans dans le monde, en Afrique, au Maroc, de langue arabe, à Tétouan : 2015 :  

 

·   Hadeel, al Sayyida al-Hurra, Roucoulement de La Dame Libre, Al-Bashir Al-Damoun, Ed. Al M. al Thaqafi al Arabi, 2015 : ou A Chauen et à Tétouan, Al Sayyida al-Hurra, La Dame Libre une princesse d’origine andalouse a enduré la gouvernance, face aux intérêts européens espagnols, portugais à travers par la course maritime en Méditerranée :

 

    Né en 1972, à Tétouan, au Maroc, Bachir Damoun est un écrivain et romancier arabophone marocain. Il entame sa carrière littéraire (2008). Il y a grandi plein d’intérêt pour la littérature depuis l’adolescence, par une grande passion pour la lecture et des tentatives poétiques et narratives. Après des études universitaires en sciences économiques, il travaille dans l'administration des services postaux. Il réussit un nouveau baccalauréat en littérature, pour joindre l’université, à la Faculté des fondements de la religion, puis la Faculté des arts, section littérature française.  Il est l’auteur de : Lit de secrets (2008), Le Pays des larmes (2012), Hadeel, La Dame Libre (2015), Conte Marocain (2017), etc.

 

Hadeel, al Sayyida al-

Hurra, Roucoulement

de La Dame Libre,

Al-Bashir Al-Damoun,

Ed. Al M. al Thaqafi al

Arabi, 2015

 

A Chauen et à Tétouan, Al Sayyida al-Hurra, La Dame Libre une princesse d’origine

andalouse a enduré la gouvernance, face aux intérêts européens espagnols,

portugais à travers par la course maritime en Méditerranée

 

    « Dans le temps, à Chauen et à Tétouan, al Sayyida al-Hurra, La Dame Libre, était une princesse exceptionnelle dans l'histoire, qui a enduré les vicissitudes de la gouvernance, à une époque où les intérêts européens espagnols, portugais et orientaux ottomans et les conflits internes se sont affrontés entre le Maroc et son peuple. Contrainte de faire face à une guerre qui lui a été imposée pour qu'elle ne soit pas assassinée ou capturée avec sa famille andalouse en exil, elle a décidé de se défendre par la course maritime en Méditerranée. D’une mère portugaise chrétienne convertie à l'islam, elle dû affronter ses reproches et combattre les siens, les fils de ses tantes et oncles. On y apprend ses rapports aux pirates de Barberousse, en mer, au commerce, à l'urbanisation locale andalouse, sa rébellion, ses joies, ses amours et ses peines. Cela témoigne de la laideur d'une guerre féroce et injuste au de la religion. Elle a mené et gagné des batailles, mais elle a subi la défaite après la victoire.», www. elmawja.com, p.1.

 

      ¤ - Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans dans le monde, en Afrique, au Maroc, de langue arabe, à Oujda : 2017 :  

 

·Muhja, Mohamed Mubaraki, Ed. Ministère de la Culture, Ed. Ministère de la Culture, 2017 : ou Lisa est jeune slave d’un village du pays des Khazars, de la Mer Caspienne, est vendue à un marchand d’esclaves Naom ibn Chalom qui l’a éduquée change son nom en Muhja et l’a expédiée en Andalousie :

 

      Né en 1959, à Oujda, au Maroc, Mohamed Mubaraki est un écrivain et romancier marocain. Il poursuit ses études primaires, préparatoires et secondaires, à d'Oujda, au Maroc. Il obtient un baccalauréat lettres modernes (1980). Il sort, diplômé du CPR d'Oujda et devient professeur d'histoire-géographie (1982). Il intègre l'ENS de Fès (1990), et en sort diplômé, professeur d’enseignement secondaire qualifiant (1992). Il y enseigne actuellement au lycée Isly. Il est l’auteur de : Un Mur (2011), L'Odeur de la Saleté Humide (2014), Muhja (2017), etc.

 

Muhja, Mohamed

Mubaraki, Ed.

Ministère de la

Culture, 2017

 

Lisa est jeune slave d’un village du pays des Khazars, de la Mer Caspienne

est vendue à un marchand d’esclaves Naom ibn Chalom qui l’a éduquée

change son nom en Muhja et l’a expédiée en Andalousie

 

     «Du peuple andalou, souffrant l'humiliation, l'esclavage et endurant la joie et les peines de son joug, Lisa est une jeune slave d’un village du nord du pays des Khazars, de la Mer Caspienne. Sa mère l’a vendue à un marchand d’esclaves juif du nom de Naom ibn Chalom, qui l’a éduquée dans une maison d’esclaves, et change son nom en Muhja. Puis, il l’a expédiée en Andalousie où elle été achetée par un homme du port de Danaé, nommé Chaalan ibn Zohra al Bahilia, un expert en éducation d’esclaves chez son garant esclavagiste. Il l’utilise dans une maison close près de la cité andalouse en son nom, et lui fait un enfant et a été sanctionné du droit musulman. Elle l’a quitté et après son assassinat par l’un de ses esclave, appelé Aflah, fuguant vers le sud du pays où une révolte vient d’éclater par un rebelle, nommé Fanus, pour leur libération. Celle-ci retrouve sa liberté et se marie avec Abu al Fadel Zian, imam d’une mosquée près d’une maison qu’elle a achetée au centre de la ville. Ils ont vécu heureux mais sans enfants. On l’a conseillé d’épouser une autre pour en avoir. Mais celle-ci lui demande le divorce et de l’embarquer pour son pays. Mais le navire Al Maha est attaqué par des pirates en pleine mer Méditerranée. »,  www.almounaataf.com, p.1.

 

      ¤ - Des indications illustratives échos l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans dans le monde, en Afrique, au Maroc, de langue arabe, à Rabat : 2022 :

 

·   Tarik Andalousie, les portes de l'exil, Abldeljouad Jorio, Ed. Casa Express 2022 :

ou Cinq femmes mauresques expulsées de leur patrie, l'Espagne andalouse, au XVIIe siècle, à cause leur foi s'installant à Rabat elles portent en elles un message de tolérance et d'ouverture sur l'autre :

 

      Né en 1951, à Rabat, descendant de morisques, Abdeljouad Jorio est un écrivain, romancier et marocain. Il est un ancien professeur d'économie à l'Ecole nationale d'administration de Rabat, à présent consultant économiste au Maroc, auprès d'organisations nationales et internationales. Il est également chercheur en développement durable, économie sociale et environnementale. Il est l’auteur de : Andalousie, les portes de l'exil (2022), etc.

 

Andalousie, les portes

de l'exil, Abldeljouad

Jorio, Ed. Casa Express

2022

 

Cinq femmes mauresques expulsées de leur patrie, l'Espagne andalouse,

au XVIIe siècle, à cause leur foi s'installant à Rabat elles portent en

elles un message de tolérance et d'ouverture sur l'autre

 

    «Cinq femmes expulsées de leur patrie, l'Espagne, à l'orée du XVIIe siècle, pour avoir gardé leur foi musulmane, qui s'installent à Rabat. Il évoque le sort des Mauresques et les événements sociaux et politiques de leur expulsion vers le Maroc, où elles ont réussi une parfaite intégration grâce à leur savoir-faire à économique et politique. Car ces exilés, hommes et femmes, vont contribuer au polissage de la société d’accueil. D’ailleurs, refoulés par le pays d'origine, celles-ci parviennent à s’insérer dans la société marocaine de Rabat, elles portent en elles surtout d’un message, celui de la tolérance et de l'ouverture sur l'autre, personne, peuple, et pays. Il y dénonce à travers ces êtres humains victimes, l'arbitraire d'une société, de part et d’autre, en repli sur elle-même, où le paraître et les préjugés entravent toute chance de vie individuelle et de-là tout progrès social et humain.», www.lematin.ma, p.1.

 

2. Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les

romans dans le monde, en Afrique, de langue française,

au Maroc : 1950-2017

 

       Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans dans le monde, en Afrique, de langue française, au Maroc : 1950-2017, citons :

 

      ¤ - Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans dans le monde, en Afrique, au Maroc de langue française, à Fès : 1981 :  

 

·   La prière de l’absent, Tahar Ben Jelloun, Ed. Seuil, 1981 : ou Fès ville du mépris habitants pauvres des plaines et des montagnes par ses familles d’une l’aristocratie

nostalgique du XIVe siècle andalou :

 

       Né en 1947, à Fès, Tahar Ben Jelloun est un écrivain, poète et peintre et romancier marocain. Il est l’auteur. Il étudie au lycée français de Tanger (1965).  Puis il fait des études de philosophie à l'université Mohammed V de Rabat. Il s'installe à Paris pour poursuivre ses études de psychologie. Il est l’auteur de : Moha le fou, Moha le sage (1978), La Prière de l'absent (1981), L’Enfant de sable (1985), La nuit sacrée (1987), Les raisins de la galère (1996), La prière de l’absent (1981), La nuit de l'erreur (1997), etc.

 

La prière de l’absent,

Tahar Ben Jelloun,

Ed. Seuil, 1981

Fès ville du mépris habitants pauvres des plaines et des

montagnes par ses familles d’une l’aristocratie

nostalgique du XIVe siècle andalou

 

   «Ahmad, fils d’artisan, est étudiant à l’Université religieuse de Fès. Il bravait la censure des théologiens de la Qaraouyine d’une société qui cultive les préjugés au nom de ses privilèges. Il hait cette ayant pour défenseur son ami Jamal. Car selon les manuels d’histoire cette cité est le berceau d’une civilisation et d'une culture.  Tout est réglé au sein de celle-ci qui donnait des leçons de savoir-vivre et de civilisation au reste du pays, avec une pointe de mépris habitants des plaines et des montagnes qui ne pouvaient y pénétrer, même riches, surtout dans ses familles d’une l’aristocratie nostalgique du quatorzième siècle andalou. Objet de leurs sarcasmes aux habitudes esclavagistes, sa révolte accentue son exclusion. Il partage sa poésie mystique avec son ami. Mais, il haïssait cette société qui l’empêchait de respirer.», www.google.fr., p.1.

 

      ¤ - Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie échos dans les romans dans le monde, en Afrique, au Maroc de langue française, à El Jadida : 2009:  

 

·  La Naissance à l'Aube, Driss Chraïbi, Ed. Points, 2009 : ou Tariq Bnou Zyyad ordonnant de dégager les rives près de l’Oued-el-Kébir, près duquel il élèvera la capitale de l’Empire de l’Andalousie pour l’éternité :

 

      Né en 1926, à El Jadida, au Maroc, et mort en 2007, à Crest, dans la Drôme, en France, Driss Chraïbi, est un écrivain marocain de langue française. Il est l’auteur de : Le Passé simple (1954), Les Boucs (1955), L'Âne (1956), La Foule (1961), Succession ouverte (1962), La Civilisation, ma Mère !... (1972), Mort au Canada (1975), La Mère du printemps (1982), Naissance à l'aube (1986), L’Homme du livre (1995), Le Monde à côté (2001), L’inspecteur Ali à Trinity College (1996), etc.

 

Naissance à

l'Aube, Driss

Chraïbi, Ed.

Points, 2009

 

Tariq Bnou Zyyad ordonnant de dégager les rives près de l’Oued-el-Kébir,

près duquel il élèvera la capitale de l’Empire de

l’Andalousie pour l’éternité

 

     «La chamelle soufflait et, gémissait la chamelle d’un plaisir serein, et langue léchait son petit. Elle léchait aussi la main qi venait la délivrer.  Alors qu’à l’Est a lieu le couchant de l’Andalousie, avec en haut des Sierras, et puis là-bas vers le Djebel Tariq et la terre africaine. Tout un monde était à naitre fiévreusement, à perte de vue et d’oreille. Les tambours, flûtes et bendirs retentissaient aux éclats de paumes des mains et des refrains chantés à gorges déployées, faisant d’amples d’échos à la voix mordantes des scies, et aux résonnances des masses, des tranchantes cognées.  Et la voix rude de Tariq Bnou Zyyad ordonnant de dégager les rives. Il veut voir l’Oued-el-Kébir, près duquel il élèvera la capitale de l’Empire de l’Andalousie pour l’éternité.», www.univ-bejaia.dz, p.1.

 

      ¤- Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie échos dans les romans dans le monde, en Afrique, au Maroc, de langue française, à Casablanca : 2015 :

 

·   Tarik Ibn Zyad, Zakya Daoud, Ed. Marsam, 2015 : ou Don Julian, gouverneur de Ceuta trahi par Roderic, le roi Wisigoth qui a enlevé sa fille, il s'accorde alors avec Tarik Ibn Zyad pour délivrer avec ses troupes l'Hispanie de ces derniers :

 

      Née en 1937, à Bernay, en France, Zakya Daoud, ou Jacqueline Loghlam, née David, est une journaliste, écrivaine et romancière franco-marocaine. En 1966, elle fonde le magazine, "Lamalif", à Casablanca, mensuel de réflexion, dont elle sera la rédactrice en chef jusqu’à son interdiction (1988). Elle est l’auteure de : Zaynab, Reine de Marrakech (2004), Abdelkrim - Une épopée d'or et de sang (2010), Hannibal (2012), Les petits enfants de Zaynab (2015), Tarik Ibn Zyad (2015), etc.

 

Tarik Ibn Zyad,

Zakya Daoud,

Ed. Marsam,

2015

 

Don Julian, gouverneur de Ceuta trahi par Roderic, le roi Wisigoth qui a

enlevée sa fille, il s'accorde alors avec Tarik Ibn Zyad pour délivrer

avec ses troupes l'Hispanie de ces derniers

    «Don Julian, gouverneur de Ceuta est allié des Wisigoths jusqu'à ce qu'il apprenne que sa fille a été enlevée et déshonorée par, roi des Wisigoths. Il s'accorde alors avec Tarik Ibn Zyad pour qu’il délivre avec ses troupes l'Hispanie des Wisigoths.  L'offensive est habilement menée. Mais il va se trouver en proie à la jalousie de Moussa Ibn Nouçair, l’émir du Maghreb, celui qui l’a envoyé combattre en Espagne. Il tentera de s’accaparer l’oeuvre des conquêtes. Le litige se règlera devant Al Walid, le calife omeyyade, à Damas», www.babelio.com , p.1.

 

     3. Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans dans le monde, en Afrique, au Maroc, de langue espagnole au Maroc :  1950-2017 :

 

       Des indications illustratives du mythe de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans néo-orientalistes de langue française au Maroc : 1950-2017, citons :

 

      ¤- Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie échos dans les romans dans le monde, en Afrique, au Maroc de langue française, à Ksar El kébir : 1993 :  

 

·  El caballo, Le cheval, Mohamed Sibari, Trad. Abdelouahid Bennani, Ed. Marocaines et Internationales, 1993 : ou A Larache, lors du le protectorat espagnol, 1912-1956, chrétiens musulmans et juifs vivaient et cohabitaient en harmonie d’une essence andalouse :

 

    Né en 1945, à Ksar kébir, et mort en 2013, au Maroc, Mohamed Sibari est un écrivain et romancier marocain. Il est membre fondateur de l'Association des écrivains marocains en langue espagnole (A.E.M.L.E). Il a fait ses études primaires et secondaires dans une école espagnole à Larache. Titulaire d'une licence en sciences sociales de la faculté de Grenade, en Espagne), il devient professeur à l'école Luis Vives de la mission culturelle espagnole de Larache, puis fonctionnaire du ministère de la Santé. Il est l’auteur de :  El caballo, Le cheval (1993), Regulares de Larache, L'armée régulière de Larache (1994), Juderia de Tetuan, Mellah de Tétouan, (1995), La Rosa de Xuaen, La rose de Chaouen (1996), Sidi Baba (1999), etc.

 

El caballo, Le cheval,

Mohamed Sibari, Trad.

Abdelouahid Bennani,

Ed. Marocaines et

Internationales, 1993

 

A Larache, lors du le protectorat espagnol, 1912-1956, chrétiens

musulmans et juifs vivaient et cohabitaient en

harmonie d’une essence andalouse

 

    «A Larache, lors du le protectorat espagnol (1912-1956), chrétiens, musulmans et juifs vivaient et cohabitaient en harmonie d’une essence andalouse. On y assiste au récit d'anecdotes et d'événements quotidiens, avec une grande délicatesse expressive. On y capte grâce à une formulation proverbiale issue de la culture marocaine le menu peuple de la ville, ses personnages quotidiens avec une nostalgie des temps vécus dans la coexistence des trois cultures monothéistes : musulmans, juifs et chrétiens durant les années d’une époque révolue au Maroc. On y retrouve l’exemple de cohabitation et d'identité ouverte, irrémédiablement perdue par les vicissitudes de l'histoire commune hispano-marocaine.», www.lematin.ma, p.1.

 

       ¤ - Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie échos dans les romans dans le monde, en Afrique, au Maroc de langue française, à Tétouan : 2009 :  

 

·  Las inocentes oquedades de Tetuán, Les innocents vides de Tétouan, Mohamed Bouissef Rekab, Trad. Yasmina el Haddad, Ed. Alcalá, 2009 : ou Señor Paz, propriétaire d´un complexe d´appartements peuplé de gens différentes confessions musulmans juifs et chrétiens dont señor Abdeslam, son ancien compagnon d´armes mais leurs enfants, Inès et Suleimán, amoureux il s’appuie sur la police, pour écarter leurs

liens conjugaux :

 

        Né en 1948, à Tétouan, au Maroc, Mohamed Bouissef Rekab est un écrivain et romancier marocain. Il est l'une des s figures de proue de la littérature marocaine de langue espagnole.  Il a étudié la philologie hispanique à l’Université Mohamed V de Rabat, dont il sort diplômé (1973). Il devient professeur à l’Institut Moulay Yousef de Rabat. Il se rend en Espagne poursuivre ses études, puis il est nommé rédacteur en chef et présentateur à la télévision marocaine (1975). Il obtient un doctorat de la Faculté de Philosophie et Lettres de l'Université Autonome de Madrid (1983). Il a enseigné l'espagnol à l’Instituto Cervantès de Tétouan (1990-1995), à l’École supérieure de traduction du Roi Fahd de Tanger (1989-2002) et au Département hispanique de la Faculté des lettres à l’Université de Tétouan (1984-2005). Depuis 2006, il est professeur de littérature espagnole à l’UNED (Centre associé de Ceuta). Il préside l’Association des écrivains marocains de langue espagnole, dont il est membre fondateur (1997). Il est l’auteur de : El vidente, Le Voyant (1994), Desmesura, Démesure (1995), Inquebrantables, Incassable (1996), Los bien nacidos, Le Bien-né (1998), El dédalo de Abdelkrim, Le labyrinthe d'Abdelkrim (2002), La señora, La Dame (2006), Aixa, el cielo de Pandora, Aixa, le ciel de Pandore (, 2007), Las inocentes oquedades de Tetuán (2010), etc.

Las inocentes oquedades

de Tetuán, Les innocentes

vides de Tétouan,

Mohamed Bouissef Rekab,

Trad. Yasmina el Haddad,

Ed. Alcalá, 2009

 

Señor Paz, propriétaire d´un complexe d´appartements peuplé

de gens différentes confessions musulmans juifs et chrétiens

dont señor Abdeslam, son ancien compagnon d´armes

mais leurs enfants, Inès et Suleimán, amoureux

il s’appuie sur la police, pour écarter leurs

liens conjugaux

 

     «Dans un cadre fictionnel, se font jour des allusions à certains faits historico-culturels du passé du Maroc, ayant Tétouan pour toile de fond. Il y va d’allusions aux vides laissés par la communauté espagnole, après son départ, durant les premières années de l’Indépendance du pays. Là Señor Paz, propriétaire d´une agence d´assurances, venu vivre durant les années 50, et locataire d´un complexe d´appartements peuplé de gens différentes religions. Il traite ces voisins et employés musulmans et chrétiens de la même façon dont, señor Abdeslam, est son ancien compagnon d´armes de la guerre civile espagnole. Mais leurs enfants respectifs, Inès et Suleimán, amoureux l’un de l’autre, est vue telle une relation mal appréciée par leurs pères. Aussi, la solidarité, le respect et la tolérance de l’Autre excluent le mariage. Or le père espagnol se fait le porte-parole du législateur colonial durant le Protectorat, une loi stricte, il s’appuie sur la police, pour écarter les liens conjugaux entre eux. Et de temps à autre, les habitants juifs y font leur apparition, à l’origine d’une dynamique sociale que, l’année de l’Indépendance voit des vagues d’entre eux quitter le pays pour l’exil à l’étranger.», www.pure.uva.nliles, p.1.

 

II. Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans

les romans dans le monde, en  Afrique du Nord : 1956-2021

====================

 

     Ainsi, des indications illustratives du mythe de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans néo-orientalistes dans le monde, en Afrique du Nord, en Algérie : 1956-2021, nous citons :

 

       ¤ - Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans le monde, de langue espagnole, en Algérie, à Alger : 1956 :

 

·  Nedjma, Kateb Yacine, Seuil, 2004 : ou Rachid et Nedjma cousins de la tribu des Keblout d’une double filiation arabe hilalienne et andalouse, de Guadalquivir,

fleuve abandonné par les siens en Espagne:

 

       Née en 1989, à Zighoud Youcef, à Constantine, et mort en 1929, à Grenoble, Kateb Yacine est un écrivain, romancier et dramaturge algérien. Il s'installe à Vercheny, à Drôme, et fait un voyage aux États-Unis et séjours, en Algérie. Il est inhumé, au cimetière d'Al Alia d’Alger. Il est l’auteur de : Nedjma (1956), Le Polygone étoilé (1966), etc.


Nedjma,

Kateb Yacine,

Seuil, 2004

 

Rachid et Nedjma cousins de la tribu des Keblout d’une double

filiation arabe hilalienne et andalouse, de Guadalquivir,

fleuve abandonné par les siens en Espagne

 

     «Les Keblout, une tribu qui réunit en filiations et forment un des mouvements les plus importants dont toutes les généalogies, fictives ou réelles en Algérie. On y voit le protagoniste Rachid tiennent leur origine, d’une filiation hilalienne affirmée sans cesse à travers l’action. Il est, en tant que fils de nomades, le trouble, le voyage dans le sang nomade dont il est issu. Il apprend par ailleurs que son autre filiation, celle de l’Andalousie, de l’Oued El Kebir, ou Guadalquivir, le fleuve abandonné en Espagne par les siens, pour se retrouver au-delà du détroit, mais vaincus cette fois, traqués sous le rocher comme tous les Maures chassés d’Andalousie. Quant à l’héroïne Nedjma, , fille d'un keblout, chef de la tribu et d'une Française. Elle préfigure une jeune femme, cousine aimée, femme fatale, destructrice, incarnant le deuil d'une génération brisée qui exalte la bâtardise. Elle est la métaphore d’une, terre composite d'affrontement et de solidarité , d’un pays qui recherche son identité, en voie de libération.», www. persee.fr, p.1.

 

       ¤ - Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans le monde, de langue espagnole, en Algérie, à Alger : 2021 :

 

·  Wallada, la dernière andalouse, Sidali Kouidri Filali, Ed. Hedna, Kateb Yacine, Seuil, 2021 : ou En l’Andalousie de 1090, a vécu la princesse et poétesse Wallada Benta el-Moustakfi, fille du dernier calife de Cordoue dont élégie d’amour qui fait encore parler d’elle aujourd’hui :

       Né en 1979, à Alger, d’origine marocaine, Sidali Kouidri Filali est écrivain et militant politique maroco-algérien. Il est également un chroniqueur, militant politique et blogueur prolifique. Il est l’auteur de :  Wallada, la dernière andalouse (2021), etc.

 

Wallada, la dernière andalouse,

Sidali Kouidri Filali, Ed. Hedna,

2021

 

En l’Andalousie de 1090, a vécu la princesse et poétesse Wallada

Benta el-Moustakfi, fille du dernier calife de Cordoue dont

élégie d’amour qui fait encore parler d’elle aujourd’hui

 

     «Dans l’Andalousie de 1090, a lieu l’histoire de la princesse et poétesse Wallada benta el-Moustakfi, fille du dernier calife de Cordoue, entourée de nombreux personnages ayant joué décisif un rôle dans sa vie. Mais il y va aussi d’un amour de l’héroïne et d’Ibn Zeydoun, un poète et homme d’Etat, partagé entre le pouvoir sa passion pour elle. Leur idylle est un amour devenu célèbre encore chanté, et revisité, mille ans après. Mais, le pouvoir et ses intrigues vont rarement avec l’amour, et le rapport de force détermine en dernier sa destinée. Deux amoureux évoluent dans une époque charnière, faite de personnages charismatiques et de renom dans une mythique Andalousie du XIe siècle. C’est une vie dans la grande histoire, où des destins croisés, les amours, les déceptions et les déchirements de tous ces personnages gravitent autour de cette célèbre élégie d’amour qui fait encore parler d’elle aujourd’hui.», www.arabnews.fr, p.1.

 

       ¤ - Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans le monde, de langue espagnole, en Algérie, à Alger : 1956 :

 

·  Nedjma Le Désert ou La vie et les aventures de Jubaïr Ouali El-Mammi, Albert Memmi, Gallimard, 1977 : ou En 1400, Jubaïr Ouali El-Mammi est un prince déchu, aspirant à reconquérir le royaume de son père pris par son cousin qui l’a exilé dans le désert, errant à Tunis à Tlemcen, à Fez, à Castille, en Andalousie, mais de retour il

le trouve pris par de nouveaux conquérants :

 

       Né en 1920, à Tunis, en Tunisie, Albert Memmi est un écrivain et romancier tunisien. D’une famille juive de langue arabe, il va à l'école française, au Lycée Carnot de Tunis, puis à l'Université d'Alger, option philosophie, et à la Sorbonne. Il enseigne au lycée Carnot de Tunis (1953) puis, en France après l'indépendance de la Tunisie, à l'École pratique des hautes études, à HEC et à l'Université de Nanterre (1970). Il est l’auteur de : La Statue de sel (1953), Agar (1955), L'Homme dominé (1968), Le Scorpion ou la confession imaginaire (1969), Le Désert, ou la vie et les aventures de Jubaïr Ouali El-Mammi (1977), etc.


Le Désert ou La vie

et les aventures de

Jubaïr Ouali El-Mammi,

Albert Memmi,

Gallimard, 1977

 

En 1400, Jubaïr Ouali El-Mammi est un prince déchu, aspirant à

reconquérir le royaume de son père pris par son cousin

qui l’a exilé dans le désert, errant à Tunis à Tlemcen,

à Fez, à Castille, en Andalousie, mais de retour il

le trouve pris par de nouveaux conquérants


   «En 1400, capturé par Tamerlan, à Tamerlan   Jubaïr Ouali El-Mammi est un prince déchu, aspirant à reconquérir le royaume de son père, qui vient   de   s’emparer   de   Damas . Il lui raconte sa vie, Après le mort de son père, il a été écarté du pouvoir par son cousin et exilé   dans   le désert. Cela il a enseigné et l’a préparé à sa vie si aventureuse et à l’errance de Tunis à Tlemcen, de Fez à Castille, en Andalousie, du Caire à Damas, e dont il a gardé des souvenirs de lui-même et de la vraie liberté qu’il y a connue. Mais de retour à son royaume, il le trouve alors occupé par de nouveaux conquérants..»,
www.limag.com, p.1.

 

III. Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les

romans dans le monde, en Afrique subsaharienne : 2024

====================

 

    Par ailleurs, pour ce qui est des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans dans le monde, en Afrique sub-saharienne, en Tanzanie, à Zanzibar : 2024, nous citons à titre d’exemples :

 

       ¤- Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans le monde, de langue française, en Tanzanie, à Zanzibar : 2024 :

 

·  Nedjma Princesse de Zanzibar Abdelaziz Baraka Sakin, Trad. Xavier Luffin, Ed. Zulma, 2024 : ou En 1896, La noire Uhuru, sorcière en magie noire, prédit la colonisation de Zanzibar, par bombardé le pays par les Britanniques, à Latifa, fille, du sultan arabe d’Oman un tyran négrier, Suleiman bin Salim celle-ci avec son compagnon Sundus rejoint Unguja, l’île «bénie de Dieu», « l’Andalousie de l’Afrique» comme se plaît à la nommer son père :

 

      Né en 1963, à Kassala, au Soudan, Abdelaziz Baraka Sakin est un écrivain et romancier soudanais. Diplômé en gestion de l’Université d’Assiout, en Égypte, il a été couturier, maçon, ouvrier, enseignant, puis fonctionnaire dans une organisation internationale, conseiller à l’ONU, directeur de l’une des organisations affiliées à la Banque mondiale. Lauréat du prix Tayeb Salih (2009), remis à la Foire du livre de Khartoum, il a vu tous ses livres sont saisis et détruits par les autorités. Il s’exile alors en Autriche où il obtient l’asile politique. Il habite à la campagne autrichienne, dans la région frontalière des Alpes Il est l’auteur de : Faris Bilala et le lion (2010), Le messie du Darfour (2016), Les Jango (2019), La princesse de Zanzibar (2024), etc.

 

Princesse de Zanzibar

Abdelaziz Baraka Sakin,

Trad. Xavier Luffin,

Ed. Zulma, 2024

 

En 1896, La noire Uhuru, sorcière en magie noire, prédit la colonisation

de Zanzibar, par bombardé le pays par les Britanniques, à Latifa, fille,

du sultan arabe d’Oman un tyran négrier, Suleiman bin Salim

celle-ci avec son compagnon Sundus rejoint Unguja, l’île

«bénie de Dieu», « l’Andalousie de l’Afrique » comme

se plaît à la nommer son père

 

   «La noire et belle Uhuru, experte en magie noire, prédit la colonisation de son pays Zanzibar, île au large de la Tanzanie par, les Européens, et fascine la fille, Latifa, fille du sultan arabe tyrannique négrier, Suleiman bin Salim d’Oman et sa chute lors d’une révolte. Car, en 1896, a eu lieu le bombardement du pays par les Britanniques. Celle-ci avec son compagnon Sundus rejoint Unguja, l’île « bénie de Dieu », ou «l’Andalousie de l’Afrique », comme se plaît à la nommer son père. Mais l’histoire dépasse cette fiction, invitant le lecteur à renoncer à toute enquête historique. Aussi l’étymologie de Zanzibar, zanj-i Bar, « terre de Noirs » Exit joint par ailleurs le Léopard Tippo Zip, un chef omanais trafiquant d’esclaves : de la traite musulmane transafricaine. Le titre semble ou non inspiré de Salima Bint Saïd (1844-1924), sultane enfuie en Allemagne. Et alors l’humain évolue dans la pourriture. Seul le mythe a des décors de rose et d’or, seul y brille comme l’ivoire et l’opale. Or, avec Sundus, son ancien compagnon de jeu devenu esclave eunuque qui veille sur elle, en relation amoureuse, ils voient la côte Est de l'Afrique comme un horizon salvateur, terre des origines pour Sundus, terre d'évasion et de liberté pour cette dernière.», www.marianne.net, p.1.

 

IV. Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie

dans les romans dans le monde, en Europe : 1932-2024,

====================

 

      Concernant les indications illustratives du mythe de l’âge d’or de l’Andalousie échos dans les romans dans le monde : 1932-2022: 1932-2022, Nikol Dziub relève : «Il reste qu’appuyer la fiction sur la réalité (afin que l’histoire soit “apparemment réelle”) est un moyen de dire que le monde réel lui aussi est construit sur la fiction. […] Hans Christian Andersen (I Spanien, 1863), qui a suivi Irving et Gautier jusqu’en Andalousie, et qui vient de l’autre bout de l’Europe, du Danemark, perpétue – tout en en prenant parfois le contre-pied – la tradition à la fois nationale et transnationale. C’est là un bon exemple de ce que Daniel-Henri Pageaux appelle le “passage de la donnée géographique à la formulation onirique” (Vion-Dury, Grassin, Westphal 2001 : 17), de cette poétisation du lieu qui émane de la circulation intertextuelle : “‘Un rêve architectural’ : voilà comment Hackländer a pertinemment appelé l’Alhambra. […] La géolocalisation de l’Andalousie et sa situation (ethno)-culturelle par rapport à l’Europe occidentale mobilisent dans l’écriture de voyage une rhétorique de la marge, de l’humour parfois noir et du merveilleux souvent hyperbolique, mais aussi de la litote et de l’excès – autant de transpositions paradoxales de ce qui est exclu de la parole. Si pour représenter la cathédrale de Séville, Gautier [v. son roman : Les aventures du dernier Abencérage : 1826] développe une comparaison avec “les pagodes indoues les plus effrénées et les plus monstrueusement prodigieuses”, c’est pour pousser l’image à la limite […] jusqu’à la rendre caricaturale. Le grotesque transforme la cathédrale en “une montagne creuse, […] trahit l’importance de l’histoire de Sindbad le Marin dans la formation de l’imaginaire du jeune romantique. […] Et c’est ainsi que l’écrivain-voyageur se laisse fasciner par une région où il ne retrouve pas, certes, le paradis perdu, mais où les traces de la perte flattent sa nostalgie et réveillent son génie de conteur.» - «Aux confins de l’Europe et au croisement des genres : l’Andalousie des Romantiques, un paradis perdu de l’écriture», www.google. com, pp.230-234. D’où à titre d’exemples :

 

       1. Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans le monde, en Europe, de langue française, en France, : 1997 :

 

       Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans dans le monde, en Europe, de langue française, en France : 1997, citons :

 

       ¤ - Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans dans le monde, en Europe, de langue française, en France, à Paris : 1997 :  

 

·   Le Livre de saphir, Gilbert Sinoué, Ed. Gallimard, 1997 : En Espagne déchirée par la reconquête et l'Inquisition, un juif, un moine franciscain et un Arabe musulman vont partir à la recherche du Livre de saphir, un mystérieux ouvrage d’accès à la plus

grande révélation de tous les temps :

 

      Né en 1947, au Caire, Gilbert Sinoué, ou Samir-Gilbert Kassab, est un écrivain, romancier scénariste et dialoguiste français. Fils d’un père Égyptien orthodoxe, Chrétien d’Orient de rite grec catholique. Après des études chez les Jésuites. Il va à Paris pour suivre une formation de professeur de guitare classique, à l'École normale de musique, Paris-Alfred Cortot. Il est l’auteur de : La Pourpre et l’olivier 1987, L'Égyptienne (1991), Le Livre de saphir (1996), Des Jours et des Nuits (2001), Les Silences de Dieu (2003), etc.

 

Le Livre de saphir,

Gilbert Sinoué, Ed.

Gallimard, 1997

 

En Espagne déchirée par la reconquête et l'Inquisition, un juif, un moine

franciscain et un Arabe musulman vont partir à la recherche du

Livre de saphir, un mystérieux ouvrage d’accès à la plus

grande révélation de tous les temps

 

     «Dans l’Espagne déchirée par la guerre de reconquête et l'Inquisition, trois hommes vont partir à la recherche d’un mystérieux ouvrage. Trois hommes que tout sépare : un juif, un moine franciscain et un Arabe musulman. Ils n'auront pas d'autre choix que d'unir leur miraculeux savoir pour accéder à la plus grande révélation de tous les temps. Doña Manuela Vivero, proche d'Isabel la Catholique, va les croiser en chemin. Elle est détentrice, se dit-elle, de la clé, de l'ultime, celle qui conduit à ce Livre prodigieux. Il s’agit d’un parcours aventureux, passionné, et légendaire d’un voyage initiatique. A travers une Espagne macabre et sensible du XVe siècle, le merveilleux rejoint l'Histoire en ces temps où Dieu parlait toujours aux hommes déchaînés.», www. babelio.com p.1.

 

       ¤ - Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans dans le monde, en Europe, de langue française, en France, à Fontenay : 2006 :

 

·   Le Sarah de Cordoue, Rolande Causse, Ed. Syros, 2006 : ou Sarah est une jeune fille juive qui, au XIIe siècle, vivait à Cordoue dont le père est un savant devenu aveugle qu’elle aide dans ses recherches à la bibliothèque où elle rencontre Ahmed, un étudiant musulman d'origine omeyade, mais la guerre les oblige à fuir elle au Caire lui à Séville cité encore libre :

 

      Née en 1937, à Fontenay, en France, Rolande Causse est une écrivaine, romancière et librettiste française. Elle écrit des romans et des poèmes pour la jeunesse Elle donne également de nombreux stages d'écriture. Elle est l’auteure de : Rouge Braise (1985), Sarah de Cordoue (2006), Oradour, la douleur (2001), Moussa, Ita-Rose (2008), le silencieux (2011), etc.

 

Sarah de Cordoue,

Rolande Causse,

Ed. Syros, 2006

 

Sarah est une jeune fille juive qui, au XIIe siècle, vivait à Cordoue dont le père est

un savant devenu aveugle et qu’elle aide à ses recherches à la bibliothèque

où elle rencontre Ahmed, un étudiant musulman d'origine omeyade mais

la guerre les oblige à fuir elle au Caire lui à Séville cité encore libre

 

  «Sarah est une jeune fille juive qui, au XIIe siècle, vivait à Cordoue, une cité prospère, où les trois religions du Livre, musulmane, juive et chrétienne, coexistent dans le respect mutuel. Celle-ci va voir sa condition de femme se changer, quand son père, célèbre savant, devient aveugle. Déguisée en homme, elle l'accompagne à la grande bibliothèque pour l'aider dans ses recherches. L'accès au savoir et à l'étude des langues arabe, hébraïque et grecque, vont être pour elle une révélation, ainsi que sa rencontre avec Ahmed, un étudiant musulman d'origine omeyade. Mais la guerre va les obliger tous à fuir, Sarah et sa famille jusqu'au Caire, et Ahmed jusqu'à Séville, restée alors cité libre.», www.babelio.com, p.1.

 

      ¤ - Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans le monde, en Europe, de langue française, en France, à Chambéry : 2022 :

 

·   Du roi je serai l'assassin, Jean-Laurent Del Socorro, Ed. J’ai Lu, 2022 : ou A Grenade, en 1540, les jumeaux Sinan grandissent sous un père autoritaire ayant pour projet de rétablir la grandeur de l’Andalousie mauresque par «la pierre du dragon» un puissant pouvoir magique en les envoyant la chercher à Montpelier :

 

      Né en 1977, à Chambéry, en France, Jean-Laurent Del Socorro, est un écrivain et romancier français. Il écrit en littératures de l'imaginaire, de fantasy et historiques. Il est l’auteur de : Le jeu de rôle Cirkus (2005), Royaume de vent et de colères (2015), Boudicca (2017), Je suis fille de rage (2019), La Guerre des trois rois (2020), Du roi je serai l'assassin (2021), etc.

Du roi je serai l'assassin,

Jean-Laurent Del Socorro,

Ed. J’ai Lu, 2022

 

A Grenade, en 1540, les jumeaux Sinan grandissent sous un père

autoritaire ayant pour projet de rétablir la grandeur de

l’Andalousie mauresque par la pierre du dragon un

puissant pouvoir  magique en les envoyant

la chercher à Montpelier

 

   «A Grenade, en 1540, Sinan et sa jumelle Rufaida grandissent à l’ombre des orangers de l’Alhambra, sous la coupe d’un père autoritaire qui nourrit le projet secret de restaurer la grandeur de l’Andalousie mauresque. C’est ainsi que les jumeaux sont envoyés à Montpellier, officiellement pour poursuivre leurs études, en réalité pour mettre la main sur la « pierre du dragon », un puissant artefact magique qui pourrait servir les desseins paternels. Commence alors pour le jeune homme un voyage initiatique au cœur d’une Europe à l’aube des guerres de Religion, au cours d’un drame familial qui répercute les faits de l’Histoire.», www.jailu.com, p.1.

 

      ¤ - Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans le monde, en Europe, de langue française, en France, à Paris : 2024 :

 

·  Les sentiers de Recouvrance, Emilie Querbalec, Ed. Albin Michel, 2024 : ou En 2035, Anastasia, ou Nas, orpheline d'une région désertique d’Espagne sans eau et Ayden, d’une banlieue de béton en France, attiré par le feu se rencontrent en se dirigeant l’Île verte de la Recouvrance Bretagne image du monde qui dépérit et un espoir futur :

 

     Née en 1971, à Sapporo, au Japon, Emilie Querbalec est un écrivaine, romancière et nouvelliste de science-fiction et de fantastique française. Si le japonais est sa langue maternelle, c’est en français qu'elle se met à l'aise à écrire et publier à Paris. Après un passage convenu en prépa littéraire, elle étudie la photographie, les langues orientales et l’histoire de l’art, avant d’exercer divers métiers qui n’ont pour seule vocation que de nourrir sa passion pour le voyage. Aujourd’hui, elle partage son temps entre son métier de nutritionniste et l’écriture. Elle est l’auteure de : Les sentiers de Recouvrance (2024), etc.

 

Les sentiers de

 Recouvrance,

Emilie Querbalec,

Ed. Albin Michel,

 2024

 

En 2035, Anastasia, ou Nas, orpheline d'une région désertique d'Espagne

sans eau et Ayden, d’une banlieue de béton en France, attiré par le feu

se rencontrent en se dirigeant l’Île verte de la Recouvrance

Bretagne image du monde qui dépérit et un espoir futur

 

     «En 2035, Anastasia, ou Nas, d'une région isolée et désertique d'Espagne où l’eau manque, et Ayden, d’une banlieue de béton en France, est au contraire attiré par le feu. Ils ne se connaissent pas, mais leurs destins se sont croisés. Elle a grandi dans une Espagne sous les conséquences du réchauffement climatique. Après la mort accidentelle de son père, elle assiste, impuissante, au naufrage de sa mère. Celui-ci, a appris à trop jouer avec le feu et à brûler. Leurs existences brisées, ils ont pris chacun de son côté la route de la Bretagne et l’Île de la Recouvrance où ils espèrent une vie meilleure. En s’y dirigeant, ils l'ignorent tout de de ce lieu, qui fait penser à Brest et un de ses fameux quartiers, ou à l'île de Batz, plus au nord, et son jardin botanique, protégé du climat océanique permettant de voir pousser des plantes exotiques, une chance de revenir à l’état ancien et souhaité. Cela va donc s'appuyer sur la jeune génération future du couple qui n’a pas encore sa place dans le monde. Dans leurs difficultés et leur mal-être, elle cherche de l'eau, lui joue avec le feu, dans un monde qui se détruit peu à peu, tout ayant espoir dans l’venir.», www.lepauledorion.com, p.1.

 

      2. Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans dans le monde, en Europe, de langue anglaise en Angleterre : 1992-2018

 

       Des indications illustratives du mythe de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans néo-orientalistes, dans le monde, de langue anglaise, en Angleterre : 1992-2018, citons à titres d’exemples :

 

       ¤ - Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans dans le monde, en Europe, de langue anglaise, en Angleterre, à Chesterfield : 1992 :

 

·   An heir of the hacienda, Un héritier pour l'hacienda, Kay Thorpe, Trad. F. Montagu, Ed. Harlequin, 1992 : En Andalousie, dans une hacienda au vignoble paradisiaque Janine est prisonnière de son propriétaire Felipe de Rimados exigeant d’elle de lui donner un enfant en y renonçant à ses droits :

 

      Née en 1935, en Angleterre, Kay Thorpe est une écrivaine et romancière anglaise. Après avoir quitté l'école, elle a exercé divers métiers, dont celui d'infirmière dentaire et a servi dans la Royal Air Force féminine. En 1960, elle s'est mariée avec Tony et cinq ans plus tard, ils ont eu un fils, John. Aujourd'hui, elle et son mari vivent à la périphérie de Chesterfield, dans le Derbyshire. Son premier livre publié en Amérique du Nord a établi sa réputation de conteuse douée. Elle est l’auteure de : The Last of the Mallorys (1968), An heir of the hacienda, Un héritier pour l'hacienda (1992), Storm Passage (1977), Time out of Mind (1987), The Italian Match (2001), A Reckless Attraction (2002), etc.

 

An heir of the

hacienda,

Un héritier pour

l'hacienda, Kay

Thorpe, Trad.

F. Montagu,

Ed. Harlequin, 1992

 

En Andalousie, dans une hacienda au vignoble paradisiaque

Janine est prisonnière de son propriétaire Felipe de

Rimados exigeant d’elle de lui donner un

enfant en y renonçant à ses droits

 

    «La blanche hacienda, avec son portique à colonnes, ses grappes de bougainvillées pourpres dégringolant des balcons, donnant sur la masse azure des hautes montagnes. Un lieu paradisiaque en plein coeur d’un vignoble de l’Andalousie. Mais pour Janine, cela n’est autre d’une prison dorée. En effet, à la suite d'un invraisemblable situation confuse et si embrouillée, elle s’est retrouvée la prisonnière du maître des lieux hors du commun, Felipe de Rimados, un homme cruel doublé d’un véritable tyran. Or, la découverte de ce que celui-ci attendait d'elle contre sa liberté l'avait totalement bouleversée, voire horrifiée. Il voulait d’elle un enfant. Il exige d’elle de le lui abandonner comme son héritier avant de partir en y renonçant à ses droits.», www. booknode.com, p.1.

 

           ¤ - Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans le monde, en Europe, de langue anglaise, en Angleterre, à Nottinghamshire : 1999 :

 

·   The Hired Husband, Retrouvailles en Andalousie, Kate Walter, Trad. Marie Villani, Cécile Lombard, Ed. Harlequin ,1999 : ou Luis divorcé d’Isabelle pour infidélité depuis plus de huit ans la retrouve en Andalousie pour se venger :

 

     Née en 1950, à Nottinghamshire, en Angleterre, Kate Walter est une écrivaine et romancière anglaise. D’Irlande, sa famille a déménagé dans le Yorkshire de l'Ouest alors qu'elle n'a que 18 mois. Elle est la cadette d'une famille de cinq filles. Elle a étudié l'anglais et la bibliothéconomie à l'adresse University College of Wales, à Aberystwyth. C'est là qu'elle a rencontré son mari, étudiant également à l'université. Ils sont mariés et se sont installés dans Le Lincolnshire. Elle a travaillé jusqu'à ce qu'elle soit mère. Elle travaille comme bibliothécaire pour enfants jusqu'à la naissance de son fils. Elle a pris le nom de Kate Walker, (1984). Elle est l’auteure de : The Hired Husband (1999), His Miracle Baby (2001), The Antonakos Marriage (2005), The Greek Tycoon’s Unwillin. (2007), Bedded By The Greek Billion (2008), Cordero's Forced Bride (2009), The Good Greek Wife ? (2010), The Proud Wife (2011), Destined for the Desert King (2015), etc.

 

The Hired Husband,

Retrouvailles en Andalousie,

Kate Walter, Trad. Marie

Villani, Cécile Lombard,

Ed. Harlequin ,1999

 

Luis divorcé d’Isabelle pour infidélité depuis plus de huit ans

la retrouve en Andalousie pour se venger

 

    «Alors que, depuis plus de huit ans, et les voilà tous deux invités à un mariage, comme s´ils étaient encore mari et femme. Face cette regrettable erreur, sa réaction trop vive l’agace qu’elle ne peut   d’en faire cas. Car si elle rêve en secret de le reconquérir, elle préférerait mourir que de le lui montrer.  Lors de leurs retrouvailles en Andalousie, elle pensait ne jamais le revoir, lui qui l´a épousée dans le plus grand secret, avant de la quitter brusquement, persuadé, qu´elle l´avait trahi. Aussi, quand il vient la supplier de le suivre en Andalousie comme son épouse, elle s´est empressée d´accepter. Mais ses espoirs de renouer avec celui qu´elle n’a cessé d´aimer se dissipent, une fois sur place. Car en vérité, il ne l´a attirée jusque-là que pour se venger d’elle. », www.cultura.com, p.1.

 

           ¤ - Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans dans le monde, en Europe, de langue anglaise, en Angleterre, à Bromley : 2014 :

 

·   Une dernière danse, Victoria Hislop, Trad. Séverine Quélet, Ed. Les escales, 2014 : ou Mariée à un trader anglais Sonia s’ennuie et se met à la danse et va à Grenade au 35e anniversaire de sa meilleure amie Au retour, son mari et son père disent plus sur sa mère, était une danseuse d’origine espagnole :

 

     Née en 1959, à Bromley, en Angleterre, Victoria Hislop est une écrivaine et romancière anglaise. Diplômée de littérature anglaise de St Hilda's College d'Oxford, elle a travaillé dans l'édition et les relations publiques avant de devenir romancière. Elle est l'épouse du journaliste et humoriste Ian Hislop. Elle est l’auteure de : The Island, L’Île des oubliés (2005), Une dernière danse, The Return, (2008), The Thread, Le Fil des souvenirs (2011), The Return, Une dernière danse (2012), The Sunrise, La Ville orpheline (2014), Cartes Postales from Greece, Cartes postales de Grèce (2016), Those Who Are Loved, Ceux qu'on aime (2019), One August Night, Cette nuit-là (2020),

Maria's Island, L'Île de Maria (2022), etc.

Une dernière danse,

Victoria Hislop, Trad.

Séverine Quélet, Ed.

Les escales, 2014

 

Mariée à un trader anglais Sonia s’ennuie et se met à la danse

et va à Grenade au 35e anniversaire de sa meilleure amie

Au retour, son mari et son père disent plus sur sa

mère, était une danseuse d’origine espagnole

 

   «Mariée au parfait trader anglais, Sonia s’ennuie un peu et se met à la danse. Pour les 35 ans de sa meilleure amie, elle se laisse entraîner à Grenade, pour quelques jours de cours de danse et de liberté ! inocente. Au retour, son mari lui fait la soupe à la grimace et son père lui en dit plus sur sa mère, danseuse d’origine espagnole. Doublement piquée, elle laisse son compagnon grognon quelques jours de plus, afin de rejoindre son amie qui est tombée amoureuse et a déménagé. Le patron du bar local lui racontera la plus belle histoire d’amour et de malheurs pendant la guerre civile espagnole, histoire tant lointaine que très proche d’elle-même des secrets familiaux du côté de l’Andalousie.», www.toutelaculture.com, p.1.

 

      ¤ - Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans dans le monde, en Europe, de langue anglaise, en Angleterre, à Londres : 1999 :

 

·   Les Diables de Cardona, Matthew Carr, Trad. Claro, Ed. Sonatine, 2018 : ou En 1584, un mystérieux tueur musulman contre l'Église catholique assassine le prêtre de Belamar de la Sierra petit village d'Aragon région sont des morisques, convertis Bernardo de Mendoza, d'une famille juive est chargé de l'enquête, et une guerre de religion éclate entre les communautés :


      Né en 1955, à Londres, en Angleterre, Matthew Carr est un écrivain, romancier et journaliste anglais. Il a été reporter pour The Observer, The Guardian, The New York Times, ainsi que pour la BBC. Il a couvert de nombreux conflits sur des affrontements mafieux en Sicile, escouades de la mort espagnoles et conflit israélo-palestinien. Il vit aujourd’hui dans le Derbyshire. Il est auteur de : The Infernal Machine : A History of Terrorism, La mécanique infernale : l'histoire du XXe siècle à travers le terrorisme (2006), The Devils of Cardona, Les Diables de Cardona  (2016), etc.
                                     

Les Diables de Cardona,

Matthew Carr, Trad.

Claro, Ed. Sonatine,

2018

 

En 1584, un mystérieux tueur musulman contre l'Église catholique

assassine le prêtre de Belamar de la Sierra petit village d'Aragon

région sont des morisques, convertis Bernardo de Mendoza,

d'une famille juive est chargé de l'enquête, et une guerre

de religion éclate entre les communautés

 

    «En Espagne, au XVIe siècle, un mystérieux tueur musulman s'en prend à l'Église catholique. En 1584, le prêtre de Belamar de la Sierra, un petit village d'Aragon à la frontière avec la France, est assassiné, son église profanée. Sur les murs se voient des inscriptions en arabe. On se demande si c’est l’acte de celui qui se fait nommer le Rédempteur, dont tout le monde ignore l'identité, qui a juré l'extermination de tous les chrétiens, avec la même cruauté exercée contre les musulmans. Car, la plupart des habitants de la région sont des morisques, convertis de force au catholicisme, et qui pratiquent l'islam secrètement. A la veille d'une visite royale, Bernardo de Mendoza, magistrat à Valladolid, soldat et humaniste, d'une famille juive, est chargé de l'enquête. Très vite, les tensions montent entre les communautés, en une guerre de religion. Les meurtres se poursuivent, aussi inexplicables. Entre l'Inquisition et les extrémistes morisques et chrétiens, sa mission va lui paraître rude. Cela se transporte dans un XVIe siècle d'un réalisme émouvant. Et ce plaidoyer pour la liberté une œuvre mémorable.», www.babelio.com,p.1.

 

       3. Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans dans le monde, en Europe, de langue espagnole, en Espagne : 1926-2023 :

 

       Des indications illustratives de l’âge d’or de l’Andalousie échos dans les romans dans le monde, en Europe, de langue espagnole, en Espagne : 1926-2023, citons à titre d’exemples :

 

       ¤ - Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans dans le monde, en Europe, de langue espagnole, en Espagne, à Brazatortas : 1996 :

 

·  An Mémoires écarlates, Antonio Gala, Trad. Dominique Lepreux, Ed. J.-C. Lattès, 1996 Sur un papier couleur écarlate de la chancellerie de L'Alhambra, Boabdil, dit l'Infortuné et le dernier sultan musulman d’Etat de Grenade d'Espagne fait le récit de sa vie :

 

     Né en 1936, à Brazatortas, en Espagne, Antonio Gala est un écrivain, romancier, poète et dramaturge espagnol. Il a fait des études de droit, après avoir été tenté par la vie monastique. Il a mené une vie de bohème, puis est devenu journaliste, Il a vécu un temps au Portugal et en Italie. Il est fondateur et directeur de revues de poésie. Il est l’auteur de : Le Manuscrit cramoisi (1990), etc.

 

Mémoires écarlates,

Antonio Gala, Trad.

Dominique Lepreux,

Ed. J.-C. Lattès, 1996

 

Sur un papier couleur écarlate de la chancellerie de L'Alhambra,

Boabdil, dit l'Infortuné et le dernier sultan d’Etat de Grenade

musulman d'Espagne fait le récit de sa vie

 

    «Sur le papier couleur écarlate de la chancellerie de L'Alhambra, Boabdil, dit l'Infortuné - le dernier sultan du dernier Etat musulman d'Espagne, celui qui remet aux Rois Catholiques les clés de Grenade - fait le récit de sa vie. Injustement accusé de trahison par les chroniqueurs, il dédie ce témoignage à ses fils devant lesquels, dans un style à la fois simple et lyrique, il s'explique. Ces mémoires sur le mode autobiographique, retracent l'itinéraire, de l'enfance à l'exil, d'un prince raffiné, épris de paix et de culture, contraint à la guerre et à la politique, voué à gouverner un royaume condamné. Sur l'échiquier des luttes intestines, des fanatismes et des trahisons qu'a suscités la reconquête, Boabdil se sent tel un bateau abandonné à la dérive. Une civilisation meurt et un rêve prend fin. Mais au bout de sérénité, celle que seuls l'amour, le savoir et la religion peuvent apporter.» , www.babelio.com, p.1.

 

       ¤ - Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans dans le monde, en Europe, de langue espagnole, en Espagne, à Barcelone : 2011 :

 

·  Les Révoltés de Cordoue, Ildefonso Falcones, Ed. Robert Laffont, 2011 : ou  Hernando le nazaréen, né d'une Mauresque violée par un prêtre catholique, au Royaume de Grenade méprisé à cause de ses yeux bleus affronte aux révolte de Cordoue la violence et la cruauté des deux camps :

 

      Né en 1959, à Barcelone, Ildefonso Falcones, ou Ildefonso Falcones de Sierra, est un écrivain, romancier et avocat espagnol. Fils d'un avocat et d'une femme au foyer, il fait carrière de cavalier, à l'âge de 17 ans, champion junior d'Espagne de saut d'obstacles et excellant au hockey sur gazon. A la mort de son père, il va étudier au Collège des Jésuites de San Ignacio, en Espagne. Puis, il a poursuivi ses études universitaires, et obtient ses diplômes en économie et en droit. Il a fini par abandonner ses études d'économie pour ses études de droit avec un emploi, à un bingo de Barcelone. Il pratique actuellement à son propre cabinet d'avocats, à l’Ensanche de sa ville natale. Et il concilie son travail et l'écriture. Il est partisan du Parti populaire (PP) et a soutenu Mariano Rajoy (2008). Il est l’auteur de : Cathedral of the Sea (2006), La mano de Fátima (2009), La reina descalza (2013), El pintor de almas (2019), etc.

 

Les Révoltés de Cordoue,

Ildefonso Falcones, Ed.

Robert Laffont, 2011

 

En 1568, Hernando le nazaréen, né d'une Mauresque violée par un

prêtre catholique, au Royaume de Grenade, méprisé à cause

de ses yeux bleus affronte aux révoltes de Cordoue

la violence et la cruauté des deux camps

 

    « En 1568, de Hernando dit : " le nazaréen ", né d'une Mauresque violée par un prêtre catholique, vit au Royaume de Grenade. Les Maures musulmans, alors écrasés par l'Inquisition, humiliés par des années d'oppression, prennent les armes et font des massacres, dans les villages blancs de la Sierra Nevada. Celui-ci, à cause de ses yeux bleus. Méprisé par les uns, rejeté par les autres, il affronte lors de l'insurrection à la violence et à la cruauté des deux camps. Il va surtout connaître celle qui va devenir son grand amour. A tour de rôle muletier, esclave des Barbaresques, dresseur de haras royaux de Cordoue, et lettré à la Cour, il est soutenu par la sublime et courageuse Fatima, qui ne de cesse de lutter, au risque de sa vie, pour concilier les deux religions en conflit et rendre à sa culture la dignité et la place qu'elle mérite. A leur suite, se tisse une galerie historique d’amoureuse par le rêve de tout un peuple d’une forte sensibilité. », www.kobo.com, p.1.

 

       ¤ - Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans dans le monde, en Europe, de langue espagnole, en Espagne, à Ubeda : 2012 :

 

·  Le vent de la lune, Antonio Muñoz Molina, Trad. Philippe Bataillon, Ed. Points, 2012 : ou En Juillet 1969, à la télévision, a eu lieu l’atterrissage Armstrong sur la Mer de la Tranquillité de la Lune alors qu’à un petit andalou Magina près de Jaen l'adolescent narrateur pense que la différence entre pauvres et riches est une question d'odeurs :

 

       Né en 1956, à Úbeda, en Andalousie, en Espagne, Antonio Muñoz Molina est un écrivain et romancier espagnol. Ses parents agriculteurs. Son père a quitté l'école pour aider à la ferme et sa mère n'a pas été scolarisée. Enfant, il a lu les livres Borges, Faulkner pour développer un monde et un style qui lui sont propres. Il a étudié l'histoire de l'art, à l'université de Grenade puis le journalisme à Madrid. Au début des années 80, il entre comme fonctionnaire à la municipalité de Grenade en écrivant pour le quotidien Ideal et pour le quotidien El Pais (1996). En 1991, il commence à écrire, il est nommé membre de la Real Academia de Letra. Père de trois enfants, il est marié à Elvira Lindo, écrivaine et journaliste espagnole (1962). Il vit entre Madrid et New York où il a dirigé l'Institut Cervantès (2004-2006). Il est l’auteur de : Beatus Ille (1986), El invierno en Lisboa, L'Hiver à Lisbonne (1987), El jinete polaco, Le Royaume des voix" (1991), Pleine Lune (1997), La noche de los tiempos, Dans la grande nuit des temps (2009), Le vent de la lune (2012), Un andar solitario entre la gente, Un promeneur solitaire dans la foule (2018), etc.

 

En Juillet 1969, à la télévision, a eu lieu l’atterrissage Armstrong sur la

Mer de la Tranquillité de la Lune alors qu’à un petit andalou Magina

près de Jaen l'adolescent narrateur pense que la différence

entre pauvres et riches est une question d'odeurs

 

Le vent de la lune,

Antonio Muñoz Molina,

Trad. Philippe Bataillon,

Ed. Points, 2012

 

     «En Juillet 1969, a eu lieu, l’atterrissage sur la Mer de la Tranquillité de la Lune. Et dans un petit village andalou, Magina, près de Jaen, seul un riche possède la télévision, dont l'écran s'emplit de flou précédant les images du « voyage » d’El Caudillo, vieux et malade, conclut, celui-ci et acclame « Viva Franco ! ».  Tous les autres se taisent, de peur qu'être travers l'écran pris pour des opposants. La différence entre pauvres et riches est une question d'odeurs : dans la maison de l'adolescent narrateur, on sent le feu de bois et de purin, près du puits, au jasmin et géraniums. Dans la celle de sa tante, on sent le savon, le parfum, et le pain frais. Dans celle de son oncle, qui est soudeur, on sent la brillantine et le mazout. Dans celle du riche agonisant, on sentait l'abondance de la richesse, substituée à l'odeur de sueur, d'urine et de mort, de patates pourries et d'animal blessé. Chez lui, il n'y a pas l'eau courante, des carrés de papier journal, près des WC, car l'eau du puits tient compte de chasse d'eau. Alors que les américains vont sur la Lune. Rien ne dit qu'ils vont y arriver, ni qu'ils reviendront, leur solitude dans des espaces inconnus résonne dans son esprit, comme pour comparer et assimiler son embarras. Il a déjà compris que mentent, les curés, et que leur croisade morale n’est rien à la vraie vie, que Darwin a raison. Jules Verne est aussi de ce voyage à la Lune en se demandant pourquoi Armstrong et pas lui. Son passage à l'âge adulte s'opère insensiblement, sans savoir ni pourquoi ni où il va se diriger. », www.babelio. com, p.1.

 

       ¤ - Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans dans le monde, en Europe, de langue espagnole, en Espagne, à Barcelone : 2021 :

 

·  L’étrangère, Olga Merino, Trad. Aline Valesco, Ed. Dalva, 2021 : ou A Salobral, en Andalousie, dans un village où l’on meurt de malédictions, vue comme étrangère Angie est revenue de Londres vivre seule dans la maison de ses ancêtres, suivie de ses jumelles héritières face à la rumeur publique et aux secrets gardés sous silence :

 

      Née en 1965, à Barcelone, en Espagne, Olga Merino est une écrivaine, romancière et journaliste espagnole. Après ses études à Séville et à Londres, elle vit à Moscou, comme, correspondante de presse pour El Periódico. Elle travaille aujourd’hui encore comme journaliste et enseigne l’écriture à l'Escola d'Escriptura de l'Ateneu Barcelonès, à Barcelone. Elle est l’auteure de :  Cenizas rojas (1999), La forastera, L'étrangère (2021), etc.

 

L’étrangère, Olga Merino,

Trad. Aline Valesco,

Ed. Dalva, 2021

 

A Salobral, en Andalousie, dans un village où l’on meurt de malédictions,

vue comme étrangère Angie est revenue de Londres vivre seule dans

la maison de ses ancêtres suivie de ses jumelles héritières face

à la rumeur publique et aux secrets gardés sous silence

 

   «A Salobral, en Andalousie, dans un village où l’on meurt plus qu’on fasse des baptêmes, se situe le domaine de Las Brenas où Julian Jaldon-Maldoneda, l'un des gros propriétaires terriens du comarque, règne en maître. Et derrière une rangée d'amandiers une vieille maison, abîmée, devenue le bastion. En ce coin d’Espagne aride et brûlant, elle est revenue, de Londres vivre, seule dans la maison de ses ancêtres, rejoignant leur histoire et leurs fantômes. Au village, elle est vue comme étrangère. Et c’est elle, justement, qui découvre le corps de Don Julián, grand propriétaire de la région, pendu à un arbre sur la colline. Bientôt, au village, arrivent les jumelles, ses héritières qui entendent exploiter cette terre d’une toute autre manière. Alors, les chuchotements sourds se multiplient derrière les portes, les langues se délient, sur des histoires de malédictions et de familles qui se déchirent, de terres conquises et d’amours perdus. Il y va de la rumeur publique et des secrets sous silence, celle-ci donne voix à un monde d’ouvriers et de paysans qui refusent de tomber dans l’oubli. Ce dont la tante qui était une marginale autant consultée que huée, dite Emeteria, la folle du village, la folle de la vallée, autant de choses qui passent dans le

sang où superstitions et traditions vont bon train.», www.babelio.com, p.1.

 

       ¤ - Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans le monde, en Europe, de langue espagnole, en Espagne, à Carthagène : 2023 :

  

·  L’étrangère, Sidi, Arturo Pérez-Reverte, Ed. Seuil, Trad. Gabriel Iculli, Ed. Seuil, 2023 : ou Dans sa vie du Cid, Ruy Diaz est un homme de la légende exilé par Alphonse VI, vend ses services avec sa troupe de soldats au plus offrant sans roi ni patrie, mais d’un honneur inébranlable :

 

       Né en 1951, à Carthagène, en Espagne, Arturo Pérez-Reverte est un écrivain, romancier et scénariste espagnol.  Diplômé en sciences politiques et en journalisme, à Madrid, il devient reporter et correspondant de guerre pour la presse, la radio et la télévision (1973-1994). Il a alors couvert la guerre de Chypre, diverses phases de la guerre du Liban, la guerre d'Érythrée où il disparaît pendant plusieurs mois et survit grâce à des amis guerrilleros, la campagne de 1975 dans le Sahara, la guerre des Malouines, la guerre du Salvador, la guerre du Nicaragua, celle du Tchad, la crise de Libye, les guérillas au Soudan, la guerre du Mozambique, celle d'Angola, le coup d'État de Tunis. Il est l’auteur de : Les aventures du capitaine Alarmiste (1986), Le Hussard par Pérez-Reverte (1998), Falcó (2002), Sidi (2014), La Patience du Franc-Tireur (2016), etc.

 

Sidi, Arturo Pérez-

Reverte,

Ed. Seuil, Trad.

Gabriel Iculli,

Ed. Seuil, 2023

 

Dans sa vie du Cid, Ruy Diaz est un homme de la légende exilé par

Alphonse VI, vend ses services avec sa troupe de soldats au plus

offrant sans roi ni patrie, mais d’un honneur inébranlable

      «La vie du Cid, Ruy Diaz, la montre différente de l’homme de la légende. Loin du mythe du Cid patriote prêt à défendre son roi contre des Maures, il est un chef de guerre singulier qui, exilé par Alphonse VI, vend ses services avec sa troupe de soldats au plus offrant. Dans cette lutte pour la survie en territoire hostile, doué d’une force de caractère, qui l’a transformé en légende. Il y va de l’Espagne du XIe siècle, des rois rivaux, des luttes mauresques et des règlements de compte politiques. Il reflète un Moyen Âge cruel et fraternel, un mélange de cultures exceptionnel, de guerres, non au service des religions, mais des intérêts plus ou moins nobles de chacun. Il est le portrait

d’un stratège sans roi ni patrie, mais d’un honneur inébranlable.», www.babelio.com, p.1.

 

V. Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie

dans les romans dans le monde, en Asie

: 1903-2014 :

====================

 

   En effet, des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans dans le monde, en Asie : 1903-2011, Sebastian Veg observe : «L’ouvrage de Zhang Yinde, fruit d’un travail de longue haleine, est la première somme en langue française consacrée à la littérature chinoise [v. en Asie] du xxe siècle à la fois dans sa diversité […] et avec un souci de réflexion théorique et historique. […] Deux chapitres sur l’édition chinoise de : A la recherche du temps perdu [1913-1927] […]. De la construction par Yu Hua d’un point de vue éthique sur l’histoire collective où Zhang Yinde discerne l’influence du traitement du temps [perdu] chez Proust [v., A la recherche du temps perdu où le nom de  Charlus, campé par Proust, ayant épousé et de ruiner la femme la plus riche de France [v. la princesse Amédée de Broglie ], écho d’infant d’Espagne, Luis-Ferdinand (1888-1945),  sous les traits du baron de Charlus, dans son roman : À la recherche du temps perdu, 1913, échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans dans le monde, en France et en Chine], au montage littéraire à partir d’éléments du Rêve dans le pavillon rouge effectué par Jia Pingwa dans La Capitale déchue et par Bai Xianyong dans « En ce jardin d’un rêve brisé »  […]. Ces débats trouvent un écho dans la conclusion de l’ouvrage, intitulée « Littérature chinoise et littérature comparée », où l’auteur s’interroge sur l’articulation entre analyse littéraire et comparatisme.» - « Zhang Yinde, Le Monde romanesque chinois au xxe siècle. Modernités et identités», www.journals.openedition.org, p.1. Et à titre d’exemples, citons-en :

 

      ¤ - Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans le monde, de langue arabe, au Liban, à Beyrouth : 1903 :

·  La conquête de L’Andalousie, Jurgi Zaydan, Trad. Jean-Marie Lesage, Ed. Al-Bouraq, 1903/2014 : ou Sur ordre de Moussa Ibn Nuçaïr, le gouverneur du Maghreb, Tariq Ibn Ziyad, avec l’appui du gouverneur byzantin de Ceuta, Don Julien, a franchi le détroit de Gibraltar, à la tête d’une flotte armée, a débarqué en Espagne vaincre Don Rodrigue, le dernier roi gothique, faisant l’avenir de la péninsule Ibérique de toute l'Europe multiconfessionnelle médiévale :

 

       Né en 1861, à Beyrouth, au Liban, et mort en 1914, au Caire, en Egypte, Jorgi Zaydan est un écrivain et romancier libanais. Il était chrétien d’origine syrienne. Après des études en médecine, puis en pharmacie à l'université protestante syrienne, il quitte son pays natal pour l’Egypte. Passionné de science et de littérature, il devient rédacteur du journal Azamman, le Temps, puis traducteur pour les services secrets. En 1892, il fonde au Caire la revue Al-Hilal, Le Croissant, et un maison d'édition qu'il dirige pendant vingt. Il est l’auteur de : Al-Mamluk al-sharid, Le Mamelouk errant (1891), Gihad al-muhibbin, Le combat des amants (1892), Armanusa al-Miṣriyya, Armanusa l’Égyptienne (1896), Fatat Ghassan (La jeune fille des Ghassanides (1898), Aḏra Quraysh, La vierge des Qurayshites 1899), Ghadat Karbala, La belle de Karbala (1901), Fatḥ al-Andalus, La conquête de l'Andalousie (1903/2014), Charles wa Abd al-Raḥman, Charles et Abd al-Raḥman (1904), etc.

 

La conquête de

L’Andalousie, Jurgi

Zaydan, Trad. Jean-

Marie Lesage, Ed.

Al-Bouraq, 2014

 

Sur ordre de Moussa Ibn Nuçaïr, le gouverneur du Maghreb, Tariq Ibn

Ziyad, avec l’appui du gouverneur byzantin de Ceuta, Don Julien, a

franchi le détroit de Gibraltar, à la tête d’une flotte armée a

débarqué en Espagne vaincre Don Rodrigue, le dernier roi

gothique faisant l’avenir de la péninsule Ibérique et de

toute l'Europe multiconfessionnelle médiévale

 

    « La conquête de l'Andalousie a été initiée, à partir de 711, et l'Espagne islamisée va devenir l'un des pôles majeurs d’une des plus brillante civilisation multiconfessionnelle dont la diffusion, notamment vers l'Europe, alors encore plongée dans l'obscurantisme médiéval. Sur ordre de Moussa Ibn Nuçaïr, le gouverneur du Maghreb conquis par les musulmans depuis une trentaine d'années, son lieutenant berbère Tariq Ibn Ziyad, avec l’appui du gouverneur byzantin de Ceuta, Don Julien, a franchi le détroit de Gibraltar, portant, à ce jour son nom, pour débarquer en Espagne à la tête d’une flotte armée d'environ 12 000 hommes. La confrontation avec Rodrigue, le dernier monarque du royaume hispano-gothique décadent, va été décisive pour l'avenir de la péninsule Ibérique et celui de toute l'Europe multiconfessionnelle médiévale.», www. laprocure.com, p.1.

 

VI. Des indications illustratives échos de l’âge d’or de

l’Andalousie dans les romans dans le monde,

en Océanie : 1991-2011 :

====================

 

    Au sujet des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans dans le monde, en Océanie : 1991-2011, Luis Sánchez Marcuccini précise notamment : « Il y a des siècles, l'océan Pacifique ne s'appelait pas ainsi. […] C'est au XVIe siècle que le conquistador Nuñez de Balboa est devenu le premier Européen à prendre possession de ces terres. Cependant, peu de gens savent aujourd'hui que c'est un Espagnol qui a donné son nom à l'océan. De plus, peu de gens savent que pendant des siècles, cette partie du monde a été dominée par les Hispaniques. Et peu de gens savent qu'au milieu du Pacifique se trouvent encore quatre îles perdues qui appartiennent, seulement légalement, à l'État espagnol. […] Le fait est qu'entre le XVIe et le XVIIe siècle, la domination espagnole sur le Pacifique est devenue incontestée. Pourquoi ? Eh bien, parce que la conquête par ces colonisateurs présentait peu d'opposition à l'époque. Le Pacifique était alors une enclave paisible, digne de son nom. Seuls les marins espagnols étaient à l'aise dans ces régions. À ce stade précoce, le lac espagnol s’étendait jusqu'en Californie et dont le point central correspondait aux îles Philippines. […] À cette époque, la moitié du Pacifique était encore inconnue. Une grande partie de l'océan reste un mystère pour les Européens. […] Après de nombreux siècles et de plusieurs naufrages, la route dite du Galion de Manille, également appelée galion d'Acapulco ou Nao de China, a réussi à s'imposer dans le Pacifique. Cette route allait de Manille à Acapulco jusqu’à la péninsule, arrivant à Cadix et Séville [v. ici échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans dans le monde].» - «Quand l'océan Pacifique était connu sous le nom de "lac espagnol», www.espagnefascinante.fr, p.1. D’où à titre d’exemples :

 

      1. Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans dans le monde, de langue anglaise, en Nouvelle Zélande :

 

        ¤ - Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans dans le monde, de langue anglaise, en Nouvelle Zélande : 1991 :

 

·   Trop belle Orovida, Yael Guiladi, Trad. Giselle Bellew, Ed. Poche, 1991 : ou A la fin du XVe siècle, sous le règne d'Isabelle la Catholique, Orovida, jeune femme juive cultivée et belle, est obligée de fuir avec son époux, qui à la suite d'un tragique éprouve une passion pour un l'homme chrétien leur union proscrite est passible

des pires châtiments :

 

        Née en 1955, en Nouvelle-Zélande, Yael Guiladi est une écrivaine, romancière et journaliste néo-zélandaise. Elle vit en Israël, depuis 1959. Elle a fait des études des études d'économie, de sciences politiques et de littérature anglaise. En 1957, elle épouse un diplomate, vient à Paris, étudie la littérature française à la Sorbonne. Elle suit son mari qui occupe différents postes en France et à l'étranger. Elle est l’auteure de : Feu sur Jérusalem (1973), Copiste du roi Alphonse (1999), Les cyprès de Cordoue (2001), Orovida, Trop belle Orovida (2002), Complot à Venise (2005), L'amour de Spinoza (2007), etc.

 

Trop belle Orovida,

Yael Guiladi, Trad.

Giselle Bellew, Ed.

Poche, 1991

 

A la fin du XVe siècle, sous le règne d'Isabelle la Catholique, Orovida,

jeune femme juive cultivée et belle, est obligée de fuir avec son

époux, qui à la suite d'un tragique éprouve une passion pour

un l'homme chrétien leur union proscrite est passible

des pires châtiments

 

      «A la fin du XVe siècle, pendant le règne d'Isabelle la Catholique, l'Inquisition espagnole, sous l'impulsion fanatique de Torquemada, confesseur de la reine, étend son ombre sinistre sur la vieille Castille. Née et élevée à Tolède, dans une famille juive aisée, Orovida, jeune femme cultivée et sensible, d'une beauté sans pareille, est obligée de fuir avec son époux, un riche négociant en laine, pour échapper à d'incessantes vexations raciales, lourdes de menaces pour leur avenir. Tous deux ayant trouvé refuge à Villafranca, petite cité d'Estrémadure, mais refusant toujours d'abjurer leur foi et de se convertir au catholicisme, l'implacable étau d'une répression larvée dirigée contre leur communauté se resserre inexorablement. C'est alors qu'Orovida, à la suite d'un tragique accident, succombe malgré elle aux révélations d'une dévorante passion. Or l'homme qu'elle aime est chrétien et elle est juive. Leur union est proscrite et passible des pires châtiments.», www.babelio.com, p.1.

 

      ¤ - Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans dans le monde, de langue espagnole, à Tahiti, à Papeete : 2011 :

·   Marquise de la mer du Sud, Annie Baert, Trad. Pedro Fernandez, Ed. Au Vent des Iles, 2011 : ou Dona Isabel Barreto dite la Marquise de la mer du Sud a financé son premier mari espagnol andalou, Álvaro de Mendana pour découvrir, avec elle les Îles Salomon (1567-1569) et Marquises (1595), devenue veuve à Santa Cruz, elle a poursuivi le voyage, avec son chef-pilote, Pedro Fernández de Quirós, en 1606 avant de mourir sans pouvoir repartir vers la mer du Sud :

 

      Née en 1945, à Buggenhout, Annie Baert est une écrivaine et romancière tahitienne. Elle est aussi professeure agrégée d’espagnol et docteure en études Ibériques. Elle vit à Tahiti depuis plus de quarante ans. Elle a. a enseigné l'espagnol à Tahiti pendant 38 ans. Elle suit les premiers voyages espagnols organisés à travers la Mer du Sud. Elle a participé à plusieurs publications à Tahiti et en Nouvelle-Calédonie ainsi que dans le monde hispanique : Pérou, Mexique et Espagne. Elle est l’auteure de : Histoire de la découverte des régions australes : Salomon, Marquises, Santa Cruz, Tuamotu, Cook du Nord, Vanuatu, Marquise de la mer du Sud (2011), etc.

 

Marquise de la mer du Sud,

Annie Baert, Trad. Pedro

Fernandez, Ed. Au Vent des

Iles, 2011

 

Au XVIe siècle, Dona Isabel Barreto, dite la Marquise de la mer du Sud, a

financé son premier mari, espagnol andalou, Álvaro de Mendana

pour découvrir, avec elle, les Îles Salomon (1567-1569) et

Marquises (1595), devenue veuve à Santa Cruz, elle a

poursuivi le voyage, avec son chef-pilote, Pedro

Fernández de Quirós, en 1606 avant de mourir

sans pouvoir repartir vers la mer du Sud

 

     «C’est l’autobiographique d’une femme du XVIe siècle, Doña Isabel Barreto, qui a investi une partie de sa fortune dans l'aventure de son premier mari, le «découvreur» espagnol, andalou, des Îles Salomon (1567-1569), puis des Marquises (1595), Álvaro de Mendana, qu'elle a accompagné, à travers un océan inconnu, surnommée «Marquise de la mer du Sud», auteur du premier contact connu entre les Polynésiens et les Européens. Selon un manuscrit retrouvé par hasard dans un couvent péruvien, les mémoires de cette dernière, elle est devenue veuve à Santa Cruz, en tant que cheffe de l'expédition. Elle a poursuivi son voyage, en confiant à son ancien chef-pilote, Pedro Fernández de Quirós, qui leur parlait du «Paradis Terrestre». C’est ainsi qu'en 1606, ils abordent plusieurs îles des Tuamotu et de l'actuel Vanuatu, où le capitaine a cru avoir trouvé le Continent austral. Mais dona Isabel meurt sans pouvoir repartir dans la mer du Sud. Il a en introduction d'un «lettré» fictif avec des éclairages ou des explications à d’événements qui sont restées incompréhensibles en leur temps. », www.auventdes iles.pf, p.1.

 

VII. Des indications illustratives échos de l’âge d’or de

l’Andalousie dans les romans dans le monde,

en Amérique : 1996-2011 

====================

 

   Pour ce qui est des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans dans le monde, en Amérique : 1996-2011, un article du site web lesechos.fr relate : « L'année 2003 s'annonce comme l'une des plus sombres de ces dernières décennies, […] Cependant, il me semble que […] l'élément le plus important cette année, […] le fait de savoir si les Etats-Unis vont renouer avec leurs racines [v. ici l’Andalousie, du vieux monde. L'histoire enseignera peut-être à la société américaine que l'ouverture représente la meilleure défense. La nouvelle nation que formèrent en 1789 les Etats-Unis d'Amérique reposait sur le principe de tolérance et de communauté. La phrase latine « E pluribus unum », littéralement « de plusieurs un seul », devint la devise officielle du sceau des Etats-Unis. […] Ainsi, bien avant la création des Etats-Unis, le califat musulman de Cordoue, au sud de l'Espagne, fit de l'Andalousie la nation la plus éclairée et la plus tolérante d'Europe. Fondée au milieu du VIIIe siècle par le calife omeyyade Abd al-Rahman, l'Andalousie fit preuve d'une remarquable tolérance religieuse, assez semblable à ce que les Etats-Unis ont connu jusqu'à aujourd'hui. Elle offrit la liberté de culte aux juifs, qui, avant l'arrivée des musulmans en Europe, souffraient des persécutions menées par les chrétiens. Plus encore, l'Andalousie permit aux chrétiens de vivre aux côtés des musulmans et de pratiquer librement leur religion, et ce malgré les conflits qui opposaient nombre de nations chrétiennes aux musulmans. […] Les réalisations des Andalous musulmans furent si marquantes que les Américains devraient se sentir honorés d'être considérés comme leurs héritiers.» - «L'Amérique, une nouvelle Andalousie ? », www.lesechos.fr, p.1. D’où à titre d’exemples :

 

      1. Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans

dans le monde, de langue anglaise, en Amérique du nord, aux USA :

 

      ¤ - Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans dans le monde, de langue anglaise, en Amérique du nord, aux USA : 1973 :

 

·   Pour qui sonne le glas, Do Not Ask for Whom the Bell Tolls, Ernest Hemingway, Trad. Denise V. Ayme, Ed. Gallimard, 1973 : ou Dans la montagne de Castille, cité andalouse, Robert Jordan, un jeune Américain, dit l'Inglès, enrôlé volontaire dans les rangs républicains, aimant Maria, doit faire sauter un pont pour couper la route à l'armée franquiste en guerre civile rappelant Jadis l’inquisition des rois catholiques contre les maures et les juifs andalous :

 

     Né en 1899, à Oak Park, en Illinois, aux USA, et mort en 1961, à Ketchum, en Idaho, prix Nobel de littérature (1954), Ernest Hemingway, ou Ernest Miller Hemingway, est un écrivain, romancier et journaliste américain. Fils d'un médecin gynécologue obstétricien, et d'une mère chanteuse d'opéra, avec laquelle il a été toute sa vie en conflit. Il était le second de six enfants. En 1913, il entre au lycée et délaisse la pêche et la chasse pour le sport. Il écrit dans la revue littéraire de l'école. En 1917, il refuse de suivre ses études universitaires et entre comme journaliste au Kansas City Star. Lors de la guerre, il n'est pas incorporé à cause d’un œil défaillant. Il s’engage à la Croix-Rouge et rejoint le front où il est blessé aux jambes par une explosion, pour sauver un camarade, mais parvient à revenir au centre de secours. Il va vivre à Paris avec sa première épouse (1922-1923). Il y subit l'influence des écrivains et artistes modernistes de Génération perdue des années 1920.  Il rejoint la guerre civile espagnol, au camp des républicains. Durant la Seconde Guerre mondiale, il participe au débarquement et à la libération de Paris. En, il se remarie la quatrième et dernière fois (1946). Il est l’auteur de : Le Soleil se lève aussi (1926), L'Adieu aux armes (1929), Pour qui sonne le glas (1940), Le Vieil Homme et la Mer (1952), etc.

 

Pour qui sonne le glas,

Do Not Ask for Whom

the Bell Tolls, Ernest

Hemingway, Trad.

Denise V. Ayme, Ed.

Gallimard, 1973

 

Dans la montagne de Castille, cité andalouse, Robert Jordan, un jeune

Américain, dit l'Inglès, enrôlé volontaire dans les rangs républicains,

aimant Maria, doit faire sauter un pont pour couper la route

à l'armée franquiste en guerre civile rappelant Jadis

l’inquisition des rois catholiques contre

les maures et les juifs andalous

 

      «Un pont, dans la montagne de Castille [v. Principauté de Andalousie mauresque], doit sauter ; il faut couper la route à l'armée franquiste. Pour cette mission précise, Robert Jordan, jeune Américain, dit l'Inglès, enrôlé volontaire dans les rangs républicains, rejoint un groupe de maquisards espagnols parmi lesquels se trouvent deux femmes : la terrible Pilar et la tendre Maria pour laquelle Jordan va immédiatement éprouver une vive passion. L'amour fait oublier le temps réel, éloignera la solitude et fera oublier la mort environnante. Il y va de

L’Espagne, certes du flamenco, mais encore l'Inquisition [v. autrefois, des rois catholiques contre les maures et les juifs andalous], le chorizo dans la paella (ou pas) mais aussi Franco, l'art andalou mais aussi la corrida. Car au-delà du récit de guerre, c'est une réflexion profonde sur la mort, celle que l'on subit et celle qu'on inflige, au nom de principes fallacieux, s'arrogeant des droits sur ceux qui, peut-être la veille, étaient dans le camp des alliés.», www.babelio.com, p.1.

 

     ¤ - Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans

dans le monde, de langue française, en Amérique du nord, au Canada, au Québec : 1998 :

 

·   Les amants de Grenade, Laurence Vidal, Ed. Pygmalion-Gérard Watelet, 1998 : ou En 1471, enlevée et captive, Isabel de Solís, est la fille de Sancho Jiménez de Solís, commandant du château de la Higuera de Martos, dans la province de Jaén, à Grenade en Andalousie et islamisée elle épouse l'émir Abû al-Hasan 'Alî, dit : El viejo, lui donnant deux confrontée à Aïcha la première épouse mère de ses fils dont Boabdil le dernier roi andalou son nom est lié à la «Tour de la captive» à l’Alhambra :

 

      Née en 1960, à Paris, Laurence Vidal est une écrivaine, romancière et journaliste franco-québécoise. Elle a été journaliste au Figaro Littéraire. Touchée en 1994 par sa rencontre avec Jean Klein et la tradition non duelle qu’il incarne, elle découvre peu après le Yoga du Cachemire auprès d’Eric Baret. Elle ne cesse d’explorer cet art du silence. Et l’enseigne à son tour, depuis 2005, au Québec, et actuellement, en Suisse. Elle est l’auteur de : Les amants de Grenade (1998), La perle (2020), etc.

 

Les amants de Grenade,

Laurence Vidal, Ed.

Pygmalion-Gérard

Watelet, 1998

 

En 1471, enlevée et captive, Isabel de Solís, est la fille de Sancho Jiménez

de Solís, commandant du château de la Higuera de Martos, dans la

province de Jaén, à Grenade en Andalousie et islamisée elle

épouse l'émir Abû al-Hasan 'Alî, dit : El viejo, lui donnant

deux confrontée à Aïcha la première épouse mère de

ses fils dont Boabdil le dernier roi andalou son nom

est lié à la «Tour de la captive» à l’Alhambra

 

     «En 1471, captive, Isabel de Solís, est la fille de Sancho Jiménez de Solís, commandant du château de la Higuera de Martos, dans la province de Jaén, en Andalousie, par les Maures andalous. Elle est devenue la favorite et l'épouse de l'émir Abû al-Hasan 'Alî, dit : El viejo, en se convertissant à l'Islam. Puis, elle est redevenue chrétienne, à la chute de Grenade. A la suite d'un raid des Nasrides contre les Chevaliers de Calatrava, premier ordre militaire espagnol, celle-ci, de noble naissance, est emmenée captive à, attirant l'attention par son rang et sa beauté. Ayant résisté, elle est tombée amoureuse de l'Emir, en lui donnant deux fils. Elle l’a suivi dans ses fuites, que la mort les a séparés. Elle est devenue au fil des siècles, la figure romantique d'Al Andalus. D’esclave chrétienne, devenue Reine de Grenade, elle a laissé un souvenir concret. A l'Alhambra, l'une des tours est nommée, la "tour de la Captive", à sa mémoire. Sujet d’intrigues des Abencerrages, elle a affronté Aïcha, la première épouse délaissée, mère de ses fils, dont le fameux Boabdil, dernier souverain de Grenade, face à Isabel de Castille chassant les Maures andalous de la Péninsule.», www.babelio.com, p.1.

 

      2. Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans

dans le monde, de langue espagnole, en Amérique du sud, au Chili :

 

      ¤ - Des indications illustratives échos de l’âge d’or de l’Andalousie dans les romans, de langue espagnole, en Amérique du sud, au Chili, à Santiago : 1996 :

 

·   Le Neveu d'Amérique, Luis Sepúlveda, Trad. François Gaudry, Ed. A.m. Métailié, 1996 : ou Louis qui, pour tenir une promesse faite à son grand-père, de partir visiter

le village andalou de ses ancêtres les Martos en traversant toute l’Amérique en subissant tous les maux avant d’arriver au village endormi de Martos, un rêve, suivi de son retour des années après en Patagonie :

 

      Né en 1949, à Ovalle, au Chili, et mort en 2020, à Gijón, en Espagne, Luis Sepúlveda est un écrivain et romancier chilien. Il est une figure de de la défense des droits de l'Homme et une des voix importantes d'Amérique latine, humaniste et écologiste. Etudiant en lettres, militant proche des jeunesses communistes, il est condamné à 28 ans de prison par le régime de Pinochet. Il est libéré au deux ans et demi après, grâce à l’appui d'Amnesty International. Exilé, il parcourt l'Amérique latine, fonde des groupes de théâtre en Equateur, au Pérou et en Colombie en engagé auprès de mouvements révolutionnaires. En 1978, il participe à une recherche de l'Unesco la colonisation et les populations amazoniennes, durant un an chez les indiens Shuars. Il s'installe en Allemagne (1982-1996), puis en écrivant à El País (). Il est l’auteur de : Le Vieux qui lisait des romans d'amour (1992), Le Monde du bout du monde (1993), Le Neveu d'Amérique (1996), Histoire de la mouette et du chat qui lui apprit à parler (2013), etc.

 

Le Neveu d'Amérique,

Luis Sepúlveda, Trad.

François Gaudry, Ed.

A.m. Métailié, 1996

 

Luis qui, pour tenir une promesse faite à son grand-père, de partir visiter

le village andalou de ses ancêtres les Martos en traversant toute

l’Amérique en subissant tous les maux avant d’arriver au

village endormi de Martos un rêve, suivi de son

retour des années après en Patagonie

 

     «Luis qui, pour tenir une promesse faite à son grand-père, pour partir pour visiter le village andalou de ses ancêtres les Martos. Il traverse d’abord toute l’Amérique latine, du Chili à la Patagonie, en passant par l’Équateur, en pratiquant toutes sortes de métiers. Il y rencontre sur sa route nombre de gens aux destins singuliers. Il va découvrir, sous la tutelle du vieil anarchiste, le militantisme qui le conduit à la prison et à l'exil, dans divers pays d'Amérique du Sud. Il croise la voie d’un curé alcoolique et un membre de la secte Hare Krishna. Personnellement, il y a subi les maux des systèmes totalitaires et vécu des moments aux allures fantastiques et sonder l’âme du sous-continent pour devenir homme. Il se réveille, à bord d’un autobus arrivant tout juste au village endormi de Martos. Mais toute l’aventure en fait n’était qu’un rêve, et ce jusqu'au bonheur de son retour, des années après, en Patagonie, sa Terre de Feu.»,

www.fnac.com, p.1.

====================