jueves, 5 de septiembre de 2024

Pte. anthologie des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan au Maroc : 1923-2024, Dr. SOSSE ALAOUI Med.

 

Dr. SOSSE ALAOUI MOHAMMED

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Petite anthologie des récitations écologiques arabes

 d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle

 à l’université d’antan au Maroc  

1923-2024

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Maroc

2024

Préface

 

        Tant au Maroc que dans le monde arabe la poésie en classe, ou la récitation, servant la langue, et de lieu réflexions d’une intelligence qui interroge le monde, nous nous proposés, corpus à l’appui, d’en reconstituer une : « Petite anthologie des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan au Maroc : 1923-2024». A cet égard, Jamal Al Mohafid évoque, au Maroc : «L'ouvrage « Les hymnes nationaux marocains et leur rôle dans le mouvement de libération » du professeur Abdelaziz Ben Abdeljalil constitue un ouvrage de référence […] pour développer le talent de créativité et de beauté des enfants et des jeunes émergents et les élever aux valeurs de […] citoyenneté et de protection de l'environnement et chanter la beauté de la nature.   […] Parmi ces chansons figurent celles qu'Al-Hashemi Bennani a traduites de la langue française, et qui sont encore répétées dans la bouche des enfants et des jeunes du troisième millénaire dans les colonies de vacances, comme l'étaient leurs prédécesseurs, dont « Le cheval d'Ali dort dans l'écurie pendant qu’Ali savoure des gâteaux » […]. Parmi les choses qu'Abdul Aziz bin Abdul Jalil a traduites ou citées dans le domaine de la jeunesse et du scoutisme figurent : « Tu n'as pas duré longtemps, ô heures de Dieu », […] et «Dans la vie au milieu de la forêt de Ras al-Ma. […]  Au cours de cette période, les chansons ont non seulement été traduites en arabe, mais certaines d'entre elles ont été copiées des écrivains arabes, notamment l'hymne « Les vents » de Mikhaïl Naima, dont l'introduction était « Viens, ô vents, et enveloppes un foulard » […].  Enrichissement du répertoire de chants lors du premier camp d'entraînement en arabe en 1949.» - «Chants entre voyage mémoriel et besoin d’ontologie», www.lakome2-com, p.1. Ce dont, nous abordons respectivement :

I. De la poésie à l’école et au printemps des poètes des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan au Maroc : 1923-2024.

II. La négligence actuelle de la poésie à l’école et la place secondaire de la récitation dans les cours de langue arabe des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan au Maroc : 1923-2024.

III. Les changements climatiques la coopération des Nations Unis et des organisations de jeunesse et l’écolittérature de jeunesse des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan au Maroc : 1923-2024. 

    IV. La poésie un jeu verbal de mots et de phrases et la récitation un jeu sérieux d’utilité quotidienne des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan au Maroc : 1923-2024.

V. Des morceaux de chants éducatifs faciles ou récitations à objectifs de comportements et de compétences aux choix des morceaux de valeur littéraire à penser le monde et la morale de l’époque des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan au Maroc : 1923-2024. D’où en l’occurrence :

 

    I. De la poésie à l’école et au printemps des poètes des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan  au Maroc :  1923-2024 :

 

    Du fait, de la poésie à l’école au printemps des poètes des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan au Maroc : 1923-2024, nous observons notamment :

       1. la poésie à l’école des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan au Maroc : 1923-2024 :

        En effet, de la poésie à l’école des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan au Maroc : 1923-2024, Tiphanya Ursula Chenu rappelle : «Tous ceux qui ont découvert la poésie à l’école [v. les récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan au Maroc] y voient quelque chose de sérieux, presque sacré. Elle semble réservée à une élite et ne serait donc pas à la portée de tous. Pourtant Maurice Carême, poète incontournable des bancs d’école, avait un père peintre en bâtiment et une mère propriétaire d’une petite boutique dans un quartier populaire. Arthur Rimbaud a commencé sa vie dans un quartier ouvrier. D’accord ils ont tous les deux terminés leur vie avec le titre de poète, mais à la naissance, on ne pouvait pas leur prédire une telle voie. Puisque la poésie joue avec les sons, que les plus jeunes enfants adorent. […] Ils aiment pouvoir se joindre aux adultes qui leur récitent ou leur chantent […]. Les enfants n’ont qu’une envie, prendre leur place dans le quotidien qui les entoure, comprendre et être compris. Le langage est donc essentiel pour eux, essentiel et passionnant. Ils veulent écouter les poèmes encore et encore, pour les comprendre et les connaître par cœur. […] Et justement cela n’a pas besoin d’être sérieux, peu importe l’âge [v. d’enfance ou de jeunesse]. La poésie peut être l’occasion de moments joyeux, légers, un peu idiots, intergénérationnels. […] Bien souvent à l’école, les poèmes sont imposés.» - «Comment faire aimer la poésie aux enfants?», www.monautrereflet.com, p.1.

     2. la poésie au printemps des poètes des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan au Maroc : 1923-2024 :

     Quant à la poésie au printemps des poètes des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan au Maroc : 1923-2024, Jean Pierre Siméon indique : «Un des objets fondamentaux du Printemps des Poètes [v. les récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan au Maroc] est de favoriser l’ouverture du regard sur la poésie et encourager la lecture de poème comme pratique culturelle. Aussi, son action en direction du milieu scolaire est-elle naturelle et primordiale. Notre vœu est de contribuer au renouvellement de l’approche poétique dans les classes de la maternelle à l’université [v. les récitations], en lien étroit avec les personnels enseignants et éducatifs, l’encadrement pédagogique et les diverses structures périscolaires. Cette action n’est donc pas marginale mais bien conçue comme un enjeu crucial de notre travail, elle déborde de beaucoup la simple réussite de la manifestation de mars : au rebours, elle s’inscrit dans la continuité, la durée, et implique donc une logique de partenariat et d’échange. Il va de soi que, ce faisant, l’effort du Printemps des Poètes rejoint celui de tous les médiateurs culturels dans leur lutte contre l’illettrisme et la restauration d’un lien actif et prolongé avec le patrimoine littéraire et la langue » - «Le Printemps des Poètes en milieu scolaire», ww.langage.ac-creteil.fr, p.1.

 

       II. La négligence actuelle de la poésie à l’école et la place secondaire de la récitation dans les cours de langue arabe des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan au Maroc :  1923-2024 :

 

      A propos de la négligence actuelle de la poésie à l’école et la place secondaire de la récitation dans les cours de langue arabe des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan au Maroc : 1923-2024, observons précisément :

         1. La négligence actuelle de la poésie à l’école des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan au Maroc :  1923-2024 :

          De la négligence actuelle de la poésie à l’école des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan au Maroc :  1923-2024, Jamil Hamdawi souligne : «On sait que la plupart des études critiques au Maroc se sont concentrées sur la poésie des adultes, négligeant la poésie des jeunes enfants et des jeunes. Il n'est pas surprenant qu'il n'ait pas non plus prêté attention […] à l'aspect bibliographique, et ils ne prêtaient pas attention aux contenus et aux formes artistiques et esthétiques de la poésie pour enfants. Ici, je parle de ce qui est imprimé et publié dans l'espace culturel marocain, et je ne parle pas des recherches de licence, des mémoires de maîtrise et des thèses de doctorat qui sont encore rédigées dans les rayons des collèges et universités marocains, arabes et étrangers, en attendant que quelqu'un les fasse exister. […] On sait que parmi les poètes marocains les plus importants qui se sont intéressés à l'écriture de poésie pour enfants, il faut citer : Allal Al-Fassi, Muhammad bin Muhammad Al-Rabi', Abdullah Kannoun, Ahmed Abdel Salam Al-Bakali, Ali Al- Saqli, Al-Arabi Ben Jelloun, Muhammad Ali Al-Rabawi, Muhammad Vahq et Jamil Hamdawi. […] En conséquence, la poésie et les chants de l’enfant auront en fait cruellement besoin de documentation, de collecte, d’archivage, d’analyse, de contenu et d’étude artistique.», - «La littérature jeunesse au Maroc Poèmes et chants», www.diwanalarab-com, p.1.

           2. La place secondaire de la récitation dans les cours de langue arabe des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan au Maroc 1923-2024 : 

           Concernant la place secondaire de la récitation dans les cours de langue arabe des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan au Maroc 1923-2024, Mustafa Lughatiri objecte : «La poésie occupe une place secondaire dans les cours de langue arabe (Al-Mufid/Murshidi/Basic), et elle ne couvre au mieux qu'environ 10% des textes. Compte tenu de l'espace-temps alloué à la composante textes poétiques, on constate que l'étudiant étudie. […] Sur 10 textes de la première année, 4 textes de poètes marocains ont été choisis. Le nom de Muhammad al-Halawi a été répété deux fois, et les noms d'Ali al-Siqali […] étaient tous classiques textes poétiques. Quant au reste des textes, ils ont été distribués à des poètes d'autres pays [v. arabes] ([…] Ahmed Shawqi, […] - Marouf Al-Rusafi - Elia Abu Madi). […] Ce sont quelques observations générales que nous gardons à l'esprit pour le lecteur comme base pour parler d'un sujet épineux et complexe qui représente l'épine dorsale de la langue arabe, et selon elles, ce sont des observations qui explorent les questions initiales. […] En plus de ce que nous avons présenté à cet égard, les livres [v. les manuels de lecture] et études spécialisés dans la didactique du texte poétique sont rares, et l'on trouve généralement des livres et des études sur la didactique de la lecture des textes en général.» - «Enseigner la poésie à l'école marocaine », www. google.com, p.1.

 

      III. Les changements climatiques la coopération des Nations Unis et des organisations de jeunesse et l’écolittérature de jeunesse des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse d’antan de l’école maternelle à l’université au Maroc 1923-2024 :

 

     Des changements climatiques la coopération des Nations Unis et des organisations de jeunesse et l’écolittérature de jeunesse des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse d’antan au Maroc de l’école maternelle à l’université : 1923-2024, observons :

 

 

     1. Les changements climatiques la coopération des Nations Unis et des organisations de jeunesse des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan au Maroc : 1923-2024 : 

 

     Aussi des changements climatiques la coopération des Nations Unis et des organisations de jeunesse et l’écolittérature de jeunesse des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan au Maroc :

1923-2024, Christiana Figueres décrypte : «Les changements climatiques génèrent de nombreuses incertitudes au sujet de notre avenir. Une seule chose est certaine : nous laisserons cette planète à nos enfants, aux jeunes et aux futures générations. Les jeunes sont de plus en plus conscients des défis et des opportunités inhérentes à la transition nécessaire vers une croissance à faible intensité en carbone, et bon nombre d’entre eux rejoignent le dialogue mondial sur les solutions possibles, s’impliquent et passent à l’action. […]  J’espère que cette publication encouragera la coopération entre les Nations unies et les organisations de jeunesse et qu’elle nous poussera à laisser à nos enfants un meilleur monde que celui dont nous avons hérité. Telle est notre responsabilité. Et telle doit être notre mission pour les générations futures. […] Parmi les sujets d’apprentissage abordés figurent les stratégies et politiques d’éducation aux changements climatiques, l’intégration du changement climatique dans les programmes d’enseignement, [v. ici chants et récitations écologiques arabes pour enfants et jeunesse, de l’école, maternelle et à l’université au Maroc] les supports de formation et d’enseignement pour les enseignants et les éducateurs et les campus scolaires sûrs et durables.» - «Les jeunes et les changements climatiques inspirations du monde entier », www.uncclearn.org, p.1.

 

      2. l’écolittérature de jeunesse des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse d’antan au Maroc de l’école maternelle à l’université 1923-2024 :

       Pour ce qui est de l’écolittérature de jeunesse des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse d’antan au Maroc de l’école maternelle à l’université 1923-2024, Sébastian Thiltges remarque : «Genre audacieux et dynamique, mais dans la périphérie littéraire, la littérature d’enfance et de jeunesse s’avère particulièrement réactive aux préoccupation psychologiques, sociétales et environnementales d’actualité. Des thèmes écologiques très divers sont en effet abordés […] à destination des enfants. […] La différenciation théorique, décrite ci-dessus, entre un axe politique et un axe poétique de l’écocritique, s’accompagne, dans le cadre de la littérature de jeunesse [v. les récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan au Maroc], de la double fonction didactique et esthétique du texte. De prime abord, toute œuvre abordant une thématique écologique à destination des enfants répond à une double exigence didactique (Ewers 2011 : 11) : elle est documentaire en ce qu’elle cherche à transmettre un savoir relatif à la réalité, souvent sans tabous et n’hésitant pas à faire peur (Weinmann 2011 : 33), et morale en ce qu’elle transmet des valeurs et souligne l’importance de préserver l’environnement de l’être humain. D’autre part, les textes peuvent proposer une «poétique de l’habitation du monde» (Suberchicot 2012 : 18) qui cherche […] à découvrir le lien qui unit l’être humain à son environnement à travers une démarche poétique et sensible.» - «L’écolittérature de jeunesse…», www.orbilu.uni.lu, pp.4-6.

 

     IV. La poésie un jeu verbal de mots et de phrases et la récitation un jeu sérieux

d’utilité quotidienne des récitations écologiques arabes d’enfance et de  jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan au Maroc : 1923-2024 :

 

         Sur la poésie un jeu verbal de mots et de phrase et la récitation un jeu sérieux

d’utilité quotidienne des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan au Maroc : 1923-2024, observons par ailleurs :

 

 

       1. La poésie un jeu verbal de mots et de phrases des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan au Maroc : 1923-2024 :

        En ce qui regarde la poésie un jeu verbal de mots et de phrases des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan au Maroc : 1923-2024, un article de unesco.pdf, 1979, analyse : «Partout sur la terre, les enfants jouent, et cette activité tient tant de place dans leur existence que l’on est tenté d’y voir la raison d’être de l’enfance. […] Si l’évolution de l’enfant et de ses jeux, si le besoin de jeu en général, font figure de réalité universelle [v. ici la portée écologique des chants et récitations à l’école], le jeu n’en est pas moins ancré au plus profond des peuples, […] les pratiques et objets ludiques sont infiniment variés et marqués profondément par les spécificités ethniques et sociales […]. Le jeu [v. de chants et de récitations arabes, à l’école au Maroc] constitue par ailleurs l’une des activités éducatives essentielles et il mérite d’entrer de plein droit dans le cadre de l’institution scolaire, bien au-delà de l’école maternelle où il est trop souvent confiné. […] Ces matériels ludiques peuvent être des mots et des phrases, à l’aide desquels l’enfant s’ingénie à inventer ou à rappeler des écrits [v. chants, récitations poétiques en classe à l’école] […]. L’utilité de ce type de matériel est entre autres de développer chez l’enfant l’imagination, la mémoire et la maîtrise de la langue (…).  Pour cela il lui faut d’abord recueillir ce matériel verbal, [v. choisir les chants et les récitations à apprendre, réciter par les élèves en classe] ensuite apprendre à l’interpréter face à des enfants qui, dans ces différentes formes d’expressions orales, où ils puisent le savoir et la sagesse [v. les thèmes écologiques de la nature].» - «L’enfant et le jeu», www.iforep.fr, p.1.

 

      2. La récitation un jeu sérieux d’utilité quotidienne des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan au Maroc: 1923-2024 :

 

     Du fait, de la récitation un jeu sérieux d’utilité quotidienne des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan au Maroc : 1923-2024, le site web PRIMECOLE rapporte dans un article : «Il paraît impossible de définir « ce qu’est la poésie » d’une façon totalement « objective ». Pour parler le plus simplement, il s’agit d’abord d’un domaine d’expression individuelle, qui commence avec le plaisir de recevoir de la poésie d’un autre, et d’en communiquer à d’autres. […] Celui qui fait la lecture ou la récitation d’un poème, offre aussi, en même temps, sa propre émotion, sa propre sensibilité, qui recréent le poème... […] Et de fait, il faut souvent aux adolescents de notre temps [v. de jeunesse universitaire] une véritable redécouverte personnelle de l’univers poétique pour l’apprécier, alors que l’école avait vocation, depuis la maternelle, de les y familiariser !... […] C’est un jeu sérieux, une activité certes gratuite, de plaisir, qui n’a pas d’«utilité » quotidienne, mais qui a une fonction profonde de structuration de soi [v. une prise de conscience écologique], chez les enfants [v. d’enfance à l’école maternelle…] comme chez les adultes... […]La mémorisation n’est plus un objectif, mais un moyen, pour s’approprier charnellement des bribes de poésie, soit par répétition (école maternelle), soit « par coeur ». […] Plus rare : une éducation de la sensibilité à partir d’une approche du vécu quotidien [v. les récitations écologiques arabes d’antan au Maroc], où le regard qu’on porte sur l’objet change cet objet [v. changer la terre face à la crise écologique actuelle].»  - «Initiation poétique à l’école», www.afef.org, pp.2-7.

 

     V. Des morceaux de chants éducatifs faciles ou récitations à objectifs de comportements et de compétences aux choix de morceaux de valeur littéraire à penser le monde et la morale de l’époque des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan au Maroc : 1923-2024 :

 

 

        Ainsi, Des morceaux de chants éducatifs faciles ou récitations à objectifs de comportements et de compétences aux choix de morceaux de valeur littéraire à penser le monde et la morale de l’époque des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan au Maroc : 1923-2024, observons-nous corrélativement :

 

          1. Des morceaux de chants éducatifs faciles ou récitations à objectifs de comportements et de compétences des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan au Maroc : 1923-2024 :

 

         A  considérer les morceaux de chants éducatifs faciles ou récitations à objectifs de comportements et de compétences des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan au Maroc : 1923-2024, le Journal des Conditions d’Education au Maroc relate  : «L'un des mécanismes de divertissement et d'activation sur lesquels l'enseignant s'appuie au niveau primaire dans le cadre d'activités parallèles sont les «chants éducatifs utiles» ou ce que la littérature pédagogique classique appelle « Récitations ». "Bien qu'il diffère quelque peu de ce dernier. Ce sont des morceaux de poésie (…) qui sont faciles […], qui conviennent à la récitation en groupe [v. ou individuelle], visant un objectif spécifique et important et sont d'une couleur attrayante et désirable. Le Ministère de l’Éducation Nationale les définit comme des pièces poétiques qui se caractérisent par la facilité de leur formulation et de leur disposition. Elles sont adaptées aux présentations de groupe et visent un objectif important et spécifique adopté par l'enseignant pour atteindre un ensemble d'objectifs éducatifs et pédagogiques et développer un ensemble d'objectifs de comportements et de compétences.» - «Le rôle des chants à consolider les valeurs scolaires», www.education.persee.fr, p.1.

 

      2. Aux choix de morceaux de valeur littéraire à penser le monde et la morale de l’époque des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan au Maroc : 1923-2024 :

 

      Quant aux choix de morceaux de valeur littéraire à penser le monde et la morale de l’époque des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan au Maroc : 1923-2024, Martine Boncourt décortique : «Diverses études menées sur le sujet tendent à montrer que la poésie [v. ici les récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan au Maroc] ne jouit pas, à l’intérieur de l’institution scolaire [v. à l’école], d’une situation aussi valorisante qu’il semblerait. […] Évoquer l’école ne renvoie pas nécessairement à la poésie […], mais penser à la poésie fait apparaître comme par automatisme des images, des sentiments, des souvenirs d’école primaire. […] Il est recommandé de ne choisir que « des morceaux d’une indiscutable … », […] littéraire s’entend, mais à quoi est associée […] la morale de l’époque centrée sur la famille, la nature [v. les récitations écologiques arabes au Maroc] […]. Modèle langagier, fleuron des belles-lettres et de la culture, la poésie est aussi, à l’instar de toute discipline enseignée à l’école, destinée à forger une certaine façon de penser le monde et à inculquer la morale de l’époque. […] L’éducation donnée à l’école « n’a pas pour but de faire savoir, mais de faire valoir : elle émeut plus qu’elle ne démontre ; devant agir sur l’être sensible, elle procède plus du cœur que du raisonnement… […] Quel voyage singulier que celui de la poésie à travers les textes qui en définissent les usages et les objectifs à l’école ! […] Aussi, que la poésie ait servi d’instrument pour éduquer à des valeurs […], qu’elle ait été tantôt ignorée, tantôt survalorisée sans que lui soient donnés véritablement les moyens de se faire une place à l’école…» - « La poésie … : un discours ambigu»,  www.shs.cairn.info, p.1.

 

     En conclusion de cette préface succincte de cette : «Petite anthologie des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan au Maroc : 1923-2024», avec l’espoir d’une future exhaustivité de la recherche inhérente, notons avec Guillaume Lecaplain : «Avec la rentrée des classes approche le temps de la récitation, surtout pratiquée pour développer les compétences orales des enfants [v. ici les récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan au Maroc]. Les professeurs sont seuls à choisir les textes à apprendre. […] Les enseignants étant des humains comme les autres, il s'en trouve relativement peu pour qui la fréquentation de la poésie est chose courante. […] Comme le calcul, apprendre de la poésie et la dire devant toute la classe constitue toujours, malgré les réformes successives, l’un des piliers de l’enseignement en primaire. […]  Mais la récitation est aussi évidemment une approche du par-coeur. […]  Enfin, troisième vertu de l’apprentissage de la poésie, bien sûr : un accès à une littérature qui ne soit pas que narrative. […] La poésie contemporaine pour enfants «s'écrit de la même façon que "la poésie pour adultes"», […]. Les élèves seraient donc un très bon public pour la littérature d'aujourd'hui.» - «Pourquoi apprend-on des poésies à l'école (et pourquoi toujours les mêmes)?», www.liberation.fr, p.1.

                                                                                                                   L’auteur

I. Extraits textuels illustratifs des récitations écologiques arabes d’enfance

 et de  jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan des auteurs

du Maroc : 1945-2019

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     En échos aux extraits illustratifs des récitations écologiques arabes d’enfance et de

 jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan des auteurs du Maroc : 1945-2019, rappelons avec Hassan Labouiz notamment : «Quant à la poésie destinée aux enfants, elle était liée aux hymnes nationaux, aux poèmes et aux chants légers récités par les enfants à l'intérieur ou à l'extérieur des écoles pendant l'occupation étrangère ou après la période d'indépendance [v.]912-1956] jusqu'à nos jours. Parmi les poètes qui ont écrit de la poésie pour enfants, le Dr Jamil Hamdawi cite : Muhammad Al-Taher Al-Zaytouni, Ali Al-Siqali, Ahmed Abdel Salam Al-Bakali, et quelques poètes marocains pionniers qui ont écrit pour les adultes et les enfants, comme Allal Al-Fassi, Abdel Malik Al-Balghithi, Al-Mukhtar Al-Soussi, Muhammad Al-Quri, Abdullah Gannoun et Muhammad Al-Halwi. Parmi les poètes contemporains figurent Muhammad Ali Al-Rabawi, Muhammad Vahq et Jamil Hamdaoui. Le professeur Ali Al-Saqali souligne que la poésie composée pour les enfants avant les années 1980 était d'une créativité inférieure aux normes, car elle était limitée dans ses horizons, étroite dans sa portée, hésitante et ne remplissait pas l'objectif pour lequel elle était destinée. La Radio Centrale et ses antennes régionales ont contribué au développement de la littérature de jeunesse au Maroc à travers un ensemble de programmes destinés aux enfants marocains dans les années cinquante et soixante. […] Les études réalisées sur la littérature jeunesse au Maroc sont encore peu nombreuses et se comptent sur le bout des doigts de la main. Ceci est renforcé par la rareté des références en littérature [v. d’enfance et de] jeunesse dans les bibliothèques marocaines.», www. google.com, p.1. Citons à titres d’exemples :

 

       1. De la ville de Fès, au Maroc : 1988-2019 :

 

        Des extraits textuels illustratifs des textuels illustratifs des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan des auteurs

 de la ville de Fès, au Maroc : 1945-2019 :

 

·  Extrait textuels illustratif des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan, de la ville de Fès, au Maroc, le leader et poète Allal al-Fassi (1910-1974), dans : «Nous ne coupons pas les branches», 1988 :

 

        Né en 1910, à Fès, au Maroc, et mort en 1974, en mission à Bucarest, en Roumanie, Allal al-Fassi, Allal Ibn al-Mufti, l'érudit Abd al-Wahid bin Abd al-Salam bin Allal al-Fihri al-Fassi b, est un savant musulman, leader politique et poète marocain. Issu d’une famille d’immigrés andalous au Maroc fuyant à l'Inquisition espagnole, installée dans la ville d'Al-Qasr, avant de résider définitivement, dans la ville de Fès. Il a reçu appris l'écriture, la lecture et fait la mémorisation du Coran à l’école cornique auprès du juriste Muhammad Al-Khamsi, puis il a rejoint l'école arabe libre de l'ancienne Fès pour étudier les principes de la religion et la grammaire de la langue arabe. En 1920, il rejoint l’université Al-Qarawiyyin, auprès d'éminents érudits, Muhammad bin Al-Arabi Al-Alaoui, Al-Hussein Al-Iraqi, Ahmed bin Al-Mamoun Al-Balghithi, Cheikh Abu Shuaib Al-Dakali et d'autres. Il y obtient un baccalauréat et le Certificat d’Habilitation Scientifique. Il s'est fermement opposé au colonialisme au nom de ses convictions religieuses et nationales contre le « décret berbère » et a été arrêté (1930). Après la présentation du Manifeste de l’Indépendance du 11 janvier 1944, il a été exilé au Gabon (1944-1948). Libéré, il poursuit la lutte depuis le Caire, avec son par Parti de I’Istiqlal, jusqu’au retour du roi Mohamed V et l’indépendance (1956). il est l’auteur de : Diwan poétique, en 4 tomes, dont  une partie concernant les enfants (1988), etc. D’où :

 

     لا نقطع الأغصان

 

نحن في الساحة نلعــــــب

لكن لا نقطع أغصانــــــــا

نعدو نشدو نقفز نطــــرب

لا أحد يؤدي الأقرانــــــــا

ومعلمنا مثل الكوكــــــــب

يشرق أنوارا حين يرانـــا

في الساحة نلعب لا نتعب

          Nous ne coupons pas les branches 

 

Nous     sommes     dans     la     cour   à      jouer

Mais     nous   ne   coupons   pas   les   branches

Nous     courons  chantons   sautons    jouissons

Personne      ne           nuit        aux      camarades

Et           notre          maître        comme       l’astre

Il    fuse     de     lumières    quand  il   nous    voit

dans la cour à jouer nous ne nous  fatiguons pas

www.books.google.co.ma, p.1.

      

·  Extrait textuels illustratif des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan, de la ville de Fès, au Maroc, le grand poète Ali Squalli (1932-2018), dans : «J’aime ma patrie», 2017 :

 

     Né en 1932, à Fès, au Maroc, et mort en 2018 à Rabat, Ali Squalli, ou Ali Squalli Houssaini, est un poète pour adultes et enfants écrivain et professeur marocain. Il reste surtout connu comme auteur l’Hymne du royaume du Maroc. Il est issu d'une grande famille marocaine. Il est l’auteur de :  L’hymne National du Maroc (1956), Vis et Psaumes (1982), J’aime ma patrie (2017), etc. D’où :

 

أحب وطني     

        

أحب وطني دومًا

روحي له وبدني

ففي حماه سكني

معدني ومن ثراه

أهوى به الأثـــار

وتربة المعطـــار

       J’aime ma patrie

 

J’aime ma patrie toujours

A  elle mon âme et  corps

En son sein  est mon  abri

De son sol  est  ma nature

J’y  adore les  monuments

et  la terre  de parfumante

www.mrk.journals.ekb.eg, p.29

 

·  Extrait textuels illustratif des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan, de la ville de Fès, au Maroc, le poète militant Abdel Malik Al-Balghithi (1906-2012), dans : «Tu ne trouveras pas tel l'unique Maroc», 2019 :

 

      Né en 1906, à Fès, et mort en 2012, Abdel Malik Al-Balghithi est un poète et marocain. Il est et a contribué à la vie de poésie pour adulte et enfants marocaine, lors des années 1940-1950. Diplômé de l’université d'Al-Qarawiyyin, il excellait en poésie passionnée et militante. Il a accompagné le dépôt de la pétition réclamant l'indépendance du Maroc (1944) et l'exil du roi Mohammed V (1953-1956). Il est l’auteur : Le phare (2005), L’élixir des âmes (1983), Un bouquet poétique (2019), etc. D’où :

 

لست تلقى كالمغرب الفذ                      

 

لست تلقى كالمغرب الفذ أرضـــا

                          ولو اجتزت الأرض طولا وعرضــا 

كرمت منبتا وطابت هــــــــــــواء

                          ونعيما فليس يبرح غضــــــــــــــــا

يتناجى السحاب والأرز فيهـــــــا

                          من تآخ يصافح البعض بعضــــــــا

يصدح الطير فيها بأناشيــــــــــد

                           لها الوحش يركض ركضــــــــــــا

جنة من مناظر تلهم الشعـــــــــر

                          بجو نقي من الصحو غضــــــــــــا

وغصون من الرياحين نشـــــوى

                          نفضت نورها على الأرض نفضــا

أين لبنان من نواح لإفــــــــــران

                         إذا الأرز جاء يعرض عرضــــــــــا

ذي بلادي ينهال منهال اعتزازي

                        نابض حبها من الروح نبضـــــــــــا

 

Tu ne trouveras pas tel l'unique Maroc           

 

Tu ne trouveras pas sur  terre tel l'unique Maroc         

 même si vous parcourez la terre de long en large

Il est honoré d’une végétation  et  d’un air  doux          

et d‘un paradis qui ne le quitte pas   tout  trendre

Les nuages   ​​ et   les    cèdres    s’y     interpellent           

de fraternité se serrant la main  les uns les autres

Les oiseaux     y     orquestrent    des     chansons           

vers      les    bêtes    accourent   en    toute     ruée

Un  paradis  aux   vues  qui  inspirent  la   poésie            

d’une  atmosphère pure d’un  beau  temps   frais

Et  de branches    de    basilics    pleines d’extase         

 qui ont répandu leur lumière sur la  terre  intense

     en    est  le   Liban des   alentours   d’Ifrane

alors que le cèdre  est  venu  s’étaler  en  parages

Tel   est   mon  pays  tout  imprégné  de ma fierté

palpitant  de  son   amour  de   l'âme   avec   force

www.arrabita.ma, p.1.

 

       2. De la ville de Tétouan, au Maroc : 1965 :

 

        Des extraits textuels illustratifs des textuels illustratifs des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan, des auteurs de la ville de Tétouan, au Maroc : 1965 :

 

·  Extrait textuels illustratif des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan, de la ville de Fès, le professeur et poète Muhammad Al-Halwi (1922-2004), dans : «Sur les trottoirs du couchant», 1965 :

 

      Né en 1922, à Fès, et mort en 2004, à Tétouan, au Maroc, Mohamed al-Halawi, ou Mohamed Abd al-Rahman al-Halawi, est un poète pour adultes et d’enfants marocain. Il y a grandi et y a fait ses études à l'Université d'al-Qarawiyyin, en a obtenu son diplôme (1947). Il est devenu professeur du secondaire et s’est illustré par ses œuvres poétiques, littéraires, et politique à travers son action contre le colonialisme. Et cela l’a conduit à une arrestation (1944). Il est l’auteur de : Mélodies et échos (1965), Cierges (1988), Feuilles d'automne (1996), etc. D’où :

 

                              فوق أرصفة الدروب

من هــؤلاء يلفـهـم جـنـح الـدجــــــى

                              غـرثـى عرايا فـوق أرصـفة الدروب  
جثثـاً هزيـلاتٍ علـى بـسـط الـتـراب

                              تئِـن من فـرط التعاسـة واللغـــــــوب
لا نـــار مـدفــأة تـخـفـف نــارهـــــا

                              من زمهرير البرد في تلك القلـــــوب
ألقـى عليهـا اللـيـل أســدال الـظـلام

                              فأغمضت أجفانهـا قبـل الغــــــــروب

مـروا علـيـه ولـيـس فيـهـم مُشفِق

                             يرنو اليه، وليـس فيهم مستجيـــــــب
مــاذا افـــاد الـعـلـم فـــي جـولاتــه

                             عبر الفضاء محاولاً كشف الغيـــــوب
الجهـل فـوق الارض ينـشـر ظـلـه

                             والفقر والامراض تفتك بالشعــــــوب

 

Sur les trottoirs des rues

 

Qui    sont   ces   gens   plongés   dans   l’obscurité ?    

 affamés     dénudés   sur    les     trottoirs    des   rues

Des     corps     émaciés     gisant      sur       la    terre,

gémissant  de  misère excessive et de paroles vaines

Il n'y a pas   de  feu  de  poêle  qui  puisse  atténuer

  le      froid        glacial         dans              ces      cœurs.

La     nuit   lui  a  jeté    les  rideaux   de   l'obscurité, 

 elle a fermé les paupières avant le coucher du soleil.

Ils sont passés à côté de lui, sans  nul compatissant 

le   regardant et  nul parmi eux   ne  lui   a   répondu

De quoi la science a-t-elle bénéficié de ses  exploits     

À   travers l'espace   essayant  de   révéler  l'inconnu

L'ignorance      étend     son    ombre   sur      la terre     

la   pauvreté  et  les maladies déciment  les peuples

www.profpress.net, p.1.

 

       3. De la ville d’Asilah, au Maroc : 1990 :

 

        Des extraits textuels illustratifs des textuels illustratifs des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan, des auteurs de la ville d’Arzila, au Maroc : 1990 :

 

·  Extrait textuels illustratif des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan, de la ville d’Asilah, le professeur diplomate et poète, Ahmed Abdel Salam El Bakkali (1932-2010), dans : «Ma patrie», 1990 :

 

      Né en 1932, à Asilah, ville du nord du Maroc en et mort en 2010, à Rabat, Ahmed Abdel Salam El Bakkali est un poète et écrivain marocain. Il est l'un des écrivains pour enfants les plus célèbres, au Maroc.  Issu d'une des anciennes familles du nord du Maroc, il part pour Égypte pour suivre ses études dans une école secondaire et en obtient baccalauréat lui permettant d'accéder à l'enseignement supérieur, à l’Université du Caire (1955), où il obtient une licence de sociologie (1959). Puis, il rejoint l'Université Columbia, à New York, aux USA, où il décroche une maîtrise en sociologie. Il a travaillé la diplomatie et la culture. En 1962, il est nommé attaché culturel à l'ambassade du Maroc à Washington, et en 1965, consul général et conseiller de presse à l'ambassade du Maroc à Londres. En 1971, il devient membre des comités de sélection des textes théâtraux et lyriques, à la Radio marocaine, ainsi que membre du comité de rédaction de la Revue de la Culture Marocaine. Il a commencé à écrire de la poésie dès son jeune âge. Il a également écrit poésies et fictions pour enfants et jeunesse. Il est l’auteur de :   Anachid wa Zagharid (1976), Nar Almokhayyam (1990), etc. D’où :

              وطني

 

وطني الغالــي    لك إجلالـــي

أنت في قلبــي    أنت في بالي

أنت لي حصن   شاهق عالـي

عشت يا أغلى   كل آمالـــــي

                                 Ma patrie

 

Ma        chère     patrie        à toi   mon hommage

Tu es  dans mon  cœur       tu es dans mon esprit

Tu es pour moi  un fort      imposant   tant  élevé

Vive sois Ô le plus cher      de tous   mes  espoirs

www.youtube.com,p.1.

 

        4. De la ville de Rabat, au Maroc : 1945 :

 

        Des extraits textuels illustratifs des textuels illustratifs des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan des auteurs

de la ville de Rabat, au Maroc : 1994 :

 

·  Extrait textuels illustratif des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan, de la ville de Rabat, au Maroc, le militant associatif et poète, Hashemi Bennani (1927-1994), dans : «La jument d’Ali » : 1994 :

 

       Né en 1927, à Rabat, au Maroc, et mort en 1994, Hashemi Bennani est un poète marocain. Il a traduit une poésie française pour enfants. Il a étudié à l’école libre al-Ghazia. Il est sorti de l’école des instituteurs et devient enseignant à l’école Moulay Youssef, à Rabat. Il a démissionné de l’enseignement officiel à cause de l’anniversaire de la Revendication de l’Indépendance du Maroc (1945). Il a rejoint immédiatement l’enseignement libre comme directeur de l’école al-Abbasia, puis al-Maatawiya, suivi comme professeur aux écoles Mohamed V. Il a encadré les jeunes, des Scouts Hassani, et organisations sportives avant l’indépendance et surtout à ses débuts. Il a participé à la fondation de la Ligue Maroc de l’Education fondamentale et a mené grèves et protestation contre l’exil du roi Mohamed V, en 1953, et a été condamné de prison. Il est co-fondateur de l’UMT. Il a été nommé membre du Conseil Consultatif des Droits de l’Homme (1990). Il est l’auteur de : Un recueil poétique pour enfants (1994), etc. D’où :

 

         فـرس عـلـي

 

فرس علي ينام في الإسطبـــــل

بينما عـلي يزدرد الحــلـــــــوى

جاءه فارس فسـرق الفـــــــرس

ثــم اخـتبـأ في الغابة البعيـــــدة

في الغابة البعيــــــــــــــــــــــدة

ها هو عـلي يبحث في الإسطبل

فلـم يجـد الـفـرس هـنـــــــــــاك

ذهب علي إلى الغابة البعيــــدة

فوجد هناك الفـرس المفقــــودة

ركب علي ركـبـة الفرســـتــــان

وفرح بــه فرحــة الأبطــــــــال

 

               La jument d’Ali

 

La jument d'Ali dort dans l'écurie

Alors qu'Ali  déguste les  gâteaux

un chevalier est venu et l’a  volée

et s’est caché à  la forêt  lointaine

et voilà  Ali  cherchant   à  l’écurie

Il ne  trouve pas  la jument là- bas

il y  a   trouvé  la  jument    perdue

Ali  la  monte   en   vrai    chevalier

Et s’en   réjouit  la   joie  des héros

www.al7ayat.yoo7.com, p.1.

 

        4. De la ville d’Errachidia, au Maroc : 1987 :

 

        Des extraits textuels illustratifs des textuels illustratifs des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan des auteurs

de la ville d’Errachidia, au Maroc : 1987 :

 

·  Extrait textuels illustratif des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan, de la ville d’Errachidia, au Maroc, le professeur et poète, Mohamed Ali Al-Rabawi (1949-), dans : «Les oiseaux du matin» : 1987 :

 

       Né en 1949, au Palais Asrir de Tinjdad, à Errachidia, au Maroc, Mohamed Ali Al-Rabawi est un poète pour adulte et enfants marocain. Il est devenu professeur de langue française, puis professeur adjoint à la Faculté des Lettres de l'Université Mohammed Ier d'Oujda (1967). Il est titulaire d’une licence en langue et littérature arabes (1982) de la Faculté des lettres d'Oujda, d’un diplôme de troisième cycle à la Faculté des lettres et sciences humaines de Fès (1984), d’un diplôme de troisième cycle en littérature arabe (1987), et d’un doctorat d'État de l'Université Mohammed Ier d'Oujda (1994). Il est membre de l'Association internationale de littérature islamique. Il est l’auteur de : Oiseaux du matin (1987), etc. D’où :

    عصافير الصباح

 

غَنَّتْ عَصَافِيرُ الصَّبَاحْ

وَالدِّيكُ فَوْقَ السُّورِ صَاحْ

هَيَّا ٱنْهَضُوا فَاللَّيْلُ رَاحْ

هَيَّا ٱنْــــهَضُوا فَالصُّبْــحُ لاَحْ

اَلنَّحْلُ مَا بَيْنَ الزُّهُورْ

يَسْتَنْشِقُ العِطْرَ الطَّهُورْ

وَالطَّيْرُ يَشْدُو فِي حُبورْ

لَحْنـــاً جَـــدِيداً لِلــصَّبَاحْ

شَمْسٌ عَلَى رَأْسِ الْجَبَلْ

هَيَّا ٱصْعَدُوا خَلُّوا الْمَلَلْ

نَيْلُ الأَمَانِي بِالعَمَلْ

لاَ بِالْـــكَرَى عِــنْدَ الصَّبَاحْ

        Les oiseaux du matin

  

Les oiseaux du matin chantaient

et le coq au-sur la clôture criait :

«Allez, levez-vous, la nuit est finie.

Allez, levez-vous, le matin est venu.

Les abeilles parmi les fleurs

respirent le parfum pur

et les oiseaux chantent gaiment

Une nouvelle mélodie pour le matin.

Un soleil au sommet de la montagne,

Allez montez, évitez l'ennui

Allez montez parmi les sommets

L’atteinte des vœux par le travail...

non par la grâce matinée...

www.zouakine-zaman.jeun.fr, p.1.

 

        5. De la ville de Tafraout, près d’Agadir, au Maroc : 1963 :

 

        Des extraits textuels illustratifs des textuels illustratifs des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan des auteurs

de Tafraout, près d’Agadir, au Maroc : 1963 :

 

·  Extrait textuels illustratif des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan, de la ville de Tafraout, près d’Agadir, au Maroc, le professeur encyclopédiste et poète, Mohamed Mokhtar Soussi (1900-1963), dans : «Vers ma langue arabe» : 1963 :  

 

       Né en 1900, au le village d'Illigh, à Tafraout dans le Souss, au Maroc, et mort en 1963, à Rabat, Mohamed Mokhtar Soussi est un érudit islamique, poète d’adultes et d’enfants, nationaliste marocain. Il a été ministre des Habous et des Affaires dans au premier gouvernement de l’indépendance (1955- 1956). Il y a fait ses études élémentaires, puis supérieures à Marrakech (1918), à l’université Qaraouyine, à Fès (1924) et à Rabat (1928).  Après quoi, il s'installe à Marrakech où il ouvre une école, en y enseignant et a été exilé à deux reprises par des autorités du protectorat. Il en a profité pour écrire son œuvre encyclopédique. Il est l’auteur de : Erramliat (1963), etc. D’où :

                                      نحو لغتي العربية

 

أي خطاب أم بأي عظـــــــــات         أوجه وجه الشعب شطر لغاتي

بأي فعال أم بأية حكمـــــــــــة         أنشرها من أعظم نخــــــــرات

فأي لسان أرتضيه لنشرهــــــا         وألسننا صيغت من العجمـــات

تركنا بها كنزا نفيسا فأقبلــــت        على غيرها الأفكار مبتدــــرات

نمد أكفا، قطع الله راحهــــــــا         إلى غيرها من اللغي السمجات

فلو أننا نلنا من العقــــــل ذرة         ونالت طوايانا أقل حيـــــــــــاة

وأمعن كل طرفه في أصولــه          وأنعم في أحواله النظــــــــرات

رأينا جميع العز تحت حياتهـا         بها يترقى الشعب في الدرجات

ففي غيرنا لو كان فينا مفكــر        عظات ولكن أين أهل عظــــات

 

Vers ma langue arabe

 

Par  quel   discours   ou   par   quels   sermons               

 je   dirige le  face du peuple vers mes langues,

Avec  quels   actes  ou   avec    quelle   sagesse                

je les répands parmi la plus grande des caries,

et  en quelle langue j’opterais  à  la   répandre              

et    nos   langues  se   sont   forgées  de   laïus

Nous avons laissé un trésor précieux à se voir               

aller   vers   d’autres les idées se   sont   initiées

Nous y tendons paumes  que  Dieu les rompe                

parmi     d’autres     qu’elle     toutes   obscènes

Et si nous avions  atteint  un atome de   raison               

 et ont   atteint  nos   intentions la  moindre vie

et que chacun  ait   fixé de   vue   ses   origines                 

et  ait   béni  ses    conditions   de   ses  regards

nous  aurions  vu  toute  la  gloire   sous  sa  vie                

 par   elle  le peuple  s’élèverait   dans les   rangs

En  d’autres  que  nous  s'il y avait  un   penseur                

de sermons, mais où sont les gens de  sermons

www.espace-fpn.ump.ma, p.1.

 

        6. De la ville d’Oujda, au Maroc : 1998 :

 

        Des extraits textuels illustratifs des textuels illustratifs des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan des auteurs

de la ville d’Oujda, au Maroc : 1998 :

 

·  Extrait textuels illustratif des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan, de la ville d’Oujda, au Maroc, le professeur encyclopédiste et poète, Mohammed Laqah (1949-), dans : «Je reviens…» : 1998  :   

 

      Né en 1949, à Beni Drar, dans la province d'Oujda, et mort en 2019, à Oujda, Mohammed Laqah est un poète marocain pour enfants. il est le fils aîné d'une famille poétique qui comprend son frère Abdel Nasser, et ses fils Abdel Qadir, Miloud et Najman, et Issa, qui est un de ses proches parents. Après l’obtention de son baccalauréat il rejoint le Centre de Formation des Enseignants de Première Année du Secondaire (1976), et y obtient son diplôme de professeur de langue arabe (1978). Puis il poursuit ses études à l'Université Mohammed Ier, dont il obtient une licence en langue et littérature arabes (1984). Il est l’auteur de :  This Love Is Burning (1980), I Will Open the Door of My Heart 1998), The Smuggled Nostalgia Trilogy (1998), The Atlantic River (2004), Les saisons des pluies (2009), Visions et violences des conditions (2010), etc.  D’où :

      ذكريات الطفولة

أعود

أجر خطاي الثقيلة نحوك

أسبح ضد التيار

أطارد فيك الطفولة والذكريات

فهل بقي الآن ما قد يبرر

تجديد موسمها بعدما خمدت

شعلة في القلوب.

فمن سيؤازرني؟

ليس لي فيك أي شريك

فهل أسبح الآن وحديَ

ضد التيار؟

سيولد فجرك بين الدروب

وينشر ضوءه في كل فج

وأفخر بالحب ... حب بلادي

ولكنني الآن ما زلت للحب مقترفا

وسأبقى !

        Souvenirs d’enfance

 

Je reviens

Traînant mes pas lourds vers toi

Nageant à contre le courant

Traquant en toi l’enfance et les souvenirs

Reste-t-il maintenant ce qui justifierait

Le renouvellement de sa saison après sa mort

Une flamme dans les cœurs.

Et qui m’appuierait ?

Je n’ai en toi nul compagnon

Nagerais-je maintenant seul

A contre le courant ?

Ton jour naîtra parmi les rues

Et répandra sa lumière en tout lieu

Et je vanterai d’amour … l’amour de mon pays

Mais je suis encore à perpétrer l’amour

Et je le resterai !

www.google.com, p.1.

 

II. Extraits textuels illustratifs des récitations écologiques arabes d’enfance

et de  jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan, des auteurs

du monde arabe, au Maroc : 1923-2024

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    Concernant, les extraits textuels illustratifs des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan, des auteurs du monde arabe, au Maroc : 1923-2024, Muhammad Mazhar Alam Al-Nadawi constate : «La littérature d'enfance[v. la poésie d’enfance et de jeunesse arabe au Maroc]  parmi les Arabes a en fait commencé par les mains du grand poète Ahmed Shawqi, qui a été éduqué dans la culture arabo-islamique avant de partir en France pour étudier le droit, puis s'est éduqué dans la culture européenne, et en particulier dans la culture française. […]. Quiconque suit les œuvres de Shawqi destinées aux enfants se retrouve confronté à une expérience largement réussie à travers des textes compatibles avec la spiritualité, la mentalité et le comportement quotidien de l’enfant.  […] Muhammad al-Hrawi a fait monter cette littérature au sommet […]. Le statut de la littérature pour enfants s’est quelque peu développée grâce à Al-Kilani. Les œuvres d’Al-Kilani sont répartis entre […], chansons [v. les récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan au Maroc], […], littérature traduite, […] qui convient au goût des jeunes. […] Les productions des écrivains susmentionnés et d'autres ont fait de l’Égypte [v. ici du monde arabe] un pionnier dans la littérature pour enfants et dans l'impression de leurs livres. Quant aux autres pays arabes, au Liban, sont apparus des écrivains intéressés par la littérature pour enfants […]. Parmi les écrivains arabes de Syrie qui ont fourni à la bibliothèque leurs œuvres poétiques […] «Suleiman Al-Issa» […]. En Irak, l'intérêt pour l'enfance est apparu avec les deux grands poètes Al-Rusafi et Al-Zahawi, qui avaient tous deux leur propre culture. Ils ont écrit des chansons et des poèmes qui imitent l'enfance et sa vie et appellent à sa réforme et à son développement. […] Al-Kilani a su attirer l’attention des chercheurs, passés et présents, sur l’importance de la littérature jeunesse [v. ici la poésie d’enfance et de jeunesse arabe au Maroc] ce qui témoigne de son statut à son époque et au-delà.» - «Littérature jeunesse dans la littérature arabe moderne », www.darululoom-deoband-com., p.1. D’où :

 

       1. Des auteurs d’Egypte, au Maroc : 1923-2019 :  

 

        Des extraits textuels illustratifs des textuels illustratifs des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan des auteurs

d’Egypte, au Maroc : 1923-2019 :

 

·  Extrait textuels illustratif des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan, des auteurs d’Egypte, au Maroc: 1923-2024, du poète Mohamed Al-Harawi (1885-1939), dans : «J’ai vu hier une abeille» : 1923 :  

 

       Né en 1885, au village de Hariya Razna, à Sharkia, en Egypte, et mort en 1939, au Caire, Mohamed Al-Harawi, ou Muhammad Hussein Muhammad Al-Harawi est un poète égyptien. Il a vécu en Égypte, en Syrie, au Liban et en Palestine. Son grand-père était le principal érudit de l'Égypte à l'époque de Muhammad Ali, et son oncle, le poète Muhammad Sharif Selim. Il a étudié aux écoles du Caire et d'Alexandrie et a appris les langues anglaise et française et les sciences arabes. Il a devenu employé au ministère de l'Instruction publique en Égypte (1902-1911). Puis, il a rejoint la Maison égyptienne du livre au Caire, au département des comptes et des utilisateurs, jusqu'à sa mort. il a participé par sa poésie au mouvement nationaliste d’Égypte. Il est considéré comme l'un des pionniers de l'écriture de poésies pour enfants, à la suite d'Ahmed Shawqi. Il est l’auteur de : Samir l'enfant (1923), etc. D’où : 

 

·  Extrait textuels illustratif des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan, des auteurs d’Egypte, au Maroc: 1923-2024, du poète Mohamed Al-Harawi (1885-1939), dans : «J’ai vu veille une abeille» : 1923 :  

 

Né en 1885, au village de Hariya Razna, à Sharkia, en Egypte, et mort en 1939, au Caire, Muhamed Al-Harawi, ou Muhammad Hussein Muhammad Al-Harawi est un poète égyptien. Il a vécu en Égypte, en Syrie, au Liban et en Palestine. Son grand-père était le principal érudit de l'Égypte à l'époque de Muhammad Ali, et son oncle, le poète Muhammad Sharif Selim. Il a étudié aux écoles du Caire et d'Alexandrie et a appris les langues anglaise et française et les sciences arabes. Il a devenu employé au ministère de l'Instruction publique en Égypte (1902-1911). Puis, il a rejoint la Maison égyptienne du livre au Caire, au département des comptes et des utilisateurs, jusqu'à sa mort. il a participé par sa poésie au mouvement nationaliste d’Égypte. Il est considéré comme l'un des pionniers de l'écriture de poésies pour enfants, à la suite d'Ahmed Shawqi. Il est l’auteur de : Samir l'enfant (1923), etc.

 

                  أهلا وسهلا بالربيـع


أهلا وسهلا بالربيــــــــع            وبزهره الحلو البدـــــــــيع 

هذا هو الراعى يســـــير           الى المراعى بالقطــــــــــيع 

وتراه ينشد دائــــــمـــــا           أهلا وسهلا بالربيـــــــــــــع 

هذى الطيور تفرقـــــــت            ومضت تعشش فى الشجـر

فإذا صحت من نومــهــا             قامت تغرد للزهــــــــــــــر

قامت تغرد كلهـــــــــــــا            أهلا وسهلا بالربـــــــــــــع

إنى احبك يا ربيــــــــــع            فأنت عندي خير فصـــــــل

وأحب منظرك البديـــــع            وإليه أسرع بغد شغلـــــــى

 

                                                 Chant de bienvenue au printemps

 

Bienvenue et hospitalité au printemps        et à ses   douces   et  splendides  fleures

et      voilà     le berger     qui       s’en va         aux     pâturages     avec    le     troupeau

et     tu    le    vois    chantant    toujours        Bienvenue  et  hospitalité au  printemps      

voici    les    oiseaux   qui    s’éparpillent        s’en   vont faire  leurs nids sur les arbres

et  en  se  réveillant    de   leur sommeil        ils  se    mettent   à    chanter  aux  fleurs

ils    se    mettent    tous    à     gazouiller        Bienvenue et  hospitalité  au  printemps      

quant à moi    je   t’aime   Ô   printemps        Tu  es pour moi la meilleure des saisons

www.amalwaomar.blogspot.com, p.1.

 

·  J Extrait textuels illustratif des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan, des auteurs d’Egypte, au Maroc: 1923-2024, du poète Mohamed Al-Harawi (1885-1939), dans : «Le chant de la rue» : 1923 : 

                في الطريق

               

أنا أمشي في طريقي     بهدوء واعتدال

سائرا فوق رصيف      عن يمين أو شمال

             ليس في نصف الطريق

أنا إن سرت بدربي      لم أكلم أحـــــــدا

أنا لا ألعب يوما          في الطريق أبدا

           ذاك عيب في الطريق

قد أرى يوما رفيقي     فأحييه بعطف  

وإذا سرت وإياه        تكلمنا بطلف

          تلك آداب الطريق

إن أتت سيارة         ملت عنها وانتبهت 

وإذا جاء قطار        قادم نحوي ابتعدت

          خوف أخطار الطريق

                                         Dans la rue


Je  marche   sur     mon    chemin         avec calme et   modération   
marchant      sur       un     trottoir         à   droite   ou   à       gauche
                                          non au milieu du chemin
Moi  si  je chemine   sur  ma voie        Je   ne     parle   à  personne

Moi       je    ne    joue    un      jour          dans la rue    à  tout jamais
                                             C'est honteux dans la rue
Qu’un jour, je vois mon camarade        je    le    salue    doucement
Et    si    je      marche     avec    lui          nous  parlons   en   douceur
                                                    c'est la politesse de la rue
Si          une          voiture    arrivait         je me replie avec attention

et       si      un        train         arrive         venant à moi, je  m'éloigne
                                        de peur des dangers de la rue

 ww.google.com, p.1.

  

 

·  Extrait textuels illustratif des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan, des auteurs d’Egypte, au Maroc: 1923-2024, du poète Kamel Kilani (1897-1959), dans : «Le chant du train» : 1927:  

 

       Né en 1897, au Caire, en Egypte, Kamel Kilani, ou Kamel Kilani Ibrahim Kilani est un poète égyptien. Il était célèbre pour ses récits et poésies destinées aux enfants. La critique l'a qualifié de pionnier de la littérature pour enfants dans le monde arabe et ses histoires ont été traduites en de nombreuses langues. Il est né et a grandi au quartier de Qalaa du Caire, près du mont Mokattam. Son père, Cheikh Kilani Ibrahim Kilani, était l'un un ingénieur des plus célèbres de son époque. Il a mémorisé le Coran, puis il a rejoint l'école Umm Abbas (1907), et l'école secondaire du Caire et a obtenu le baccalauréat pour entamer ses études de littérature anglaise et française. Ensuite il a rejoint l'Université égyptienne de y obtient un baccalauréat ès arts, du département d'anglais (1917-1930). Il a aussi suivi les cours d’Al-Azhar, où il a maîtrisé la grammaire, la morphologie et la logique. Il devient enseignant d'anglais et de traduction, à l'école préparatoire, puis il est muté pour enseigner à l'école secondaire copte de Damanhour (1920). En 1922, il est nommé employé au ministère des Dotations, chargé de corriger les méthodes linguistiques (1954). Il s’adonne au journalisme, à la littérature et aux arts. Il est l’auteur de : Diwan poétique pour enfants (1927), etc. D’où : 

 

                                   الْقِطـــارِ

 

هَيْهاتَ، هَيْهاتَ، لا جِنٌّ ولا سَحَـرَهْ        بِقادِرِينَ عَلَى أَنْ يَلْحَقُوا أَثَــــــــرَهُ

هذِي الْمنازِلُ قَدْ مَرَّتْ عَلَى عَجـــلٍ        كَأَنَّها وَمْضَةٌ لِلْبَرْقِ مُخْتَصــــــــَرَهُ

هذا قَطِيعٌ مِنَ الأغْنامِ أَلْمَحــــــــــُهُ        هذِه دَوْحَةٌ، فِي ظِلِّها بَقــــــــــــــَرَهْ

وهذه تُرْعَةٌ فِي إِثْر ها ظَهَــــــرَتْ،        وهَضْبةٌ، وحُقُولٌ بَعْدها نَضِــــــرَهْ

هذا سَوادٌ عَلاَ فَوْقَ القِطارِ، وَقَـــدْ        عمَّ الْفَضَاءَ دُخَانٌ قاذِفٌ شَــــــرَرَهْ

هذا القِطارُ بطِيئًا — بَعْدَ سُرْعَتِـه         وَذا صَفِيرٌ يُدَوِّى مُنْذِرًا خَطَـــــــرَهْ

هذى الْمَحَطَّةُ قَدْ لاحَتْ لأَعْيُـنِــنــا        أَعْلامُها، وَوُفُودُ السَّفْرِ مُنْتَظِــــــرهْ

يَحُلُّ فِيها قَليلًا، ثُمَّ يَتْرُكُـــــــــــــه         لِغَيْرِها ماضِيًا، مُسْتَأْنِفًا سَفَـــــــرَهْ

كالسَّهْم مُنْصَلِتًا، والسَّيْلِ مُنْدَفِعًـــا        يُثِيرُ فِي عَدْوِهِ الْحَصباءَ والْغَبَـــره

شَتَّى مَناظِرَ مَرَّتْ خَطْفَ بارِقـــــَةٍ        كَما تَمُرُّ بِكَ الأَحْلامُ مُنْتَثِــــــــــــرَهْ

مَرَّتْ وَلَيْسَ لَها مِنْ عَوْدَةٍ أَبَـــــدًا        كالطَّيْفِ وَلَّى، فَمَنْذا يَقْتَفِي أَثَـــرَه؟

 

                               Le train

 

Loin  de là, Loin  de là, ni djinns ni  magiciens

n’ont  la  capacité    de     rejoindre     sa trace

voici  des  maisons   passant  à  toute  vitesse

Tel   un   rayon   d’éclair qui y   est     subsumé

  un troupeau   d’agneaux   que   je  perçois

et là un bel arbre et une génisse à son ombre

et  voici  une trouée  après  cela  qui  apparaît

et  une  colline et   des champs ensuite  verdis

voilà   une noirceur   levée au-dessus du  train

couvrant l’espace de fumée qui fuse étincelles

voilà le train au ralenti après sa grande vitesse

et là un sifflement retentit ravisant son danger

voici    la   gare      apparaissent à   nos  yeux

ses lampions  et  les flots de voyage en attente

Il   s’y   arrête un   petit   moment   et la  quitte

pour  une  autre allant poursuivant son voyage

tel  un trait tiré  et  un  torrent fort  impétueux

soulevant de  son  élan  cailloux   et   poussière

tant   de   vues  passées  en   un   rayon   éclaire

tels   des  rêves    qui    te   traversent  dispersés

passant   et    ils   sont   à   jamais    sans  retour

tel le spectre en repli et qui en poursuit la trace

 www.hindawi.org, p.1.

 

·  Extrait textuels illustratif des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan, des auteurs d’Egypte, au Maroc: 1923-2024, du poète Kamel Kilani (1897-1959), dans : «Le chant du petit oiseau» : 1927 :   

 

       Né en 1897, au Caire, en Egypte, Kamel Kilani, ou Kamel Kilani Ibrahim Kilani est un poète égyptien. Il était célèbre pour ses récits et poésies destinées aux enfants. La critique l'a qualifié de pionnier de la littérature pour enfants dans le monde arabe et ses histoires ont été traduites en de nombreuses langues. Il est né et a grandi au quartier de Qalaa du Caire, près du mont Mokattam. Son père, Cheikh Kilani Ibrahim Kilani, était l'un un ingénieur des plus célèbres de son époque. Il a mémorisé le Coran, puis il a rejoint l'école Umm Abbas (1907), et l'école secondaire du Caire et a obtenu le baccalauréat pour entamer ses études de littérature anglaise et française. Ensuite il a rejoint l'Université égyptienne de y obtient un baccalauréat ès arts, du département d'anglais (1917-1930). Il a aussi suivi les cours d’Al-Azhar, où il a maîtrisé la grammaire, la morphologie et la logique. Il devient enseignant d'anglais et de traduction, à l'école préparatoire, puis il est muté pour enseigner à l'école secondaire copte de Damanhour (1920). En 1922, il est nommé employé au ministère des Dotations, chargé de corriger les méthodes linguistiques (1954). Il s’adonne au journalisme, à la littérature et aux arts. Il est l’auteur de : Diwan poétique pour enfants (1927), etc.

 

                 العصفور الصغير

 

أَنا عُصْفورٌ صَغيــــرْ       حَيثُما شِئتُ أَطيـــــرْ

وَعَلى الْغُصْنِ أُغَنِّــي       وعَلى الأَرْضِ أَسيـرْ

آكُلُ الأَثْمارَ وَالحَــــبَّ       وفي الْحَقْـــــلِ أَدورْ

وَإِذا ما كُنْتُ عَطْشانَ       فَفي قُرْبي غَديــــــرْ

إن يكن رأسي صغيـر       فبه عقل كبيــــــــــر

إن امي علمتنــــــــي       علمتني كيف اطيـــر

فتعلم ايها التلميــــــذ      إنما العلم نـــــــــــور

 

                                      Le petit oiseau

 

Je    suis   un  petit    oiseau     je   m‘envole        je    veux

Et sur la branche je  chante     et     sur    terre    je    marche

Je  mange fruits  et   grains      et    au   champ  je   séjourne

Et       quand      j'ai        soif      il y a une flaque près  de moi

si     ma   tête    est    petite      il y a en elle  un  grand  esprit

certes m’a mère m’a appris     m’a    appris   comment  voler

Apprends         Ô           élève     la   science n’est que lumière

www.google.com, p.1.

 

·  Extrait textuels illustratif des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan, des auteurs d’Egypte, au Maroc: 1923-2024, du poète Kamel Kilani (1897-1959), dans : «Le chant de la mère des pigeonneaux» : 1927 :    

 

       Né en 1897, au Caire, en Egypte, Kamel Kilani, ou Kamel Kilani Ibrahim Kilani est un poète égyptien. Il était célèbre pour ses récits et poésies destinées aux enfants. La critique l'a qualifié de pionnier de la littérature pour enfants dans le monde arabe et ses histoires ont été traduites en de nombreuses langues. Il est né et a grandi au quartier de Qalaa du Caire, près du mont Mokattam. Son père, Cheikh Kilani Ibrahim Kilani, était l'un un ingénieur des plus célèbres de son époque. Il a mémorisé le Coran, puis il a rejoint l'école Umm Abbas (1907), et l'école secondaire du Caire et a obtenu le baccalauréat pour entamer ses études de littérature anglaise et française. Ensuite il a rejoint l'Université égyptienne de y obtient un baccalauréat ès arts, du département d'anglais (1917-1930). Il a aussi suivi les cours d’Al-Azhar, où il a maîtrisé la grammaire, la morphologie et la logique. Il devient enseignant d'anglais et de traduction, à l'école préparatoire, puis il est muté pour enseigner à l'école secondaire copte de Damanhour (1920). En 1922, il est nommé employé au ministère des Dotations, chargé de corriger les méthodes linguistiques (1954). Il s’adonne au journalisme, à la littérature et aux arts. Il est l’auteur de : Diwan poétique pour enfants (1927), etc. D’où :

 

                    أم الحمام 

 

أم الحمام مرة قالت لهم: "لا تخرجــــــــــوا"

قالت لهم في عشها قالت لهم: "لا تخرجــوا"

فضحكوا من قولها ولم يبالوا بالخطــــــــــر

وخرجوا من عشها ولم يبالوا بالخطـــــــــر

لكن أتاهم ثعلب فأكل الحمائمـــــــــــــــــــــا

رأى المكان خالياً بأكل الحمائمــــــــــــــــــا

هذا جزاء كل من يعصون أمر أمهـــــــــــم

قد هلكوا لأنهم يعصون أم أمهـــــــــــــــــم

 

 

                               La mère des pigeonneaux

 

La Mère des pigeonneaux une fois leur dit : «Ne  sortez pas»

Elle    leur   dit  dans  son  nid elle  leur dit :  «Ne sortez  pas»

et   ils   ont     ri  de  sa   parole et  n’ont pas  craint  le  danger

et  ils sont sortis  de   son   nid   et n’ont  pas  craint  le danger

mais    un  renard  est    venu  et  a  dévoré   les  pigeonneaux

Il a vu que l'endroit était désert et  a dévoré les pigeonneaux

C'est le sort   de   tous ceux qui    désobéissent   à   leur  mère

Ils  ont   alors   péri   parce  qu'ils   ont   désobéi  à   leur  mère

www.holloul.com, p.1.

 

 

·  Extrait textuels illustratif des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan, des auteurs d’Egypte, au Maroc: 1923-2024, du prince des poètes, le poète Ahmed Chawqi (1868-1932), dans : « L’alouette et son fils» : 1932 :   

 

       Né en 1868, au Caire, en Egypte et mort en 1932, au Caire, Ahmed Chawqi est un écrivain, poète et dramaturge arabe égyptien. Il est l'un des pionniers de la poésie arabe moderne, en y introduisant l’épopée en arabe dans le cadre du mouvement d’innovation littéraire arabe du XXᵉ siècle. Né d’un père turc et d’une mère grecque, en bonnes relations avec la cour du Khédive d'Égypte. Après son baccalauréat, il a suivi des études juridiques et obtient un diplôme en traduction. Il obtient emploi à la cour du Khédive Abbas II Hilmi, un an, puis il est envoyé faire des études de droit trois ans, en France, à l'université de Montpellier puis à Paris. Il y découvre des dramaturges Molière et Racine, les fables de La Fontaine. Il obtient un diplôme d'études juridiques (1893), et rentra en Égypte (1894). Les Britanniques l'ont exilé, en Andalousie (1914-1920). De retour en Égypte, il est couronné Amir al Choâara, Prince des Poètes (1927). Il est l’auteur de : Ach-Chawqiyyat (1932), etc.

 

                                     القُبَرِةُ وآبْنُهَا

 

رأيتُ في بعض الرّياض قُبّــَرَة     تُطيّرُ ابنها بأعلى الشَّجَــــــــــــرَة

وهي تقولُ يا جمال الغــــش لا     تعتمد على الجناح الهـــــــــــــش

وقف على عود بجنب عُـــــود     وافعل كما أفعل في الصُّعُـــــــــود

فانتقلت من فنن إلى فنــــــــــن    وجعلت لِكُلِّ نَقْلة زمـــــــــــــــــن

كي يستريح الفرخ في الأثــناء    فلا يمل ثقل الهــــــــــــــــــــــواء

لَكِنَّهُ قد خالف الإشــــــــــــارة     لمَّا أَرَادَ يُظهرُ الشطـــــــــــــــارة

وطار في الفضاء حتّى ارتفعا     فَخَانَهُ جناحه فوقعــــــــــــــــــــــا

وَلَوْ تَأَنَّى نَالَ مَا تَمَنَّـــــــــــى     وعاش طول عمره مهنـــــــــــــــا

لِكُلِّ شيء في الحياة وقتُـــــه     وعَايَةُ الْمُسْتَعْجَلِينَ فَوْتُــــــــــــــهُ

 

                                               L’alouette et son fils                    

 

J'ai vu dans  quelque  jardin  une alouette               

                                                          à faire  voler  son   fils au  plus  haut  arbre

Et elle dit, oh beauté   du   nid   nullement               

                                                           ne  t’appuie   point   sur  une   aile    fragile

Et  tiens-toi sur un bâton côté  d'un  bâton                 

                                                           Et  fais  comme moi  je   fais   en    montant

Et en te déplaçant d’une branche à l’autre                

                                                            en  fixant à   chacun  son  poids    en temps

Pour  que le petit  se  repose à ce moment               

                                                             et   ne   pas    s’ennuyer   au   poids  de l'air

Mais il   a désobéi  à l’ordre  de  son   signal                

                                                             en    y   voulant  montrer   son   ingéniosité

et il a volé dans l'espace jusqu'à l’en  haut                

                                                              et son    aile  l'a  trahi et  il  en   est   tombé

S'il a été patient, il aurait  réalisé son  vœu                

                                                               et   vécu   toute de  sa   vie  bien rasséréné

Toute chose dans la vie   à son délai  temps                

                                                                et  la fin  des êtres  pressés  est de le rater

  www.madrassatii.com, p.1.

 

·  Extrait textuels illustratif des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan, des auteurs d’Egypte, au Maroc: 1923-2024, du prince des poètes, le poète Ahmed Chawqi (1868-1932), dans : « Le chant du berger et les moutons» : 1932 :   

 

         الراعي والغنم 

 

غنَمي غنمي ما أجملهــــــــــــــا

 في موقفها تحت الشجـــــــــــــرِ

سيري سيري نحو المرعــــــــى

واجري فوق الأرض الخضِـــــرا

ذئبٌ يعوي في وأودينـــــــــــــــا

أسرع أسرع يا راعينـــــــــــــــا

قرب الذئب القاسي منــــــــــــــا

أسرع أسرع يا راعينـــــــــــــــا

إن لم تُدركنا أذيكــــــــــــــــــــنا

غنمي لا تجري واجتمعي عندي

في المرعى قد هرب الذئـــــــب

وكلي زرعا حسنـــــــــــا وردي

ماءا عذبا يحلو الشــــــــــــرب

 

                         Le berger et les moutons

 

Mes     moutons,     mes moutons,     qu’ils   sont   beaux!

dans         leur       station          sous        les               arbres

marchez,               marchez           vers       le           pâturage 

et                courez           sur           la           terre           verte

                                 

Un              loup          hurle        dans          notre         vallée

Presse-toi,           presse-toi,         Ô          notre          berger.

Le      cruel      loup      s’est     approché         de            nous

Si     tu ne  nous  rattrapes pas, nous serons  dans   l’ennui.

                                  

Mes moutons, ne courez pas et rassemblez-vous chez moi

dans      le       pâturage       le     loup     certes    s’est   enfui

et       broutez     les      bonnes     herbes et   abreuvez-vous

une               eau               pure       un         délice      à     boire

 

www.twitter.com, p.1.

 

·  Extrait textuels illustratif des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan, des auteurs d’Egypte, au Maroc: 1923-2024, du prince des poètes, le poète Ahmed Chawqi (1868-1932), dans : « Le chant du berger et les moutons» : 1932 :   

 

      Né en 1868, au Caire, en Egypte et mort en 1932, au Caire, Ahmed Chawqi est un écrivain, poète et dramaturge arabe égyptien. Il est l'un des pionniers de la poésie arabe moderne, en y introduisant l’épopée en arabe dans le cadre du mouvement d’innovation littéraire arabe du XXᵉ siècle. Né d’un père turc et d’une mère grecque, en bonnes relations avec la cour du Khédive d'Égypte. Après son baccalauréat, il a suivi des études juridiques et obtient un diplôme en traduction. Il obtient emploi à la cour du Khédive Abbas II Hilmi, un an, puis il est envoyé faire des études de droit trois ans, en France, à l'université de Montpellier puis à Paris. Il y découvre des dramaturges Molière et Racine, les fables de La Fontaine. Il obtient un diplôme d'études juridiques (1893), et rentra en Égypte (1894). Les Britanniques l'ont exilé, en Andalousie (1914-1920). De retour en Égypte, il est couronné Amir al Choâara, Prince des Poètes (1927). Il est l’auteur de : Ach-Chawqiyyat (1932), etc. D’où :

                 اﻟﺛﻌﻠب الواعظ

 

رز اﻟﺛﻌﻠب ﯾـوﻣـــﺎً ﻓﻲ ﺷﻌﺎر اﻟواﻋظﯾـــﻧــــﺎ

ﻓﻣﺷﻰ ﻓﻲ اﻻرض ﯾﻬدي وﯾﺳـب اﻟﻣﺎﻛرﯾـﻧـــﺎ 

وﯾﻘـول اﻟﺣﻣـــد ﷲ إﻟﻪ اﻟﻌـﺎﻟﻣﯾــــــــــــــــﻧـﺎ 

ﯾﺎﻋﺑــﺎد اﷲ ﺗوﺑــوا ﻓﻬـو ﻛﻬف اﻟﺗﺎﺋﺑﯾـــــــﻧﺎ

واطﻠﺑـوا اﻟدﯾـك ﯾؤذن ﻟﺻـﻼة اﻟﺻﺑﺢ ﻓﯾــنــﺎ 

    Le renard prédicateur

 

Un jour le  renard  s’est érigé

Dans l’habit de  prédicateurs

Et il est allé sur terre édifiant

En  y maudissant les  truands

Et a  dit  :  «Louange à Dieu!»

Le Dieu  de   tous les  terriens

Ô sujets de Dieu, au  repentir

Dites au coq d’initier la prière

www.iasj.net, p.1.

 

Ahmed Chawqi /=> Egyp. : 1932 */Δ

 

Né en 1868, au Caire, en Egypte et mort en 1932, au Caire, Ahmed Chawqi est un écrivain, poète et dramaturge arabe égyptien. Il est l'un des pionniers de la poésie arabe moderne, en y introduisant l’épopée en arabe dans le cadre du mouvement d’innovation littéraire arabe du XXᵉ siècle. Né d’un père turc et d’une mère grecque, en bonnes relations avec la cour du Khédive d'Égypte. Après son baccalauréat, il a suivi des études juridiques et obtient un diplôme en traduction. Il obtient emploi à la cour du Khédive Abbas II Hilmi, un an, puis il est envoyé faire des études de droit trois ans, en France, à l'université de Montpellier puis à Paris. Il y découvre des dramaturges Molière et Racine, les fables de La Fontaine. Il obtient un diplôme d'études juridiques (1893), et rentra en Égypte (1894). Les Britanniques l'ont exilé, en Andalousie (1914-1920). De retour en Égypte, il est couronné Amir al Choâara, Prince des Poètes (1927). Il est l’auteur de : Ach-Chawqiyyat (1932), etc.

 

·  Extrait textuels illustratif des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan, des auteurs d’Egypte, au Maroc: 1923-2024, du prince des poètes, le poète Ahmed Chawqi (1868-1932), dans : «La voix de de la tourtourelle» : 1932 :   

          منطق يمامَةٌ

 

يَمامَةٌ كانَت بِأَعلى شَجَـــــــــرَه

آمِنَةً في عُشِّها مُستَتِــــــــــــرَه

فَأَقبَلَ الصَيّادُ ذاتَ يَــــــــــــــومِ

وَحامَ حَولَ الرَوضِ أَيَّ حَــــومِ

فَلَم يَجِد لِلطَيرِ فيهِ ظـــــــــــــِلّاً

وَهَمَّ بِالرَحيلِ حينَ مـــــــــــــَلّا

فَبَرَزَت مِن عُشِّها الحَمقـــــــاءُ

وَالحُمقُ داءٌ ما لَـــــــــــهُ دَواءُ

تَقولُ جَهلاً بِالَّذي سَيَحـــــــدُثُ

يا أَيُّها الإِنسانُ عَمَّ تَبحَــــــــثُ

فَاِلتَفَتَ الصَيادُ صَوبَ الصـَوتِ

وَنَحوَهُ سَدَّدَ سَهمَ المَـــــــــوتِ

فَسَقَطَت مِن عَرشِها المَكـــيـنِ

وَوَقَعَت في قَبضَةِ السِكّـــــــينِ

تَقولُ قَولَ عارِفٍ مُحَقّــــــــــِق

مَلَكتُ نَفسي لَو مَلَكتُ مَنطِقـي

                                                                                                  La voix de de la tourtourelle

 

Une tourtourelle était au  sommet de l'arbre

En   sécurité   dans son  nid   si  bien   cachée

Alors   qu’un    jour  le  chasseur  est    arrivé

Et a rôdé autour du pré, y a  tellement    rôdé

Des oiseaux il n'y a trouvé la moindre  ombre

Il était sur le point de partir  tant il a d’ennui

Et la folle de s’élancer au  dehors de  son  nid

Et  la bêtise  est  une  maladie   sans   remède

Elle dit dans ignorance de ce qui  va se passer

Oh, bonhomme, qu'est-ce  que  tu  cherches?

Et   le chasseur de  se  retourner  vers  la  voix

Et vers celle-ci il   cible   la  flèche  de   la mort          

et elle est tombée de son   trône   imprenable          

Et elle est tombée sous  l'emprise  du couteau

Elle se dit  le  propos d’un  savant  tout   avéré

Je serais  maintenue si   j'avais retenu ma voix

www.aldiwan.net, p.1.

 

·  Extrait textuels illustratif des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan, des auteurs d’Egypte, au Maroc : 1923-2024, du poète, Ali Al-Jarim (1881-1949), dans : «J’ai vu la veille une abeille», 1945 :

 

      Né en 1881, à Rosette, en Égypte, et mort en 1949, au Caire, Ali Al-Jarim, ou Ali bin Saleh ibn Abdel Fattah Al-Jarim est poète égyptien. Il y a commencé à apprendre à lire et à écrire dans l'une de ses écoles, puis a terminé ses études secondaires au Caire. Puis, il a parti pur l’Angleterre terminer ses études, et en est retourné en Égypte, où son sentiment nationaliste l'a ramené. Il œuvré avec fermeté et loyauté envers son pays. Il a occupé nombre de postes à caractère éducatif et pédagogique, et a été nommé inspecteur en chef de la langue arabe, puis sous-secrétaire de Dar Al-Ulum avant sa nomination inspecteur en chef de la langue arabe (1924). Il a également été choisi comme membre de l'Académie de langue arabe et y a participé à de nombreuses conférences scientifiques et culturelles. Il est l’auteur de : Un Recueil poétique (1945), etc. D’où :

                        رأيت أمس نحلـة

 

رأيت أمس نحلـــــــــــة        صفراء مثل الذهـــــب

تطير من غثن إلــــــــى       غصن جميل طيــــــــب

فرحت لما ذهبــــــــــت        أسأل أمي وأبـــــــــــي

يا أمي ماذا يقصـــــــــد       نحل بهذا اللعــــــــــب

النحل يمضي في الربى        يمص ماء الزهـــــــــر

من ناصع أو رائـــــــق        وصائغ أو عطــــــــــر

لا تؤذي يا ابني نحلــة        لأن فيها عســــــــــــلا

لكن تعلم جدهــــــــــــا        وسعيها والعمـــــــــــل

 

                                     J’ai vu la veille une abeille

     

J’ai  vu  la veille  une  abeille           jaune     comme   de    l’or

volant     d’une    branche   à            une  jolie bonne  branche

Et  je  suis  allé  à son départ           questionner  mère et père

Mère       que      recherchent           les   abeilles   par   ce   jeu

Les  abeilles  vont  en colline           sucer   l’eau   des    fleures

De    claire    et     d’avenante           de délice  et de  parfumée

Ne nuis pas fils  à une abeille           car il y a  en  elle  du  miel

Mais    apprends   son   effort           sa   quête   et   son  labeur

www.google.com, p.1.

 

·  Extrait textuels illustratif des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan, des auteurs d’Egypte, au Maroc : 1923-2024, du poète, Mahmoud Ghoneim (1901-1972), dans : «Bienvenue année», 1947 :

 

       Né en 1901, au village de Melig, à Menoufia, en Egypte, et mort en 1972, Mahmoud Ghoneim est un poète égyptien. Il a commencé ses études littéraires, par la pensée musulmane au XXe siècle. Il a mémorisé le Coran, puis a appris les sciences arabes et islamiques. Ensuite, il a rejoint Ahmadi Al-Azhari Institute, à Tanta à l'âge de quatorze ans, pendant quatre ans, suivie de l'école judiciaire de la charia, durant trois ans, pour obtenir son diplôme, dont les études ont été annulées. Il entre dans l'un des instituts religieux et en a obtenu un certificat secondaire, puis regagne l'école Dar Al-Ulum (1925). Il y a obtenu son diplôme (1929). Puis il devient enseignant. Il est l’auteur de : L'écho revient (1939), Un cri dans une vallée (1947), etc. D’où :

 

                                 مرحباً بك عامـا

 

ماذا وراءكَ، مرحباً بك عامــــــــا؟      رحماكَ إن الكون في الدَّم عامــا

لم أدر حين بدا هلالُك أحدبـــــــــــا      أحملتَ غصناُ أم شهرتَ حسامـا؟

وجه البسيطة عابسُ متجِّهــــــــــمُ      فاجعل هلالك ثغره البسَّامــــــــــا

جفِّف دم الدنيا وكفكفْ دمعهــــــــا      وانشر عليها رحمةً وسلامــــــــا

ما بال ظهرك يا هلال مقوَّســــــــا      أحملت أعباء السَنين جِسامــــــا؟

أم بِتَّ تخشى الحربَ أن ترقى إلـى     أفق السماء فتلحقَ الأجرامـــــــا؟

في الجو طير كاَلحمام محلِّــــــــقٌ      لكنه إن طار كان حِمامـــــــــــــــا

فأحذر فإن الحرب منك قريبـــــــة     والجوَّ يمطر يا هلال سهامـــــــــا

وانصح خيالك في البحار وقل لـه:    أوصيك ألا تقرَبَ الألغامــــــــــــــا

العالم العُلويُّ سر غامــــــــــــضٌ     فاكشف لأهل الأرض عنه لثامــــا

هل ثمَّ أغراض وثمَّ مطامــــــــــعٌ     تُجري الدماء به وتَبْري إلهامـــا؟

أهناك خَلْقُ مثلُنا يقضي كمــــــــا     نقضي الحياة تطاحناً وخصامــــا؟

زعموك مسكوناً، وليتك بلقــــــعٌ     إن كنت تأوي يا هلال أنامــــــــــا

 

Bienvenue année

 

Qu'y a-t-il  derrière toi,  bienvenue  année?    

                                                           pitié, l'univers est en   sang   depuis  un  an
Je ne sais quand ton croissant paru courbé

                                                           As-tu porté une branche  ou  tiré une  épée

la face la terre est renfrognée et maussade   

                                                            que ton croissant soit sa bouche  qui sourit

assèche le sang du monde cesse ses larmes   

                                                              et répand sur lui  la grâce et la pacification
Qu'a voulu ton dos Ô croissant si tout rond 

                                                               Y as-tu porté les fardeaux alourdis des ans
Ou es-tu devenu craintif de la guerre allant   

                                                                s’élever au ciel  et  en atteindre les   astres
en l’air un spectre comme colombe planant   

                                                                 Mais si elle  s’envole  elle se  fera de  laves

Attention car la guerre y est  proche  de toi     

                                                                   et l’air pleut, Ô croissant  pluie  de flèches

Et avertis  ton ombre  en mers  et y   dis-lui   

                                                                    je te conseille de ne pas approcher mines

l’univers spatial est un  secret  énigmatique   

                                                                    découvres-en aux gens de la terre  le voile         

y a-t-il   des convoitises là-bas et  cupidités    

                                                                     à faire couler du sang  et initie inspiration

y a-t-il  là-bas  gens   comme  nous  passant   

                                                                      la vie tel  que nous en combat et querelle

On a  dit que  tu  es habité  que  nu  sois-tu

                                                                       si   tu  abrites Ô  croissant  êtres humains

www.google.com, p.1.

 

·  Extrait textuels illustratif des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan, des auteurs d’Egypte, au Maroc: 1923-2024, de la poétesse, Nawal Mhanna (1948-), dans : «Un petit poisson», 2019 :

 

       Née en 1948, à Minya, en Egypte, Nawal Muhanna, ou Nawal Muhanna Ahmed Abu Zeid, est une poétesse égyptienne.  Elle a obtenu un baccalauréat ès arts en philosophie et psychologie, ainsi qu'un certificat d'études spéciales en langue et histoire arabes. Elle a travaillé comme professeur de philosophie et de psychologie dans des écoles secondaires, et comme superviseur du journalisme scolaire au ministère égyptien de l'Éducation. Elle a été préparatrice de programmes en dehors de l'Autorité égyptienne de la radio et de la télévision et elle est poétesse accréditée des stations de radio égyptiennes. Elle est présidente de l'Association internationale de littérature islamique, en Égypte, du Club de littérature et du Club central de la branche culturelle de Gizeh. Elle est membre de l'Union des écrivains égyptiens, membre de l'Organisation des écrivains afro-asiatiques, membre de l'Association de littérature moderne du Caire, et membre de l'Egyptian Story Club. Elle est chargée de cours centrale à l'Autorité générale des palais culturels. Elle est l’auteure de : Chants d’enfance (2018), Diwan de chants d’enfance (2019), etc. D’où :

 

                             سمكة صغيرة

 

سُـمَـيْـكَــةٌ لَـطِـيــفَــــــــــةٌ         تَــعُــومُ فِـــي وَدَاعَــــــــــــهْ

وَتَـلْــتَــوِي بِــخــــــــفَّــــةٍ         وَرِقَّـــــةٍ وَطَـــاعَـــــــــــــــهْ

تَـسْـعَـى إِلَـى طَـعَـامِـــهَـــا        بِـالْــجِــدِّ وَالْـقَـنَــاعَــــــــــــهْ

تَـعُــومُ حَــوْلَ بَـيْـتِـهَـــــــا        وَفِـي حِـمَـى الْـجَـمَـاعَــــــــهْ

فَـصَــادَفَــتْ صَـدِيــقَـــــــةً       مِـنْ طَـبْـعِـهَـا الـلَّـكَـاعَــــــــهْ

تَـقُـولُ يَــا سُـمَـيْـكَـتِـــــــي       تَـعَـلَّـمِــي الـشَّـجَـاعَــــــــــــهْ

لِـكَـيْ تَـكُـونِـي مِـثْـلَــــــنَـا       وَتُـتْـقِـنِــي الـصِّـنَـاعَـــــــــــهْ

هَـيَّــا بِـنَــا تَـقَــدَّمِـــــــــي       نَـغُــوصُ بَـعْــضَ سَـاعَـــــــهْ 

قَـالَـتْ: نَـعَـمْ صَـدِيـقَــــتِـي      فَـلْـتَـأْمُــرِي مُـطَــاعَــــــــــــهْ 

فَـغَـاصَـتَـا فِــي لَـحْـظَـــــةٍ      لِـتُـظْــهِــرَا الْـبَــرَاعَــــــــــــهْ 

إِذَا بِــحُـــوتٍ قَــــــــــــادِمٍ      فِــي جَـوْفِــهِ مَـجَــاعَــــــــــهْ

يَـهُــمُّ بِـالْـتِـهَـامِــــــهَـــــا      يَـحُــومُ فِــي بَـشَــاعَـــــــــــهْ 

فَـحَـدَّقَــتْ عُـيُـونُــــهَــــــا      تَـصِـيــحُ فِــي ضَـرَاعَـــــــــهْ 

تَـبْـكِـي عَـلَـى مَـصِـيـرِهَـا      وَتَـطْـلُــبُ الـشَّـفَــاعَــــــــــــهْ      

فَـمَــا َأَفَــادَ حُـزْنُــهَــــــــا      فَـقَــدْ غَــدَتْ مُـضَـاعَــــــــــهْ

 

                             Un petit poisson

 

Un   petit  poisson   gentil       qui  nage  plein  d’aisance

Et il se tord avec  légèreté       avec  grâce et  obéissance

Elle  guette  sa  nourriture      avec effort  et satisfaction

Elle nage près de son logis      à  la protection du groupe

Et elle  a  croisé  une amie       d’un naturel tout vulgaire

Elle dit, mon  bon poisson       essaie d’avoir  du courage

Pour   être  comme    nous        et en maîtriser l'industrie

Allons-y   va  et avance-toi        plonge  durant une heure 

Elle a dit  : Oui,  mon amie        ordonne-moi  tu es obéie 

Ils  ont plongé  un  instant         à    preuve    d’ingéniosité 

Voici,  une  baleine  venue         la famine dans le   ventre

Il  tente vite de  le dévorer        tourbillonnant   sa laideur 

De ses  yeux elle  l’y a  fixé         criant   pour  intercession 

Son  chagrin à  nul secours         et il s’est  vu en  perdition

 www.nashedee.com, p.1.

 

       2. Des auteurs du Liban, au Maroc : 1936-1988 : 

 

        Des extraits textuels illustratifs des textuels illustratifs des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan des auteurs

du Liban, au Maroc : 1936-1988:

 

·  Extrait textuels illustratif des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan, des auteurs du Liban, au Maroc: 1923-2024, du poète, Youssef Ghoussoub (1893-1972), dans : «L’automne a dispersé ses feuilles au sol», 1936:

         

      Né en 1893, à Bayt Chabâb, et mort en 1972 Youssef Ghoussoub, au Liban est un écrivain, poète, romancier essayiste et traducteur libanais. Il reçoit ses études primaires à l’école jésuite Karna Chahrane. Il était l’élève de Wadie Aql. Il voyage en Italie pour apprendre l’arabe, puis à Lyon, tente d’écrire la poésie en français. Il revient au Liban pour écrire aux journaux Al Bachir et Al Maarid (1924). Il préside la plume de la traduction au haut-commissariat, à Beyrouth. Il est l’auteur de : Akhaq wa Mashahi, Morale et Vues (1924), Al Qafas al Mhjour, La Cage déserté (1927), Al Awsaja al Multahiba, La Ronce enflammée (1936), etc. D’où :

 

                     أوراق الخريف                     

 

نـثر الخريف على الثرى أوراقـــــــــــه     فـتـناثرت كتـناثر العبــــــــــــــرات

يتركن أغصاناً ألفـنـا أعناقهـــــــــــــــا     ويقعن بين يدي مضطربــــــــــــات

يلهو الهواء ببعضهن هنيهـــــــــــــــة     ويعود يجمعهن بعد شـــــــتـــــــات

فكأنهن إذا خفقت جوانحــــــــــــــــــي     وحفيفهن كأنه زفراتـــــــــــــــــــي

زفرات مصدور تقارب يومـــــــــــــــه     فحياته معدودة الساعــــــــــــــــات

وتـناثري ياخفقات في الهــــــــــــــــوا    فحياتكن قصيرة كحياتـــــــــــــــــي

إني رميت على الطريق يراعتـــــــــي    وتلهبت في مهجتي نفـثاتـــــــــــــي

ونهضت أنشد في الصباح قصائدي      ،،،   فإذا الصباح يغوص في العتمات

وأصخت للأطيار أسمع شدوهـــــــــا     فإذا الطيور سكـتْـن مكتئبـــــــــــات

وإذا الطبيعة وجهها متجهــــــــــــــم    عريتْ من الأزهار والبسمــــــــــات

 

                                              Les feuilles d’automne

 

L'automne  a  dispersé   ses   feuilles  au  sol     

                                                           et elles se sont  répandues telles des  larmes

Laissant   déliant   qu’elles   ont  embrassées    

                                                            et tombent entre  mes   mains  bouleversées

La main  de  l'air en a joué  un bref  moment    

                                                             et revient les réunir après  un éparpillement

En se  débattant  elles  sont  tels  mes  flancs   

                                                              et leur bruissement  est tel  mes  expirations

Expirations  d'un  poitrinaire au  jour proche    

                                                              dont la vie  est les  heures   toutes  comptées

Et dispersez-vous,  Ô flottantes  en   plein air    

                                                              votre vie est aussi coutre que  ma  propre vie

C’est que j’y  ai jeté ma  plume   sur  la  route    

                                                               et    mes  souffles   ont  enflammé  mes   toux

Et je me suis levé  lire mes   poèmes  le matin   

                                                               mais le matin  a  sombré  dans  les  obscurités

Et j'ai  écouté les  oiseaux,  ouïr leur  gazouilli   

                                                                mais les oiseaux  étaient  cois et  si  déprimés

Et   voilà  la  nature  au   visage   mélancolique   

                                                                 dépouillée   de   toutes   fleurs  et de sourires

www.masyemen.yoo7.com, p.1.

 

·  Extrait textuels illustratif des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan, des auteurs du Liban, au Maroc: 1923-2024, du poète, Elia Abou Madi (1889-1957), dans : «Ô, que les villages sont beaux», 1960  :

       

       Né en 1889, au village de Muhdithia, au Liban, et mort en 1957, à New York, aux USA, Elia Abou Madi est un poète arabe libano-américain Il y vit jusqu'à l'âge de onze ans, avant de partir pour Alexandrie en Égypte. Il y reste pendant dix ans et exerce le métier d’un magasin de tabac. Pendant ses loisirs, il se met à écrire des poésies pour les journaux locaux. Il immigre aux États-Unis (1911), d'abord à Cincinnati puis à s'installer à New York (1916) où il entame sa carrière de journaliste, dans la revue Mir'ât al-Gharb, « Miroir de l'Occident », éditée par Najeeb Diab, dont il épouse la fille. Il dirige la revue à partir de 1918. En 1920, il y adhère à la Pen League, « Arrabita al kalamia», ou Ligue de la plume, créée par Jibran Khalil Jibran (1883-1931). En 1929, il crée son propre journal à Brooklyn : Assamîr, The Entertainer. Il et l’auteur de : Tidhkar el Madi, Les souvenirs du passé (1911), Diwan Ilya Abu Madi (1919), Al-Jadawil, Les ruisseaux (1927), Al-Khama'il, Les buissons (1940), Tibr wa Turab, Or et sable (1960) etc. D’où :

 

                                    لِلَّهِ ما أَشهى القُــرى

 

بِئسَ المَدينَةُ إِنَّها سِجنُ النُهـــــــــــــى        وَذَوي النُهى وَجَهَنَّمُ الأَحــــــــــــــرارِ

لا يَملُكُ الإِنسانَ فيها نَفسَـــــــــــــــــهُ        حَتّى يُرَوِّعُهُ ضَجيجُ قِطـــــــــــــــــــارِ

وَجَدَت بِها نَفسي المَفاسِـــــــد وَالأَذى        في كُلِّ زاوِيَة وَكُلِّ جِــــــــــــــــــــــدارِ

لا يَخدَعَنَّ الناظِرينَ بِروجُهـــــــــــــــا        تِلكَ البُروجُ مَخابِئٌ لِلعــــــــــــــــــــــارِ

لِلَّهِ ما أَشهى القُرى وَأَحَبَّهـــــــــــــــــا        لِفَتىً بَعيدِ مَطارِحِ الأَفكــــــــــــــــــــارِ

إِن شِئتَ تَعرى مِن قُيودِكَ كُلَّهــــــــــا        فَاِنظُر إِلى صَدرِ السَماءِ العــــــــــاري

وَاِمشِ عَلى ضَوءِ الصَباحِ فَإِن خَبــــا        فَاِمشِ عَلى ضَوءِ الهِلالِ الســـــــاري

عِش في الخَلاءِ تَعِش خَلِيّاً هانِـــــــئً        كَاطَيرِ حُرّاً كَالغَديرِ الجـــــــــــــــــاري

عِش في الخَلاءِ كَما تَعيشُ طُيـــــورُهُ       الحُرُّ يَأبى العَيشَ تَحتَ سِتــــــــــــــــارِ

شَلّالُ مِلفِرد لا يَقَرُّ قَــــــــــــــــــرارَهُ         وَأَنا لِشَوقي لا يَقِرُّ قَـــــــــــــــــــراري

أَبَداً يَرُشُّ صُخورَهُ بِدُموعِــــــــــــــهِ        أَتُراهُ يَغسِلُها مِــــــــــــــــتــــنَ الأَوزارِ

نَمشي عَلى تِلكَ الهِضاب وَدونَنـــــــا        بَحرٌ مِنَ الأَغراس وَالأَشجـــــــــــــــارِ

الريحُ ساكِنَة وَنَحنُ نَظُنُّنــــــــــــــــــا        لِلخَوفِ مُندَفِعينَ مَع إِعصــــــــــــــــارِ

إِنّي حَسَدتُ عَلى القُرى أَهلَ القُـــرى       وَغَبَطتُ حَتّى نافِخَ المِزمـــــــــــــــــــارِ

لَيل وَصُبحٌ بَينَ إِخوانِ الصَفــــــــــــا       ما كانَ أَجمَلَ لَيلَتي وَنَهـــــــــــــــــــــار

 

Ô Dieu, que les villages sont si beaux

 

Malheur soit la ville est prison de l’intellect             

                                                              Et de gens  d’esprit  et enfer  de  gens  libres

L'homme ne s’y maîtrise pas  par  lui-même             

                                                              jusqu'à ce que bruit   d'un train   l’y  horrifie

Mon âme y   a  trouvé les  avaries  et  le mal             

                                                               Au sein de   chaque   coin   et   de  tout  mur

Que n’en trompent les regardants  ses tours             

                                                                ses   tours  sont  les  repères  des   scandales

Ô  Dieu, que les villages sont beaux et aimés              

                                                                pour   un  jeune  éloigné   aux   grandes  idées

Si tu le veux te délier de  toutes  tes   chaînes              

                                                                 alors  regarde   la   voûte  du  ciel   toute   nue

Et marche au rai   du matin et s’il   y  disparaît              

                                                                  marche  au rai   du croissant   de lune  la   nuit

Vis en plein air tu vis tout heureux   rasséréné             

                                                                  Tel   l’oiseau  libre  et    le  ruisseau   qui   coule

Vis en  plein   air   comme  vivent  ses  oiseaux              

                                                                   l’être  libre   refuse  de  vivre   sous   un  rideau

La cascade Melverd n’a  pas de  fin à  son  fond              

                                                                   Et   moi  d’envie  il n’y a  pas  fin  à    mon  fond

San s cesse  arrosant  ses rochers de ses pleurs              

                                                                   est-ce   qu’il  en les   purifie de   leurs   péchés?

Nous   marchons sur ces plateaux et  près de là            

                                                                    une   mer de    plantations et  de  tant  d’arbres

Le vent   est  immobile et   nous l’on  s’y    croit               

                                                                    vers   la   peur    précipités   avec   une  tornade

J’envie   des villages  les  habitants  des villages               

                                                                     et    j’y  ai  jalousé   le   berger   joueur  de  flûte

Nuit   et   matin  parmi les frères  de  la   pureté                

                                                                     Tant    y étaient   belle   ma  nuit   et   mon  jour

www.aldiwan.net, p.1.

 

·  Extrait textuels illustratif des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan, des auteurs du Liban, au Maroc: 1923-2024, du poète, Mikhail Naimy (1889-1988), dans : «Ô, que les villages sont beaux», 1988  :

 

       Né en 1889, à Baskinta, au Liban, et mort en 1988, à Beyrouth, Mikhail Naimy est un écrivain, poète, critique littéraire, acteur, philosophe, dramaturge libanais. Il fait des études ecclésiastiques au séminaire russe de Nazareth, puis à Poltava. Il va aux États-Unis, où il s'installe (1911-1931), et y devient l’un des brillants représentants de la diaspora arabe du pays. Il revient, à Baskinta, au Liban (1932). Il poursuit ses études universitaires, à Rennes, en France, (1919). Il est cofondateur de la Ligue de la plume (1920). Il définit ainsi sa propre conception de la poésie d’exprimer ce que voit le regard intérieur du poète et en son cœur, devenant une réalité objective dans sa vie. Il est l'auteur de : Hams al-jufun, Chuchotement des paupières (1930), Diwan (1988), etc. D’où :

   

             سقف بيتي حديـــــــد

 

سقف بيتي حديـــــــد ** ركن بيتي حجــــــــر

فاعصفي يا ريـــــاح ** وانتحب يا شجـــــــر

واسبحي يا غيــــــوم ** واهطلي بالمطــــــــر

واقصفي يا رعــــود ** لست أخشى خطــــــر

سقف بيتي حديــــــد ** ركن بيتي حجـــــــــر

فاختفي يا نجـــــــوم ** وانطفي يا قمــــــــــر

فاقدحي يا شــــرور ** حول قلبي الشـــــــرر

واحفري يا مــــنون ** حول بيتي الحفــــــــر

لست أخشى العذاب ** لست أخشى الضــــرر

 

                                             Le toit de ma maison est de fer  

 

Le toit de ma maison  est  en   fer     Le coin de ma maison est de pierre
Aussi tempêtez en furie ,  Ô vents    Et pleurez en complainte,  Ô arbres
et survolez au lointain, Ô   nuages    Et déversez-vous  d’averse  en pluie
et tonnez-y très  fort, Ô  tonnerres   Je n'ai  pour crainte  aucun  danger 
Le toit de  ma  maison  est  en   fer   Le coin de ma  maison est de pierre
Et disparaissez-y  toutes,  Ô étoiles   et éteins-toi de ton séjour,  Ô  lune
Et  rallumez-vous, Ô  méchancetés   autour de mon  cœur en   étincelles
Et creuses-en, Ô  terrifiante   mort    autour de ma maison tous les trous
Je  n’appréhende  aucune   torture    Je n’appréhende  aucun   dommage
www.goodreads.com, p.1.

 

       3. Des auteurs de Syrie, au Maroc : : 2005-2020 : 

 

        Des extraits textuels illustratifs des textuels illustratifs des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan des auteurs

de Syrie, au Maroc : 2005-2020 :

 

·  Extrait textuels illustratif des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan, des auteurs de Syrie, au Maroc: 1923-2024, du poète, Sulaiman al-Isa (1921-2013), dans : «Le chant d’automne», 2005  :

 

        Né en 1921, au village de Nou'ayriah, Al-Isa, en Syrie, et mort en 2013, à Damas Sulaiman Al-Isa est un poète syrien.  Il a soutenu la guerre de Libération, à travers de nombreux poèmes. Le quartier qui l’a vu naître porte le nom poétique de «Jardin d'Oronte», à 20 km à l'ouest de la ville d'Antioche, célèbre dans l'histoire. Il a été enseigné en premier par son père, le cheikh Ahmed AI-Isa, à l'ombre du mûrier au milieu de la cour de sa maison natale. Il a appris le Coran, les odes, Mu'allaqat, le recueil, diwan du poète arabe AI-Mutanabi et nombre d’autres poètes arabes. Il a rejoint l’Ecole Normale Supérieure des Instituteurs, à Bagdad (1944-1947). De retour chez lui, il se consacre à l’Il est considéré comme l'un des fondateurs du poème pour enfants dans la littérature arabe. Il est l’auteur de :  Divan al-Atfal (1981), Balançoires chantant pour les enfants (1987), Mots verts pour les enfants (2005), etc.

 

الخريف

 

أقبل الغيم وهذا

من علامات الخريف
          ومضى الحر وولى            
         وأتى الجو اللطيف       
         إذ أتى فصل الخريف        
 نضج الرمان فاقطف منه ما لذ وراق
 واقصد الكرم لتجني عنباً حلو المذاق
             فهي غلات الخريف            

أنا مسرور كثيراً برجوعي للدروس
سوف أقضي بعض يومي منشداً غير عبوس
            مرحباً فصل الخريف           

 

                                L’automne 

  

               Les nuages ​​sont arrivés, et cela est

                    l’un des signes d'automne

               La chaleur est passée et en retrait

                   et le temps agréable est venu

                    A la saison d'automne venue

Les pommes sont mûres, cueilles-en de délicieux et délicat

   Et  va au vignoble, récolter des raisins au goût sucré

                  Ce sont les fruits d'automne

  Je suis tellement heureux d'être de retour en classe

Je passerai une partie de ma journée à chanter sans souci

                  Bienvenue saison d’automne

                               www.dhofari.com, p.1.

 

·  Extrait textuels illustratif des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan, des auteurs de Syrie, au Maroc: 1923-2024, du poète, Sulaiman al-Isa (1921-2013), dans : «L’enfant et la rivière», 2005  :

 

     Né en 1921, au village de Nou'ayriah, Al-Isa, en Syrie, et mort en 2013, à Damas Sulaiman Al-Isa est un poète syrien.  Il a soutenu la guerre de Libération, à travers de nombreux poèmes. Le quartier qui l’a vu naître porte le nom poétique de «Jardin d'Oronte», à 20 km à l'ouest de la ville d'Antioche, célèbre dans l'histoire. Il a été enseigné en premier par son père, le cheikh Ahmed AI-Isa, à l'ombre du mûrier au milieu de la cour de sa maison natale. Il a appris le Coran, les odes, Mu'allaqat, le recueil, diwan du poète arabe AI-Mutanabi et nombre d’autres poètes arabes. Il a rejoint l’Ecole Normale Supérieure des Instituteurs, à Bagdad (1944-1947). De retour chez lui, il se consacre à l’Il est considéré comme l'un des fondateurs du poème pour enfants dans la littérature arabe. Il est l’auteur de :  Divan al-Atfal (1981), Balançoires chantant pour les enfants (1987), Mots verts pour les enfants (2005), etc.

 

الطفل والنهر

 

أيها النهر لا تســـــــــر       وانتظرني لأتبعـــــــك

أنا أخبرت والـــــــــدي       أنني ذاهب معـــــــــك

فانتظرني لأتبعك

فانتظرني لأتبعــــــــــك       أنا أحضرت مركبـــي

هو يا نهر مـــــن ورق      ادن يا نهر إننـــــــــي

لست أخشى من الغرق      فانتظرني لأتبعــــــــك

ظهر النهر هادئــــــــاً       ورأى الطفل أولـــــــه

فانتظرني لأتبعك

فرمى المركب الــــذي       في يديه وقال لـــــــه:

انتظرني لأتبعـــــــــك      فجرى النهر مسرعاــــً

ليتني... ليتني معـــــك

ومضى ثم لم يعـــــــد      صرخ الطفل قائـــــــلاً:

بعدما المركب ابتعـــد      ليتني... ليتني معـــــك

فانتظرني لأتبعك

 

                                      L’enfant et la rivière

 

Ô   rivière   ne  t’en    vas   pas        et attends-moi  que te suive

J’ai    prévenu    mes    parents        que   je      pars    avec      toi     

Il   a    jeté   le bateau  qui  est        dans   ses    mains et   lui dit

                               Attends-moi que je te suive 

Attends   que     je     te     suive        j’ai    apporté   mon  bateau

il     est    Ô    rivière  en   papier       donc   Ô     rivière   et     que

je    ne    crains  pas  la   noyade       attends-moi  que je te suive

la     rivière    apparaît       calme       et   l’enfant a vu  son début

                                 attends-moi que je te suive

il  a    jeté  le   bateau  qui   était       dans   ses   mains en disant

                                puis-je puis-je être avec toi

elle    s’en   est   allée sans retour      l’enfant   s’écrie  en   disant

après que le bateau s’est éloigné      puis-je puis-je  être avec toi

                                attends-moi que je te suive 

                                   www.web.facebook.com, p.1. 

 

·  Extrait textuels illustratif des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan, des auteurs de Syrie, au Maroc: 1923-2024, du poète, Sulaiman al-Isa (1921-2013), dans : «L’arbre Ô  le  sourire  de  l’espoir », 2005  :

 

           الشجرة يا بسمة الأمــــــــل

 

يا بسمة الأمــــــــل        في السهل والجبـــل

وآية العمـــــــــــــل        للخير والجمــــــــال

أغصانك الخضراء        وساقك السمــــــراء

تطهر الفضــــــــاء        وتجلب النمـــــــــاء

فزيني الجبــــــــال        واغمري التـــــــلال

واحضني الغــــلال        بغصنك الميــــــــال

                             L’arbre Ô  le  sourire  de  l’espoir  

 

Ô  le  sourire  de  l’espoir              dans la vallée et le mont

et   le  signe  de  l’oeuvre              pour le bien et la beauté

tes       branches    vertes               et ton   tronc   tout  brun

qui     purifient    l’espace              et rapporte la croissance

enjolive   les  montagnes               et     couvre  les  collines

www.google.com, p.1.

 

·  Extrait textuels illustratif des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan, des auteurs de Syrie, au Maroc: 1923-2024, du poète Assad Al-Dairi (1921-2013), dans : «Le navire ami des mers», 2015 :

 

      Né en 1959, à Homs, en Syrie, Assad Al-Dairi est un poète pour enfants et jeunesse syrien. Il est membre de l'Union des écrivains arabes - Association de littérature jeunesse, membre de la branche de Damas de l'Union des écrivains arabes (2009), membre du conseil d'administration de la caisse de retraite de l'Union des écrivains arabes (2016-2021), rédacteur en chef du magazine Sham Al-Tofoula (Soleil de la Jeunesse, publié par l'Union des écrivains arabes. Il est l’auteur de : Chants pour bourgeons prometteurs (1998), Quand chantent les fleurs (2015), etc. D’où :

 

                            السفينة صديقة البحار

 

صديقة  البحار تعشق السفـــــــر   في الليل والنهار لا تعرف الضجــــر

تواجه الرياح والموج والخطــــر   وتنشد الفلاح بعزمها الجبـــــــــــــار

تطوف في البحار وتشحن المؤن   وتحمل الزوار إلى ربى الوطـــــــــن

وتستقبل الإشارة بضوئها اللامع   تأتي من المنارة في الساحل الواسع

مرساتها الكبيرة يلقى بها الربان   في لجة مثيرة تكتظ بالحيتــــــــــــان

يقودها الربان وحلمه الوقـــوف    في شاطئ الأمان لينزل الضيـــــوف

 

                                             Le navire ami des mers

 

Ami des mers qui aime le voyage        La nuit et le jour ignorant l’ennui

Face au vent vagues aux dangers        il veut la réussite d’un vœu ferme

Vogue en mer chargé de denrées        il porte les visiteurs au  sol patrie 

Il reçoit le signal au rai lumineux         venant du phare sur la vaste côte 

Ses larges ancres jetées du pilote        en vif flot surabondé de baleines

Mené par le pilote rêvant d’arrêt        sur la côte descente sûre d’hôtes

ww.youtube.com, p.1.

·  Extrait textuels illustratif des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan, des auteurs de Syrie, au Maroc: 1923-2024, du poète Adonis (1930-), dans : «Un nuage nous a dit», 2020 :

 

       Né en 1930, à Qassabine, en Lattaquié, en Syrie, Adonis, ou Ali Ahmed Saïd, est un écrivain et poète arabe syrien. Jeune, il a travaillé dans les champs, mais son père le pousse à apprendre la poésie. Il est scolarisé au lycée français de Tartous (1942). En 1947, à l'insu de ses parents, il se rend à la ville voisine voir le président syrien Choukri al-Kouwatli. Saïd, voulant rejoindre à la pléiade des poètes locaux honorant le président. Écarté. Il insiste, et attire l'attention de ce dernier, qui accepte de l'entendre. Il décide alors de lui payer ses études1. Il obtient son baccalauréat à Lattaquié (1949). Puis il va à l'université de Damas et y obtient une licence de philosophie (1954). Il est l’auteur de : La terre a dit (1954), Tombeau pour New York (1971), Ismaël (1983), Le Temps des villes (1990), Mémoire du vent (1991), Le Poème de Babel (2000), Chroniques des branches (2012), Prends-moi, chaos, dans tes bras (2015), Syrie : un seul oreiller pour le ciel et la terre (2020), etc.

             قالت لنا سحابة

 

في رحلة للغابـــــــــة      قالت لنا سحابــــة

احبائي الصغـــــــــار      يا ورد كــــــــل دار

لكم من الطبيعــــــــة      هدية بديعــــــــــــة

في العشب والأشجار     والنسمة المعطــــار

قلنا لها فلتمطـــــري      فذاك أحلى منظــــر    

فابتسمت ورسمـــت      قـــــــــوس قــــزح

 

                               Un nuage nous a dit

 

Lors d’une sortie à la forêt      La nuage nous a bien dit

mes bienaimés  les  petits        Ô les roses de  tout logis

vous en  avez de la nature       un présent  si  splendide

des  herbes  et  des arbres       et   la  brise parfumante

On  lui a dit que pleuve-tu       et c’est la plus belle vue

il a souri  et en  a esquissé       un      arc   -   en    -    ciel

www.ar-ar.facebook.com, p.1.

 

      4. Des auteurs d’Irak, au Maroc : 1970-1986 : 

 

      Des extraits textuels illustratifs des textuels illustratifs des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan des auteurs d’Irak, au Maroc : 1970-1986 :

 

·  Extrait textuels illustratif des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan, des auteurs d’Irak, au Maroc: 1923-2024, du poète Mohmed Al-Rawi (1883-1966), dans : «Un nuage nous a dit», 1970  :  

 

       Né en 1883, à Anbar, en Irak, et mort 1966, Mohmed Al-Rawi, ou Ahmed bin Muhammad-Amin bin Abdul Ghafour Al-Rawi Al-Rifai), est un poète arabe irakien. Il y a grandi en étudiant auprès de son père, en maîtrisant la calligraphie, l'écriture et la mémorisation du Coran. Puis, il s'installe à Bagdad pour poursuivre ses études linguistiques et religieuses. Il a étudié la jurisprudence, l'interprétation, l’hadith, la logique, les sciences arabes et la rhétorique, et en a obtenu ses diplômes. Il est nommé imam et prédicateur de la mosquée Al-Qablaniyah, juge adjoint dans sa ville, puis juge à la mosquée Al-Qablaniyah de Bagdad, Qom, district de Diwaniyah, dans la ville syrienne de Deir ez-Zor. De retour en Irak (1928), il devient professeur à l'école religieuse de Samarra, où il resta jusqu'à sa mort. Il est l’auteur de : Un diwan poétique (1970), etc. D’où :

                            الــــوردة

 

يا وردة نبتت علـــــــى        غصنٍ جميــــل ناضـــر
ما أنتِ إلا بهجـــــــــــة       ومسرة للنـاضــــــــــــر
فيك الندى كالـــــــــــدر       يلمع فى الضياء البـاهرِ

من ذلك النهر أشربــي       ومن الغمام الماطــــــــر

في الصدر أنت جميلـة       مثل الوسام الفاخـــــــــر

                                         Chant de la rose

 

Ô, rose ayant  poussé sur           une  belle  branche   fraîche
Tu  n’es   que    splendeur           et  joie pour  qui  te regarde
En  toi la rosée est  perles           qui  luisent  en vive lumière
De  cette  rivière bois donc         et   du  brouillard   pluvieux

Au    buste    tu   es   belle            telle la médaille  de dignité

www.sudaress.com, p.1.

 

·  Extrait textuels illustratif des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan, des auteurs d’Irak, au Maroc: 1923-2024, du poète Talal Hassan (1939-), dans : «Le grand renne a vu», 1986 : 

 

      Né en 1939, à Mossoul, en Irak, Talal Hassan est écrivain et poète pour enfants. Il est membre de l’Union Générale des Hommes de Lettres en Irak, membre de l’Union Générale des Hommes de Lettres Arabes, membre du conseil de la première Ligue des Hommes de Lettres Arabes et Artistes pour Enfants en Irak, ainsi que membre du Syndicat des Journalistes de son pays. Il a publié ses œuvres dans les journaux et magazines arabes des pays arabes. Il est l’auteur de : La Colombe (1976), l’Appel des prairies (1985), Le Nid à deux (1986), etc. D’où :

    وعل كبير

 

وعل كبير في الغابـة

 قد رأى من بيتـــــه

أرنبا جاءت إليــــــه

ودقت عليه البــــاب

   وعــل وعــل

افتح لي البـــــــــاب

او قتلني الصيــــــاد

أرنب أرنب أدخلــي

  وضمي يديــك  

        Un grand renne

 

 Un grand renne à la forêt

       a vu de son logis

   Un lapin venir vers lui

   et  a frappé à sa porte

          renne renne

     ouvre-moi la porte

  ou le chasseur me tuera

        lapin lapin entre

        et croise tes bras

     www.tiktok.com, p.1.

 

      5. Des auteurs d’Arabie Saoudite, au Maroc : 1970-1986 : 

 

·   Des extraits textuels illustratifs des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan des auteurs d’Arabie Saoudite, du poète Mohamed Al-Awni (1915-1940), dans : «Le papillon coloré», 1953: 

 

      Né en 1915, au village al Rabia d’al Qasim, et mort en 1940, en Arabie Saoudite, Mohamed Al-Awni est un poète saoudien. Il était en contact avec les rois, les cheikhs et les princes de la péninsule arabe auprès de qui il avait une place considérable. Il a grandi au sein des gens de Mehanna Abu al Kheil, princes de Brida. Il a étudié dans une école cornique, puis part avec son père, maçon travaillant à Brida. Il y puise davantage de science auprès de grands savants. Il voyage au Koweït pour gagner sa vie, dans un magasin commercial de ses oncles maternels qui a fait faillite. Il revient à Nejd sous le règne de Mohamed Ibn Rachid et s’adonne à la politique. il y est resté considéré chez les rachidiens jusqu’à 1940. Mais à Riad, ses inconduites l’ont fait emprisonner à Masaka, puis à al-Asa Dabab où est mort. Il a aussi écrit une poésie pour enfants. Il est l’auteur de : Diwan poétique pour enfants (1953), etc.

 

                   فراشة ملونة      

 

فراشة ملونــــــــــة    بحسنها مزينـــــــــــــه

كأنها في اللــــــون    أميرة في الكــــــــــــون

تطير في ظل الزهر   أجمل من ضوء القمــــر

                 تســر الناظريــن

جناحها ملـــــــون       وصدرها مزيـــــــــن

والطفل إن أدركها      أحب أن يمسكهــــــــا

             لأنهــــا مــلـونة

                                   Le papillon coloré

 

Un       papillon      coloré       par    sa     beauté      enjolivé

tel     quel   en    couleurs       une   princesse   à    l’univers

vole à l’ombre des fleurs       plus belle que clarté de  lune                  

                              réjouit les regardants 

son    aile    est    colorée        son       buste     est     décoré

et l’enfant à  la rejoindre      il   veut l’attraper  de sa main

                                parce qu’il est coloré

                                www.google.com, p.1.

 

      6. Des auteurs de Palestine, au Maroc : 1970-1986 : 

 

·   Des extraits textuels illustratifs des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan des auteurs de Palestine, de la poétesse, Jihad Badran (1989-), dans : «Une rivière coule au milieu de la forêt», 2024 : 

 

      Née en 1989, à Naplouse, en Palestine, Jihad Badran est une poétesse et critique palestinienne. Elle est titulaire d’une licence universitaire en linguistique de la langue arabe et en jurisprudence islamique et étudiante en maîtrise.  Elle travaille comme enseignante de la langue arabe et conseillère pédagogique. Elle participe aux efforts en éducation et développement humain. Elle écrit dans des sites électroniques et des journaux locaux. Elle est l’auteure de : Fragments de L (2020), Source de sentiments (2024), etc. D’où :

 

                    نهر وسط الغابة

ما أجمـــله وسط الغابة ما أعــــدبه نهر يجـــــــــــــري
وثلاث من اعالى الشجر مرتفــــعات فوق النهــــــــــــر
فهنا شجرة وهنا شجرة وهــــنا ثالثة الأشجـــــــــــــــار
هــــدا أرنب أقبل يجري أين سيذهب أنــــــــــــــا لأدري
يجري حـــــــــــيران يجــــري عطشــــــــــــــــــــــــــان
يجــــــــــري يجـــــري نحــــــــــــــــــــو النهــــــــــــــر
شرب الأرنب ومضى يجري ذهب ليلعب فوق الجســــر
هدا صياد أقبل يصطاد قل للأرنب أسرع واجـــــــــــري
سمع الأرنب فوق الجسر صوت رصاصة فمضى يجري
حظ نجاه من عند الله نجى الأرنب طول العمـــــــــــــــر

 

Une rivière au milieu de la forêt

 

Comme c'est beau au milieu de la forêt comme c'est pure, une  rivière qui coule
Et  trois  des sommets des arbres sont à   des  hauteurs  au-dessus  de  la  rivière
Et par-ci, il ya un arbre, Et par là, il ya un autre, Et par-là, il ya la troisième  arbre
Voilà un  lapin qui  court. Où s’en va-t-il ?   moi,   je  n’en   sais   absolument  rien
Il court sans cesse, tout à fait embarrassé, il court sans arrêt pleinement assoiffé 
il court sans cesse, il court sans cesse en direction  de la  toute   lointaine  rivière
le lapin s’est abreuvé et part en courant il est parti jouer  librement  sur   le pont

Voilà un chasseur qui est arrivé pour chasser dis au lapin : dépêche-toi   et  cours

le lapin a entendu au-dessus du pont le son d’une balle et  se commence à courir

Grâce d’un salut en provenance de Dieu y a sauvé le lapin pour sa  longue  survie

www.scoutwatani.ahlamontada.com, p.1.

 

      7. Des auteurs de Tunisie, au Maroc : 1970-1986 : 

 

·   Des extraits textuels illustratifs des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan des auteurs de Tunisie, de la poète, Muhyiddin Kharif (1932-2019), dans : «L’hiver me terrifie», 2003 : 

 

       Né en 1932 à Nefta, en Tunisie, et mort en 2019, Muhyiddin Kharif, ou Muhyiddin bin Muhammad al-Nasser Kharif, est un poète tunisien. Il y a grandi et a rejoint la branche éducative Zitouna de la ville de Gafsa à partir (1947). Puis il a commencé à fréquenter des clubs, des associations étudiantes et littéraires. En Tunisie, il se sent aliéné, mais trouve chez son oncle, le poète Mustafa Kharif, un soutien financier et littéraire qui lui permet de découvrir et d'étudier les œuvres les plus célèbres du patrimoine littéraire arabe. Cela a eu un grand impact sur sa formation et l'a poussé à écrire de la poésie. Il publie son premier poème, « Les débuts » (1949). Puis, il est contraint d'arrêter ses études à cause de sa maladie et retourner à Nefta (1950). En 1956, il retourne à ses études à la ville de Qafsa, et y obtient un certificat d'éligibilité, puis revient en Tunis. Là, il obtient le certificat d'éducation de Zaytouniyah (1965). Il devient 'enseignant, à Nafta jusqu'à 1967, puis s'installe dans la capitale comme guide pédagogique jusqu'en 1978. Il rejoint le au ministère des Affaires culturelles et à la tête du département de littérature populaire jusqu'à sa retraite (1992). Il voyage dans plusieurs pays du monde. Son de radio et télévision à partir de 1969. Il y a produit nombre de poèmes pour enfants qui ont été transformés en chansons. Il est l’auteur de : Mots pour les étrangers (1970), Diwan poétique (2003), etc. D’où :

 

               فصل الشتاء

 

أنا الصغير لم أزل ** يرهبني الشتــــــاء

بريحه وبــــــــرده ** والغيم في المسـاء

أحلم مثل قطــــــة ** بالشمس والضيـاء

وألتقي بمعــــــوزٍ ** بات بلا كســــــــاء

فأطلب الاله وهـــ ** ـومعدن العطــــــاء

بالخير للجميــــع ** والسلام والصفـــاء

                                   La saison d’hiver

 

Moi, encore petit suis-je        l’hiver       me       terrifie

De son vent et son froid         et    des  nuages   au soir

je rêve telle une  chatte          de   soleil  et de  lumière

Je croise un nécessiteux         passant la    nuit  dévêtu

Je prie Dieu et il est mi-          ne     de     la     donation

Le bienfait à nous  tous           la  paix     et    la   pureté

www.middle-east-online.com, p.1.

 

      7. Des auteurs de Lybie, au Maroc : 1992 :   

 

·   Des extraits textuels illustratifs des récitations écologiques arabes d’enfance et de jeunesse de l’école maternelle à l’université d’antan des auteurs de Lybie, du poète, Hassan Al-Soussi (1924-2007), dans : «Le vaisseau de l’air », 1992 : 

 

      Né en 1924, à l'oasis de Kufra, en Libye, et mort en 2007, en Tunisie, Hassan Al-Soussi est un poète libyen. Sa famille a immigré en Égypte lors de l’occupation italienne du pays. Il a grandi à Marsa Matrouh, d’Egypte. Il a reçu sa formation initiale et a mémorisé le Coran auprès de son père et d'autres cheikhs. Il a été influencé par la pensée Senussi et y a grandi jusqu'à l’habilitation d'Al-Azhar (1944). Il a enseigné à l'école intérieure Al-Abyar près d'Al-Marj (1945), et y a commencé à écrire de la poésie, en devenant l'un des pionniers de la poésie libyenne classique. Il admirait e poète Ahmed Rafiq al-Mahdawi, contemporain des poètes Rajab al-Majri et Rashid al-Zubair al-Senussi, entretenant avec eux une amitié intime et continue. Il s'installe ensuite au Liban et en Tunisie, pour suivre des cours. Là, il a affiné son talent. Il est l’auteur de : Fenêtres (1987), Le papillon (1988), La fleur et l’oiseau (1992), etc. D’où :

      سفينة الهواء

 

سَــــفــــينَــةُ الهَـــــــــــــواءِ

تَطيــــرُ فِي الفَضــــــــــــــاءِ

تَسِيــــــــرُ فِي الرّيـَــــــــــاح

مَبســـوطَــــــةَ الجَنــــــــــاحِ

مَنْظـــــرُها فِي الجَـــــــــــــوِّ

كَـــالطـَـــائـِـــرِ المُــــــــدَوِي

تَــــئِـــزُّ وَهِي طَــــــــــــائِرَة

مِـــثْلَ أَزِيـــــــزِ القَاطِــــــرَة

طَـيـَـــارُها يَرْفَـــعُهــــــــــــا

بـِــآلَــــةِ تَــدْفَــعُــهــــــــــــا

يَــجْتَــازُ فِيهَا الْأُفــُقــــــــــَا

يَــخُطُ فِــيهَـــــا طُــــرُقَـــــا

وَقْتَ الحُرُوبِ نِقْمَــــــــــــة

وَفِــي السَّـــلامِ نـِـعْـمَـــــــة

   Le vaisseau de l’air     

 

Un  vaisseau dans l’air   

S’envole dans l’espace

Allant en  pleins vents

Avec l’aile mise à  plat

Sa vision  dans  les airs

tel  l’oiseau  percutant

vibrant tout en  volant

telle vibration de train

son pilote le fait élever

d’un engin le poussant

en y  traverse l’horizon

en planifiant un regard

En temps de guerre pis

En temps de paix grâce

www.osfori.blogspot.com, p.1.

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