miércoles, 16 de marzo de 2022

A horloge à eau les lions prient à l’Alhambra, poème, Dr. SOSSE ALAOUI Med.

 

A horloge à eau les lions prient à l’Alhambra 

 

                                     Dr. SOSSE ALAOUI Med.

 

Cadran sans aiguilles jets d’eau abracadabra

A horloge à eau les lions prient à l’Alhambra 

Savoir art secret que main profane a détruit

Sosie Fès Bouanaya que l’oubli a déconstruit

 

A horloge à eau les lions prient à l’Alhambra 

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Bouches à sec de lions statues d’âge more

Que vandale à croix a fouiné sans remords

Horloge solaire en mosquée effacée bévue

En Andalousie au Maroc via site belles vue

 

A horloge à eau les lions prient à l’Alhambra 

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Que touriste Béat revisite monument fortuit

Scalpe de musée payant vil triomphe gratuit

Lions aux colonnes marbre pur blanc linceul

Jadis et maintenant mémoire tragique tilleul

 

A horloge à eau les lions prient à l’Alhambra 

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A Grenade à Fès noria menant l’eau au foyer

Aux bains maures à fontaine sur rue côtoyée

Moulin à eau meule à grain sur hélice de bois

Cours d’eau en villes en campagnes flamboie

 

A horloge à eau les lions prient à l’Alhambra 

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A flux de courant par gouttière meule tourne

Entonnoir farine son que roc bois enfournent

Y arrose Jardins vergers potagers à demeures

Eau pure fonte de neiges noria écolo-bonheur

 

A horloge à eau les lions prient à l’Alhambra 

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Homo faber via homo fer machine sème ruine

Château d’eau usiné nie puits source et bruine

Nul goudron fuel ne nuisent air et eau naturels

Nuls bateaux à vapeur CO2 nul moteurs Diésel

 

A horloge à eau les lions prient à l’Alhambra 

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Feu de charbon de bois marmite en terre cuite

Ni radiation centrales nucléaires ni gaz en fuite

Labour à charrue en bois houe et eau en rigole

Attelage bestial fumier sols mûr fruit à la gaule

A horloge à eau les lions prient à l’Alhambra 

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Horloge à eau ou à soleil disparues sic Big Bin

Montre réveil électronique d’un temps rapine

 Norias moulins à eau de rivière à verdure à vie

Eaux sans compteurs tel grand air gratis servi

 

A horloge à eau les lions prient à l’Alhambra 

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Bio-artisanat à vie autrefois reg d’homo tech

Menace de climat sec une vie en hypothèque

Noria aïeul moteurs moulin eau hors d’usage

Fi houille charbon de bois électrique paysage

 

A horloge à eau les lions prient à l’Alhambra 

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Pluies acides eau sur-usée d’où qu’elle vienne

Au hic climatique panneau solaire et éolienne

Eau or bleu déni pétrodollar mis aux enchères

Oh vie à la vitesse de son et lumière craignons

Et saine vie naturelle d’homo écolo épargnons

 

Dr. SOSSE ALAOUI MOHMMED

Maroc

Le 16 mars 2022

lunes, 14 de marzo de 2022

LES PRÉNOMS DE BAPTÊME DES ESCLAVES FEMMES ET HOMMES NOIRS ET BLANCS AU MAROC D'ANTAN, Dr. SOSSE ALAOUI MOHAMMED

 

LES PRÉNOMS DE BAPTÊME DES ESCLAVES FEMMES ET HOMMES

NOIRS ET BLANCS AU MAROC D'ANTAN

 

       Dr. SOSSE ALAOUI MOHAMMED

 

      A observer «Les prénoms de baptême des esclaves femmes et hommes noirs et blancs au Maroc d’antan», il y a lieu d’y voir, tant pour les femmes (ou ‘abda, khadem), que pour les hommes (‘abd, khadim), le signe, pour la plupart d’entre eux, d’une seconde naissance sociale, par le biais du maître, après celui de leurs naissances génitales, par leurs parents biologiques, précédant leur réduction à l’état d’esclaves. Un article de la revue « Rasif 22 », relate, selon la hollandaise Hekmat Dirba, en s’interrogeant : « Comment les Arabes [v. ici les Marocains] nommaient-ils odalisques, ou esclaves-femmes ? Y avait-il des cadres ou des contextes pour cela ? Et comment cela avait différer suivant le lieu et le temps arabes ? Le chercheur, Hekmat Dirba, à l’Université hollandaise Leiden a présenté une étude à  ce sujet, intitulée : « Tasmiyat al Jawari Asma Arabiya », Naming of Slave-girls in Arabic: A Survey of Medieval and Modern Sources (Dénomination des odalisques de noms arabes), [...] L’étude révèle que pour les odalisques, esclaves-femmes, achetées encore petites, ou mises au monde par des femmes-esclaves, ce sont les maîtres qui choisissent leurs noms de baptême conformément à leurs fonctions, qui se diversifient entre travaux ménagers d’une part, et travaux distractifs, d’autre part, tels que : le chant, le jeu sur les instruments de musique, le récital poétique, la sexualité, qui est réservée aux « mahdiyat », les concubines.  Tandis que les femmes asservies à l’âge mûr, conservent souvent leurs noms d’origine, d’avant l’esclavage. » - «Ismi Nour, Lubna, Warda...Nous portons les noms d’esclaves-femmes, dans notre histoire : les odalisques »,  www.raseef22.com , p.1. Dans le cas du Maroc, Houria el-Kouhen indique précisément : «Il est tout à fait clair que le Maroc n’était pas une société esclavagiste dans le sens où l’esclavage aurait été une institution fondamentale pour son fonctionnement ; il n’y revêtait qu’un aspect relativement mineur. Les formes de l’esclavage qui avaient leur place dans la société marocaine étaient celles des services domestiques et du concubinage, conférant prestige et confort dans les maisons où elles s’exerçaient. » - « Maroc : Au temps où le Maroc avait ses esclaves », www.courrierinternational.com, p.1. Aussi verrons-nous à cet égard :

 

I. Les prénoms de baptême du maître attribués aux esclaves femmes et hommes noirs et blancs au Maroc d’antan.

II. Les catégories des prénoms comme caractéristique des esclaves femmes et hommes noirs et blancs au Maroc d’antan.

III. L’espace en mutation des prénoms des esclaves femme et homme noirs et blancs au Maroc d’antan.

IV. Les prénoms des esclaves femmes et hommes noirs et blancs et l’abolitionnisme au Maroc d’antan et présent.

 

   I. Les prénoms de baptême du maître attribués aux esclaves femmes et hommes noirs et blancs au Maroc d’antan :

 

     Certes, la question des prénoms du maître attribués aux esclaves femmes et hommes noirs et blancs au Maroc d’antan nous conduit à constater avec l’égyptien Abbas Mahmoud Al-Akkad soulignant la volonté des maîtres à attribuer un prénom de baptême à l’achat de leurs esclaves femmes ou hommes, en précisant : «La vérité à ce qui paraît, est la volonté des maîtres est ce qui est remarqué dans la dénomination, non pas celle des esclaves et servantes esclaves vendus. C’est pourquoi, la dénomination des esclaves se limite à quatre catégories de prénoms : les choses précieuses et ce qui lui sont comparables les beaux basilics ; les termes d’optimisme ; les mois et les jours où l’achat a eu lieu ou a eu lieu la naissance. Sinon,  le ‘abd,  esclave, joint à l’un des noms sacrés de Allah, comme Abdallah,  Abdelkrim, Abdelbasset, ce qui inspire l’optimisme ou la supplication en particulier. Les eunuques et les hommes-esclaves sont prénommés : Jawhar [le jade], Ferouz [la turquoise],  Marjane [le rubis],  Lu’lu’a  [la perle], Almas [le diamant], comme s’ils étaient des biens précieux dont se vante leur acquéreur ; se joint à cela leur appellation : Rihan [Basilic), Kafur [Camphre],  Najisse [Narcisse], comme ils étaient des ingrédients de beauté et de décor des maisons.  [...] Si ce ‘est ni l’un ni l’autre, y pullulent  les noms des jours, des mois et des fêtes, tels que : Khemis [Jeudi],  Jumua [Vendredi], Chaâbane [le 8ème mois de l’Hégire], Ramadan [le 9ème mois de l’Hégire], Muharram [le 1er mois de l’Hégire],  Aïd [Fête], Rabii  [Printemps], » - «Al Mahfudhat al Tarikhiya al Misriya, Les archives historiques égyptiennes », webcache. google usercontent.com, p.1.

 

    Plus précisément, en parlant des prénoms de baptême des esclaves femmes et hommes noirs ou blanches au Maroc d’antan, Mohamed Saïd Errihani indique notamment : «Il se pourrait que la grande découverte à ce sujet est la dimension de classes du nom marocain. Découverte survenue suite à la lecture de nombreux échantillons des noms d’hommes esclaves et d’odalisques pour en déduire la règle régissant la formulation des prénoms d’esclaves : le complément d’agent « mafoul » est-ce qui distingue les prénoms d’esclaves. Les noms des maîtres sont éloquents, respectés et répandus, tandis que le dictionnaire des noms propre, selon le tableau, sont peu usités, ou singuliers, ou formés suivant le complément d’agent. [...]  Le Maroc a commencé, depuis quelques décennies, à sortir d’un système socio-économique très ancien vers un autre système. Le dictionnaire des noms propres marocain n’avait qu’à se réformer pour accompagner le changement social. » - «Al Ismu al Maghribi wa Iradatu al Tafarrud, Le nom marocain et la volonté individuelle, The will of Singularity (A Study of Moroccan First Names)», www..books.google.co.ma, p.1. D’où la classification des prénoms des esclaves femmes et hommes marocains suivante :

 

   A. Les prénoms des esclaves femmes et hommes marocains noirs et blancs suivants par envie et volonté du maître :

   

    Les prénoms de baptême des femmes et hommes esclaves noirs et blancs marocains par envie et volonté du maître se répartissent en :

 

   1- Prénoms par envie et vœu du maître pour   :

 

    - Les femmes-esclaves marocaines noires et blanches : Mabruka, Mbarka, Mbirika (Bénie, Petite Bénie), Zaïda (Porteuse de plus de bien), Khira, Um al Khair (Bienfaitrice, Mère du Bienfait), etc.

 

    - Les hommes-esclaves marocains noirs et blancs : Mabrouk, Mbarek, Mbara (Béni), Bel Khir (Père du Bien), Fateh (Porte Chance), Saleh (Valide), Mahmoud (Gracié), Masrour (Confiant),

 

   2- Prénoms par envie et vœu du maître de choses précieuses pour   :  

 

   -  Les femmes-esclaves marocaines noires et blanches : Anbare (Ambre), Marjana (Corail), Yakouta, Yakout (Rubis), Jawhara, Joumana (Perle), Kanza (Trésor), etc.

 

    - Les hommes-esclaves marocains noirs et blancs : Anbare (Ambre), Belal (Muezzin noir du Prophète), Marjane (Corail), Yakout (Rubis), Jawhara (Perle), Faraji (Délivrance), etc.

 

   3- Prénoms par envie et vœu du maître des phénomènes naturels pour   :

 

     -  Les femmes-esclaves marocaines noires et blanches  : Dawia (Lumière), Um al Ghaït (Mère de la Pluie), Chams al Dha (Soleil du Matin), Abir (Zéphire), Chhaba (Météore), Nejma, Njima (Étoile, Petite Étoile), Gamra (Lune), etc.  

 

     - Les hommes-esclaves marocains noirs et blancs : Najm (Étoile), Marjane (Corail), Riahi (Venteux), etc.

 

   4- Prénoms par envie et vœu du maître des plantes pour :

 

     - Les femmes-esclaves marocaines noires et blanches : Fath al Zhar (Fleur Epanouie), Oud al Ward (Branche de Rose), Khizrane (Bambou), Loubana (Encens), Fath al Ward (Rose Epanouie), Mesk, Mask al-Lil (Musc, Musc de la Nuit), Rammana (Grenade), etc.

 

    - Les hommes-esclaves marocains noirs et blancs : Zhar (Fleur d’Oranger, chanceux), Ward (Rose), Nwar (Lumière), Qamar (Croissant), etc.

 

    5- Prénoms par envie et vœu du maître des animaux pour :

 

   - Les femmes-esclaves marocaines noires et blanches : Ghzala, Ghizlane, Ghzali (Gazelle, Ma Gazelle), Awda (Jument), Brika (Petite Cane), Hmama (Colombe), Jmila (Petite Chamelle, Belle), etc.

   -  Les hommes-esclaves marocains : Ghzal (Gazelle), Brik (Caneton), etc.

 

    6- Prénoms par envie et vœu du maître des traits physiques et psychiques pour :

 

   -  Les femmes-esclaves marocaines noires et blanches : Malka (Ange), Samra (Brune), Saïla (Triomphante), Hasna, Housn (Belle, Beauté), Assalma (Salutaire), etc.

 

   -  Les hommes-esclaves marocains noirs et blancs : Malk, Mallouk (Ange), Saber (Endurant), Hassoun (Bienfaiteur), etc.

   

  7- Prénoms par envie et vœu du maître des sentiments pour :

 

   -  Les femmes-esclaves marocaines noires et blanches : Mahbouba (Bienaimée), Radia (Satisfaite), Mariama (Marie), Sar al Bha (Secret de Beauté), etc.

 

    - Les hommes-esclaves marocains noirs et blancs : Mahboub (Bienaimé), Mawhoub (Doué), Bel khir (Père du Bien), etc.

 

  8- Prénoms par envie et vœu du maître des traits et appellations masculines  pour :

 

  - Les femmes-esclaves marocaines noires et blanches  : Um al khir (Mère du Bien), Al Ghalia (Précieuse), Masouda (Bienheureuse), Ftouha (Grâce), Marzouka (Source de Subsistance), Saada, Masouda, Um Saoud (Bienheureuse, Mère du Bonheur), Ghaït, Um al Ghaït (Pluie, Mère de la Pluie), Al Kamla (Parfaite), Friha  (Gaité),

 

  - Les hommes-esclaves marocains noirs et blancs : Bal khir (Père du Bien), Ghali (Précieux), Masoud (Bienheureux), Marzouk (Source de Subsistance), Al Kamel (Parfait), etc. – D’après : « «Ismi Nour, Lubna, Warda...Nous portons les noms d’esclaves-femmes, dans notre histoire : les odalisques », Op.cit., p.1.

 

      B. Les prénoms de baptême des esclaves femmes et hommes noirs et blancs marocains hérités de leurs origines :

 

     Il y a cependant des prénoms de baptême des esclaves femmes et hommes noirs et blancs marocains hérités de leurs  origines, tel que stipule même article de la revue « Rasif 22 », en ces termes : «D’autre part, nous trouvons au Maroc des prénoms  qui ne diffèrent pas de ceux que portent les femmes musulmanes (et les hommes musulmans), tels que : Fatima, Khadija et Amina, qui reviennent à la vérité que les femmes qui sont tombées sous le joug de l’esclavage à l’âge mûr. Du fait, elles ont conservé leurs prénoms originels. Tandis que dans la péninsule arabique, nous trouvons des prénoms exprimant la chance comme « Mabrouka », mais ce qui attire l’attention, c’est qu’il ya les noms d’odalisques [jawari] qui désignent le cheptel et les animaux. », Op.cit., p.1. 

 

     II. Les catégories fonctionnelles des prénoms comme statut attribués aux esclaves femmes et hommes au Maroc d’antan :

 

    Des catégories fonctionnelles des prénoms de baptême comme statut attribués aux esclaves femmes et hommes noirs et blancs au Maroc d’antan, Adel Joundi remarque en particulier : « L’une des caractéristiques de al‘abd (l’esclave : femme ou homme) est qu’il est le plus souvent sans prénom. Il est un simple esclave ou asservi ou mamelouk. Le maître est le propriétaire ou le sire de l’esclave (pour l’esclave affranchi). Et il est possible de donner le même prénom à plusieurs d’entre eux e même temps, ou leur attribuer des prénoms fonctionnels, comme wasifa, suivante, dada, nourrice, ou khadima, servante.  Mais avec le temps, certains prénoms leurs sont devenus spécifiques, tels que Mabrouka [-Mabrouk], Mansour [-Mansoura], Saïda [-Saïd] ; ou les noms des pierres semi précieuses, ou de fleurs : Marjana (-Marjane), Yakout (Saphir), Rihan (Basilic), Anbar (Ambre) ; ou des prénoms conformes à l’origine géographique : Habachi (Ethiopien), Zinji (Zanzibar). » - «Wa ma Adraka ma al Istirqaq !, Qu’en sais-tu de ce qu’est l’esclavage ! », www.elaph.com, p.1. Ainsi parmi catégories des prénoms de baptême comme statut social de l‘esclave femme-homme, au Maroc d’antan, relevons :    

 

    1- les catégories fonctionnelles comme statut social attribué aux esclaves femmes et hommes noirs et blancs au Maroc d’antan :

 

    Pour ce qui est des catégories des prénoms de baptême fonctionnelles comme statut social attribué aux esclaves femmes et hommes noirs et blancs au Maroc d’antan, on pourrait lire dans la thèse de M. Mohamed Ennaji, en particulier : «L'analyse politique de la société marocaine ne peut donc ignorer l’esclavage et son rôle par le passé. Il convient dès lors de s'interroger plus en détail, sur les réussites parfois vertigineuses de certains esclaves qui voyaient leur pouvoir égaler sinon surpasser celui des principaux dignitaires du pays Quel était leur rapport à l’Etat ? Aux sultans ? Aux autres fonctions dominantes de l'armée, de la bourgeoisie ? Il va sans dire que cet aspect différencie fondamentalement la société marocaine des autres sociétés esclavagistes européennes ou américaines où les noirs étaient surtout sollicités pour les tâches agricoles Ils le furent ici aussi, mais dans une mesure beaucoup moindre, et surtout dans les oasis. Guerriers, mais aussi domestiques et concubines. Les voyageurs européens n'ont pas manqué de rapporter le grand nombre d'esclaves, dont faisait montre la .bourgeoisie des villes et les hobereaux dans les campagnes ? » - « Servitude et rapports sociaux au Maroc au XIXe siècle », www.google.fr, p. 255. On pourrait en déduire systématiquement le statut social des esclaves hommes et femmes d’Etat et le statut social des esclaves hommes et femmes privés, répartis comme suit : 

       A. Le statut social des esclaves femmes et hommes d’Etat et du sultan au Maroc d’antan :

    

      Le statut social des esclaves-hommes noirs et blancs d’Etat et des sultans qui servent comme :

    

     ¤ Militaires (Armée, guerriers, gardes de caravanes des sultans).

     ¤ Domestiques (des sultans et garde de harems)

     ¤ Main-d’œuvre agricole et agro-alimentaire (les usines de sucre).

   

     Le statut social des esclaves et femmes noirs et blancs d’Etat et des sultans qui servent comme :

       

    ¤ Domestiques (servantes, camérières, odalisques)

    ¤ Concubines (favorites, concubines, mères, nourrices)

    ¤ Eunuques (Gardes des harems)

 

    B- Le statut social des esclaves femmes et hommes privés au Maroc d’antan :

 

     Le statut social des esclaves - hommes noirs et blancs privé servent comme :

 

     ¤ Domestiques (serviteurs, gardes eunuques aux harems des bourgeois et des dignitaires).

     ¤ Agriculteurs (Tâches agricoles dans les oasis, main-d’œuvre à l’usine de sucre).

     ¤ Gardes du trafic caravanier (caravanes de commerçants du sultan et de dignitaires).

   

    Le statut social des esclaves-femmes noirs et blancs d’Etat et du sultan qui servent comme :

      

    ¤ Domestiques (servantes, camérières, odalisques).

    ¤ Concubines (favorites, concubines, mères, nourrices).

    ¤ Eunuques (Gardes des harems des bourgeois et dignitaires).

 

   Quant aux fonctions des esclaves d’Etat et privés, Youssef Assaket témoigne historiquement, en notant : «La plupart des denrées exportées de Tombouctou étaient les esclaves, l’ivoire, l’or et l’encre vers le marché intérieur du Maroc, comme trafic transsaharien [sous la gardes d’esclaves noirs d’Etat et privés] qui, à la fin du 18ème siècle, était prospère, malgré l’expansion européenne le long des côtes atlantiques. On a estimé le volume des grandes caravanes [des sultans, des dignitaires et des commerçants] partant du Sahara vers Tindouf en direction du port de Mogador [Essaouira] de 10 mille chameaux [...]. La catégorie des ’abid, des esclaves [d’Etat], sous le règne des Saâdiens était utilisée à l’usine de la canne- à-sucre édifiée par les Saâdiens, à Haha et à Taroudannt, durant le 16ème siècle. » - « Tarikh al ‘abid fi al Maaghrib ... Asra li Tachghil Maamil al Sukar, Histoire du Maroc ...  Captifs pour faire marcher les usines de sucre.», https://assabah.ma, p.1.   

 

     III. L’espace en mutation des prénoms des prénoms de baptême des esclaves femmes et hommes noirs et blancs au Maroc d’antan :

 

    Pour embrasser l’espace en mutation des prénoms des prénoms de baptême des esclaves femmes et hommes noirs et blancs au Maroc d’antan, soulignons encre avec Rita El Khayat ce qu’il en est advenu aujourd’hui : «Les esclaves étaient-ils re-prénommés à leur achat et autant de fois qu’ils étaient achetés et revendus ? Il semble que ces prénoms aient été apposés dès l’acquisition de l’esclave, pour permettre à ceux qui l’avaient acquis d’entrer en relation avec lui par son nouveau prénom, marque de la propriété et ré-éducation de l’esclave aux codes des nouveaux propriétaires… Les derniers esclaves, aujourd’hui libres, mais restés dans les maisons ou chez ceux qui les ont achetés, sont des personnes très âgées ; elles meurent sous nos yeux dans l’ensemble du monde arabe où l’esclavage domestique était une pratique très courante chez les riches. La cohorte des prénoms actuels reste centrée sur la religion, Mohamed, Omar, Hamza, Abdallah, personnages de l’histoire religieuse et de l’hagiographie musulmane. Cela reste valable pour les filles avec une quête plus importante dans l’originalité ou la modernité. Cependant les prénoms anciens reviennent avec force, Zineb, Myriem, Asmaa, Safia, Kenza… Les prénoms féminins sont infiniment plus nombreux du reste que les prénoms masculins. «  - «Approche multiple : Lapposition du prénom au Maroc », www.cairn.info, pp. 65-76. A y noter les mutations des prénoms des esclaves femmes ou hommes au Maroc actuel ci-après :

 

    1- Les mutations des prénoms des esclaves femmes et hommes noirs et blancs au Maroc d’antan et présent :

 

         Des mutations survenues dans les prénoms des prénoms de baptême des esclaves-hommes noirs et blancs au Maroc actuel, relevons :  

 

   A- Les mutations des prénoms de baptême des esclaves-femmes noirs et blancs au Maroc d’antan :

 

    Des mutations survenues dans les prénoms de baptême des esclaves-femmes au Maroc d’antan, relevons :

     

       - Les prénoms de baptême des esclaves-femmes au Maroc d’antan consistaient à les re-prénommer à chaque vente et achat, marque de propriété et de rééducation selon le code du nouveau maître.

 

   B- Les mutations des prénoms de baptême des esclaves-femmes noirs et blancs au Maroc d’antan :

 

   Des mutations survenues dans les prénoms de baptême des esclaves-femmes au Maroc actuel, notons :

 

       - Les prénoms de baptême des descendantes d’esclaves-femmes noirs et blancs libérés au Maroc actuel sont en opposition aujourd’hui avec ceux de leurs parents et choisis librement par leurs propres géniteurs.

 

        - La répertoire des prénoms de baptême des descendantes d’esclaves-hommes noirs et blancs libérés au Maroc actuel sont ouverts sur ceux des maîtres et sur la modernité et constituent un amalgame des deux : Zineb, Myriem, Asmaa, Safia, Kenza…, etc.

 

   2- Les mutations des prénoms de baptême des esclaves-hommes noirs et blancs au Maroc d’antan et actuel :

 

            - Les prénoms de baptême des esclaves-hommes noirs et blancs au Maroc d’antan consistaient à les  re-prénommer à chaque vente et achat, marque de propriété et de rééducation selon le code du nouveau maître.

 

       - Les prénoms de baptême des descendants d’esclaves-hommes noirs et blancs libérés au Maroc actuel sont en opposition aujourd’hui avec ceux de leurs parents et choisis librement par leurs propres géniteurs.  

 

        - La répertoire des prénoms de baptême des descendants d’esclaves-hommes noirs et blancs libérés au Maroc actuel sont ouverts sur ceux des maîtres et sur la modernité et constituent un amalgame des deux : Mohamed, Omar, Hamza, Abdallah, etc.

 

       C’est ce qui fait dire à Mohamed Saïd Errihani : «Le Maroc a commencé, depuis quelques décennies, à sortir d’un système socio-économique [en partie esclavagiste] très ancien vers un autre système [sans discriminations esclavagistes]. Le dictionnaire des prénoms propres marocains n’avait qu’à se réformer pour accompagner le changement social [v. la mutation des prénoms des esclaves femmes- hommes au Maroc actuel].», «Al Ismu al Maghribi wa Iradatu al Tafarrud, Le nom marocain et la volonté individuelle, The will of Singularity (A Study of Moroccan First Names», Op.cit., p.1.

 

         IV. Les prénoms de baptême des esclaves femmes et hommes et l’abolitionnisme aux étapes contestatrice initiale intermédiaire et finale au Maroc d’antan et actuel :

 

         Au sujet des prénoms de baptême des esclaves femmes et hommes noirs et blancs et  l’abolitionnisme aux étapes contestatrice initiale, intermédiaire et finale au Maroc d’antan et actuel, Luce-Marie Albigès la carte géohistorique de 1785, en ces termes : « Les captifs razziés ou achetés dans l'Ouest africain sont conduits vers trois aires principales où se forment les caravanes avant d'entamer la traversée du désert : les rives du fleuve Sénégal en  amont de Saint-Louis, la région de Tombouctou et le territoire de Cano. Des bords du Sénégal, les esclaves sont acheminés vers le Maroc à travers la Mauritanie, M. Brisson personnage bien réel, naufragé au Cap Blanc en 1785, a été capturé par un Arabe qui l’a conduit vers le sud, pour le vendre à un autre maître qui  l’a remmené vers le Nord jusqu’au au Maroc, par cette piste. On note que le nom du pays et celui de la ville qui deviendra Marrakech ne sont pas encore différenciés sur la carte.» -« Les routes de l'esclavage à travers le Sahara en 1791. »,  www.histoire-image.org, p.1. Face à cet état des lieux, un itinéraire d’évolution pacifique vers l’abolitionnisme s’en est suivi, à travers :

 

     1- Les diatribes contestatrices initiale de l’esclavage et des prénoms de baptême des esclaves femmes et hommes noirs et blancs au Maroc d’antan :

 

     A propos des diatribes contestatrices initiale de l’esclavage et des prénoms de baptême des esclaves femmes et hommes a noirs et blancs u Maroc d’antan, telquel.ma, rapporte l’exemple d’un historien marocain du XIXème siècle, en notant : «Nous sommes au milieu du XIXe siècle. Ahmed Khaled Naciri, savant et historien Slaoui, publie des diatribes antiesclavagistes. [...] Même si l’islam incite à libérer les esclaves [v. abolitionnisme, avant le terme], cette pratique était largement répandue dans le monde musulman, et l’empire chérifien ne dérogeait pas à cette règle. C’est ainsi que, depuis l’installation de la dynastie des Almoravides au XIe siècle, des centaines de milliers de noirs — plus de trois millions selon d’autres sources - sont raflés et acheminés à travers le désert jusqu’aux marchés de Sijilmassa, Marrakech, Fès ou Rabat. » - « Histoire : au royaume des esclaves », www.tel quel.ma, p.1.

 

         2- L’étape intermédiaire pacifique du passage de l’esclavage des prénoms de baptême des esclaves femmes et hommes noirs et blancs à l’abolitionnisme au Maroc présent : 

 

          Sur l’étape intermédiaire pacifique du passage de l’esclavage des noirs et blancs à l’abolitionnisme au Maroc présent, Rita Aouad Badoual indique : «Dans les pays du nord de l’Afrique ayant connu la traite transsaharienne, comme le Maroc jusqu’à la fin du dix-neuvième siècle, la question du passé de l’«esclavage» se trouve associée à la situation des « noirs » dans la société. Pour ces pays, faut-il le rappeler, le rapport au passé de l’«esclavage» et aux «noirs» ne s’inscrit pas dans le modèle historique qui passe de la violence esclavagiste à la victoire de l’abolitionnisme, de la ségrégation raciale à l’émancipation, de la culpabilité au dédommagement moral, voire financier, forgé sur l’expérience de l’« esclavage » aux Etats-Unis d’Amérique.» - «Esclavage » et situation des « noirs » au Maroc dans la première moitié du XXe siècle», www.cairn.info, p.1.

 

        3- L’étape finale pacifique du passage de l’esclavage et des prénoms de baptême des esclaves femmes et hommes noirs et blancs à l’abolitionnisme au Maroc actuel :

      

      Quant à l’étape finale pacifique du passage de l’esclavage et des prénoms de baptême des esclaves femmes et hommes noirs et blancs à l’abolitionnisme au Maroc actuel, contact@quid.ma rapporte notamment : « Au niveau  national, le Maroc a engagé plusieurs efforts sur le plan législatif pour empêcher la traite des personnes et ce, à travers l’adoption en juin 2016 du projet de loi 27-14  relatif à la lutte contre la traite des êtres humains. [...] Célébrée le 2 décembre de chaque année, Cette Journée internationale, qui commémore l'adoption le 2 décembre 1949 par l'Assemblée générale des Nations Unies de la Convention pour la répression et l'abolition de la traite des êtres humains et de l'exploitation de la prostitution d'autrui, constitue également une occasion pour rappeler que la traite des êtres humains n’appartient pas qu’au passé. Sur tous les continents, des millions d’individus, dont des enfants et des femmes, en sont victimes. » - « La journée pour l'abolition de l'esclavage déguisé dans ses formes modernes », www.quid.ma , p.1.

 

      En conclusion, il s’avère que la  question portant sur : « Les prénoms de baptême des esclaves noirs et blancs au Maroc d’antan », est porteuse de sens et de perspectives  ouverts sur le passé, le présent et l’avenir des  droits humains au Maroc et dans le monde moderne. Ainsi que le rapporte kawtar Firdaous, selon Chouki El Hamel, soulignant : «Bien que l’esclavage n’existe pratiquement plus au Maroc depuis les années 1950, son héritage persiste sous la forme de discriminations et de marginalisation héréditaire [v. prénoms de baptême, surnoms d’esclaves femmes et d’hommes noirs et blancs compris]. Traditionnellement, le Maroc a été décrit dans l’historiographie locale comme une nation homogène du point de vue racial et ethnique, définie religieusement par la doctrine musulmane, linguistiquement et politiquement par le nationalisme arabe. L’histoire écrite garde en général le silence concernant l’esclavage [des noirs et blancs du Maroc d’antan] et les comportements racistes, la discrimination et la marginalisation et dépeint un Maroc duquel de tels problèmes sociaux sont absents, problèmes habituellement plutôt associés à l’esclavage ses conséquences historiques [v. contemporaines sporadiques dans le monde et] aux États-Unis.»  - « Le Maroc noir, une histoire de l’esclavage, de la race et de l’Islam», wwww;lobservateur.info, p.1.  

 

                                                                                                       Dr. SOSSE ALAOUI MOHAMMED