jueves, 30 de mayo de 2024

Pte. anthologie des romans de langue espagnole en Espagne au Maroc et dans le monde 1887-2024, Dr. SOSSE ALAOUI Med.

 

Dr. SOSSE ALAOUI MOHAMMED

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Petite anthologie des romans de langue espagnole en

 Espagne au Maroc et dans le monde

1887-2024

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Maroc

2024

Avant-propos

 

     A connaître de près les romans de langue espagnole tant en Espagne au Maroc et dans le monde, nous avons opté, corpus en exemple, d’en extraire ici une : «Petite anthologie des romans de langue espagnole en Espagne en Afrique au Maroc et dans le monde : 1887-2024. Claude le Bigot rappelle : «Malgré son relatif isolement, le roman espagnol avait connu avant 1968 de profondes mutations : avec la publication de Temps de silence (Luis Martin Santos, 1962), Pièces d’identité (Juan Goytisolo, 1966), Tu reviendras à Région (Juan Benet, 1967). Les signes les plus tangibles par rapport au modèle dominant du réalisme social résidaient dans une progressive récupération de la subjectivité et la revendication d’une mémoire privée. […] Les écrivains espagnols partir de 1975 se sont engagés dans un processus de renarrativisation marqué par le retour de l’intrigue et du personnage » comme le faisait remarquer Jean-François Carcelen. Les auteurs ont puisé volontiers dans le roman policier et le roman d’aventures. La vérité sur l’affaire Savolta d’Eduardo Mendoza constitue l’exemple le plus remarquable de cette renarrativisation. Bien d’autres auteurs ont emboîté le pas ; je citerai pour mémoire Juan Benet avec L’air d’un crime (1980), Boulevard du Guinardó de Juan Marsé (1984), L’hiver à Lisbonne de Antonio Muñoz Molina (1987). […] Aussi le retour du psychologisme, un temps banni, suscite un nouvel intérêt. » - « Lire la production romanesque espagnole des trente dernières années (1975-2005)», www.lycee-chateaubriand.fr, pp.237-241.

 

     Cela nous conduit à explorer à priori à sonder les caractéristiques des romans de langue espagnole en Espagne en Afrique au Maroc et dans le monde 1887-2023, suivant :

 

I. Les caractéristiques des romans de langue espagnole en Europe et en Espagne : 1971-2019.

II. Les caractéristiques des romans de langue espagnole en Afrique et au Maroc: 1976-2020.

III. Les caractéristiques des romans de langue espagnole dans le monde  : 1971-

2010. D’où notamment  :

 

    I. Les caractéristiques des romans de langue espagnole

en Europe et en Espagne : 1971-2019.

     Au sujet des caractéristiques des romans de langue espagnole en Europe et en Espagne : 1971-2019, observons en particulier :

      1. Les caractéristiques des romans de langue espagnole en Espagne : du roman social au roman picaresque et le romantisme :

 

        A propos caractéristiques des romans de langue espagnole en Espagne : du roman social au roman picaresque et le romantisme, notons :

      1. 1. Les   romans de langue espagnole en Espagne : du roman social au roman picaresque : 1936-1975 :

        Aussi des caractéristiques des romans de langue espagnole en Espagne : du roman social au roman picaresque : 1936-1975, relevons avec Bi Drombé Djandué à cet égard : « Une expérience […] (1936-1975) prend brutalement fin en Espagne après cinq ans de tension continue. S’en suit une guerre civile 1936-1939) qui liquide le roman social pour laisser la place à une manifestation moderne du roman de chevalerie grâce à des écrivains nationalistes passionnés […] (1939-1975). Dans la dynamique de ce retour aux sources littéraires, le roman de chevalerie ayant fait les beaux jours des lettres hispaniques au XVIe siècle, avant d’être supplanté, au XVIIe siècle, par le roman picaresque, […], au sein de la Génération 40, font appel à l’esprit du picaro exemplaire. [...] Mais il est tout aussi vrai que chaque auteur lui apporte une touche personnelle selon sa propre expérience et selon qu’il traite ou privilégie le thème de l’ouvrier, de l’habitat, du vaincu, de la campagne, de l’aboulie, du voyage ou de la démythification. Tels sont en effet les principaux centres d’intérêt du roman social des années 50. Toute la vie nationale y est passée au peigne fin et dans ses secteurs les plus affectés.» - « Le virage picaresque dans la renaissance du roman social espagnol », www.dialnet.unirioja.es, pp.2-24.

           1.2. Les   romans de langue espagnole en Espagne : du roman romantique au roman du passé : 1874-2001 :

            Des caractéristiques des romans de langue espagnole en Espagne : du roman romantique au roman du passé : 1874-2001, Nikol Dziub évoque : «Chateaubriand, […], emprunte notamment à Siné, préfacier de la traduction de l’Histoire chevaleresque des Maures de Grenade de Pérez de Hita (xxxix) […]. L’histoire est une pierre à laquelle la sensibilité de l’auteur redonne de l’âme, et ainsi se fictionnalise l’Andalousie à la fois réelle et romanesque […]. Les voyageurs sont ainsi frappés de Quichottisme : “Ces lignes”, écrit Davillier, “montrent que son immortelle fiction avait déjà acquis la valeur d’une réalité” (1874 : 467). L’“erreur générique” (Montalbetti 2001 : 225) de Don Quichotte est reproduite […]. C’est par le biais de cette superposition que se construit pour eux l’Andalousie. […]. Or, Irving reprend aussi les modes narratifs orientaux.», -«Aux confins de l’Europe et au croisement des genres : l’Andalousie des  romantiques, un paradis perdu de l’écriture », www. google.com,  pp.223-234. De son côté Nathalie Sagnes Alem souligne : « L’intérêt manifesté par les écrivains espagnols [v. ici les écrivains des romans de langue espagnole, en Espagne] […] pour leur passé récent ne semble pas se démentir. […] en Espagne, aura contribué à en faire un texte emblématique de son époque et à le doter rétrospectivement d’une surcharge symbolique particulière. […]  D’ailleurs, « ce n’est jamais [...] le “réel” que l’on atteint dans un texte, mais une rationalisation, une textualisation du réel, une reconstruction encodé dans et par le texte». […]. Ce n’est que dans un mouvement dialectique entre le texte et le hors-texte/ou contexte que le sens se construit parce que « le dit et le dire du texte, le texte et son contexte sont indissociables» -«Traces de l’histoire dans le roman espagnol contemporain», www.books.openedition.org, p.1.

        2. Les caractéristiques des romans de langue espagnole en Espagne : du contact d’autres écritures et d’une reconnaissance internationale au processus de réécriture et informatique :

        Du fait, concernant les caractéristiques des romans de langue espagnole en Espagne : du contact d’autres écritures et d’une reconnaissance internationale au processus de réécriture et informatique, observons successivement :

         2.1. Des romans de langue espagnole en Espagne : du contact d’autres écritures et d’une reconnaissance internationale :

         Au sujet des romans de langue espagnole en Espagne : du contact d’autres écritures et d’une reconnaissance internationale,  Philippe Merlo-Morat écrit : «Tout au long du xxe siècle, l’Espagne connaît de profondes transformations dans son histoire. Le siècle débute avec les conséquences des événements de 1898. L’Espagne perd ses dernières colonies : Cuba, Porto Rico et les Philippines. Un peu plus d’un siècle plus tard, l’Espagne a intégré les groupes des pays les plus développés au monde. […] Il va de soi que la création littéraire [v. romanesque] […] est influencée par ces grands changements politiques, économiques et sociaux. […] Une éducation généralisée, ainsi que l’ouverture du marché du livre, avec notamment la création de collections de livres de poche, vont permettre au plus grand nombre [v. de lecteurs] l’accès à la lecture. Une véritable révolution dans le domaine des communications, de l’électronique et de l’informatique a fait éclater le concept de littérature nationale et a permis aux écrivains de rentrer en contact avec d’autres écritures et de leur garantir ainsi une reconnaissance internationale plus rapide et efficace.» - «Littérature espagnole contemporaine», www.cairn.info, p.1.

       2.2. Des romans de langue espagnole en Espagne : du processus de réécriture re-création à l’informatique :  

      Corrélativement aux romans de langue espagnole en Espagne : du processus réécriture re-création à l’informatique, Alice Pantel remarque dans cette optique : « Cette étude prétend aborder la notion de montage en littérature en interrogeant la pertinence du concept de « re-création ». Ce phénomène est déterminant au sein d’une partie de la production romanesque espagnole la plus récente, et le corpus sera ici exclusivement espagnol, mais ce constat peut tout à fait s’appliquer à d’autres aires culturelles. De la nouvelle de l’Argentin Jorge Luis Borges et Pierre Ménard, auteur du Quichotte et au Madame Bovary de l’écrivain français Claro, le processus de réécriture littéraire apparaît comme l’un des Topoi de la production littéraire contemporaine. On peut sans nul doute analyser ces écritures comme l’héritage des avant-gardes historiques et reconnaître l’importance du geste de déplacement - fondateur du ready-made - de Marcel Duchamp. Pourtant, l’essor des Technologies de l’Information et de la Communication a largement contribué à la banalisation de procédés de montage (mise en page, mise en sons, en images, etc.) ayant pour conséquence l’ouverture du champ des possibles créatifs à l’ensemble de la communauté […]. Contre la fracture, la dissémination, la dissolution ou l’amalgame, chères aux théoriciens de la postmodernité, nous assistons dans ces romans à un dépassement du fragmentaire par ces passages, ces chemins de traverse, aménagés par l’auteur et ouverts au lecteur qui souhaite s’y aventurer.» - « Montage et re-création littéraire dans le roman espagnol contemporain », www.academia.edu, p.1.

II. Les caractéristiques des romans de langue espagnole

en Afrique et au Maroc : 1976-2020

       Des caractéristiques des romans de langue espagnole en Afrique et au Maroc : 1976-2020, notons en l’occurrence :

      1. Des romans de langue espagnole au Maroc : des premiers écrivains marocains : 1950-2019 :

       En ce qui regarde les romans de langue espagnole au Maroc des écrivains marocains résidents à leur diaspora dans le monde : 1950-2019, relatons :

       1.1.  Des romans de langue espagnole au Maroc : des écrivains marocains résidents au diaspora et dans le monde 1950-2019 :

        Pour ce qui est des romans de langue espagnole au Maroc des écrivains marocains résidents : 1950-2019, considérons cet article du site net Biblioaecidmadrid mentionnant : «Il existe de nombreuses publications sur l'histoire et la critique de la littérature écrite par les Marocains en espagnol ou en catalan (de maintenant sur le LMLE […]), plus cette production créative elle-même. […] En ce qui concerne les auteurs, les résidents du Maroc, les habitants de la diaspora et les premières générations de migrants déjà en Espagne est inclus. Les limites fixées pour les pays où ils ont été publiées ou des dispositions diverses […] dans le cours des 50 dernières années. […]  Il ne fait aucun doute que 2019 a été une année spéciale pour la reconnaissance de l'historicisme marocain et des écrivains hispanophones marocains. À la salle internationale de Casablanca de l'édition et du livre, l'Espagne avait […] invité de nombreux auteurs, donnant un rôle de premier plan au LMLE. Au cours de cette période, les visites d'État des Rois d'Espagne ont été reçus à l'ambassade d'Espagne à Rabat, plusieurs écrivains marocains en espagnol avec d'autres hispanistes, le 14 février. La nomination de l'Hispaniciste Hossain Bouzineb en tant qu'universitaire, correspondant au Maroc de l'Académie royale espagnole a également été officialisée.» - «La littérature marocaine aux frontières du faucon espagnol »,www. google.com, p.1.

           1.2.  Des romans de langue espagnole au Maroc : du premier article de presse de Hassan Mimoun, en 1877, au premier roman de langue espagnole : 1940, de Mohamed Ben Azzouz Hakim :

        Il est à noter que premier article de presse de l’écrivain marocain Hassan Mimoun, paru à la fin du XIXème siècle, a été cité lors de la Conférence maroco-espagnole, en 2018, à Madrid sur “l’importance de la littérature dans  le rapprochement culturel entre le Maroc et l’Espagne”, dans un article du site net ccme.org.ma, relatant :  Cette conférence [v. du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, CCM, en partenariat, les Editions ‘Diwan’ avec l’Association pour la coopération au développement “Xenia”, à Madrid, le vendredi 25 mai 2018] a pour but de mettre en valeur les productions littéraires marocaines et de rapprocher le public des deux rives de la Méditerranée des œuvres des écrivains marocains hispanophones, Pour rappel, la parution du premier texte marocain en langue espagnole remonte à la fin du XIXème siècle. Il s’agissait d’un article de presse de Hassan Mimoun publié dans les colonnes du journal espagnol “Impartial” en 1877.», www.ccme.org.ma, p.1. Parallèlement, le premier roman «Voyage en Andalousie» de langue espagnole, cité par un article du site livreshebdo, indiquant : «Les historiens marocains sont unanimes à souligner et à reconnaître la grande qualité des recherches historiques [v. et littéraires] de Mohamed Ben Azzouz Hakim, qui a jeté la lumière sur des documents […] des relations et des événements communs entre les deux rives du Détroit de Gibraltar. L'historien […]. Feu Ben Azzouz Hakim, qui est devenu, à dix-huit ans, le premier Marocain à voir publié un roman en langue espagnole, paru dans les années 1942, […] tout en réunissant, au fil des années, l'une des bibliothèques les plus riches et les plus variées dans les domaines de l'Histoire et de la philosophie de l'Histoire [v. et de la littérature espagnole].» - «Dossier Littérature marocaine : des littératures d'affirmation», www.livreshebdo, p.1.

 

III. Les caractéristiques des romans de langue espagnole

dans le monde : 1887-2024

 

   A propos des caractéristiques des romans de langue espagnole dans le monde : les divers aspects de l'humour dans le roman espagnol moderne, R. Romeu décèle : « Don Ramon Pérez de Ayala est indiscutablement un des meilleurs écrivains que l’Espagne doit aux Asturies. […] Il collabore à divers journaux et son nom y figure à côté des noms les plus célèbres ; il s’est fait connaître ensuite par ses poésies et ses romans. […] Il a touché à tous les genres […], on peut affirmer qu’il est surtout un romancier et que ce sont les romans qui lui donné à juste titre la célébrité littéraire dont il jouit actuellement. […] En outre, il est humoriste et profondément. […] Sous l’influence directe des œuvres étrangères françaises, anglaises, russes, allemandes, italiennes [v. les romans de toute l’Europe] qui pénètrent de plus en plus en Espagne depuis le romantisme, les écrivains espagnols se font plus audacieux et leurs œuvres prennent une portée sociale. […] Sans vouloir enlever à l’Angleterre la primauté, la contribution humoristique de l’Espagne reste considérable […], car c’est de chez elle, de l’inspiration maîtresse de sa littérature, qu’elle tire son humour. […] Néanmoins, bien que nous trouvions dans cette veine fondamentale de la littérature espagnole la genèse de l’esprit humoristique, on doit reconnaître que cet esprit ne s’est jamais complètement soustrait : à l’influence anglaise.» - «Les divers aspects de l'humour dans le roman espagnol moderne [Ramón Pérez de Ayala]», www.persee.fr, p.1. ce dont nous citons :

      1. Les caractéristiques des romans de langue espagnole dans le monde, en Europe et les années l’âge d’or du polar espagnol 1970 et 1980 :

· En Europe :

      A propos des caractéristiques des romans de langue espagnole dans le monde, en Europe et Les années l’âge d’or du polar espagnol 1970 et 1980, Emilie Guyard écrit :«Les années 1970 et 1980 représentent incontestablement l’âge d’or du polar espagnol. […] Pourtant, sans doute sous l’effet de la Milleniumania qui secoue alors le paysage littéraire européen [v. en Europe], l’Espagne connaît un véritable boom du polar au milieu des années 2000. […] Tandis que certaines maisons d’édition généralistes créent de nouvelles collections (Siruela policiaca, Alfaguara Negra), d’autres jeunes maisons spécialisées comme Alrevés ou Navona font leur apparition. Parallèlement […], d’autres indices de la vitalité du genre apparaissent clairement. Si à la fin des années 1980, La Semana Negra de Gijón était le seul festival consacré au genre policier en Espagne, il en existe aujourd’hui près de quarante […]. A côté des deux grands festivals nationaux BCNegra (Barcelone) et Getafe Negro (Madrid) […], les villes de province sont de plus en plus nombreuses à proposer leur propre festival, le dernier né, en pleine pandémie, étant le festival Aridane Criminal sur l’île de Grande Canarie. […] Nombre d’entre eux, en tout cas, associent la gastronomie et la littérature, comme c’est le cas de Pamplona Negra, nous rappelant qu’en Espagne, comme dans tout le bassin méditerranéen [v. en Europe], polar et gastronomie vont souvent de pair.» - « Le polar espagnol ultra-contemporain : un label sur le marché éditorial européen ?», www.journals.openedition.org, p.1.

       2. Les caractéristiques des romans de langue espagnole dans le monde : l’adhérence de l’Afrique, de la période coloniale, à l’écriture littéraire :

· En Afrique :

       En se référant aux caractéristiques des romans de langue espagnole dans le monde : l’adhérence de l’Afrique, de la période coloniale, à l’écriture littéraire, Inmaculada Diaz Narbona répertorie : «Force est d’admettre que la dimension et l’intensité de l’adhérence du continent africain, voire de ses ressortissants en contexte migratoire, à la langue espagnole, et a fortiori, à l’espagnol en tant que langue d’écriture littéraire, n’est pas comparable aux autres aires europhones dont la période coloniale a accouché. […] Dès lors, de vastes corpus fictionnels sont en friche critique qui mérite une attention toute particulière. Pour Asunción Aragon Varo, il s’agit de découvrir les écrivaines hispano-africaines qui, telle Agnès Agboton ou Guillermina Mekuy, poursuivent, en castillan, un travail scriptural comparable à celui de la Francophone Calixthe Beyala, notamment pour ce qui touche à la compréhension des complexités […] Blanca Roman lit, d’ailleurs, dans l’écriture féminine produite à partir de l’Hispanidad africaine, - à cheval entre les traditions occidentale et africaine -, un espoir dans le sens d’un changement des comportements et des préjugés, mais aussi un engagement social bien affiché. […] En fait, indépendamment de l’origine (africaine) des auteurs ayant un enclin pour l’espagnol, ou écrivant spontanément en espagnol, – mais pas seulement –, les motifs de l’exil, de l’immigration et du passage s’avèrent récurrents, alors que le voyage ne fait pas l’objet d’un récit fictionnel, mais bien d’un rendu autobiographique, ce qui engage une catégorisation précise des modalités migratoires.» - « Quand l’Afrique s’écrit en espagnol. À propos des littératures hispano-africaines : Réalités et contextes», www.revistes.ub.edu, pp.149-151.

     3. Les caractéristiques des romans de langue espagnole dans le monde : le roman policier espagnol : à Bangkok, décennie de l’Espagne à l’ONU, la chute du Mur de Berlin, et les États-Unis dans un ordre mondial unique : 1983-1991 :

· En Asie :

    S’agissant des caractéristiques des romans de langue espagnole dans le monde le roman policier espagnol : à Bangkok, décennie de l’Espagne à l’ONU, la chute du Mur de Berlin, et les États-Unis dans un ordre mondial unique : 1983-1991, Georges Tyras relate : «La fiction policière [v. ici des romans de langue espagnole] est au fond un prolongement amplifié, « littératurisé », de l'investigation journalistique. Et l'histoire anecdotique du genre se plaît à rappeler que le premier roman de Juan Madrid, Un beso de amigo (1980), était en fait la novélisation d'un reportage sulfureux, sur la spéculation foncière dans le quartier madrilène de Malasaña, refusé par la revue pour laquelle il travaillait. On ne s'étonnera pas, dès lors, de constater que bien des écrivains « noirs », de Moreno Cuñat à González Ledesma, en passant par Mariano Sánchez Soler, sont, ou ont été, journalistes. Beaucoup par ailleurs sont catalans […]. Les textes parus après la victoire socialiste aux élections de 1982 reflètent ce désenchantement. Los pájaros de Bangkok [v. en Thaïlande, en Asie] (1983) et La Rosa de Alejandría (1984), dont les titres […], fonctionnent comme de superbes métaphores de l'implacable uniformité du monde. […] La décennie écoulée est celle de […] de l’Espagne, qui entre à l’ONU en 1986 […]. Elle est aussi, après la chute du Mur de Berlin en 1989 et la mise […] par les États-Unis en 1991, […] de la définitive intégration dans un ordre mondial unique. […] En cette […]a globalisation, […], deux auteurs retiennent l’attention, qui cumulent louanges de la critique et records de vente : Alicia Giménez-Bartlett et Lorenzo Silva.» - «Le noir espagnol : postmodernité et écriture du consensus », www.cairn, p.1.

 

      4. Les caractéristiques des romans de langue espagnole dans le monde : le roman noir espagnol et leur absence, en Océanie :

 

· En Océanie :

     En rapport avec les caractéristiques des romans de langue espagnole dans le monde et leur absence, en Océanie, Stéphanie Vigier souligne notamment :

      « A ces dates [v. 1840-1853], l’implantation européenne dans le Pacifique est encore modeste : le Royaume-Uni a fondé des colonies pénales en Australie depuis 1788, l’Espagne [v. absence des romans espagnols ou de langue espagnole] est présente à Guam, les Pays-Bas en Nouvelle-Guinée, la France établit un protectorat à Tahiti en 1842. Dans la seconde moitié du XIX ème siècle, prises de possession et protectorat se multiplient, sous l’effet des rivalités européennes. […] Cette approche philosophique, anthropologique, ethnologique des notions de passé, d’histoire, de mémoire constitue un préalable indispensable à l’étude de la représentation qu’en fait la fiction littéraire, puisqu’il faut bien déterminer sur quels présupposés théoriques elle bâtit sa représentation du monde. Le récit de fiction tient indéniablement un discours sur l’histoire et la façon dont les hommes s’inscrivent dans le temps et la durée. […] Pourtant, certains récits de fiction ne cessent de jouer [v. sélectionner], et pas toujours de manière anodine, avec les références historiques. […] Ce sur quoi s’appuie la critique ici - et l’opposition entre deux tendances de la littérature maori contemporaine - c’est bien la question de l’aptitude du roman […] à faire référence à une réalité et à en tirer une représentation crédible.» - « La fiction face au passé : histoire, mémoire et espace-remps dans la fiction littéraire océanienne contemporaine », www. unc.halscience, pp.45-110.

 

     5. Les caractéristiques des romans de langue espagnole dans le monde : le roman noir espagnol : une adaptation à l'espace des pays occidentaux et des USA à l'espace à la société espagnole : 1930-1974 :

· En Amérique :

      Au fait des caractéristiques des romans de langue espagnole dans le monde : le roman noir espagnol : une adaptation des pays occidentaux et des USA à l'espace et à la société espagnole : 1930-1974, Yvan Lissorgues révèle : «Ce qui est sûr, c'est que le genre policier n'émerge pas en tant que littératare nationale [v. espagnol], malgré les efforts de certaines maisons d'édition pour susciter une production indigène. Les éditions Aymà n'hésitent pas à créer, à Barcelone [v. en Espagne], un Premio Simenon de literatura policíaca, attribué une seule fois, semble-t-il, en 1952, à El inocente de Mario Lacruz (1956). […] Par contre, il n'est pas inutile de signaler, pour marquer les limites du champ de ce que l'on appelé que les grands noms du roman noir américain des années 30, Chandler, Ross Mac Donald, Chester Himes et surtout Dashiel Hammet [v. des USA], […] n'attirent vraiment l'attention que lorsqu'ils sont édités, à partir de 1967, par des maisons prestigieuses comme Aguilar et Alianza Editorial. […] Et c'est Manuel Vázquez Montalbán qui, en 1974, avec Tatuaje, lance le genre, presque par accident […] Peut-être faut-il y voir une preuve de plus que la société espagnole a évolué vers une culture qui tend à s'homologuer à celle des pays occidentaux ? Du point de vue littéraire, ce roman mériterait d'être étudié sous l'angle de l'adaptation à l'espace et à la société espagnole du moment des ingrédients du genre («elementos de desguace»). En somme, ce que montrent ces romans, c'est le retour en force du darwinisme social, que des décennies et des décennies de luttes avaient atténué.» - «Le «roman noir» espagnol actuel : un réalisme des sous-sols», www.cervantesvirtual.com, p.1.

    En conclusion de cet avant-propos de cette «Petite anthologie des romans de langue espagnole en Espagne en Afrique au Maroc et dans le monde : 1887-2024», tout en souhaitant qu’elle ait suite future plus accomplie, saluons avec  Carolina Ferrer  le dynamisme et la vivacité d’ouverture des romans de langue espagnole en en Espagne en Afrique au Maroc et dans le monde, soulignant : «Les transformations survenues avec la mondialisation financière et économique de la planète semblent avoir atteint les études littéraires. […] En effet, selon nos résultats, la littérature comparée a cédé sa place à la littérature mondiale. […] Au-delà du possible biais de la base MLAIB [v. base numérique], nous observons qu’en Afrique, dans les Amériques et en Océanie, les principales langues de publication sont d’origine européenne et correspondent aux langues des anciens colonisateurs [v. ici les romans de langue espagnole, en Espagne, au Maroc et dans le monde]. […] Ainsi, la cartographie de la littérature mondiale […] nous montre clairement que l’eurocentrisme continue de régner, et ce, malgré le processus de mondialisation observé ces dernières années. […] Ainsi, les littératures hispano-américaines seraient la cible de deux sources d’interférence : l’une exercée par son ancien colonisateur et l’autre issue du néocolonialisme culturel développé par les États-Unis. […] Néanmoins, certaines littératures commencent à gagner en importance au niveau continental : celles de la Chine, de l’Inde et du Japon en Asie, de l’Afrique du Sud en Afrique et du Canada et du Mexique dans les Amériques.» - «Les études littéraires à l'ère de la mondialisation : traces et trajets au prisme des nouveaux observables numériques», www.researchgate.net, pp.94-95.

                                                                                                L’auteur

 

 

 

 

 

 

 

I. Aperçus illustratifs des romans de langue

espagnole en Espagne : 1971-2024

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      Aussi des aperçus illustratifs des romans de langue espagnole en Espagne : 1971-2024, évoquerions avec Marie-Linda Ortega sur le roman espagnol et l’histoire : «La période proposée, 1955-2019, plaçait en son centre […] le début du processus démocratique qui fut aussi synonyme de l’espoir […]. La formulation choisie, « Le roman face à l’Histoire », allait dans ce sens et se voulait le moins dirigiste possible, d’autant qu’à l’agrégation d’espagnol une des parties […] optait pour « le déni de l’Histoire » à partir de Muertes de Perro de Francisco Ayala et de Beatus Ille d’Antonio Muñoz Molina. […] La question du roman dans son rapport à l’Histoire ne pouvait tenir écarté le roman historique, qui a connu en Espagne un regain d’importance […]. Ces bouleversements sont observables surtout depuis la période de la Transition pour laquelle Emmanuel Bouju a opté, comme spécialiste de littérature générale et comparée, afin d’analyser les interactions entre un processus historique et la production littéraire pendant la décennie 1975-1985. Dans ces mêmes années 1980 se met en place ce que Dieter Ingenschay a appelé le « roman de la movida » […]. Après […], le roman policier est apparu comme le carrefour de nombreux enjeux et différences entre la France et l’Espagne quant à sa place au sein de la littérature sérieuse, institutionnelle pourrions-nous presque dire, et la prise en charge de certains sujets douloureux dans l’Histoire des deux pays.» - «Le roman espagnol face à l’histoire », www.books.open edition.org, p.1. Ce dont nous citons à titre d’exemples :

      1. en Espagne :

        Des aperçus illustratifs des romans de langue espagnole en Espagne, citons à titre d’exemples :

· L'expédition de l'espoir Javier Moro Robert Laffont, 2018 : ou Des enfants espagnols portant le vaccin contre la variole en Amérique :

 

      Né en 1955, à Madrid, en Espagne, Javier Moro est un écrivain romancier et scénariste espagnol. Il a vécu durant de longues années aux États-Unis, où il a travaillé avec des réalisateurs comme Ridley Scott. Il est l'auteur de : Le pied de Jaipur (1996), Il était minuit cinq à Bhopal (2001), L'Empereur aux mille conquêtes (2011), L'expédition de l'espoir (2018), etc.

  

Des enfants espagnols portant le vaccin

contre la variole en Amérique

 

    «C’est le récit d’un bateau qui, le 30 novembre 1803, quitte le port de La Corogne sous mille acclamations et applaudissements, avec à bord, vingt enfants orphelins, de tous âges, qui partent avec mission : porter le vaccin contre la variole, récemment découvert, de l'autre côté de l'Atlantique, en Amérique. Ils sont accompagnés de la bonne et maternelle Isabel Zendal, chargée d’en prendre soin. Cette périlleuse expédition, est dirigée par le sévère médecin Francisco Javier Balmis et son dévoué assistant Josep Salvany qui, vont affronter tempêtes et risque de naufrages. Arrivés sur les lieux, ils se sont heurtés au refus du clergé, à la corruption des élus et à la cupidité des opportunistes qui vont chercher à en profiter aux dépens des plus pauvres. De nos jours, cette compagne est considérée comme l'une des plus grandes victoires actions de solidarité humaines de l'histoire, due au le courage de ces valeureux enfants.», www.babelio.com, p.1.

     Des aperçus illustratifs des romans de langue espagnole en Espagne, citons ici à titre d’exemples :

·  Reivindicación del conde don Julián, Juan Goytisolo, Gallimard, 1971 : ou Du haut du mirador de Tanger :

 

     Né en 1931, à Barcelone, et mort en 2017, à Marrakech, prix Cervantès (2014), Juan Goytisolo Gay, est un écrivain espagnol de langue espagnole de la Génération de 50. Il arrive à Tanger au début des « années de plomb », une terrible période de tentatives de coup d’État (1971-1972) et de violence étatique contre les dissidents, alors qu’Hassan II Genet. Il est l’auteur de : emprisonnait les gauchistes [...] à la prison [...] de Tazmamart.  Juan Il est enterré dans le cimetière espagnol de Larache, au nord du Maroc, dans une tombe surplombant l’océan Atlantique, juste à côté de celle de Jean Genet.  Il est l‘auteur de : Juegos de manos, Jeux de mains (1954), Duelo en el Paraíso, Deuil au paradis (1957, Fiestas (1958), La resaca (1958), La Chanca (1962), Señas de identidad (1966), Reivindicación del conde don Julián (1970), Makbara (1980), etc.

Du haut du mirador de Tanger

 

    «C’est le récit de la vie d’un personnage anonyme qui, du haut du mirador de Tanger, parle, rêve, délire en scrutant, l’horizon par-delà le détroit, les côtes espagnoles. Lors de sa longue promenade à travers Tanger, il s'identifie au traître comte Julian, gouverneur byzantino de la place, qui cause la perte de son pays et de son roi, en ouvrant la porte de la péninsule aux arabes. Ce qui donne lieu à une longue et méthodique agression, imprécation onirique, schizophrénique lancée contre toutes les "valeurs" de la tradition espagnole. Il imagine alors une reconquête maure de l’Espagne franquiste, par le bais de Don Julian., www.orientxxi.info, p.1.

 

· Mimoun, Mimoun, Rafael Chirbes, Ed. Rivages, 1988 : ou Manuel de Madrid dans un village de l'Atlas :

      Né en 1951, à Tavernes de la Valldigna, et mort en 2015, à Alicante, au sud-est de l'Espagne, Rafael Chirbes est un écrivain et romancier espagnol. Il a longtemps voyagé avant de se fixer un port d'attache, à Paris, au Maroc où il fut professeur d'espagnol, à Barcelone. Il est l’auteur de : Mimoun, Mimoun (1988), La Chute de Madrid (2006), Crematorio, Crémation (2007), En la orilla, Sur le rivage (2013), Paris-Austerlitz (2016), etc.

Manuel de Madrid dans un village de l'Atlas

     «C’est le récit de la vie de Manuel, un jeune professeur. Fuyant Madrid, l'alcool et un malaise général, espagnol, part vivre au Maroc. Il s'installe à Mimoun, un village de l'Atlas. il espère y trouver, dans la solitude la paix, dans un environnement propice à l'écriture d'un livre, et une «authenticité» qui lui permettra de reprendre forme.», www.babelio.com, p.1.

 

· L’Aveuglon, Agustin Gomez-Arcos, Stock, 1990 : ou Une opération de la cataracte :

    Né en 1939, à Almeria, en Andalousie, et mort en 1998, à Paris, Agustin Gomez-Arcos est un écrivain et romancier espagnol. C’est l’Après des études de droit, il quitte l’université pour sa passion, le théâtre.  Il est comédien, metteur en scène, traducteur des pièces, et écrivant lui-même.  Il émigre, en Angleterre, en France, en faisant de petits métiers et apprend le français, dans lequel il écrit désormais. Il est l‘auteur de : L'Agneau carnivore (1975), Ana non (1977), L’Aveuglon (1990), Queridos míos, es preciso contaros ciertas cosas (1994), etc.

Une opération de la cataracte

     «C’est le récit de la vie de Marruecos, à cinq ans. Il vit à Marrakech, aveugle comme une taupe et pauvre comme un rat. S’il peine à remplir un seau de crottin, c'est pour remplir sa tirelire dont le contenu lui permettra de une opération de la cataracte. Orphelin de père et abandonné par une mère frivole, Il ira s’instruire de la vie, auprès de Grand'Oncle cordonnier dans la Médina et de Fatima sa compagne. Au sein de cette cour des miracles, il officie.  Conseiller par un homme d’affaires avisé âgé d’à peine huit ans, il se fraie un chemin parmi les habitants délirants d’un monde bizarre aux couleurs vives, aux odeurs entêtantes et aux senteurs affolantes. Et dans un pays où l'on force les gens à devenir aveugles, puisque voir n’est pas autorisé, il deviendra heureux comme un prince tant il est vrai qu'au royaume des aveugles les borgnes sont rois.», www.booknode.com, p.1.

· Mazurka pour deux morts, Camilo José Cela, Ed. Julliard, 1990 : ou un village de Galice entame une mazurka :

    Né en 1916, à Padron, en Galicie, et mort en 2002, à Madrid, prix Nobel de littérature en 1989, Camilo José Cela Trulock, ou Camilo José Cela, est un écrivain, romancier, poète et essayiste, espagnol. En 1931, il s'installe avec sa famille à Madrid et suit de brèves études de lettres et de philosophie à l'université. En 1936, il est du côté franquiste lors de la Guerre civile espagnole. Puis, il rejette la dictature de Franco par une attitude indépendante du régime et subira la censure, après avoir été lui-même censeur de presse (1943- 44). À partir de 1954, il réside à Majorque où il crée la revue littéraire Papeles de Son Armadans. Il entre à la Real Academia de la Lengua Española (1957) et a été chargé de rédiger la nouvelle constitution (1978). Il est l’auteur de : La Famille de Pascal Duarte (1942), La Ruche (1953), San Camilo, 1936" (1969), Les Vases communicants (1981), Mazurka pour deux morts (1983), Cristo versus Arizona (1988), etc.

Un village de Galice entame une mazurka

    «C’est le récit de la vie d’un village de Galice qui entame une mazurka autour des cadavres de deux hommes, l'un victime de la guerre civile, l'autre d'une vengeance commune, d'une sentence communale. Avec le rappel de la mort de Lazaro, tué par derrière par un Arabe (ou un Kabyle) quelque part au Maroc. Depuis ce temps, des nuages cachent la cime des montagnes, déverse ses pluies bruinantes mais continues sur la région. Les habitants son maudits. L'Espagne est un beau pays qui a mal tourné. Les Espagnols n'ont presque plus le courage de vivre, il leur faut beaucoup d'énergie à éviter d'être liquidés par leurs frères.», www. babelio.com, p.1.

· La reina del Sur, La reine du Sud, Arturo Pérez Reverte, Alfaguara, 2011 : ou Teresa Mendoza livre l'agenda du Güero à don Epifanio le parrain :

      Né en 1951, à Carthagène, en Espagne, Arturo Pérez-Reverte est un écrivain, romancier, scénariste et ancien correspondant de guerre espagnol. Il est l’auteur de : Le maître d'escrime, El maestro del esgrima (1988), Le cimetière des bateaux sans nom, La carta esférica (2000), La reine du Sud, La reina del Sur (2002), etc.

 

Teresa Mendoza livre l'agenda du Güero à don Epifanio le parrain

     «C’est le récit de la vie de Güero, narco-mexicain, qui oblige sa petite amie, Teresa Mendoza, à fuir une vie de luxe. Or celle-ci pour sauver sa peau, livre son agenda à don Epifanio, le parrain, et rejoint le Maroc. Pourtant, il l'avait avertie de ne pas l'ouvrir, mais elle a ignoré son ordre, avant de le remettre. Là, elle va se lier à un homme, Santiago, le Galicien, dans un trafic de haschich par la mer. Suite à un accident du chris-craft, celui-ci meurt et elle est emprisonnée. En prison elle rencontre Patricia O'Farrell, Pati, qui lui apprend la lecture, les bonnes manières et lui révèle un stock de cocaïne dans une grotte. A leur sortie elles se lancent dans le trafic. Teresa devient peu à peu « la reine du Sud », s'imposant dans le milieu. Elle a une relation avec Teo pendant que Pati se suicide. Elle gagne son indépendance, sans dire qu’elle est enceinte.», http://www.cle.ens-lyon.fr, p.1.

· L’Espionne de Tanger, El tiempo entre costuras, María Dueñas, Points, 2013 : ou Sira l’Espionne de Tanger :

    Né en 1964, à Puertollano, en Espagne, María Dueñas est une écrivaine, romancière espagnole. Elle est docteure en philologie anglaise et enseignant à l'université de Murcia. Elle vit à Cartagena et a travaillé dans diverses universités en Amérique du Nord. Elle est l’auteure de : L’Espionne de Tanger (2009), Demain à Santa Cecilia (2014), Soledad (2017), etc

Sira l’Espionne de Tanger

 

     «C’est le récit de la vie de Sira, vingt ans qui, trahie par l'homme aimé, à Tétouan, lors de la guerre civile, en Espagne, sans rejoindre sa mère à Madrid. Sans argent ni amis, elle recourt à son talent en créant un atelier de couture. Quand la Seconde Guerre mondiale éclate, les expatriées, au Maroc, par les hostilités viennent chez elle. Elle sait recréer les derniers modèles de Paris et obtient ses entrées dans les grandes maisons, où se trament les alliances entre nazis et franquistes. Puis, elle est contactée par les services secrets britanniques. Pour eux, ses doigts d'or servent un système de communication cryptée. Envoyée à Tanger, à Madrid et à Lisbonne, elle doit déjouer les pièges sophistiqués ennemis policées, mais à la férocité toute réelle.», www.babelio .com, p.1.

 

· Tangerina, Javier Valenzuela, Martinez Roca, 2015 : ou Tanger des années cinquante une capitale de l’amour :

     Né en 1954, à Grenade, en Espagne, Javier Valenzuela est un écrivain, romancier et journaliste espagnol. Licencié en sciences économiques de l’Université de Valence, il devient journaliste, durant trente ans, à El País, directeur adjoint, à Madrid et correspondant à Beyrouth, Rabat, Paris et Washington, et fondateur de ó en la revue mensuelle Tinta Libre (2013). Il est l’auteur de : El partido de Dios Le parti de Dieu (1989), Viajando con ZP, Voyage avec ZP (2007), Tangerina, Tanger (2015), limones negros, Citrons noirs (2018), etc.

Tanger des années cinquante une capitale de l’amour

 

     «C’est le récit de Sepúlveda, professeur à l’Institut Cervantès de Tánger entretenant une relation clandestine avec une de ses étudiantes, se transforme en une dangereuse investigation sur une poignées d’hommes d’affaires et e politiciens espagnols au Maroc. Cette histoire se déroule en parallèle avec les premières années des noces des parents du héros, un journalise tourmenté et une belle femme qui se déroulent à Tanger des années cinquante, où le faste et la vie de bohème font de la cité une des capitales de l’amour.», www.goodreads.com , p.1.

 

· Brouillard à Tanger, Niebla en Tánger, Cristina López Barrio, Ed. Planeta, 2017 : ou Flora Gascon et Paul Dingle à Madrid et à Tanger :

      Née en 1970, à Cristina Madrid, Cristina López Barrio est une femme romancière et avocate espagnole. Elle étudie le droit, à l'Université Complutense de Madrid, et se spécialise dans le droit de la propriété intellectuelle, à l'Université pontificale de Comillas. Elle suit l'atelier d'écriture créative de Clara Obligado (2000). Elle est l’auteure : El hombre que se mareaba con la rotación de la Tierra, L’homme qui tourne avec la rotation de la Terre (2009), La casa de los amores imposibles, La maison des amours impossibles (2010), El reloj del mundo, L’horloge d monde (2012), El cielo en un infierno cabe, Le ciel et l’enfer qu’il faut (2013), Tierra de brumas, Terre de brumes (2015), Niebla en Tánger, Brumes à Tanger (2017), etc.

 

Flora Gascon et Paul Dingle à Madrid et à Tanger

 

    «C’est le récit d’événements énigmatiques survenus, dans la ville marocaine du Détroit, à deux époques, durant les années 1950, à Tanger Internationale et à l'ère contemporaine, 2015. Il y va de la vie de Flora Gascon, qui quitte Madrid pour changer sa vie. Alors que le 24 décembre 1951, Paul Dingle a disparu au port de Tanger, sans qu’on ne sache ce qu’il est devenu. Mais, après soixante-quatre ans, celle-ci soupçonne que c’est le même homme qu’elle a connu à Madrid et dont elle est amoureuse. Elle part en voyage vers la cité mirifique, car, elle seule qui pourrait lui dire la vérité sur son amant et comment l’y a rencontré.  Finalement, elle-même dira à la fin de l’histoire aussi bien par le jeu de son identité que de sa personne, étant au fond le même homme, www. amazon.fr, p.1.

 

· Le monarque des ombres, Javier Cercas, Trad. Aleksandar Grujicic et Karine, Ed. Actes Sud, 2017 : ou Manuel Mena sous-lieutenant intérimaire, au 1er tabor de tirailleurs d’Ifni du sud du Maroc

   Né en 1962, à Ibahernando, à Cáceres, Javier Cercas est un écrivain et romancier espagnol. Il est professeur de littérature à Gérone. Il est l'auteur de : Soldats de Salamine (2002), A petites foulées (2004) et A la vitesse de la lumière (2006), Les lois de la frontière (2014), Sarah Chiche (2019), etc.

 

Manuel Mena sous-lieutenant intérimaire, au 1er tabor

de tirailleurs d’Ifni du sud du Maroc

 

    «C’est le récit de la vie du jeune Manuel Mena, mort à l’âge de dix-neuf ans au cours de la bataille de l’Èbre. Sa mort a eu lieu le 21 septembre 1938, à la fin de la guerre civile, dans un village, nommé de Bot. Il était franquiste zélé, ou du moins un fervent phalangiste, ou plutôt il l’avait été au début de la guerre en s’engageant dans la 3e Bandera de Phalange de Cáceres, et a été promu l’année suivante, rapidement promu sous-lieutenant intérimaire. Il a été alors affecté au 1er tabor de tirailleurs marocains, d’Ifni, du sud du Maroc. Il s’agit d’une unité de choc appartenant au corps des Régulares. Douze mois plus tard, il a trouvé la mort au combat. et durant des années, il a été  le héros officiel de la famille du narrateur. », www. babelio.com, p.1.

 

· El destino estaba escrito, Le destin Mara Mollá, Ed. Letrame, S.L., 2018 : ou Amira à la recherche de sa fille volée bébé à Melilla :

      Née en 1978, à Ontinyent, Valencia, Mara Mollá est une écrivaine et romancière espagnole. Elle est licenciée en relations d’emplois et recours humains à l’Université de Valencia. Elle travaille comme professeur et dans la branche de l‘administration en général, tant dans le secteur privé que public. Elle est l’auteure de : El destino estaba escrito - Amira, Le destin était écrit (2016), La Perla Azul (2018), etc.

 

Amira à la recherche de sa fille volée bébé à Melilla

                                                           

   «C’est l’histoire d’Amira, une petite fille issue d’une famille berbère modeste du nord du Maroc, de son enfance jusqu’en 1978, date à laquelle elle donne naissance à un bébé. Il y est question d’Islam, d’érotisme, mais surtout d’une femme, musulmane, qui poursuit seule son chemin à la recherche de la fille qu’on lui a volée juste après son accouchement à Melilla, en juillet 1978. Le prix de ce mensonge, 350 000 pesetas. Elle a découvert que sa mère biologique était originaire du Maroc grâce à une enquête policière.», www. atlasinfo.fr, p.1.

 

· Par-delà la pluie, Victor del Arbol, Actes Sud, 2019 : ou Helena Miguel et Yasmina entre Espagne la Suède et au Maroc :

    Né en 1968, à Barcelone, en Espagne, Victor del Arbol est un écrivain et romancier polar espagnol. Il fait ses études supérieures en histoire, à l'Université de Barcelone. Il est fonctionnaire du gouvernement de la Catalogne, dans le corps de la police régionale catalane, Mossos d'Esquadra (1992-012), participe à une émission radiophonique à Ràdio Estel. Il est l’auteur de : El peso de los muertos (2006), La tristeza del samurai, La Tristesse du samouraï (2011), Toutes les vagues de l’océan (2015), La víspera de casi todo (2016), Par-delà la pluie (2019), etc.

 

Helena Miguel et Yasmina entre Espagne la Suède et au Maroc

 

    «C’est le récit polar, de la vie de Helena et Miguel, sous forme de road-trip, de réflexion sur la vie, sur la vieillesse, les enfants, les regrets, les fantômes, l’amour, la mort, la trahison, la culpabilité, en Espagne, en Suède et au Maroc. Mais il s’agit surtout d’une quête, celle de la paix avec soi-même. Celle-ci est indépendante et libre et lui de caractère sombre, rigoriste vivent dans l’Espagne de Franco, avec des parents de partis conflictuel. Séparés  durant soixante-dix ans, ils se rencontrent dans une maison de retraite au sud de l’Espagne. Malgré leur âge, elle va rejoindre son fils à Malmö, en Suède, lui sa fille avec qui son contact se relâche. Par ailleurs, le sous-commissaire Gövan, enquête sur les crimes du chef de la pègre locale, Sture, depuis trente ans. Le malfrat le surveille par Yasmina, qu’il a obligée à coucher avec lui. Il la tient par une « dette », contractée par sa famille marocaine, à son arrivée sur les lieux.», www.passion-bouquins.com, p.1.

     

·  El agente oscuro, Ignacio Cembrero, Ed. Galaxia Gutenberg, 2019 : ou les mémoires d’un espion dans le CNI, services de renseignements espagnols :

    Né en 1954, à Madrid, Ignacio Cembrero est un journaliste, écrivain et romancier espagnol. Il a longtemps couvert le Maghreb pour le quotidien El País, qu’il a quitté (2014) suite à ses injonctions hostiles contre Maroc. Il est passé à El Mundo, qu'il a quitté (2015). Il écrit actuellement El Confidencial (2016). En France il collabore avec «Orient XXI», un site consacré au monde arabe. Il est l’auteur de : Vecinos Alejados, Voisins à part Neighbors Apart (2006), El agente oscuro, L’agent obscur (2019), etc.

 

Les mémoires d’un espion dans le CNI, services de

renseignements espagnols

 

     «C’est le récit de la vie d’un agent secret, avec un prologue, hostile au Maroc, le seul nom qui figure en couverture. Il s’agit des mémoires d’un espion infiltré dans le CNI, les services de renseignements espagnols. C’est un document de première importance pour comprendre les méandres de l’histoire de l’ombre, mais aussi à lire comme un véritable roman.», www.tlaxcala-int.org, p.1.

 

· La sagesse de l'idiot, Marto Pariente, Gallimard, 2024 : Toni Trinidad, unique policier du village d’Ascuas dans l’obligation d’agir :

   Né en 1980, à Madrid, en Espagne, Marto Pariente est un écrivain et romancier espagnol. Il a été élevé par de merveilleux parents dans la ville de Mejorada del Campo. Il fait ses études au CP Europa et à l'IES Miguel Delibes. Il réside à Alovera, à la ville de Guadalajara avec sa femme et ses deux enfants. Il est l’auteur de : La raison de l'idiot (2024),

 

Toni Trinidad, unique policier du village d’Ascuas

dans l’obligation d’agir

   

     «C’est le récit de la vie de Toni Trinidad, unique policier municipal du village d’Ascuas, est un homme solitaire et un peu simplet qui ne porte jamais d’arme, s’évanouit à la vue du sang et ne souhaite qu’une chose : préserver sa tranquillité. Son poste est menacé, son ami Triste a été découvert pendu, et sa sœur Vega, qui gère seule la casse du village, depuis la mort de son mari, a de gros ennuis avec un cruel trafiquant de drogue local. Aussi se trouve-t-il malgré lui dans l’obligation d’agir, à Guadalajara, face à un entrepreneur véreux, trafiquants en faillite et tueurs à gages pour son plus grand malheur, ou celui du leur.», www.babelio. com, p.1.

 

II. Aperçus illustratifs des romans de langue

espagnole au Maroc : 1971-1997

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     Des aperçus illustratifs des romans de langue espagnole au Maroc : 1971-1997, un article du site net libe.ma, fait l’état de lieu des romans marocains de langue espagnole, au Maroc, et leur actualité en spécifiant : «Des universitaires et chercheurs ont souligné, mercredi à Fès, l'apport des écrivains marocains d'expression espagnole à la littérature mondiale et au dialogue des civilisations, contribuant ainsi au rayonnement du Maroc au-delà des frontières. Lors d'une rencontre organisée par l’Institut Cervantès de Fès sur le thème : '’La littérature marocaine en langue espagnole’’, les intervenants ont relevé que les écrivains marocains, […] ont pu obtenir de prestigieux prix littéraires, contribuent à jeter des ponts de dialogue civilisationnel et intellectuel […] commencent à avoir un lectorat en Espagne et dans d’autres pays étrangers, à la faveur de la diversité de leurs thèmes. […]  Pour le directeur et coordinateur général des centres Cervantès au Maroc, Javier Galván Guijo, cette rencontre culturelle est une occasion pour […] étudier la naissance, l’évolution et l’état actuel de […] la création littéraire marocaine d’expression espagnole […]. Convaincu que la culture reste un moyen efficient pour cultiver l’esprit d’ouverture, de fraternité, de tolérance et de paix, il a relevé que les Marocains, vu la position stratégique du Royaume […], sont ouverts sur les langues étrangères.» - «L'apport des écrivains marocains d'expression espagnole à la littérature mondiale mis en exergue à Fès», www.libe.ma, p.1. Ce dont nous citons ici :

 

      1. Au Maroc :

 

· Le Cheval, Mohamed Sibari, Ed. Marocaines et Internationales, 1993 : ou El Caballo un paysan obsédé par l’idée d’émigrer en Espagne :

 

     Né en 1945, à Ksar kébir, au Maroc, et mort en 2013, à Tanger, Mohamed Sibari est un écrivain et romancier marocain de langue espagnole. Il est membre fondateur de l'Association des écrivains marocains en langue espagnole (A.E.M.L.E), ex-professeur à l'école Luis Vives de la mission culturelle espagnole de Larache et ex-fonctionnaire du ministère de la Santé. Il a fait ses études primaires et secondaires dans une école espagnole de Larache. Il est titulaire d'une licence en sciences sociales de la faculté de Grenade, en Espagne. Cinq romans ont été jusqu'à présent édités par Mohamed Sibari. Il est l’auteur de : El caballo, Le cheval édité (1993), Regulares de Larache, L'armée régulière de Larache (1994), Juderia de Tetuan, Mellah de Tétouan (1995), La Rosa de Xuaen, La rose de Chaouen (1996), Sidi Baba (1999), etc.

 

El Caballo un paysan obsédé par l’idée d’émigrer en Espagne

 

El Caballo (Le Cheval), tourne autour de la figure d’un paysan obsédé par l’idée d’émigrer en Espagne, mais qui ne parvient cependant pas à aller au-delà de Tanger. Là-bas, sa vie se voit mêlée à une difficile relation sentimentale avec une touriste étrangère, et finit engloutie dans les violents arcanes du trafic de drogue entre les deux continents. Le narrateur y explore le monde mineur de sa ville et ses personnages typiques, avec des airs de nostalgie pour le temps innocent perdu des années du Protectorat. Un temps vécu comme un temps de cohabitation et d’identité ouverte, irrémédiablement bouleversé par le cours de l’histoire.»,

www.babelmed.net, p.1.

 

· Desmesura, Excès, Mohamed Bouissef Rekab, Ed. Alpha Graph, 1995 : ou

Un homme marocain entre le monde rural décadent et l'attractivité des grandes villes :

      Né en 1948, à Tétouan, au Maroc, Mohamed Bouissef Rekab est un écrivain et romancier de langue espagnole. Il est issu d’un père marocain et d’une mère espagnole. Il a étudié à l'université de Rabat et plus tard à l'Université, à l’Université autonome de Madrid, où il a obtenu son doctorat (1983). Il a commencé sa carrière de professeur d'espagnol dans l'enseignement secondaire (1984), puis à l'Université de Tétouan (2005). Il est l’auteur de :   El Vidente, Le voyant (1994), Los bien nacidos, Les bien nés (1998), Dans les murs, Intramuros (1999), Le dedalo de Abdelkrim (2002), La mutinerie du silence et Mme (2006), Aixa, Le ciel de Pandore (2007), etc.

 

Un homme marocain entre le monde rural décadent

et l'attractivité des grandes villes

 

     «C’est le récit et la description des espoirs, des passions et drames de six jeunes, en en deux temps. Il établit un parallèle avec les sept portes de sa ville, Tétouan, qui se configure une fois de plus comme un topo récurrent de son unité fictive. Cela a lieu vers la fin des années 1960, et particulièrement à l'été 1969. A l'arrivée de l'homme au café Luna, l’action imprécise reprend la vision du monde rural en situation décadente face à l'attractivité des grandes villes. S’y étalent les aspects de la pauvreté, de croyance, de respect, d'observance des règles coraniques et le désir des anciens de et préserver les traditions ancestrales du mariage et le mode de vie rurale. Trois personnages hommes Sadek, Munem et Sel-lam et trois femmes Ra-chida, Nezha et Saadia forment le double triangle amoureux qui va déterminer le dénouement de l’action. L’exode des jeunes, Si Hmed, le père de Nezha, symbolise la domination patriarcale.  A Bani Maadan et ses habitants sont vus sous la sécheresse et les prières rogatoires. La mort du père de Rachida, le mariage de Nezha et Sel-lhan ferme l’étape. Puis, suit le rapport de Farid et de l'infirmière qui a annoncé à Rachida sa maladie et ses aventures amoureuses parmi des personnages qui les entourent. Or, sa mère et de sa sœur veulent les marier contre sa volonté. Enfin, Siru, un personnage mystérieux et populaire, va acquérir son vrai nom à la troisième étape. Et un «je» inconnu va tenter de donner suite à l'histoire.», www.google.com, p.1.

 

      2. En Espagne :

 

     La vida perra de Juanita Narboni, La Chienne de vie de Juanita Narboni,

Angel Vâzquez, Catedra, 1976 : ou Juanita, de père anglais et de mère andalouse à Tanger :

 

  Né en 1929, à Tanger, et mort en 1980, à Madrid Angel Vazquez, est un écrivain et romancier maroco-espagnol. Il s l’auteur de :  Se enciende y se apaga una luz (1962), Fiesta para una mujer sola (1964), La vida perra de Juanita Narboni (1976), etc.

 

Juanita, de père anglais et de mère andalouse à Tanger

 

    «Juanita, de père anglais et de mère andalouse, raconte ses peines et celles des femmes qui l'entourent. Sa sœur Helena, obsédée de liberté, a étudié au lycée français de Tanger, alors ville internationale. Esther, son amie juive marocaine est complètement engloutie dans son histoire d'amour impossible avec un jeune homme marocain musulman. Et enfin, Hamruch, la fidèle domestique qui est sa famille à elle seule quand les autres ne sont pas là.», www.babelio.com, p.1.

 

· De Nador à Vic, Laila Karrouch, Ed. Columna, 2004 : ou Une fille de Nador au Maroc à Vic à la Catalogne en Espagne :  

 

     Née en 1977, à Nador, au Maroc, Laila Karrouch est une écrivaine et romancière marocaine de langue espagnole catalane.  Elle est arrivée à Vich avec sa famille, à l'âge de huit ans. Elle commence alors le parcourt de son adaptation à une nouvelle culture et à de nouvelles coutumes. Mais s’éveille en elle aussi une série d’émotions face aux difficultés économiques, la rencontre de nouveaux amis à l'école et au lycée, la participation controversée à des événements sportifs et le racisme latent lors de la recherche de son premier emploi. Elle est licenciée en Education Sociale par l’université de Vic et divorcée et ayant deux filles. Elle est l’auteure de : De Nador à Vic (2004), Petjades de Nador, Empreintes de Nador (2013), Qu'Allah me pardonne (2021), etc. 

Une fille de Nador au Maroc à Vic à la Catalogne en Espagne

 

    «C’est le récit de la vie autobiographique sans éléments de fiction qui se déroule du départ de l’héroïne de Nador, à l’âge de huit ans jusqu’à l’âge de vingt-six ans à Vic. Tous les faits, les personnages et les dates s’inspirent du réel, avec e besoin d’exprimer ses sentiments et d'écrire ce qui lui tient à cœur et surtout partager son vécu avec les gens. Elle y revit le conflit d'une identité frontalière, ainsi que la construction d'un sentiment de double lien à deux mondes, deux cultures, le tout lié au poids du legs qui relie les mères et les filles, la construction des liens filiaux de la représentation de son état d’infériorité et de l'émancipation, entre autres, à partir des expériences. Cette sorte de biographie a rencontré un grand succès et aujourd’hui et elle est devenue une œuvre de lecture obligatoire dans de nombreuses écoles catalanes.», www.dspace.uvic.cat, p.1.

 

· La hija extranjera, La fille étrangère, Najat El Hachmi, Destino Páginas, 2015 : ou Une jeune fille marocaine immigrée entre ses études et le mariage arrangé :

 

     Née en 1979, Nador, au Maroc, Najat El Hachmi est une écrivaine et romancière maroco-espagnole de langue catalane. Elle est diplômée en philologie arabe de l’université de Barcelone. Elle est l‘auteure de : Jo també sóc catalana, Moi aussi, je suis catalane, essai (2004), L'últim patriarca, Le dernier patriarche (2009), La hija extranjera, La fille étrangère (2008), La cazadora de cuerp, La chasseuse de corps (2011), Mare de llet i mel, Mère de lait et de miel (2015), etc.

 

Une fille marocaine immigrée entre ses études

et le mariage arrangé

 

    «C’est le récit de la vie d’une jeune fille marocaine immigrée qui finit ses études secondaires et qui se demande ce qu’elle va faire de sa vie, accepter le mariage arrangé ou terminer ses études et prendre son destin en main. C’est l’occasion de comprendre les contradictions qui hantent la vie des jeunes femmes dans cette situation et les contradictions sur le propre corps des jeunes filles, dont surtout la relation de la mère et la fille qui est très précaire au Maroc.», www.lavieeco.com, p.1.

 

· Un long rêve à Tanger, Un largo sueño en Tánger, Antonio Lozano, Ed.

Almuzara, 2015 :  ou Isabel, femme espagnole dans le coma à l’hôpital

révise toute sa vie à Tanger :

 

      Né en 1956, à Tanger, et mort en 2019, au Maroc, Antonio Lozano est un «écrivain, dramaturge et romancier espagnol. Il a vécu notamment entre le Maroc et les Iles Canaries. Il réside depuis 1984 à Agüimes, (Grande Canarie Il est l’un des acteurs et des promoteurs majeurs du Festival del Sur-Encuentro Teatral Tres continentes et du Festival Internacional de Narración oral Cuenta con AgüimesIl est l’auteur de :  Harraga (2002), Donde mueren los ríos (2003), Preludio para una muerte (2006), El caso Sankara (2006), Las cenizas de Bagdad (2009), La sombra del minotauro (2011), Me llamo Suleiman (2014), Un largo sueño en Tánger (2015), etc.

 

Isabel, femme espagnole dans le coma à l’hôpital

révise toute sa vie à Tanger

 

 «C’est le récit de la vie d’Isabel, dans son état de coma à l’hôpital italien de la cité de Tanger, par suite d’un accident, se remémore son passé, la cité cosmopolite où siègent artistes et écrivains du monde depuis des siècles. Car, non seulement les maisons, il y va des histoires extraordinaires que son lieu contribue à forger.  Une fois, le rite résolu des portes, il s’en va des apparences, une autre échelle de serrures créant tant de drames communs à l’humanité.  Ayant eu des relations difficiles avec beaucoup matrimoniaux dans des maisons espagnoles, mas surtout dans le maintien des relations européennes avec les populations marocaines. Des relations supérieures dont l‘actualité maintient vivace les stéréotypes aussi difficile qu’est l’enfermement de l’autre. Depuis le silence qui la rend prostrée, elle vit un long rêve qui devient une révision de toute sa vie de femme espagnole dans la cité méditerranéenne.», www.libe. manole, p.1.

 

· No, Saïd El Kadaoui Moussaoui, Ed. Cathédrale, 2016 : ou un professeur de littérature qui décide de retourner au Maroc

 

     Né en 1975, à Beni Sidel, à Nador, au Maroc, Saïd El Kadaoui Moussaoui est un écrivain, romancier et psychothérapeute et marocain, de langue espagnole catalane. Il vit en Catalogne depuis l'âge de sept ans. Diplômé en psychologie et titulaire d'un master en psychopathologie et psychothérapie psychanalytique, il exerce comme psychothérapeute spécialisé dans le traitement des problématiques de santé mentale en contexte migratoire et identitaire, et d'adolescence et de migration. Il est également professeur d'université, journaliste dans différents médias. Il est l’auteur de : Cartes al meu fill : Un català de soca-rel, gairebé (2011), Límites y fronteras (2015), No

(2016), etc.  

 

Un professeur de littérature qui décide de retourner au Maroc

 

    «C’est le récit de la vie d’un professeur de littérature qui admire Hanif Kureishi et Philip Roth, qui explique son quotidien à un ami qui a décidé de retourner au Maroc, leur pays d'origine commun, pour y voir ses enfants grandir. Mais celui-ci ne veut pas avoir d'enfants, n'ose pas vivre avec la femme qu'il aime, n'accepte pas l'isolement des musulmans dans l'Islam, ne parvient pas à maîtriser sa dépendance sexuelle, se sent insatisfait, ne se considère pas lui-même, tiraillé entre deux cultures et n'envisage pas de retourner au Maroc. Il y va d’un portrait humain fait de lucidité, de sincérité et d'humour, de contradictions et de sentiments des enfants de ces immigrés arrivés au pays d’accueil, voire d'une deuxième génération qui a su profiter des chances offertes par l'Occident mais, comme tout autre Européen, la culture ne les a pas non plus rendus heureux.», www.google.com, p.1.

 

III. Des aperçus illustratifs des romans de langue

 espagnole dans le Monde : 1887-2023

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    Des aperçus illustratifs des romans de langue espagnole dans le Monde : 1887-2023, Arturo Montes Dominique Labbere connaissent en particulier : «La littérature hispano-américaine est encore mal connue malgré une vogue récente et ambigüe que l'écrivain Mario Benedetti appelle un «boom» publicitaire. […] Autrement dit tout roman latino-américain [v. ici le roman de langue espagnole dans le monde] peut être considéré généralement comme une combinaison variable de certains de ces espaces et de ces thèmes. […] Or il n'en est rien car dans le "miroir brisé" de la réalité cet aspect est le plus difficilement recomposable. Au contraire, les thèmes dominants sont, pour l'espace rural, la violence alliée au thème des rapports sociaux injustes et du temps bloqué ; le problème central de la littérature urbaine étant l'individu et son destin. […] Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que l'impérialisme soit un thème mineur de notre corpus […]. Dans la littérature latino-américaine, l'espace urbain n'a pas le même effet que la campagne sur le personnage de roman. […] La perspective du roman urbain est donc centrée sur l'individu. […] Technologie, urbanisation, anomie : c'est la dissolution de la culture précédente, c'est la ville des hommes sans passé. […] Par cette voie, Garcia Marquez semble avoir lié l'anomie, non seulement au milieu urbain, mais aussi à la vieillesse et à la mélancolie. […] Naus avons dû malheureusement laisser de côté des auteurs aussi importants que José Lezama Lima ou Alejo Carpentier (El reino de este mundo, Los pasos perdidos, El sigla de las luces), ou encore Octavio Paz, Roa Bastos, etc.» - «Introduction thématique à la littérature latino-américaine», www.google.com, pp.127-166. Ce dont nous citons en l’occurrence :

     1. En Europe :

 

     Des aperçus illustratifs des romans de langue espagnole dans le Monde, situés en Europe : 1993-2023, citons à titre d’exemples :

 

· Cycle de la brume, Les lumières de septembre, Las luces de septiembre,

Carlos Ruiz Zafon, Ed. - Trad. François Maspero, 1993 : ou Les deux enfants de Simone Irène et Dorian de la famille Sauvelle affrontent un redoutable ennemi :

 

Né en 1964, à Barcelone, en Espagne, et mort en 2020, à Los Angeles, aux USA, Carlos Ruiz Zafón, est un écrivain et romancier espagnol. Il écrit principalement en espagnol. De 1993 jusqu'à sa mort, il habite à Los Angeles où il écrit des scénarios de films. À l'âge de quatorze ans, il écrit son premier roman et à 19 ans, il choisit de commencer sa carrière dans la publicité, qu'il quitte pour se consacrer à l’écriture romanesque. Il est l’auteur de :  Cycle de la brume, Les lumières de septembre (1995), L'Ombre du vent, La sombra del viento (2004), Le Jeu de l'ange, El juego del ángel (2009), Le Prince de la brume, El principe de la niebla (2011), Le Prisonnier du ciel, El prisionero del cielo (2012), Le Labyrinthe des esprits, El laberinto de los espíritus (2018),

                               

Les deux enfants de Simone Irène et Dorian de la famille Sauvelle

affrontent un redoutable ennemi

 

   «C’est le récit de la vie Simone la mère et de ses deux enfants Irène et Dorian de la famille Sauvelle, qui, en 1937, emménage à la Baie bleue, un village côtier français de Normandie. Elle a trouvé un travail au domicile de Lazarus Jann, un riche fabricant de jouets. Sa grande demeure abrite de nombreux automates qu'il a construits ainsi qu'une chambre dans laquelle se trouve son épouse, atteinte d'une étrange maladie qui l'oblige à garder le lit, depuis vingt ans. Aussi Dorian s'adonne jours après jours à sa nouvelle passion pour la cartographie alors qu'Irène rencontre Ismaël, un jeune adolescent de son âge et pour lequel elle découvre une certaine attirance. Là, d'étranges évènements se déroulent aux alentours de la maison du maître des lieux. Et les Sauvelle vont alors devoir affronter un redoutable ennemi. Alors qu'une folie homicide s'empare des lieux, les deux adolescents décident de découvrir la vérité.», www.bloom books.ma, p.1.

 

· Pour l'amour du chocolat, José Carlos Carmona, Trad François Rosso, Ed.

Grasset 2010 : ou Adrian Troadec Alma Trapolyi en Suisse entre l’Europe et l’Amérique :

 

     Né en 1963, à Málaga, en Espagne, José Carlos Carmona est un écrivain, romancier, conteur et essayiste espagnol. Il s’est illustré dans diverses disciplines. Chef d’orchestre de profession, il est également docteur en philosophie et professeur à l’École de cinéma d’Andalousie. Il est également le créateur de la maîtrise en création littéraire à l'Université de Séville, critique littéraire pour la radio andalouse Canal Sur. Il est l’auteur de :
Pour l’amour du chocolat (2010), etc.

 

Adrian Troadec Alma Trapolyi en Suisse entre l’Europe et l’Amérique


     «C’est le récit de la vie du jeune Adrian Troadec, à dix-huit ans, à Lausanne, en 1922, livreur de lait, qui tombe amoureux de la jeune Alma Trapolyi. Sachant qu’Alma joue du violoncelle, il se met à la musique, mais peu doué, il est recalé au Conservatoire et retourne à ses activités laitières. Un jour, il aperçoit le père d’Alma, Lajos Trapolyi, face à un échiquier. Il devient l’élève d’Alexander Alekhine, champion soviétique, qui lui permet de gagner le championnat suisse. Celle-ci ignore ce prétendant qui sent la vache qui se met à la guetter et apprend sur sa vie les moindres détails. Après chaque concert, elle s’arrête à une boulangerie prendre une sucrerie, car son maître Alexander Alekhine lui en avait un jour offert. Alors, il ouvre une chocolaterie, le Petit Chocolat Troadec. Mais, elle s’est fiancée à Mel Willmann, un aviateur américain, et partent pour Washington. Elle s’inscrit à la Levine School of Music, et rencontre Rebecca Sara Newton, Becki. Elles font de folles soirées en ville, mais finit par se lasser des absences de son mari. Elle écrit des lettres au laitier qui avise son père. Son frère part en Amérique pour en juger. Il y arrive neuf mois après et y rencontre Becki Newton qu’il épouse. Or, à la Grande Dépression, la vie est dure pour les artistes. Ils partent pour le Middle West, y perdent un deuxième enfant, et se séparent. Le laitier, vit à Lausanne sans nouvelles d’elle, y a ouvert deux boutiques, à Berne et Genève pour payer un voyage en Amérique. Mobilisé et face à une embuscade allemande, il est le seul survivant, dans le coma plusieurs mois. 1938, celle-ci apprend par courrier la mort de son mari. 1939, Becki sonne à la porte de György Trapolyi, devenu George Trap, enceinte de son ex-amant et met au monde Eleanor. Ils mènent une vie tranquille, malgré Pearl Harbor. Mais, le laitier lutte à faire survivre son commerce, fabriquant lui-même son chocolat. En 1944, l’état-major américain passe commande de chocolat chez lui, pour les militaires américains. En 1954, celle-ci rentre en Suisse et l’épouse toute heureuse. Elle meurt d’un accident de bicyclette. Lui songe au suicide, mais sa correspondance suivie avec Eleanor qui, l’échec d’une liaison avec un professeur, rejoint son oncle à Lausanne, à la direction de la fabrique, plus deux boutiques à Lyon et à Paris
 », www.babelio.com, p.1.

 

· Toutes les vagues de l'océan, Victor Del Arbol, Trad. Claude Bleton

Ed. Actes du Sud, 2015 : ou Gonzalo Gil reçoit un message qui bouleverse

son existence à la mort de sa sœur :

 

      Né en 1968, à Barcelone, en Espagne, Victor del Árbol est un écrivain et romancier espagnol. Après des études d'histoire, il a travaillé dans les services de police de la communauté autonome de Catalogne. Il est l'un des auteurs espagnols les plus traduits et les plus primés d’Espagne. Il fait des études supérieures en histoire à l'Université de Barcelone., il travaille comme fonctionnaire du gouvernement de la Catalogne, dans le corps de la police autonome catalane, les Mossos d'Esquadra (1992-  2012). Il participe aussi à une émission radiophonique de Ràdio Estel. Il est l’auteur de : Le Poids des morts, El peso de los muertos (2006), de La Tristesse du samouraï, La tristeza del samurai (2011), Toutes les vagues de l’océan (2015), La Veille de presque tout (La víspera de casi todo (2016), etc.

 

Gonzalo Gil reçoit un message qui bouleverse

son existence à la mort de sa soeur

 

    «C’est le récit de la vie de Gonzalo Gil qui reçoit un message qui bouleverse son existence, car sa soeur, dont il est sans nouvelles depuis de nombreuses années, a mis fin à sa vie dans des circonstances tragiques. Et la police la soupçonne d’avoir auparavant assassiné un mafieux russe pour venger la mort de son jeune fils. Ce qui en fait un sombre règlement de comptes et ouvre une voie retorse sur les secrets de son histoire familiale et du de la famille père, plein de non-dits et de silences. Idéaliste, il est allé servir la révolution dans la Russie stalinienne, a vu dans l’enfer de Nazino l’incarnation du mal absolu, l’implacable Igor, et l’amour fou avec l’incandescente Irina. La violence des sentiments apparue dans cette maudite “île aux cannibales” a marqué à jamais le destin des trois personnages et de leurs descendants. Révolution communiste, guerre civile espagnole, Seconde Guerre mondiale, c’est toujours du côté de la résistance, de la probité, qu’il se range, mort à la fleur de l’âge, au siècle dernier. Sur fond de pression immobilière et de mafia russe, l’enquête qui s’ouvre aujourd’hui à Barcelone rebat les cartes du passé. La chance tant attendue, pour Gonzalo, d’ébranler la statue du commandeur, de connaître l’homme pour pouvoir enfin l’aimer.», www.actes-sud.fr, p.1.

 

· La dernière nuit à Tremore Beach, La última noche en Tremore Beach, Mikel Santiago, Trad. Delphine Valentin, Ed. Actes Sud, 2016 : ou Peter Harper célèbre compositeur frappé par un éclair en Irlande fait les visions d’un danger surgissent dans la vie réelle :

 

      Né en1975, à Portugalete, à Biscaye, en Espagne, Mikel Santiago est un écrivain et romancier espagnol. Après de longs séjours en Irlande et aux Pays-Bas, il vit à Bilbao où il partage son temps entre l'écriture, le rock'n'roll et la programmation informatique. Il est l’auteur de : La dernière nuit à Tremore Beach, (2014), Le mauvais chemin (2015), La isla de las últimas voces (2018), L'étrange été de Tom Harvey (2020), El mentiroso (2022), etc.

 

Peter Harper célèbre compositeur frappé par un éclair en Irlande

fait les visions d’un danger surgissent dans la vie réelle

 

«C’est le récit de la vie de Peter Harper célèbre compositeur est venu trouver refuge dans une maison isolée sur la plage Clenhburran, au comté de Donegal, en Irlande de cent cinquante foyers en hiver, dont les routes s’étendent sinueuses entre vallons verdoyants et récifs escarpés, les tourbières et les fleurs sauvages. Pour se soulager d’un divorce violent et se relier avec la musique. Or, au retour d’un dîner chez des amis en une nuit de tempête, il essaie de dégager la branche d’un vieil orme barrant la route, il est frappé par un éclair d’une rare puissance. Il s’ensuit une migraine chronique que nul traitement n’arrive à calmer, suivie, quelques jours après par des cauchemars sanglants où petit à petit apparaissent ses voisins et ses propres enfants, qu’il attend pour les vacances. Ces rêves ont l’air de l’avertir d’un danger proche auquel personne n’y croit. Il est pris d’une angoisse vertigineuse en constatant que jour après jour ses visions nocturnes surgissent dans la vie réelle et doit résister seul contre la menace qui alors vise les siens. Aussi dans ces paysages irlandais aussi sauvages qu’inhospitaliers, il se met à dévoiler la part d’ombre de chaque personnage qui, tous rattrapés par ce qu’ils sont en ce lieu venus fuir.», www.babelio.com, p.1.

· Tes pas dans l'escalier, Tus pasos en la escalera, Antonio Muñoz Molina,

Trad. Isabelle Gugnon, Ed. Seuil, 2023 : ou Un homme espagnol attend à Lisbonne Cecilia la femme qu’il aime encore à New York :

 

     Né en 1956, à Úbeda en Andalousie, en Espagne, Antonio Muñoz Molina est un écrivain et romancier espagnol. Il est membre de l’Académie royale espagnole fondée en 1713, depuis 1995. Il réside à Madrid et à New York, où il a dirigé l'Institut Cervantes jusqu'en 2006. Après des études d'histoire de l'art à l'université de Grenade et de journalisme à l'université centrale de Madrid, il travaille comme fonctionnaire à Grenade et écrit des articles dans le quotidien Ideal (1984). Il est marié à Elvira Lindo, écrivaine et journaliste espagnole et père de trois enfants, deux garçons et une fille. Il est l’auteur de :  Beatus Ille (1986), L'Hiver à Lisbonne, El invierno en Lisboa (1987), Le Royaume des voix, El jinete polaco (1991), Pleine Lune, Plenilunio (1997), En l'absence de Blanca, En ausencia de Blanca (2001), Dans la grande nuit des temps, La noche de los tiempos (2009), Como la sombra que se va (2014), Un andar solitario entre la gente (2018), Tes pas dans l'escalier, Tus pasos en la escalera (2023), etc.

 

Un homme espagnol attend à Lisbonne Cecilia la femme

qu’il aime encore à New York

 

    «C’est le récit de la vie d’un homme espagnol, dans la cinquantaine, le narrateur, attend, à Lisbonne, Cecilia, la femme qu’il aime, une chercheuse en neurosciences, encore à New York. Il s’installe en éclaireur, avec leur petite chienne, Luria, pour préparer l’appartement que le couple a acheté quelques années plus tôt. Les dérèglements climatiques, les incendies de forêt, le spectre du trumpisme aux États-Unis sont cause de leur déménagement. Il ne pense pas y attendre la fin du monde. La cité lui semble être le lieu idéal pour leur retrait tranquille du monde. La rue silencieuse, un balcon qui donne sur le Tage et les collines de l’autre rive, une vue panoramique sur la grande statue du Christ, les cargos qui remontent le fleuve et les avions qui se préparent à atterrir, avec leur bruit assourdissant ravivent ses souvenir des attentats du 11 Septembre. Confiné dans son appartement, l’homme fait de rares sorties à l’extérieur de leur quartier, lit des récits de voyage en Arctique. Il l’attend, dans la fraîcheur de leur appartement, depuis des jours, des semaines ou des mois, remuant les souvenirs de leur rencontre et de leur vie commune. Il est récemment licencié, avec la même dureté avec laquelle il avait lui-même mis à la porte à d’autres travailleurs. Tout comme Luria, la chienne, qui l’attend elle-même dans une immobilité parfaite, il est guette la porte de l’immeuble qui s’ouvre et les pas dans l’escalier. Mais peu à peu, sa flânerie intense traversée d’amour fou et de solitude, l’action prend les allures d’un thriller intérieur, jusqu’à une déchirure finale prévisible.», www.ledevoir. com, p.1.

 

     2. En Afrique :

 

·   Ekomo, María Nsué Angüe, Trad. Françoise Harraca, Ed. L'Harmattan, 1995 : ou Nnanga une jeune femme africaine trahie retraçant son existence malheureuse :

     Née en 1945, à Ebebiyín, en Guinée équatoriale, et morte en 2017, María Nsué Angüe est une écrivaine et équato-guinéenne. Née d’une mère prisonnière politique, est souvent considérée comme la première romancière de son pays de langue espagnole après les indépendances. Sa famille émigre en Espagne lorsqu’elle a huit ans pour des raisons politiques. Elle a été journaliste pour la télévision et le théâtre en Éthiopie, puis Ministre de l’Éducation nationale, de la Culture et de la Femme en Guinée équatoriale. Après vingt et un ans d’exil politique en raison des dictatures qui suivent l’indépendance, María Nsué Angüe est retournée vivre en Guinée équatoriale où elle s’est beaucoup investie dans l’éducation et la culture des jeunes générations. Elle est l’auteure de : Ekomo (1985), etc.

 

Nnanga une jeune femme africaine trahie retraçant

son existence malheureuse

 

    «C’est le récit de la vie de Nnanga, une jeune femme, narratrice, retraçant son existence malheureuse, son passé de danseuse, lorsqu’on la surnommait Colombe de Feu, et l’histoire d’amour vécue avec son jeune époux Ekomo,  revenu de la ville après une absence prolongée auprès d’une autre femme. Revenu de cet épisode adultère, il souffre d’une blessure à la jambe, plaie dont il souffre jusqu’à a totale infection. Les jeunes époux doivent alors quitter le village pour essayer de le soigner, mais cela va empirer avec son pourrissement. Or, le guérisseur traditionnel ne pourra pas guérir la gangrène. Il refuse l’amputation à l’hôpital colonial et meurt. Les souvenirs de la femme évoquent leur rencontre enfants et leur mariage difficile, car elle était déjà promise à un autre, leur voyage final. Souffrances, pertes et deuils peuplent son existence, en quête de sa propre identité, face à la domination masculine de la société africaine, la difficile émancipation des femmes. Et déterminée par le destin de son mari que par ses propres choix, elle symbolise la soumission féminine à un système patriarcal absolu.», www.google.com, p.1.

 

      3. En Asie :

 

· N'y touchez pas ! Noli me tangere, José Rizal, Trad. Alain Montandon, Françoise Lavocat, Ed. Collection Unesco, 1887 : ou Ibarra un activiste nationaliste philippin en quête sur la façon d'améliorer le sort de ses compatriotes :

     Né en 1861, à Calambo, aux Philippines, et mort en 1896, à Manille, en Asie, José Rizal, ou José Protasio Rizal Mercado y Alonzo Realonda, est un écrivain, romancier, poète et artiste philippin de langue espagnole. Il était aussi médecin, chirurgien ophtalmologue, et linguiste. D’une riche famille philippine sino-tagale, il fait ses études de médecine à Manille, en fréquenta les meilleures universités européennes de Madrid, Paris et Berlin. Il voyage en Espagne, en France, en Allemagne, en Angleterre, et aux États-Unis, où il a suivi une formation de chirurgien ophtalmologiste, et obtenu des diplômes en philosophie et plusieurs langues. Dirigeant du Mouvement de propagande des étudiants philippins d'Espagne, il écrit des articles pour le journal La Solidaridad de Barcelone. Ses livres sont interdits et circulèrent clandestinement. Et les autorités espagnoles l’arrêtent (1892) et l'exile à l'île de Mindanao, à Dapitan. Là, il fonde une école des langues et les techniques agricoles. En fuite, il est arrêté à bord d’un paquebot, à Barcelone au fort Montjuich, et renvoyé à Manille, dans le fort Santiago, puis passé par les armes (1896). Il est l’auteur de : Noli me tangere, N'y touchez pas ! (1887), El Filibusterismo, Révolution aux Philippines (1891), etc.                                       

 

Ibarra un activiste nationaliste philippin en quête sur la façon

d'améliorer le sort de ses compatriotes

 

     «C’est le récit de la vie d’un activiste nationaliste philippin, incarné sous les traits de Crisostomo Ibarra, héritier métis d'un clan riche qui, de retour chez lui, après sept ans en Europe, plein d'idées sur la façon d'améliorer le sort de ses compatriotes. En quête de réformes, il se trouve confronté à une hiérarchie ecclésiastique excessive et à une administration civile espagnole quasi indifférente et impitoyable. La mort de son père avant son retour, refusé d'un enterrement catholique par Damaso, curé de la paroisse, l’incitant Ibarra à le frapper, et être excommunié. Ses sentiments mêlés paternels et érotiques pour Maria Clara, la belle fille du riche capitaine Tiago, font gâcher ses projets d'école. Il subit l’injustice des autorités, et voit que la violence est la seule issue. Hostile, Salvi l'implique dans une fausse révolte, et Maria Clara le trahit alors pour protéger un secret de sa famille. Il s’échappe de prison avec l'aide d'Elias et la confronte. Celle-ci lui explique ses raisons, et lui pardonne, et fuient vers le lac. Mais traqués par la Guardia Civil, l'un meurt alors que l'autre survit. Convaincue d’être la cause de la mort de celui-ci, Maria Clara entre au couvent, et refuse un mariage arrangé par le curé. Sa fin tragique et celle de celui-ci, côtoient celle plus mémorable, de Sisa, rendue folle par le sort fatal de ses enfants, en reflétant la situation tendue alors, dans un pays, à la fois beau et misérable. », www.google.com, p.1.

                           

· Les oiseaux de Bangkok, Manuel Vázquez Montalbán, Trad. Michèle Gazier, 1994 : ou Pepe Carvalho à Bangkok une enquête inaboutie aux fins tragiques à leur rythme :

     Né en 1939, à Barcelone, et mort en 2003, à Bangkok, en Thaïlande, Manuel Vázquez Montalbán est un écrivain, essayiste, poète et romancier espagnol catalan. Il est surtout connu pour ses romans policiers ayant pour héros Pepe Carvalho. Il obtient le Prix national des Lettres espagnoles. (1995). Il est l’auteur de : Pepe Carvalho (1981), Galíndez (1991), etc. Les oiseaux de Bangkok (1994), etc.

Pepe Carvalho à Bangkok une enquête inaboutie

aux fins tragiques à leur rythme

 

      «C’est le récit de la vie de Pepe Carvalho sans enquête à l’horizon qui s'ennuie à mort. Heureusement une grande bourgeoise barcelonaise est tuée à coups de bouteille de champagne... Mieux encore : une vieille amie, traquée par la mafia à Bangkok, en Thaïlande, appelle le détective au secours. Carvalho ne le sait pas encore, mais les deux affaires vont se rejoindre. Lâché au cœur de la jungle et des bordels thaïlandais, il a désormais fort à faire. En ce qui regarde le côté exotique et oriental avec la Thaïlande, les voyages en avion ou en bus sont à la fois surréaliste et burlesque et que les catalans ne s'y montrent pas sous leur meilleur jour. Les fameux oiseaux, les hirondelles de Bangkok et d’ailleurs, alignés sur les fils électriques, pépiant « de joie, de faim, de peur ou pour proclamer leur hégémonie sur la ville des hommes », sorte de métaphore de la condition humaine. Une recherche inaboutie sous les tropiques et des dénouements tragiques conduits à leur rythme. », www.babelio.com, p.1.

 

· Noli me tangere, N’y touchez pas !, José Rizal, Trad. Alain Montandon, Françoise Lavocat, Ed Classiques Garnier, 2019 : ou Ibarra un activiste nationaliste philippin sur la façon d'améliorer le sort de ses compatriotes :

 

      Né en 1861, à Calambo, aux Philippines, et mort en 1896, à Manille, en Asie, José Rizal, ou José Protasio Rizal Mercado y Alonzo Realonda, est un écrivain, romancier, poète et artiste philippin de langue espagnole. Il était aussi médecin, chirurgien ophtalmologue, et linguiste. D’une riche famille philippine sino-tagale, il fait ses études de médecine à Manille, en fréquenta les meilleures universités européennes de Madrid, Paris et Berlin. Il voyage en Espagne, en France, en Allemagne, en Angleterre, et aux États-Unis, où il a suivi une formation de chirurgien ophtalmologiste, et obtenu des diplômes en philosophie et plusieurs langues. Dirigeant du Mouvement de propagande des étudiants philippins d'Espagne, il écrit des articles pour le journal La Solidaridad de Barcelone. Ses livres sont interdits et circulèrent clandestinement. Et les autorités espagnoles l’arrêtent (1892) et l'exile à l'île de Mindanao, à Dapitan. Là, il fonde une école des langues et les techniques agricoles. En fuite, il est arrêté à bord d’un paquebot, à Barcelone au fort Montjuich, et renvoyé à Manille, dans le fort Santiago, puis passé par les armes (1896). Il est l’auteur de : Noli me tangere, N'y touchez pas ! (1887), El Filibusterismo, Révolution aux Philippines (1891), etc.                                                 

Ibarra un activiste nationaliste philippin sur la façon

d'améliorer le sort de ses compatriotes

 

 «C’est le récit de la vie d’Ibarra, un activiste nationaliste philippin, incarné s sous les traits de Crisostomo Ibarra, héritier métis d'un clan riche qui, de retour chez lui, après sept ans en Europe, plein d'idées sur la façon d'améliorer le sort de ses compatriotes. En quête de réformes, il se heurte à la hiérarchie ecclésiastique et à l’administration civile espagnole quasi indifférente. La mort de son père avant son retour, refusé d'un enterrement catholique par Damaso, curé de la paroisse, l’incite Ibarra à le frapper, pour être excommunié. Ses pour Maria Clara, la belle fille du riche capitaine Tiago, vont gâcher ses projets d'école. Il voit que la violence est la seule issue. Hostile, Salvi l'implique dans une fausse révolte, et celle-ci le trahit pour protéger sa famille. Il s’échappe de prison grâce à Elias et la confronte. Elle lui explique ses raisons, et lui pardonne, et fuient vers le lac. Traqués par la Guardia Civil, il meurt. Convaincue d’être la cause de sa mort, elle entre au couvent, et refuse un mariage arrangé par le curé. Sa fin tragique et la sienne, côtoient celle de Sisa, rendue folle par le sort fatal de ses enfants, d’une situation tendue alors, dans un pays, à la fois beau et misérable.», www.google.com, p.1.

 

       4. En Océanie :

 

· Fille du destin, Isabel Allende, Ed.  La Maison aux esprits, 1999 : Eliza en Californie à San Francisco en Californie au le temps de la ruée vers l’or :

    Née en août 1942, à Lima au Pérou, Isabel Allende est une écrivaine, romancière et journaliste chilienne de langue espagnole.  Elle a des ancêtres basques par son père et portugais et espagnols par Francisca Llona Barros, sa mère. Elle fréquente une école privée américaine, en Bolivie, et une école privée anglaise, à Beyrouth. Elle retourne au Chili, où elle achève ses études secondaires (1958). Elle rencontre alors son futur mari, Miguel Frías. Naturalisée américaine d'expression espagnole, elle aborde les questions liées aux femmes, à la mémoire, à l'imaginaire latino-américain et à sa propre autobiographie. Elle est l’auteure de :  La Maison aux esprits, La casa de los espíritus (1982), D’amour et d’ombre, De amor y de sombra (1984), Eva Luna, (1987), Fille du destin, Hija de la fortuna (1999), Portrait sépia, Retrato en sepia (2001), Inés de mon âme, Inés del alma mía (2006), Le Cahier de Maya, El cuaderno de Maya Grasset, (2011), Le Jeu de Ripper, El juego de Ripper (2014), Plus loin que l'hiver, Más allá del invierno (2017), Violetta (2022), etc.

 

Eliza en Californie à San Francisco en Californie au

le temps de la ruée vers l’or

 

    «Abandonnée sur le port de Valparaiso en 1832, adoptée par la famille Sommers, Eliza va mener une existence de petite fille modèle, jusqu’au jour de ses seize ans où elle s’éprend de Joaquín, un jeune homme pauvre et entreprenant qui la quitte bientôt pour gagner la Californie. Enceinte, Eliza s’embarque clandestinement sur un voilier afin de le retrouver. En Californie, c’est le temps de la ruée vers l’or. La jeune femme va découvrir un univers sans foi ni loi, peuplé d’aventuriers, de prostituées, de bandits. Un jeune médecin chinois, Tao Chi’en, la prend sous sa protection. Autour d’eux, San Francisco grandit, le commerce entre les deux Amériques est intense, un nouveau pays naît, brutal, ambitieux, bien éloigné des traditions de la vieille Europe, tellement plus libre aussi…», www.librairiedialogues.fr, p.1.    

 

· Les vents, Los vientos, Mario Vargas Llosa Trad. Albert Bensoussan, Ed. L'Herne, 2023 : ou Osorio, vieil homme amnésique et égaré à Madrid, imaginant la ville inculte de nouvelles technologies imposent leur nouveau modèle de consommation :

     Né en 1936 à Arequipa, au Pérou, lauréat du prix Nobel de littérature (2010), Mario Vargas Llosa est un écrivain romancier et essayiste politique péruvien de langue espagnole. Il est naturalisé espagnol. Il s’engage activement en politique, en passant du communisme au libéralisme et à de l'extrême droite chilienne et brésilienne. Candidat aux présidentielles péruvienne de 1990 avec le soutien du centre droit Front démocratique, il est battu au second tour par le populiste de droite Alberto Fujimori. N’écrivant ni parlant en français, il est élu à l'Académie française. De sa famille maternelle, Mario, il va à la Bolivie chez son grand-père dans une plantation de coton. Là, il se voit offrir un poste diplomatique à Piura. A l'âge de dix ans, il part vivre à Lima où il rencontre son père supposé mort (1946).  Ses parents déménagent à Magdalena del Mar, banlieue de la capitale. Il est admis à l'école élémentaire catholique Colegio La Salle. A quatorze ans, il est interne à l'Académie militaire de Lima par son père contre sa vocation poétique. Mais, il se retire de là et termine ses études à Piura, en travaillant au journal local, La Industria. Il étudie la littérature et le droit à l'université San Marcos et à l'université centrale de Madrid et soutient un doctorat (1958). Il est l’auteur de : Los jefes, Les Caïds (1959), La ciudad y los perro, La Ville et les Chiens (1963), La casa verde, La Maison verte (1969), La tía Julia y el escribidor (1977), Elogio de la madrastra, L'Éloge de la marâtre (1988), Travesuras de la niña mala, Tours et détours de la vilaine fille (2006), El sueño del celta, Le Rêve du Celte (2010), El barco de los niños, Le Navire des enfants (2015), Los vientos, Les Vents (2023), etc.

   

Osorio, vieil homme amnésique et égaré à Madrid, imaginant

la ville inculte où de nouvelles technologies imposent

leur nouveau modèle de consommation

 

    «C’est le récit de la vie d’un vieil homme, surnommé Osorio, amnésique et égaré, se démenant à travers les rues de Madrid, à la recherche de son foyer. Se remémorant les souvenirs d'un monde disparu, il imagine une ville future privée de musées, de librairies et de salles de cinéma où les lieux de culture et de rencontre sont désormais tout aussi virtuels que l'amour et où les nouvelles technologies asservissent la société pour imposer leur nouveau modèle de consommation. À la croisée du conte et de l’imaginaire, il sonde avec tristesse la déchéance programmée d'un monde et de sa propre vie. Il parle de sa déchéance physique et de ses flatulences déplaisantes. Il blâme alors la trivialité de ses propos sur la mémoire, la société devenue acculturée et nombriliste au plus haut point possible. Mais, malgré les malheurs que l’âge inflige à son corps, il finit par retrouver sa chambrette jusque-là oubliée.», www.babelio.com, p.1.

 

        5. En Amérique :

                   

· Imán, Ramón José Sénder Garcés, Ed. Cénit, 1930 : Le soldat Viance, “ Iman”, “Aimant”, a dû à son bon sort à son intelligence à la bataille d’Annual :

     Né en 1901à Chalamera, province de Huesca, Espagne, et mort en 1982, à San Diego, en Californie, Ramón José Sénder Garcés, ou Ramón José Sénder, est un écrivain et romancier espagnol. À dix-sept ans, il va à Madrid pour collaborer à divers médias. Il adopte des idées politiques révolutionnaires dans ses œuvres. En 1939, après la guerre d'Espagne, il s'exil au Mexique puis aux États-Unis (1949). Il y exerça comme professeur de littérature. Il est l’auteur de : Imán (1930), Orden público (1932), Siete domingos rojos (1932), Mister Witt en el cantón (1935), Contraataque (1938), El rey y la reina (1947), Los cinco libros de Ariadna (1957), Requiem por un campesino español (1960), etc.

 

Le soldat Viance, “ Iman”, “Aimant”, a dû à son bon

sort à son intelligence à la bataille d’Annual

 

     C’est le récit de la vie du soldat Viance, “ Iman”, “Aimant”, qui a dû à son bon sort à son intelligence lors d’une réincarnation littéraire fictive de la bataille d’Annual, en 1921. L’armée coloniale espagnole a aveuglément avancé dans le désert marocain sous commandement en chef des opérations le général Silvestre. Ill n’avait pas prévu de lignes de ravitaillement. L’insolence, l’orgueil et la bêtise des officiels espagnols quasiment d’une classe sociale aristocratique ignore le sens commun et les pénalités sans nom, faim, soif, avec 30 Kg de poids sur les épaules des soldats anonymes comme Il incarne le soldat espagnol de première classe, un paysan pauvre qui supporte toutes les peines d’une guerre inconnue et atroce par sa brutalité. Au fond, avec les interêts des financiers des mines du Maroc et l’implication de la monarchie elle-même, qui forge des chefs militaires comme Franco, qu’avait de démontré sa dureté, quinze ans après, á la guerre civil espagnole.», www.babelio.com, p.1.

 

· Aller simple, Carlos Salem, Trad. Danielle Schramm, Ed. Actes Sud, 2010 : Octavio Dorita et Soldati une épopée de truands boliviens et de hippies tombés loin de Katmandou :

     Né en 1959, à Buenos Aires, en Argentine, Carlos Salem est un écrivain, poète, journaliste et romancier argentin. Il a étudié les sciences de l’information, à Cordoba, et se met à écrire et tourner des émissions de télévision et des spots publicitaires. Jusqu’à 1988, outre son travail de journaliste, il pratique de petits boulots. Il fuit la dictature en Argentine et vit en Espagne, dans les villes de Ceuta et Melilla où il a dirigé El Faro de Ceuta, El Telegrama et El Faro de Melilla. En 2000, il s'installe à Madrid et collabore à divers magazines : Marie Claire, Cosmopolitan et Ser Padres. Depuis 2006, il codirige Bukowski club, où il organise des lectures de poésies et de nouvelles. Il est l’auteur de : Aller simple, Camino de Ida, (2007), Nager sans se mouiller, Matar y guardar la ropa (2008), Je reste roi d'Espagne, Pero sigo siendo el rey 2009). Le Fils du tigre blanc, El hijo del Tigre Blanco (2013), Attends-moi au ciel, Muerto el perro (2014), prix Violeta Negra (2018), etc

 

Octavio Dorita et Soldati une épopée de truands boliviens

et de hippies tombés loin de Katmandou

 

    «Au son d’une musique mélo El dia que me quieras, Charly demande au narrateur, Octavio, sans que celui-ci comprenne de quoi il s’agit tout en n’étant d’accord avec lui, pourquoi il doit tuer Julio Iglesias. Quand Dorita son épouse tyrannique meurt soudain, dans un hôtel marocain, il éprouve une panique mêlée de soulagement. C’est le moment que choisit Soldati, chanteur de tango amateur, vendeur de glaces dans le désert et escroc à ses heures, pour faire irruption dans sa vie. Son existence devient une épopée de truands boliviens, de hippies tombés loin de Katmandou, la Capitale du Népal, un prix Nobel de littérature, n’a jamais écrit une ligne, un chat acariâtre, une équipe de cinéma dans le désert, des footballeurs en état de grâce, un nuage agaçant.», www. babelio.com, p.1.

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