LA RENTRÉE LITTTERAIRE 2019-2020 UNE ÉDITION QUI
PROMET D’ÊTRE PLUS PERFORMANTE AU MAROC
Augurer
favorablement de «La rentrée littéraire 2019-2020 une édition qui
promet d’être performante au Maroc», uni-annuelle au Maroc, en février,
biannuelle en France, où la rentrée littéraire se déroule en deux périodes, août-septembre/janvier-février,
ce dont Marion Mazauric indique : «A peine sortis de la rentrée littéraire
d'automne, de son tourbillon de parutions, sanctionnés par les prestigieux prix
littéraires, que nous revoilà partis pour un tour. Car oui, à la première
rentrée littéraire d'août-septembre succède une deuxième, celle de
janvier-février. Quel est l'intérêt de ce énième rendez-vous littéraire ? [...] C'est un phénomène essentiellement francophone, qui naît à la
fin du XIXe siècle et se développe après la Seconde Guerre mondiale. [...] "Après
les nouveautés de l'automne, les libraires font la place aux beaux livres
pendant la période des fêtes de fin d'année et rebattent les cartes » - «Une deuxième rentrée littéraire : pour
quoi faire ? », www. France tvinfo.fr, p.1. Par ailleurs, à l’instar de la
3ème édition, il est permis de prévoir la 4ème édition
2020, avec Abdelkader Retnani, président de l’Union professionnelle des
éditeurs du Maroc, et initiateur de l’événement, déclarant déjà la veille de la
précédante édition : «C’est aussi l’occasion pour les auteurs et éditeurs
de présenter leurs nouvelles publications. Histoire d’offrir aux lecteurs de
nouveaux titres et enrichir le milieu littéraire [...]. Un événement également marqué par
la participation de plusieurs maisons d’édition.» - «La 3ème rentrée littéraire est plutôt fixée
au 15 février [2019]: Un événement marqué par l’annonce d’un nouveau prix »,
www.aujourdhui.ma, p.1.
Aussi verra-t-on notamment à cette occasion livresque
par excellence :
I. Le record de la rentrée littéraire 2019-2020 au Maroc marquée
par la parution de premiers nouveaux livres de fiction dans tous ses états.
II. Le marché du livre à la rentrée littéraire 2019-2020 au
Maroc entre partagée entre l’édition la librairie lectorat et le ministère de
la culture et de la communication de tutelle.
III. L’encouragement du lectorat de la lecture et de la
culture à l’occasion de la rentrée littéraire de 2019-2020 et au-delà des
décisions et des actions à entreprendre
pour l’accès au livre et à la culture au Maroc.
IV. La rentrée littéraire 2019-2020 au Maroc et le palmarès
des prix littéraires et des mécénats une panoplie ouvert sur divers horizons.
I. Le record de la rentrée littéraire 2019-2020
au Maroc marquée par la parution de premiers nouveaux livres de fiction dans
tous ses états :
A première vue, BUZZEFF.TV,
Casablanca annonce à cet égard : «La rentrée littéraire 2019-2020 [v.
de février 2020] sera marquée par la parution de quarante nouveaux livres
chez les Editions La Croisée des Chemins, 2019-2020 [v. février 2020]. Essais, romans, théâtre, beaux livres, mécénat, une
large palette de choix pour le public
lecteur.» - « Rentrée littéraire 2019 : Les titres les plus attendus »,
www.aujour dhui.ma, p.1.
Ceci dit, il est à augurer
pour ce qui est de la rentrée littéraire 2019-2020, au Maroc, d’un record de nouveaux titres, tel que les pronostics
des médias culturels marocains le laissent préalablement entendre, à savoir notamment
:
·
La rentrée littéraire 2019-2020 sera ainsi marquée par
la parution de quarante nouveaux livres chez les Editions La Croisée des
Chemins, 2019, selon A.Bo.
et Buzzeff.TV, Casablanca :
La palette à citer est donc constituée
d’essais, de romans, de théâtre, de beaux livres ffrancophones, à savoir :
¤ Essais : L’Afrique des paradoxes – Regards et
attitudes des jeunes» de Driss Guerraoui et Noureddine Affaya, chez La Croisée des Chemins, 2019 - Modernités arabes, de la modernité à
la globalisation» de Khalid
Zekri, chez La Croisée des Chemins, 2019.
¤
Théâtre : Questions de théâtre : Lectures et
témoignages de
Abdelouahed Ouzri, chez La Croisée des
Chemins, 2019.
¤
Romans d’hommes : Au bonheur des limbes de Mohamed
Leftah, chez La Croisée des Chemins, 2019 - Les clandestins de Youssouf Amine Elalamy, chez La Croisée des Chemins, 2019 - Le radeau des
médusés de Aziz Bouachma, chez La Croisée des Chemins, 2019 - Le soleil n’était
pas obligé de Saad
Khiari, chez La Croisée des Chemins, 2019 - Le grenadier a plus
d’un tour dans son sac d’Ahmed Tazi,
chez La Croisée des Chemins, 2019.
¤
Romans de femmes : ne femme tout simplement de Bahaa Trabelsi, , chez La
Croisée des Chemins, 2019.-
La fêlure de Fatiha Elgalai, chez La Croisée
des Chemins, 2019, Op.cit.,
www.aujourdhui.ma, p.1.
Toutefois, en
glanant plus avant dans les parutions d’auteurs marocains et marocaines, chez
d’autres éditeurs tant au Maroc et qu’à l’étranger, on pourrait signaler, hors-circuit officiel, de la rentrée littéraire nationale,
de février 2020, mais cette fois, selon les médias culturels nationaux et étrangers
qui les annoncent, à relever en l’occurrence
:
· La rentrée
littéraire 2019-2020 au Maroc marquée hors-circuit officiel, par les parutions de nouveaux
livres de Marocains et Marocaines tant au Maroc et qu’à l’étranger selon les
médias culturels nationaux
et étrangers 2019 :
Quant au record de
la rentrée littéraire 2019-2020, elle sera aussi et indirectement marquée,
hors- circuit officiel, par les parutions de nouveaux livres de Marocains et
Marocaines tant au Maroc et qu’à l’étranger, toujours selon les médias
culturels en 2019, composée en exclusivité de romans, dont nommément :
¤
Au Maroc : Un printemps marocain, roman francophone, de Abdelaziz
Tribak chez Edilivre, 2019
¤ En France : L'insomnie, roman francophone, de Tahar Ben Jelloun, chez Gallimard, 2019 - Sables,
roman francophone, de Anissa M. Bouziane, Chez Mauconduit, 2019 - Le Ciel sous
nos pas , roman francophone, de Leïla Bahsaïn, chez Albin Michel, 2019 - Les femmes sont occupées ,
roman francophone, de Samira El Ayachi, chez L’Aube, 2019 - La Vie lente , roman francophone, de Abdellah
Taïa, chez Seuil, 2019.- Le Pain des Corbeaux, ghrum n Ihaqqarn, roman
amazighophone, de Lhoussain Azergui, chez L’Ecole supérieure de journalisme de
Paris, 2019
¤ Aux USA : The Other Americans, Les autres Américains,
roman anglophone, de Laila Lalami, chez Pantheon New York/ Penguin Random
House, de 2019
¤ Au Canada : Écrivains marocains
du monde, anthologie francophone, Vol. 1, de Najib Redouane, Yvette
Bénayoun-Szmidt, chez L’Harmattan,
Canada, 2019.
¤ En Espagne : La Hija extranjera, La fille étrangère, roman
hispanophone, de Najat El Hachmi, chez Booket,
Espagne, 2019, etc.
Du fait, ce record géo-éditoriale
plurilingue des écrivains et écrivaines marocains semble pratiquement en écho avec
cette réflexion éthico-cosmopolite de Caroline
Vabret, y prônant : «Pour que la « guerre des langues » n’en soit
plus une, il semble aujourd’hui essentiel, côté marocain comme côté français,
d’adopter l’approche des études linguistiques postcoloniales tel que décrite
par Charles Forsdick [...] : «contester le monolingue et subvertir le
monoculture», reconnaître que le contexte national et international
d’aujourd’hui nous « condamne » à un dialogue des langues entre elles et à un
multilinguisme salutaire, facteur d’intégration et d’avenir partagé.» - «Pour
une éthique de la francophonie », www.etlettres.com, p.1. D’où la question de son rapport au marché des livres.
II. Le marché du livre à la rentrée littéraire
2019-2020 au Maroc entre partagée entre l’édition la librairie lectorat et le
ministère de la culture et de la communication de tutelle :
En effet, qui dit livre, au Maroc, comme d’ailleurs
en France, dit a priori : édition,
librairie, lectorat et ministère de la culture, et de la communication de
tutelle. Parler de ce secteur à la
rentrée littéraire de février 2020, au Maroc, c’est avant tout parler avec Abdessamad
Naimi du ‘mal-être du marché de l’édition du livre’ hic et nunc, en
notant : «Le livre littéraire beaucoup moins performant que le livre
scolaire qui porte le secteur. La production ne dépasse pas les 3 000 titres
par an, malgré les aides significatives de l’Etat. Le ministère de la culture a
décidé de consacrer 65 MDH au soutien à la création littéraire. [...] Le
mal-être du marché de l’édition du livre est d’autant plus perceptible que le nombre
de titres publiés au Maroc ne dépasse pas les 3000 en 2015 contre près de 68
000 en France. La «balance commerciale» du marché est encore plus frappante.» -
«Le marché du livre n’arrive toujours pas à décoller », www.lavieeco.com , p.1. Les raisons, selon les
professionnels et spécialistes du secteur en sont dans les faits suivants :
1. La
rentrée littéraire 2019-2020 de l’essor du boom de l’époque de l’édition
au Maroc des années 1990 avec la publication de 1200 titres à une moyenne
annuelle de 15 nouveaux ouvrages le livre aura sa place dans l’avenir :
Concernant la
rentrée littéraire 2019-2020 de l’essor du boom de l’époque de l’édition au Maroc
des années 1990 avec la publication de 1200 titres à une moyenne annuelle de 15
nouveaux ouvrages le livre aura sa place dans l’avenir, un constat alarmant de
l’Association marocaine des professionnels du livre (AMPL), datant de 2016, et d‘une
soixantaine de maisons d’édition dont 20 assurent une production régulière d’une
moyenne annuelle de 15 nouveaux titres, en vue d’une place du livre dans
l’avenir, Abdessamad Naimi cite Bachir Bennani, directeur de Tarik Édition en indiquant :
«Le constat alarmant dressé par l’association n’est pas partagé par tout le
monde. Bachir Bennani, directeur de Tarik Édition, déclare de son côté que le
marché du livre au Maroc était en plein essor et que le métier de l’édition au
Maroc «est encore vierge et en plein développement». Selon lui, «le livre aura,
dans l’avenir, la place qui est la sienne». Revenant sur le boom -dans le
contexte de l’époque- de l’édition au Maroc dans les années 1990 avec la
publication de 1200 titres, il explique qu’aujourd’hui au Maroc on dénombre une
soixantaine de maisons d’édition dont seulement une vingtaine «assure une
production régulière» pour une moyenne annuelle de quinze nouveaux ouvrages. »
- «Le marché du livre n’arrive toujours pas à décoller», Op.cit., p.1.
Cependant, à
l’insu de la rentrée littéraire et des éditeurs
au Maroc, le marché noir pèse lourdement ur le marché du livre au Maroc,.
A cet égard, la presse marocaine e général, l’AFP rapporte en septembre 2018,
notamment : «Les titres les plus vendus sont ceux des auteurs francophones
Amine Maalouf, Tahar Ben Jelloun et Yasmina Khadra, mais on trouve aussi des
best-sellers de Paulo Coelho ou Marc Lévy. [....] Derrière ce piratage "qui s'aggrave
depuis environ un an, il y a une mafia organisée qui génère des gains considérables",
affirme Abdelkader Retnani. [....]
L'éditeur Abdelkader Retnani, président de l'Association marocaine des
professionnels du livre (AMPL), croit savoir que "la majorité sont
imprimés en Egypte et acheminés par voie maritime pour être stockés (...) dans
des dépôts clandestins". Il espère un renforcement des contrôles dans les
ports et aborder le sujet lors d'une rencontre prévue ce mois avec les
autorités. [....] Le marché noir du livre a inspiré de nombreux articles
alarmistes dans la presse marocaine ces derniers mois. [....] Le marché du livre représente moins de
3.000 titres publiés chaque année, avec un tirage moyen de 1.000 exemplaires. » - «Au Maroc, libraires
ambulants et livres piratés inquiètent les éditeurs», www.lepoint.fr, p.1.
2. La rentrée
littéraire 2019-2020
du quasi monopole de la Librairie nationale filiale du groupe Hachette Livre
en France représentant au Maroc le catalogue des éditeurs français et ses
importantes remises à la fragilisation de la plupart des librairies
indépendantes :
En tant que concurrent majeur d’un monopole, du livre,
lors de la rentrée littéraire 2019-2020, la Librairie nationale filiale du groupe
Hachette Livre, en France, et représentant, au Maroc, le catalogue des
éditeurs français avec ses importantes remises, elle semble fragiliser de la plupart des librairies
indépendantes nationales. Ce phénomène éditorial quai institutionnel amène Abdessamad
Naimi à observer, en particulier : «La Librairie nationale. Filiale du
groupe Hachette Livre (France), elle représente au Maroc le catalogue de 120
éditeurs français, elle alimenterait en direct, sans intermédiaire, environ 1
000 établissements d’enseignement secondaires et supérieurs. De par les
produits distribués et à travers sa stratégie commerciale, elle tendrait à
devenir un partenaire incontournable, en particulier sur le marché
institutionnel du livre scolaire. Selon les éditeurs indépendants, «cette
position d’importateur de livres français, de distributeur et de librairie
pourrait permettre à la Librairie nationale d’approcher une situation de
monopole en pratiquant des remises importantes, fragilisant ainsi de fait la
plupart des librairies indépendantes [v.
l’Alliance des éditeurs indépendants]». – Op.cit., p. 1.
Evoquant
positivement le marché du livre, ouvert sur l’international, au Maroc, et la présence du Maroc au Salon Livre Paris,
le 28 février 2019, Ouafaa Bennani souligne : «Une participation
remarquable qui fait appel à 13 maisons d’éditions marocaines, connues pour
leur brillant travail dans le domaine du livre et de l’édition. D’ailleurs,
elles ne cessent de tourner dans les Salons internationaux. Il s’agit
d’Afrique-Orient, Édition Bouregreg, En toutes Lettres, La Croisée des Chemins,
Virgule Éditions, Le Fennec, Malika Éditions, Les Éditions Marsam, Slaiki
Frères, Tarik Éditions, Remald, Yanbow Al Kitab et Yomad. «Cette participation des éditeurs marocains
au Salon du livre de Paris rentre dans le cadre du soutien du ministère [de tutelle marocain] au livre et à l’édition.
Exceptionnellement pour ce salon, c’est le ministère de la Culture et de la
communication (département de la Culture), en concertations avec l’Union des
éditeurs marocains, présidée par Abdelkader Retnani, et l’Union professionnelle
des éditeurs du Maroc, présidée par Abdeljalil Nadem, qui a sollicité les
éditeurs qui vont prendre part à ce Salon», souligne le directeur du livre,
Hassan El Ouazzani. [...] Une belle opportunité pour la
promotion et l’épanouissement de notre secteur de l’édition, à travers des
rencontres fructueuses avec les éditeurs et auteurs des différents pays» - «39e
Salon Livre Paris : Treize éditeurs marocains participent au plus grand
événement dédié au livre et à l’édition en France », www.lematin.ma, p.1.
III. La rentrée littéraire 2019-2020 au Maroc et le palmarès
des prix littéraires et des mécénats une panoplie ouvert sur divers horizons :
Certes, pour estimer la portée de la
rentrée littéraire 2019-2020, au Maroc, et le palmarès des prix littéraires et
des mécénats une panoplie ouvert sur
divers horizons, il faut rappeler avec Hamza Mekouar, la stratégie culturelle, «Maroc Culturel 2020», adoptée
par le ministère de la culture marocain,
en 2014, en notant : «Maroc Culturel 2020», a pour objectif de développer
le marché culturel national par le soutien institutionnel et financier aux
industries culturelles et artistiques [...].
Dans un premier temps, ce programme de soutien concernera les domaines
de l’édition et du livre [...]. «La grande innovation, là où on peut dire qu’on
s’inscrit en rupture avec les démarches passées, même si je n’aime pas cette
expression, c’est qu’aujourd’hui, nous estimons que la valorisation de la
culture passe par de véritables industries culturelles nationales, sachant que
les pouvoirs publics et le mécénat du secteur privé demeurent des acteurs
essentiels en apportant leur contribution au rayonnement culturel [v ;
prix littéraires]», souligne M. Sbihi [le ministre de la culture]. Nous
estimons aussi qu’il est nécessaire de penser la création culturelle par
filière. Pour développer la culture, il convient de définir les mesures
fiscales mises en place pour soutenir les maisons d’édition, les circuits de
distribution, identifier les librairies professionnelles, les entreprises qui
font la promotion du livre, les opérations de sensibilisation à lecture
[...].Pour remédier à ses problèmes budgétaires, le ministère de la Culture a
préparé un texte de loi qui [...] vise à instaurer des partenariats avec les
grandes entreprises publiques afin qu’elles apportent leur soutien financier. »
- «Le Maroc lance une stratégie culturelle qui rompt avec les visions
folklorisantes», www.medias24.com, p.1. Cela revient énumérer les moyens et finalités qui s’y inscrivent
notamment :
¤ -
Développer le marché culturel
national par le soutien institutionnel et financier aux industries culturelles
et artistiques ;
¤
- Soutenir les domaines de l’édition et du livre
par de véritables industries culturelles nationales ;
¤ -
Apporter par les pouvoirs publics et le
mécénat du secteur privé en tant qu’acteurs essentiels leur contribution au
rayonnement culturel dont ici les prix littéraires ;
¤
- Définir les mesures fiscales mises en place
pour soutenir les maisons d’édition, les circuits de distribution, identifier
les librairies professionnelles, les entreprises qui font la promotion du
livre, les opérations de sensibilisation à lecture ;
¤ - Remédier aux
problèmes budgétaires, par un texte de loi du Ministère de la Culture visant à
instaurer des partenariats avec les grandes entreprises publiques, en vue apporter
leur soutien financier. D’où donc ici les prix littéraires institutionnels et
les prix littéraires par mécénat, lors de la rentrée littéraire 2019-2020, au Maroc, ci-après :
1. Le
palmarès des prix littéraires institutionnels marocains et de prix institutionnels
étrangers de la rentrée littéraire au
Maroc 2019-2020 :
Concernant le
palmarès des prix littéraires institutionnels marocains de la rentrée
littéraire au Maroc 2019-2020, et à la lumière de cela en France, il est à dire
répondant à la question sur la multiplication des prix littéraires :
avec Gustavo Guerrero, professeur de
littérature latino-américaine contemporaine à l’université de Cergy-Pontoise,
en France dans la production de livres,
le lectorat livresque et son impact, en précisant, en 2017 : «La
multiplication des prix est liée à la surproduction de livres. [...] Les prix
littéraires sont une façon de faire face à cette production, ce sont des
instances de validation et de reconnaissance. Ils répondent également à la
nécessité d’orienter le lecteur, en complément des émissions littéraires, des
critiques, du bouche-à-oreille, etc. [...] L’impact économique est très
important en termes de notoriété et de ventes. » - « Pourquoi les
prix littéraires sont-ils aussi nombreux en France ? », www.u-cergy.fr,
p.1 Par ailleurs, pour ce qui est du palmarès des prix littéraires
institutionnels marocains et étrangers de la rentrée littéraire au Maroc
2019-2020, il est à remarquer qu’ils se répartissent, en notamment : prix
institutionnels marocains et institutionnels étrangers (de France, du Canada,
des USA et d’Abu Dhabi). D’où en l’occurrence :
₪ Le
Prix du Maroc du livre 2019 : Le prix du Maroc
du livre est un prix littéraire créé le 27 septembre 1962, sous l’égide du
ministère de la Culture, en vue de soutenir et de diffuser le livre marocain.
La valeur du prix, selon Menara.ma, augmentée en 1999, est de 70000 dirhams ;
les lauréats reçoivent également une attestation et un trophée. Il comprend les
genres suivants : le prix du Maroc de la littérature et des arts ; le prix du Maroc des sciences ; le prix du
Maroc de la traduction. Sa candidature a été ouverte, le jeudi 28.02.2019. Il
recouvre les études littéraires, artistiques et linguistiques, la poésie, le
récit et la narration, la création littéraire amazighe, la culture amazighe et
le Prix du Maroc du livre pour enfants et jeunes, indique le ministère dans un
communiqué. – « Le Prix du Maroc du livre 2019 », www.menara.ma,
p.1.
₪ Les Prix littéraires
du livre 2019 de la Région Casablanca-Settat, au Maroc : Quatre prix littéraires institutionnels
marocains émanent d’une institution territoriale élue, au Maroc. «Afin de
promouvoir la culture, rapporte Abir El Adnani, la Région Casablanca-Settat, en
collaboration avec l’Union Professionnelle des Éditeurs du Maroc, lance quatre
prix littéraires. Ces Prix littéraires portent les noms de figures
emblématiques marocaines. Ainsi seront remis le Prix Mohamed Zefzaf [...], prix
littéraire de l’Essai ou du Roman de l’année en langue arabe, le Prix Driss Chraïbi [...], prix littéraire
de l’Essai ou du Roman de l’année en langue française, le Prix Mohamed
Zerktouni [...], prix littéraire de l’Essai ou du Roman de l’année en langue
amazigh et le prix Tayeb Saddiki [...], prix littéraire de la langue française.
Le gagnant de chaque catégorie recevra un 1er prix de 50 000 DH. – «La Région
Casablanca-Settat lance quatre prix littéraires », www.h24info .ma,
p.1. ll est révélé, selon MAP,
le 26 septembre 2019, avec les noms des lauréats [...] Par ailleurs, le prix
des Études [...], attribué à Ahmed El Mounadi pour "Achiir al amazighi al
hadith", La poésie Amazighe contemporaine. (Dar Salam), [...] le prix de
la Création littéraire amazighe [...], attribué à l'écrivaine Moulaid El
Adnani, pour "Inadin n oudan", Le rappel des nuits éd. (Association
Tirra). – « Les lauréats du Prix du
Maroc du livre 2019 dévoilés », www.leseco.ma, p.1.
2. Le palmarès des
prix littéraires institutionnels étrangers de la rentrée littéraire au Maroc 2019-2020 :
En outre, le palmarès des prix
littéraires institutionnels étrangers de la rentrée littéraire 2019-2020, au
Maroc par son ouverture sur l‘autre de par le monde, nous rappelle cette réflexion judicieuse de Tahar
Ben Jelloun sur la francophonie et l’anglophonie à l’occasion de la
rentrée littéraire : « Chaque rentrée littéraire comporte une dizaine de
romans écrits en français par des auteurs des quatre coins du monde. On nous
raconte des histoires depuis le Liban, le Québec, les Antilles, le Maroc,
l’Algérie, la Tunisie, et bien d’autres pays encore, sans oublier l’Afrique
subsaharienne, particulièrement prolifique. [...] Je pourrais faire la même
réponse que celle de Rushdie et dire que je suis un écrivain marocain parce que
dans la plupart de mes livres, c’est le Maroc qui écrit. Et ce Maroc est celui
de la diversité linguistique et culturelle où la langue française tient un rôle
primordial. » - « La francophonie ou les langues françaises : une
vision du monde », www.obser vateurocde.org,
p.1. Du fait, citons-en des prix littéraires institutionnels étrangers de la
rentrée littéraire au Maroc 2019-2020 :
a. Prix littéraires en France ou basés en
France et reçus au Maroc 2019 :
₪ Le Prix Grand Atlas 2019 prix institutionnels étranger de la
rentrée littéraire au Maroc
2019-2020 : Selon l’Institut Français du Maroc
(IFM), Le Prix Grand Atlas est : «Inscrit dans la politique de coopération
de l’Ambassade de France au Maroc en faveur de l’écrit et du livre, [...] place
naturellement la culture et le livre sous le signe de la pensée, de l’ouverture
et du débat. Ce Prix est organisé en partenariat avec le Musée Mohammed VI
d’Art Moderne et Contemporain, qui a accueilli la remise du prix ce 14 février.»
Aussi, pour l’année 2019 : «La cérémonie de remise du Prix Grand Atlas
2019, pour sa 25e édition, a eu lieu jeudi 14 février au Musée Mohammed VI
d’Art Moderne et Contemporain. Parmi les 28 ouvrages en lice [...], deux prix
ont été décernés à des écrivains [...] littérature marocaine francophone et [...]
traduction littéraire du français vers l’arabe. Dans la catégorie « Fiction
francophone », Ahmed Boukous a été primé pour son premier roman Rhapsodies de
Tanit la captive (La Croisée des chemins). [...] Hamid Guessous et Azzedine
Chentouf exæquo dans la catégorie Traduction, [...] décerné [...] pour la
traduction du roman La matière de l’absence de Patrick Chamoiseau, (Seuil), à Azzeddine Chentouf pour la traduction de
l’essai L’Écriture du désastre de Maurice Blanchot, (Gallimard). – «Le
palmarès du Prix Grand Atlas 2019 dévoilé!»,
www.if-maroc.org,
p.1.
₪ Le
Prix orange du livre au Maroc en Afrique 2019 prix institutionnels étranger : L’Association
pour le développement culturel au Maroc et en
Afrique annonce notamment : «Depuis 2009 en France, [...] le Prix
Orange du Livre récompense une œuvre littéraire écrite en français et publiée à
la rentrée littéraire de janvier. Cette année, la Fondation orange lance le
premier Prix Orange du Livre en Afrique francophone. Ce prix récompensera un
texte de fiction écrit en langue française par un écrivain africain et publié
par une maison d’édition basée sur le continent africain. Une présélection de
six livres a été faite par 5 comités de lecture basés en Côte d’Ivoire, au
Cameroun, au Sénégal, au Maroc et à Madagascar, et a été communiquée fin
février 2019. – «Prix orange du livre en
Afrique : Racines gère le comité de lecture marocain», www/webcache.googleusercontent.com ,
p.1.
b. Prix littéraires en France reçus au
Maroc 2019 :
₪ Le
Grand Prix de la Francophonie de l’Académie française 2019 : Le Grand Prix
de la Francophonie : C’est un prix annuel émanant
d’une Fondation internationale, ouverte par le Gouvernement canadien en 1986 et
complétée par le Gouvernement français, la Principauté de Monaco, le Royaume du
Maroc, et diverses donations privées. Il
est destiné à couronner « l’œuvre d’une personne physique
francophone qui, dans son pays ou à l’échelle internationale, aura contribué au
maintien et à l’illustration de la langue française ».
L’Académie française se réserve d’attribuer, au titre de ce prix, une ou
plusieurs grandes médailles. Selon
l’agence MAP
: « Le Grand Prix de la Francophonie de l’Académie française pour l’année
2019 a été décerné au Secrétaire perpétuel de l’Académie du Royaume du Maroc,
Abdeljalil Lahjomri. Actuel directeur du collège royal de Rabat, l’intellectuel
a été salué pour son parcours académique et ses réalisations à la tête de
l’Académie du Royaume du Maroc. Il s’agit de la plus haute distinction des
64 prix et médailles qui composent le Palmarès 2019 [...], dévoilée
ce jeudi 20 juin [...] ex-æquo avec le poète tchèque Petr Kral. – «Abdeljalil
Lahjomri remporte le Grand Prix de la Francophonie de l'Académie française »,
www.huffpostmaghreb.com,
p.1.
₪ Le
Prix littéraire René-Fallet 2019 : En
fait, le «Prix René Fallet » est un prix littéraire, décerné
annuellement par l'association Agir en pays jalygnois (Allier, en France), depuis 1990, à l’auteur
d’un premier roman âgé de moins de 45 ans, paru l’année précédant l’attribution
du prix. [...] Les six romans en lice, selon Stéphanie Ména, pour le Prix
René-Fallet 2019 viennent d’être choisis par le jury littéraire. [...] Environ
300 Bourbonnais y participent chaque Ils constituent le jury populaire qui va
lire et départager les six romans retenus par un jury de présélection, dit jury
littéraire, que préside Hélène Gestern, universitaire et romancière, elle-même
lauréat en 2012. [...], lors d’un vote organisé au cours des Journées
Littéraires à Jaligny, les 8 et 9 juin. [...] Les six romans en lice dont celui
de la marocaine Meryem Alaoui, sont : Les Dix vœux d’Alfred, de
Maude Mihami, aux Editions, La Vérité sort de la bouche du cheval,
de Meryem Alaoui, chez Gallimard, Les Déraisons, d’Odile d’Oultremont,
aux Editions de l’Observatoire, L’Été
circulaire, de Marion Brunet, chez Albin Michel, Faune et flore du
dedans, de Blandine Fauré, chez Arléa, La Nuit introuvable, de
Gabrielle Tuloup, aux éditions Philippe Rey. - «La Marocaine Meryem Alaoui en
lice pour le Prix René Fallet 2019», www.lamon
tagne.fr, p.1.
c. Les
Prix littéraires basés aux USA reçus au Maroc 2019 :
₪ Les Prix
littéraires le National Book Award et le
Kirkus Prize 2019 : Le National Book
Award est l'une des
distinctions
littéraires les plus prestigieuses des États-Unis. Décernées pour la
première fois en 1950, les récompenses (awards) sont remises chaque année aux
écrivains américains pour récompenser une de leurs œuvres publiées l'année
précédant la remise des prix. The American Book Publishers Council, The
American Book Publishers Council, the Book Manufacturers’ Institute et the
American Booksellers Association, sponsorisent conjointement le prix supportant ensemble la communauté littéraire
américaine pour, en premier temps,
honorer la meilleure fiction de l’année, la non fiction et la poésie aux USA. Quant
au prix littéraire le Kirkus Prize, il dérive de la Kirkus Reviews (ou Kirkus
Media), une revue américaine du livre fondée, en 1933, par Virginia Kirkus
(1893–1980). Le magazine a son siège à New
York City. En 2014, Kirkus Reviews inaugure the Kirkus Prize. C’est l’un des
plus riches prix littéraires dans le
monde, d’une récompense annuelle de $50,000
discerné aux auteurs de fiction, non fiction, et jeunes lecteurs de
littérature, young readers’ literature. Aussi, apprend-on, que la «romancière
marocaine Laila Lalami, établie en Californie, a été nominée à deux grands prix
américains, [...] le [...] National Book Award 2019 (Prix national du livre) pour
son dernier roman “The Other Americans”. Le roman de Lalami fait partie
de dix œuvres sélectionnées, [...] du National Book Award. [...] Laila Lalami a
été aussi retenue parmi les six finalistes du Kirkus Prize doté d’une
récompense de 50.000 dollars. Le vainqueur sera annoncé le 24 octobre, selon
les organisateurs. – «La romancière
marocaine Laila Lalami nominée à deux grands prix littéraires américains »,
www.libe.mal,
p.1.
d. Le Prix littéraires basés au Canada et
reçus au Maroc 2019 :
₪ Le
Prix Distinction littéraire 2019 : Le Prix Distinction littéraire est
le prix le plus prestigieux que décerne le Salon du Saguenay, au Canada, dans
le domaine du livre et de l’édition. D’après les magazines LA Vérité et MAP, l’écrivain
marocain Mustapha Fahmi est lauréat du prestigieux prix “Distinction littéraire”
2019 du Salon du livre du Saguenay au Canada, en récompense pour son travail
dans le domaine du livre et de l’édition, mais aussi pour ses multiples “leçons
de la vie”. A cet égard, lauréat du prestigieux prix “Distinction littéraire”
2019, apprend-on par ailleurs, du Salon du livre du Saguenay au Canada,
l’écrivain marocain Mustapha Fahmi a été amplement récompensé pour son travail
dans le domaine du livre et de l’édition, mais aussi pour ses multiples “leçons
de la vie”. On me l’attribue, a confié
l’auteur à la MAP, pour deux raisons: pour le rayonnement international de mon
dernier livre « La leçon de Rosalinde » et pour mon
implication dans la vie culturelle régionale et nationale » - «L’écrivain
Mustapha Fahmi récompensé au Canada pour “ses leçons de la vie », www.laveritehebdo.com,
p.1.
e. Le Prix international du roman arabe basé
à Abu Dhabi et reçu au Maroc 2019 :
₪ Le
Prix international du roman arabe 2019 : Le prix international du roman arabe est, 2019 est créé,
historiquement, à Abu Dhabi, en 2007, soutenu par la Fondation du Booker Prize,
à Londres, est financé par la Tourism and Culture Authority d’Abu Dhabi. Il a
pour objectif de consacrer les romans
arabes distingués sur le plan international, à travers la traduction des œuvres
lauréates dans des longues étrangères.
Dans
cette optique, annoncent 2M.ma et Map que : «Deux Marocains figurent dans la longue
liste pour le prix international du roman arabe 2019, dévoilée lundi. "Gharb
Al Motawassit, Western Mediterranean de Moubarak Rabie et "Bi
Ayi Danb rahalat ?", What sin caused her to die? de Mohammed El
Maazouz, sont présélectionnés aux côtés de 16 autres écrivains. – «Prix
international du roman arabe 2019 : deux écrivains marocains dans la liste», www.yabiladi.com,
p.1.
VI. L’encouragement du lectorat de la
lecture et de la culture à l’occasion de la rentrée littéraire 2019-2020 au Maroc et au-delà des
décisions et des actions à entreprendre pour l’accès au livre et à la culture
au Maroc :
A l’occasion de la
rentrée littéraire 2019-2020, au Maroc, et face au déficit du lectorat et de la
lecture du livre, un bilan négatif est dressé et promulgué dans les médias de
toutes parts et de tous bords qui se traduit par notamment :
1. Un procès de la
lecture et du lectorat tous azimuts au Maroc 2019 :
Ainsi lors du Salon du livre de Paris, en
2019, Kenza Sefrioui déclare amèrement
au sujet du livre et du lectorat au Maroc : «Difficile, oui, mais
certainement pas impossible ! La plus grande difficulté que nous rencontrons
est que le secteur est sinistré. Le réseau des bibliothèques publiques est
presque inexistant : l’école ne transmet quasiment pas le goût de la lecture
pour le plaisir, trop peu d’enseignants lisent eux-mêmes et jouent leur rôle
d’initiateurs… Du coup, le lectorat est largement en deçà de ce qu’il devrait
être au vu du relatif recul de l’analphabétisme et des progrès de la
scolarisation. Pour beaucoup trop de nos concitoyens, le livre ne fait pas
partie des objets familiers, ni des habitudes quotidiennes. Dès lors, toute la
chaîne du livre en est affectée. Les librairies végètent à des niveaux qui ne
leur permettent pas de recruter de libraires formés et capables de conseiller
et d’animer une programmation : les ventes sont faibles, donc, les tirages
reculent et le coût de production augmente. Nous sommes encore loin au Maroc,
d’avoir une véritable industrie du livre. (Entretien sans détours). », www.e-taqafa.ma,
p.1.
Dans la même
perspective, en terme d’aveu pieux, un appel à projets culturels dans la
filière édition et livre d’un dispositif de soutien au lectorat et de
sensibilisation à la lecture, est annoncé par le ministère de la culture au
Maroc, stipulant : «Dans le cadre de sa stratégie de soutien aux
industries culturelles et à la création, [...] le Ministère de la Culture et de
la Communication – Département Culture – annonce l’ouverture de la session
annuelle de soutien aux projets culturels pour l’année 2019. [...] Le Ministère
de la Culture [...] entend ainsi
contribuer, à travers ce dispositif de soutien, à [...] rehausser le niveau de
créativité et son rayonnement, à même de garantir la proximité entre les écrivains
et le public large [le lectorat en
déficit], notamment à
travers la sensibilisation aux vertus de la lecture [à l’école et hors d’elle]. Il convient de rappeler que le
cahier des charges et le formulaire de demande de soutien [en état de projets] sont à télécharger sur le site du
Ministère de la Culture et de la Communication [...]. Le dossier de demande de
soutien et le formulaire renseigné [...] sont à déposer ou envoyer [...], entre
le 6 mars et le 5 avril 2019. » - «Appel à projets culturels dans la
filière édition et livre pour l’année 2019 », www.minculture.gov.ma, p.1. En contrepartie, d’autres critiques prônent en même temps de quoi
y remédier :
1. Une
plaidoirie et des remèdes au
déficit de la lecture et du lectorat
tous âges au Maroc 2019 :
Lors de la rentrée littéraire 2019-2020, et pour remédier à ce
déficit du lectorat et la lecture au Maroc, citons l’avis d’un professionnel :
Abdelkader Retnani, Président de l’IPEM qui constate et préconise avant tout : «Les
livres marocains ne sont pas chers: Les tranches de prix vont de 10 à 85 dhs.
Pour encourager la lecture, il est indispensable de créer des lieux dédiés aux
livres, les mettre à l’honneur dans des actions concrètes tout en étant
parfaitement opérationnelles et simples à réaliser: Il s’agit de mettre en
place des nouvelles librairies et d’encourager celles qui existent déjà. Il y a
aussi la création de bibliothèques dans toutes les écoles publiques. Et un
moyen très simple aussi serait d’intégrer dans le programme scolaire, des deux
niveaux primaire et secondaire, des livres d’auteurs marocains. Si ces 3
décisions étaient appliquées, nous ferions un saut conséquent dans l’accès au
livre et à la culture au Maroc; la jeunesse marocaine a besoin de cette culture.
Il en va de son avenir ! » - « De l’avis d’un professionnel [sur l livre piraté]: Abdelkader Retnani, Président de
l’IPEM: La loi existe, les moyens de la contourner aussi’'», www.babmagazine.ma, p.1. D’où 3 décisions à prendre selon Abdelkader Retnani :
ʚ- Mettre en place des nouvelles librairies et d’encourager
celles qui existent déjà.
ʚ- Créer des bibliothèques dans toutes les écoles publiques.
ʚ- Intégrer dans le programme scolaire, des niveaux primaire,
secondaire, [voire supérieur] des livres d’auteurs marocains.
De plus, certaines initiatives pionnières du secteur de la librairie donnent
le bon exemple et s’érigent en modèle à suivre et à généraliser pour la
promotion de la lecture pour lectorats jeune et moins jeune. Et ce que
concrétise pratiquement la
librairie Porte d’Anfa à Casablanca, vers la mi-juin 2019, en organisant un
salon pour encourager jeunes et enfants à lire. A ce propos, Karim Agoumi
rapporte solennellement : «Une première édition organisée par la librairie
Porte d’Anfa à Casablanca avec des séances dédicaces d’une quinzaine d’auteurs
reconnus et la lecture, création littéraire, dessin… et ateliers en parallèle
animés par des experts. [...] L’évènement, destiné au grand public, attend près
de 10.000 enfants âgés de 3 à 13 ans dans ses stands. Objectif: leur redonner
goût à la lecture. «Nous avons organisé ce salon pour rapprocher les tout
petits et leurs aînés du livre, un patrimoine immatériel qui a perdu de sa
valeur au fil des années au profit d’écrans froids et sans vie», confie avec
intérêt la propriétaire de la librairie Amina Masnaoui. [...] L’évènement aura
aussi une dimension sociale, les organisateurs ayant en effet conclu un partenariat
avec SOS Village Maroc pour inviter plusieurs enfants de l’association à y
prendre part. Les bénéficiaires, qui recevront à cette occasion plusieurs
dizaines de livres, auront par ailleurs l’occasion de jouer une courte pièce de
théâtre pour dévoiler toute l’étendue de leurs talents artistiques. » - «Un
salon pour encourager les jeunes à lire », www.leconomiste.com, p.1. Cet événement culturel du
livre pour jeunes et enfants se résume objectivement en :
ʚ- Organisée par une librairie un salon
pour l lecture des jeunes lectorats avec des séances dédicaces d’auteurs reconnus, la lecture, la création
littéraire, dessin… et des ateliers animés par des experts.
ʚ- Redonner goût à la lecture par ce
salon et rapprocher les tout petits et leurs aînés du livre, patrimoine
immatériel qui a perdu de sa valeur au profit des écrans faux-fuyants.
ʚ- En faire une dimension sociale, en concluant des partenariats des
associations dont SOS Village Maroc, pour inviter les enfants de ces
associations à y prendre part.
ʚ- Faire bénéficier les
participants à cette occasion de plusieurs
dizaines de livres, et leur faire jouer
une courte pièce de théâtre révélant ainsi leurs talents artistiques.
En
conclusion, il va sans dire que ce bref aperçu panoramique sur : «La rentrée littéraire
2019-2020 une édition qui promet d’être plus performante au Maroc», avec
ses prolongements culturels conjoncturels ne va pas sans la découverte d’une large palette livresque
littéraire, tant dans son circuit officiel que dans ses manifestations
éditoriales institutionnelles ou libres, à fois
au Maroc et à l’étranger, avec prix et mécénat à l’appui. En adoptant le
point de vue optimiste, en France, de Gustavo Guerrero professeur de
littérature à l’université de Cergy-Pontoise et conseiller éditorial chez
Gallimard, préconisant ici lors de la rentrée littéraire 2019-2020, au
Maroc : «La multiplication des prix est liée à la surproduction de livres.
[...] Les prix littéraires sont une façon de faire face à cette production, ce
sont des instances de validation et de reconnaissance. Ils répondent également
à la nécessité d’orienter le lecteur, en complément des émissions littéraires,
des critiques, du bouche-à-oreille, etc. [...] L’impact économique est très
important en termes de notoriété et de ventes. » - Pourquoi les prix
littéraires sont-ils aussi nombreux en France [v. ici au Maroc]? », www.u-cergy.fr, p.1.
Dr. SOSSE ALAOUI MOHAMMED