sábado, 27 de enero de 2024

Pte. anthologie du genre féminin dans les romans des écrivaines marocaines du Maroc et du monde : 1967-2023, Dr. SOSSE ALAOUI Med.

 

Dr. SOSSE ALAOUI MOHAMMED

 

 

 

 

 

                                              

 

 

 

 

Petite anthologie du genre féminin dans les romans des écrivaines

marocaines du Maroc et du monde

  1967-2023

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Maroc

2023

Introduction

 

     Pour mieux faire connaître et apprécier à leur juste valeur les œuvres romanesques des marocaines militantes du genre des femmes écrivaines du Maroc et du monde, nous avons opté objectivement, corpus à l’appui, d’en présenter, hic et nunc une : «Petite anthologie du genre dans les romans des écrivaines marocaines du Maroc et du monde :  1967-2023». Dans cette optique, Sabah Attab relate notamment : «La nouvelle génération des écrivains marocains de langue française [v. ou d’autres langues étrangères du monde] continuent à rapporter le calvaire quotidien des femmes et raconter une violence qui s’exerce dans la société marocaine [v. les femmes écrivaines romancières du Maroc] et même, hors frontières, dans la communauté marocaine immigrée de la diaspora [v. les femmes marocaines romancières du monde]. […] Dans le jardin de l’ogre, 2014, premier roman de la romancière franco-marocaine Leila Slimani [v. de France, et d’autres pays du monde, etc.] est la relation d’une pathologie, la nymphomanie, séquelle d’oppression millénaire et brutale sur la sexualité des femmes. […]. […] La lutte est rude et se fait à travers l’univers fictionnel [v. ici les romans des écrivaines marocaines du Maroc et du monde] comme relai majeur dans la société en vue de sensibiliser, mobiliser et créer de nouvelles visions et une nouvelle culture d’égalité, de droit et de justice.» «L’expression de la violence à l’encontre des femmes dans la littérature marocaine de langue française», www./maroc-diplomatique.net, pp.1. D’où les aspects suivants, a priori, à cerner dont notamment :

 

 I. Le genre et la société en reconfiguration dans les romans des écrivaines marocaines du Maroc et du monde :  1967-2023

II. Le genre une écriture et un moyen de libération et une démarche à visée thérapeutiques dans les romans des écrivaines marocaines du Maroc et du monde :  1967-2023.

III. Le genre et les enjeux linguistiques et identitaires dans les romans des écrivaines marocaines du Maroc et du monde :  1967-2023.

IV. Le genre l’inventivité et les revendications d’élargir les marges de la liberté d’expression à travers des figures féminines aux exploits passés dans les romans des écrivaines marocaines du Maroc et du monde :  1967-2023.

 

   I. Le genre et la société en reconfiguration dans les romans des écrivaines marocaines du Maroc et du monde :   1967-2023 :

 

     Du genre et la société en reconfiguration dans les romans des écrivaines marocaines du Maroc et du monde :  1967-2023, deux aspects y voient le jour,

d’abord celui du genre :

 

    1. Le genre dans les romans des écrivaines marocaines du Maroc et du monde :  1967-2023 :

 

     Aussi, à propos du Le genre dans les romans des écrivaines marocaines du Maroc et du monde :  1990-2014, Rhita Iraqi considère : «Le roman est un espace de liberté où l’imaginaire peut à sa guise transformer la réalité. Le but étant de déconstruire la réalité et de la reconstruire à nouveau par le biais d’une prise de parole des personnages et d’une prise de conscience des enjeux de leur existence. Le roman marocain écrit par des femmes s’inscrit dans cette perspective comme un champ d’investigation de la construction identitaire explicitant davantage la complexité que revêtent la féminité et la masculinité au sein de la société marocaine, démontrant ainsi leur caractère pluriel, inégalitaire et hiérarchique. En mettant en lumière cette construction de l’identité dans le roman ‘féminin’ marocain, il est question de s’inscrire dans la perspective Genre qui conçoit l’identité comme une construction socioculturelle variant selon les contextes et les époques. Les écrits des romancières [v. ici du Maroc et du monde] permettent d’ailleurs d’envisager les différentes constructions de l’identité selon les conditions et les vécus personnels. L’identité est ainsi une construction, voire en construction. Il s’agit d’un traitement des sujets relatifs à la question du corps, de la sexualité, de l’identité et de l’émancipation de soi selon la voix des écrivaines-femmes [v. ici du Maroc et du monde]. C’est dans ce sens que le roman ‘féminin’ permet l’énonciation du non-dit culturel et social en termes de déconstruction du système normatif et patriarcal, et permet également la mise à nu des formes de domination masculine, la libération du corps féminin et sa réappropriation individuelle. » - «Masculin/Féminin, Corps/Identité dans le roman « féminin » marocain», www.4e-congres-gis.sciencesconf.org p.1.  Puis :

 

    2. Le genre en reconfiguration dans les romans des écrivaines marocaines du Maroc et du monde 1967-2023 :

 

     Quant au genre en reconfiguration dans les romans des écrivaines marocaines du Maroc et du monde :  1990-2014, Rahma Bourqia en décrypte : «C’est la relation entre genre et société en reconfiguration qui interroge, en lien avec les changements de la structure familiale, les temporalités multiples des différents niveaux de la réalité sociale, le champ politique et les transformations de la société dans son ensemble. […] C’est la relation entre genre et société en reconfiguration qui interroge, en lien avec les changements de la structure familiale, les temporalités multiples des différents niveaux de la réalité sociale, le champ politique et les transformations de la société dans son ensemble. […] Une abondante littérature sur les femmes [v. ici les écrivaines marocaines de romans au Maroc et dans le monde] dans la société arabo-musulmane a montré que les rapports sociaux des sexes ont été historiquement et culturellement régis de manière hiérarchique, à l’intérieur d’un système patriarcal. […] Le code du statut personnel (Moudawana), élaboré en 1957, a constitué une rupture par rapport au passé où concourraient à la fois la doctrine islamique (fiqh) et le droit coutumier (‘orf), avec toutes ses variantes locales, en instaurant un seul code de droit positif en conformité avec la loi islamique (chari‘a). […] Un consensus se fait progressivement autour de la nécessité de réformer la Moudawana [v. 2003-, puis en 2023-,], soutenu par un réseau d’associations.» - «Genre et reconfiguration de la société marocaine », www.books.openedition.org, p.1.

 

    II. Le genre d’une écriture comme moyen de libération et enjeux à visée thérapeutiques dans les romans des écrivaines marocaines du Maroc et du monde :  1967-2023 :

 

    Ainsi est-il du genre d’une écriture comme moyen de libération et enjeux à visée thérapeutiques dans les romans des écrivaines marocaines du Maroc et du monde :  1967-2023, un aspect scripturaire, dont :

 

     1. Le genre d’une écriture comme moyen de libération dans les romans des écrivaines marocaines du Maroc et du monde :  1967-2023 :

 

   Partant du genre d’une écriture comme moyen de libération et enjeux à visée thérapeutiques dans les romans des écrivaines marocaines du Maroc et du monde :  2006-2007, Rajaa Nadifi constate : «Les femmes ont investi au Maroc l’espace de l’écriture, dont les hommes ont encore et largement le privilège exclusif. L’écriture, moyen d’expression, devient un instrument d’affranchissement. Dépassant leur statut d’objet de représentation masculine, les femmes traduisent leur vécu, leurs angoisses et leurs espoirs, portant leur propre langage comme un étendard.  […] La fiction [v. ici le roman] n’est pas un pur passage à l’acte de l’imagination, elle expose des « possibles » et représente cet ailleurs. […] Les notions de personne et de corps se trouvent étroitement imbriquées et l’image qui domine dans la littérature féminine marocaine demeure celle d’une femme qui se maintient dans un certain flottement, en l’absence d’ancrage et sans état déterminé, une femme tourmentée, déchirée, "morcelée" dans son être et dans son corps. Seule l’écriture, au gré de l’errance identitaire, apporte un semblant d’ordre. […]  Contre vents et marées, les écrivaines se lancent à l’assaut de l’écriture romanesque en véritables amazones. Cette profusion de romans qui apparaissent régulièrement, et de plus en plus nombreux au Maghreb [v. ici au Maroc], est le signe avant-coureur d’une nouvelle ère pour les femmes, d’une ère qui devra tenir compte de leurs paroles.»  «Corps désintégrés, corps réintégrés dans quelques récits de romancières marocaines », /www.books. openedition.org, p.1.

 

     2. Le genre comme enjeux d’écriture à visée thérapeutiques dans les romans des écrivaines marocaines du Maroc et du monde :  1967-2023 :

   

     Par ailleurs, le genre comme enjeux d’écriture à visée thérapeutiques dans les romans des écrivaines marocaines du Maroc et du monde :  1967-2023, fait dire à Saloua Hmamouchi et Ibrahim Boumazzou souligne : «Écrire, selon une femme, c’est une nécessité, un moyen de se libérer, un exutoire, une démarche à visée thérapeutique sous forme de confessions publiques. […] La recherche documentaire a prouvé que la littérature féminine marocaine se positionne entre rêve et réalité, dans laquelle les écrivaines expriment leurs désirs, leurs refus, ainsi que leurs plaisirs. […] A noter que le premier roman marocain écrit par une femme intitulé « Demain la terre change » en 1967 de son auteure Fatima Arraoui qui est un titre innovateur pour un avenir meilleur. […] Le choix de l’écriture en français [v. entre autres langues étrangères] est un choix assumé et non dénué de sens ; cette langue est un outil de dépassement et d’affranchissement historico-politique. En effet, elle est perçue comme une langue […] outil pour éviter l’emprisonnement [v. l’interdit] : Ils pénètrent le champ de l'écriture en ouvrant laborieusement et péniblement un canal dans les mots, ils portent longtemps la mémoire et les mots des autres, transforment les chuchotements en affirmations, et montrent au monde un regard unique avec clarté et enthousiasme. […] Les écrivaines […] marocaines [v. ici du Maroc et du monde] envahissent le monde de l’écriture qui a été dominé et réservé, de coutume, par les hommes. Une écriture qui symbolise la fuite, la rébellion et l’exil. C’est l’expression du vécu, du désiré et de la souffrance.»  - «Les enjeux de la littérature féminine au Maroc» , www.shs-conferences.org , p.1.

 

       III. Le genre et les enjeux linguistiques et identitaires dans les romans des écrivaines marocaines du Maroc et du monde :  1967-2023 :

 

        En ce qui concerne le genre et les enjeux linguistiques et identitaires dans les romans des écrivaines marocaines du Maroc et du monde :  1967-2023, dénotons les aspects suivants :

  

      1. Le genre et les enjeux linguistiques dans les romans des écrivaines marocaines du Maroc et du monde :  1967-2023 :

 

      Corrélativement, Le genre et les enjeux linguistiques dans les romans des écrivaines marocaines du Maroc et du monde :  1967-2023, Alessandra Rollo

Inscrit dans un monde « multipolaire », qui entraîne le « décentrement nécessaire du regard » (Le Bris cité dans George), Fouad Laroui illustre parfaitement l’identité plurielle à cheval entre le monde arabe et l’Occident européen, symbole d’une littérature-monde comme «vaste ensemble polyphonique dont les ramifications enlacent plusieurs continents ». Une littérature qui se propose d’exprimer l’intersection et l’hybridité de multiples langues et cultures dans une langue « libérée de son pacte exclusif avec la nation » (Manifeste ; voir aussi Chemain-Degrange, Cambon et Gastaldi). […] Le rapport avec la langue française est, à vrai dire, assez conflictuel : perçue comme la langue de l’ancien colon, elle est devenue un instrument de liberté, permettant de dire le « non-dit » et de remettre en cause les injustices. Selon Kaoutar Harchi [v. en France], auteure de Je n’ai qu’une langue, ce n’est pas la mienne. Des écrivains à l’épreuve, « [l]a langue française est à la fois un lieu d’oppression et un outil d’émancipation » (Harchi citée dans Fikri) […] D’ailleurs, c’est justement le fait de se situer dans un contexte de relations concurrentielles, sinon conflictuelles, entre le français et d’autres langues [v. l’anglais, l’espagnol, etc.] […] qui engendre chez les écrivains [v. ici les écrivaines romancières marocaines du Maroc et du monde] des littératures francophones, placées sous le signe de la déterritorialisation, une «surconscience linguistique », soit une sensibilité plus accentuée à la problématique de la langue [v. des langues] comme espace de réflexion et d’exploration (Gauvin Écrivain 6-10, Écrire 6).» - «La littérature de l’entre-deux et le regard sur la langue française : Enjeux linguistiques et identitaires dans l’œuvre de Fouad Laroui», www.google.com, p.1.

 

    2. Le genre et les enjeux identitaires dans les romans des écrivaines marocaines du Maroc et du monde :  1967-2023 :

 

    A propos du genre et les enjeux identitaires dans les romans des écrivaines marocaines du Maroc et du monde :  1967-2023, Virginia Iglesias Pruvost Loubna Nadim Nadim relèvent, en l’occurrence : « L’identité est un assortiment d’émotions, de représentations, soumis à la pression du regard des autres. Elle doit s’appréhender d’un point de vue dynamique car c’est avant tout une construction sociale. Quitter sa terre natale revient à être étranger où que l’on soit : l’exilé se retrouve désormais ancré dans l’errance, un sentiment souvent accompagné de nostalgie. Dans le cas de Leïla Houari, le nomadisme est omniprésent, du passé au présent, d’une rive à l’autre ; même le bistrot qu’elle fréquente s’appelle curieusement « Le Nomade ». À notre avis, c’est à travers l’expérience de l’exil que l’identité acquiert sa valeur authentique, car dans ces circonstances, elle représente un référent permettant de se définir vis-à-vis du nouvel environnement : loin de sa terre natale, Leïla Houari essaie de se resituer dans l’espace parce qu’elle se sent en déséquilibre. […] La précarité des femmes se perçoit à travers l’âme meurtrie de la mère, ce qui sert d’élan à sa fille pour revendiquer et réagir aux injustices : « Contradictions, Oppositions, Confrontations, Mots. Vie. Et puis ? Elle se voit. Cette autre à l’intérieur. Complexe. Miroir aux mille visages.» - «Les rives identitaires de Leïla Houari : le récit d’une femme tiraillée entre tradition et modernité», www.gerflint.fr pp.103-108.

 

   IV. Le genre l’inventivité et les revendications d’élargir les marges de la liberté d’expression à travers des figures féminines aux exploits passés dans les romans des écrivaines marocaines du Maroc et du monde :  1967-2023 :

 

    Inhérente au Le genre l’inventivité et les revendications d’élargir les marges de la liberté d’expression à travers des figures féminines aux exploits passés dans les romans des écrivaines marocaines du Maroc et du monde :  1967-2023, correspond aux aspects suivants :

 

      1. Le genre et l’inventivité dans les romans des écrivaines marocaines du Maroc et du monde :  1967-2023 :

 

       Au fait, Le genre et l’inventivité dans les romans des écrivaines marocaines du Maroc et du monde :  1967-2023, a conduit Amira Khalfallah à en expliciter le caractère romanesque et les limites thématiques, en spécifiant : «De plus en plus de femmes écrivent. Il est aisé de le voir sur les devantures des librairies, sur les couvertures des romans… L’inventivité des femmes jaillit de toutes parts. […] Malgré cette avancée spectaculaire dans le monde de la littérature, les femmes au Maroc restent cantonnées dans le roman sentimental. Elles demeurent réfractaires aux littératures parallèles : policier, science-fiction, fantastique… […] Autant dans la forme que dans le contenu, rien de nouveau. Sinon une écriture simple, accessible, des lieux qu’on connaît et des attitudes dans lesquelles on se reconnaît. Différents regards sont posés sur les femmes. Des femmes qui aspirent à la liberté. […] Au passage tous les ingrédients du romanesque, y compris une histoire d’amour qui finit mal. […] Elles se rattrapent par contre dans le genre essai. Elles y excellent même. […] Mais on ne peut parler des femmes qui ont marqué les esprits par leurs écrits sans citer Fatima Mernissi [v. au Maroc]. Une femme qui a, si l’on ose dire, «défendu l’honneur des femmes» et qui a restitué à l’histoire sa part de vérité.» - «Les femmes et l’écriture : ces auteures qui ont brisé les tabous», www.lavieeco.com, p.1.

 

     2. Le genre et les revendications d’élargir les marges de la liberté d’expression à travers des figures féminines aux exploits passés dans les romans des écrivaines marocaines du Maroc et du monde :  1967-2023 :

 

       Pour ce qui est du genre et les revendications d’élargir les marges de la liberté d’expression à travers des figures féminines aux exploits passés dans les romans des écrivaines marocaines du Maroc et du monde :  1967-2023, Rachid El Kourri rappelle : « Les années quatre-vingts sont marquées par les premiers livres féminins écrits avec la volonté de militer contre le système social qui pérennise le discours androcentrique. […] À l’appui, les chiffres du Haut-commissariat au plan qui démontrent une situation délicate de la femme marocaine qui est touchée par l’analphabétisme, la pauvreté et la précarité sociale. […] Contester ce réseau de pouvoirs passe préalablement par oser en parler. Pour cette raison, une des premières revendications des romancières est d’élargir les marges de la liberté d’expression. […] Certaines romancières dépoussièrent l’Histoire pour dénicher des figures féminines aux exploits ineffables. Zakia Daoud propose l’image glorieuse de Zaynab, la reine de Marrakech. […] Dans la société androcentrique, le père incarne souvent l’autorité et la domination masculine. Il est indiscutable, infaillible et imperméable aux faiblesses des sentiments. En même temps, il est (avec le frère) un seigneur que les romancières cherchent à détrôner. […] Le célibat donne naissance à une insulte blessante : vieille fille. Expression utilisée pour ridiculiser la femme. […] A titre d’illustration, dans un couple marié, n’ayant pas d’enfants, la femme […] est harcelée par des mots comme stérile, inféconde, infertile, etc.  […]   Quant au grand public, les romancières considèrent qu’il part d’un préjugé sur le roman féminin vu comme une littérature de second degré.»  - «Le roman féminin au Maroc : un itinéraire de combattantes », www.google.com, pp.138-149.

 

    V. Le genre et la métamorphose du corps féminin comme étape nécessaire à la prise de conscience féminine face à une société traditionaliste perpétuée comme fatalité :

 

     Concernant le genre et métamorphose du corps féminin comme étape nécessaire à la prise de conscience féminine face à une société traditionaliste perpétuée comme fatalité, les aspects suivants se font reconnaître :

 

      1. Le genre et la métamorphose du corps féminin comme étape nécessaire à la prise de conscience féminine :

 

       En rapport avec le genre et la métamorphose du corps féminin comme étape nécessaire à la prise de conscience féminine, Mokhtar Belarbi observe en particulier : «La métamorphose du corps féminin est, sans conteste, l’une des thématiques privilégiées dans le récit au féminin au Maroc. A considérer l’ensemble de la production littéraire féminine marocaine, il apparaît que, d’une manière générale, la condition de la femme y occupe une place prépondérante. La majorité des textes appartenant à cette rubrique rapportent le combat incessant de la femme aspirant à la liberté et à la modernité dans une société […] et très encline au respect des traditions ancestrales et tribales. Les aspects et les conséquences de ce combat apparaissent à travers le corps de la femme. Le corps de celle-ci devient langage, signe. […] Bref, la métamorphose du corps féminin est intimement liée à la question identitaire, si présente dans la littérature féminine marocaine. […] Mais, à y regarder de près, elle est, en fait, une étape nécessaire qui va les conduire à la prise de conscience et à la découverte de « vérités » cachées, dont ils n’auraient jamais soupçonné l’existence. […] Il faut noter ici que si dans les textes marocains, cette première métamorphose est étroitement associée à une quête de l’identité et du moi […]. Cette première métamorphose, qui se traduit dans les deux cas par la douleur qui ronge le corps féminin, amène une seconde métamorphose, c’est-à-dire celle qui montre que le personnage féminin a accédé au statut d’adulte et a fini par atteindre une maturité pleine et sereine.»  - «Métamorphoses du corps féminin dans la littérature marocaine et japonaise», www.erudit.org/fr, pp.8-13.

 

    2. Le genre et le corps féminin face à une société traditionaliste perpétuée comme fatalité : 

 

     A considérer le genre et le corps féminin, face à une société traditionaliste perpétuée comme fatalité, Rajaa Nadifi commente : «Le corps [v. de la femme] qui est « l’agir » de l’être s’avère, ici, inapte, soumis à l’influence morbide d’une société investie par la tradition. Cette « cérémonie » [v. des noces] avec ses formes extérieures codifiées, l’apparat qui accompagne sa célébration, signe en quelque sorte l’arrêt de mort du corps. Elle symbolise « l’ordre ancien » (Chami-Kettani, Cérémonie, 1999 : 11), celui d’une société traditionaliste qui persiste à se perpétuer comme une fatalité. Dans ce récit, Khadija, architecte de métier et donc maître constructeur, assiste à sa propre déliquescence, à l’écroulement de sa « maison », son corps, dont elle n’a pas été en mesure de concevoir la réalisation. Elle vit cette destruction au plus profond de son être : « … Je construis des maisons où les gens vivent, mais ma maison s’écroule et je ne peux rien faire pour la retenir, […] mais les murs s’effondrent autour de moi… » (Ibid. : 73). […] Contrairement à ses espérances, son union avec Farid la mène à la destruction d’un Moi fragilisé par son assujettissement. […] En dehors du statut de mère et d’épouse, la société ne reconnaît pas d’autre état à la femme et lui dénie toute féminité en cas de répudiation, de stérilité ou de célibat.» - «Corps désintégrés, corps réintégrés dans quelques récits de romancières marocaines», www.books.open edition.org, p.1.

 

    En conclusion de cette introduction à cette : «Petite anthologie du genre chez les femmes écrivaines romancières marocaines du Maroc et du monde :  1967-2023», tout en souhaitant qu’elle ait  plus d’une  suite future plus exhaustive et plus pertinente, avec Abdallah Mdarhri Alaoui relatant : «Du point de vue quantitatif, de la fin des années 1990 à la fin de 2010, un nombre appréciable de nouveaux écrivains d’origine marocaine (dans ce genre) est publié au Maroc et en France surtout, mais aussi dans d’autres pays comme la Belgique, les Pays-Bas, la Suisse, le Canada.  […] Les écrivains femmes [v. ici les femmes écrivaines romancières marocaines du Maroc et du monde :  1967-2023] se distinguent par une énonciation et un point de vue différents dans les tableaux et les scènes qui mettent en évidence la condition féminine. […] Pour revenir à la question de départ, l’Histoire vécue […], les conditions socio-politiques relativement favorables à une expression plus libre explique le nombre, la nouveauté et la qualité des textes […]. Dans leur voix polyphonique (œuvre en langues nationales […] et quasi-nationale en langue française - et de plus […] dans les langues autres (espagnole, hollandaise, anglaise, et bientôt italienne), quel rôle ces textes jouent-ils […] dans la société actuelle assoiffée de changements socio-politiques ? En œuvrant […] la littérature, ici et ailleurs, […] demeure la lueur d’espoir d’un monde plus vivable!» - « Récits de fiction dans la littérature marocaine du XXIème siècle : les romans de la transcendance artistique», www.google.com   pp.2-31.

                                                                                          L’auteur

I. Extraits d’aperçus illustratifs du genre dans les romans

des écrivaines marocaines du Maroc et du monde

en Afrique :  1980-2017

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     A propos Extraits d’aperçus illustratifs du genre dans les romans des écrivaines marocaines du Maroc, en Afrique :  1980-2017, un article du sit VH Magazine Maroc rapporte notamment quant à la romancière marocaine du Maroc Loubna Serraj, en Afrique : « Passionnée avant tout, Loubna Serraj [v. romancière marocaine du Maroc] a fait de ses domaines de prédilection, l’écriture et la lecture, son métier. Éditrice et chroniqueuse radio, elle tient également un blog dans lequel elle livre ses « élucubrations » littéraires, sociales ou politiques sur des sujets d’actualité avec un regard volontairement décalé. « Pourvu qu’il soit de bonne humeur » est son premier roman. […] Loubna Serraj recevra une dotation de 10 000 euros et bénéficiera d’une campagne de promotion de son ouvrage. Paru au Maroc aux éditions La Croisée des chemins en février 2020, Pourvu qu’il soit de bonne humeur a été coédité en France aux éditions Au diable vauvert en mars 2021. Pourvu qu’il soit de bonne humeur fait également l’objet d’un projet de coédition dans plusieurs pays d’Afrique (Mali, Algérie, Tunisie, Guinée Conakry et Côte d’Ivoire) dans le cadre du Club d’Oujda, un collectif d’éditeurs africains et français attachés à la circulation des œuvres. La visibilité donnée par le Prix Orange du Livre en Afrique viendra accompagner cette diffusion, partout où elle aura lieu. cDans le cadre de ses engagements en Afrique et de son ancrage sur le Continent, la Fondation Orange a lancé, en octobre 2018, le Prix Orange du Livre en Afrique.» - «Loubna Serraj, le féminisme primé par Orange du Livre Afrique », www.vh.ma, p.1. D’où à titre d’exemples :

 

      1. A El Ksiba, une commune de Béni-Mellal au Maroc :

 

      Des extraits d’aperçus illustratifs du genre dans les romans des écrivaines marocaines du Maroc en Afrique : 1980-2017, citons à titre d’exemples :

     

· Année de l’Éléphant, Aam al Fil, Leila Abouzeid, Ed. L'Harmattan, 1980, ou :  Zahra, jeune fille vivant les dernières années du protectorat et les débuts de l'indépendance du Maroc, tiraillée entre son authenticité, la modernité occidentale et les ambiguïtés de la perception du statut de la femme marocaine :

 

    Née en 1950, à El Ksiba, une commune de Béni-Mellal, au Maroc, Leila Abouzeid est une écrivaine, romancière et traductrice, de langue anglo-arabe, marocaine. Elle est la première écrivaine marocaine en la langue anglaise pour traduire ses livres. Elle a vu, encore enfant, son père arrêté et torturé par les autorités coloniales françaises. Elle nourrit une forte aversion à leur égard. Elle a animé une des premières émissions de radio en arabe au Maroc. Ses oeuvre portent sur la question de l’identité du genre et des relations hommes-femmes, pour l’émancipation de la femme, au Maroc. Elle est l’auteure de : Am Al-Fiil, Année de l’éléphant (1980), etc.

 

Zahra, jeune fille vivant du protectorat aux débuts de l'indépendance

du Maroc et la perception du statut de la femme marocaine

 

C’est le récit de la vie de Zahra, durant les dernières années du protectorat et les débuts de l'indépendance nationale du Maroc. Il y va d'une réputation due à l'incapacité de l’héroïne de se défaire de son authenticité au profit d'une modernité occidentale, événement intense d'une petite victoire qui aura des implications énormes sur la société autour d’elle en ouvrant une nouvelle perspective à dans la vie femmes. Dans une allusive allégorique à la bataille sacrée décrite sur l’invasion manquée de la Kaaba par le Negus d’Abyssinie, dans le Coran, où les oiseaux incarnent les Marocains qui se battent contre la puissance coloniale, à savoir le protectorat étranger. Il y est question donc de la question du divorce des femmes dans un contexte post-colonial, où la séparation des couples mariés avait de lourdes conséquences sur la personnalité et la vie de la femme divorcée face aux contradictions et ambiguïtés dans la perception du statut de la femme au Maroc.»., www. editions-harmattan.fr, p.1.

 

      2. A Rabat au Maroc :

 

· Rêves de Femmes : une enfance au harem, Fatima Mernissi, Ed. Ed. Albin Michel, 1996, ou : Chama, s’élevant contre les abus de pouvoir des hommes, avec d’autres femmes comme Lalla Mani ou Lala Thor dans un harem de Fès, des années quarante, sous la colonisation franco-espagnole au Maroc :

 

      Née en 1940, à Fès, et morte en 2015, à Rabat, Fatima Mernissi, ou Fatema Mernissi, est une écrivaine, romancière et universitaire sociologue et féministe, de langue française, marocaine. Elle fait ses études dans l'une des premières écoles privées mixtes du Maroc, et a poursuivi ses études de droit à Rabat. En France, elle a obtenu une bourse à la Sorbonne et aux États-Unis (1974), et réussi un doctorat de sociologie à l’université américaine de Brandis (1975). Elle s’est consacrée à la question des rapports entre les hommes et les femmes dans le monde arabe et marocain, mettant en relief la capacité des femmes à avoir leur véritable place dans la société. Dès 1980, elle enseigne la sociologie à l'université Mohammed-V, à Rabat. Elle a fondé les « Caravanes civiques » d'artistes, d'intellectuels et d'activistes, et le collectif « Femmes, familles, enfants », dès 1990.  Elle est l’auteure de : Rêves de Femmes : une enfance au harem (1996), La Sultane Inoubliable, posthume (2022), etc.

 

Chama, s’élevant contre les abus de pouvoir des hommes, avec

d’autres femmes dans un harem de Fès, des années quarante,

 sous la colonisation franco-espagnole au Maroc

 

    «C’est le récit de la vie d’un harem de Fès, des années quarante, vécu par la narratrice encore enfant, un monde clos régis par les règles strictes des hommes et de la tradition. Elle y observe les traditions obsolètes, l’étouffement de la voix féminine par un traitement misogyne des hommes, les idées erronées de la religion, et le regard de l’autre. Rétablies par la présence coloniale française et espagnole au Maroc, frontières symboliques s’érigent en règles invisibles dans la vie de harem. Chama, s’élevant seule contre les abus de pouvoir des hommes, d’autres femmes du harem comme Lalla Mani ou Lala Thor revendique la tradition. Bien qu’il s’agisse d’un espace d’oppression, la femme le transforme en un lieu plein de vie et d’animation par ses activités, même clandestinement, comme les écoutes de radio du Caire ou les pièces de théâtres produites sur la terrasse. Malgré les restrictions et les frustrations, il est aussi perçu comme un espace d’accueil et de protection aux femmes divorcées ou esclaves démunies. Dans un combat acharné, les femmes hétérogènes par sa hiérarchisation et leurs rêves elles vivent une répartition de l’espace du harem entre ses résidents. Elle évoque le rejet de sa mère qui déteste la vie collective du harem et son rêve éternel d’un tête-à-tête avec mon père, à condition qu’aucune distinction n’y apparaisse entre les femmes. A l’opposé des conditions de logement de la famille de la narratrice, son oncle Ali, l’aîné, avait droit à des appartements plus grands et plus luxueux, non seulement plus âgé et plus riche que son père, mais il avait aussi une famille plus nombreuse. Pour franchir les frontières par la force de l’imaginaire, la terrasse du harem tient lieu de réappropriation de la voix féminine longtemps confisquée par les hommes et un pas en avant vers la liberté.», www.doc player.fr, p.1.

 

      3. A Rabat au Maroc :

 

· Une femme tout simplement, Bahaa Trabelsi, Ed. Eddif, 1996, ou : Laïla une femme luttant dans une société marocaine en mutation mariant Mama, ex-mariée à l’âge de seize à son père veuf de sa mère morte jeune et appuyant Chaïma, luttant en vain pour avoir une place dans la société et démasquant Tante Zakya prisonnière des modes et clichés :

 

     Née en 1966, à Rabat, au Maroc, Bahaa Trabelsi est une écrivaine, romancière et journaliste, de langue française, marocaine. Elle fait ses études secondaires au Maroc, puis va en France poursuivre des études universitaires. Elle est titulaire d’un doctorat en sciences économiques de l'université d'Aix-en-Provence. Elle a travaillé pour le gouvernement et s'est tournée vers le journalisme en devenant rédactrice en chef de la revue marocaine "Masculin". Elle est membre éminent d'une association de lutte contre le sida et militante de la Société civile. Elle est nommée présidente de la commission du fonds d'aide à la production cinématographique nationale du Centre Cinématographique Marocain (2022). Elle est l'auteur de : Une femme tout simplement (1995), Une Vie à trois (2000), Slim (2005), Parlez-moi d'amour ! (2014), La chaise du concierge (2017), Souviens toi qui tu es (2019), Dialogue joyeux avec un mort (2022), etc.

 

Laïla une femme luttant dans une société marocaine en mutation

mariant Mama, ex-mariée à l’âge de seize, à son père veuf de sa

mère morte jeune, et appuyant Chaïma, en lutte en vain

pour avoir une place dans la société et démasquant

 Tante Zakya prisonnière des modes et clichés

 

     «C’est le récit de la vie de Laïla une femme comme beaucoup d’autres qui luttent dans une société marocaine en mutation. Il y va de la vie avec ses peines et ses joies. Elle s’était crue longtemps différente. Etant enfant, elle tentait de se distinguer des autres. Mais déjà, et par ces tentatives mêmes, elle leur ressemblait. Elle a ressemblé à Mama, cette femme-enfant mariée à l’âge de seize à son père, et qui remplacera sa mère, morte prématurément, à celle-ci quand elle a voulu ôter son masque de mère et d’épouse parfaite, et essayer de vivre sa vie de femme, se dit-elle. Elle a ressemblé aussi à toutes les autres femmes, dont Chaïma, luttant furieusement pour se faire une place dans une société où elle partait perdante. Elle est comme à Tante Zakya, la femme provocante, mais tant prisonnière des modes et des clichés. Elle se voit ressembler à Nada, avec son envie de se déresponsabiliser et de se réfugier dans le confort d’un mariage arrangé. Sa voie, celle du coeur, le point d’équilibre entre toutes les autres, mais non sans heurts, tradition et modernité, religion et rationalisme, liberté et fidélité, féminité et maternité, travail et famille.», www.maroc-hebdo.press.ma, p.1.

 

      4. A Fès au Maroc :

 

· Oser vivre, Siham Benchekroun, Ed. Eddif Maroc, 1999, ou : Nadia, une jeune femme marocaine, asservie par son mari, qui une fois mariée a renoncé à ses études parmi des femmes analphabètes en se fiant à son journal intime forcée par son mari à le détruire, elle finit divorcée dite impure prête à tout malgré ses enfants :

 

      Née en 1970, à Fès, Siham Benchekroun est une écrivaine, romancière, spécialise dans les thérapies cognitivo-comportementales et les thérapies psycho-corporelles, hypnose, relaxologieelle, de langue française, marocaine.  Elle obtient son Baccalauréat scientifique au Lycée mixte de Fès, et poursuit des études de médecine au Maroc, à Rabat puis à Casablanca. Pionnière de journalisme médical marocain, elle fonde le premier groupe de presse marocain spécialisé dans la santé et y occupe les fonctions d'éditorialiste et de directrice de publication (1992). Elle est l’auteur de : Oser vivre (1999), Chama (2008), Empreintes (2004), etc.

 

Nadia, une jeune femme marocaine, asservie par son mari, qui une fois

mariée a renoncé à ses études parmi des femmes analphabètes en se

fiant à son journal intime forcée par son mari à le détruire, elle

 finit divorcée, dite impure prête à tout malgré ses enfants

 

     «C’est le récit de la vie de Nadia, une jeune marocaine, victime d’une société où règne l'hypocrisie et le rejet de la différence, déchirée entre les obligations tracées par les autres, et l'envie de réaliser ses rêves de vivre librement par elle-même. Elle a grandi parmi des femmes analphabètes qui ont tenté de lui enseigner la bonne conduite d'une femme mariée, esclave de son mari, parce qu’il est le plus fort, qui apporte au foyer nourriture, en tant que tel. Voyant les femmes écrasées, vouées à la corvée quotidienne, à l’existence limitée à cuisiner, faire la vaisselle, éduquer les enfants, et le servir. Jeune femme instruite, elle a rejeté ce qu'on lui imposait, à la lumière des romans qu'elle avait lus. Tombée amoureuse d’Ali, lui promettant un bel avenir, elle l'a épousé. Bien vite, elle se voit dans un tourbillon de problèmes et a dû renoncer à ses études. Elle donne naissance à Lina, et deux ans après, son mari Salim se fait de plus en plus autoritaire. Elle n'est plus qu’un zombie. Elle se fie à son journal intime, mais son mari l’a obligée à le détruire et tout le monde l’a blâmée. Et lorsque Mehdi, un homme d’esprit ouvert, entre dans sa vie, elle se décide à mettre fin à son enfer. Elle s’est réveillée après vingt ans de vie à son insu. Elle a demandé le divorce et est passée de statut de femme mariée à celui de divorcée que société désigne d’impure. Mais elle est désormais prête d’en assumer tout et enfin rêver et vivre librement. Rien ne pouvait l'arrêter, pas même ses enfants qu'elle aimait tant.», www.sihambenchekroun.com, p.1.

 

      5. A Meknès au Maroc :

 

· La Répudiée, Touria Oulehri, Ed. Afrique-Orient, 2001, ou : Niran, une femme profondément blessée dans son amour propre par la trahison de son mari ce qui après réflexion a suscité en elle le besoin d’écrire sa révolte en silence contre la société traditionnelle marocaine :

 

Née en 1962, à Meknès, au Maroc, Touria Oulehri est une écrivaine et romancière, de langue française, marocaine. Elle est licenciée en droit public, docteur en littérature française et agrégée de lettres françaises, à Meknès. Elle est devenue enseignante à l'École Normale Supérieure de Meknès. Elle est l’auteure de : La répudiée (2001), La chambre des nuits blanches (2002), Les Conspirateurs sont parmi nous (2006), Laisse mon corps te dire (2016), etc.

 

Niran, une femme profondément blessée dans son amour propre

 Blessée profondément la trahison de son mari ce qui après

réflexion a suscité en elle le besoin d’écrire sa révolte en

silence contre la société traditionnelle marocaine

 

   «C’est le récit de la vie de Niran, une femme dont l’amour propre a été profondément blessé par la trahison de son mari. Pour fuir l’image de l’épouse rejetée, elle découvre qu’elle a été soumise, depuis longtemps, sans le savoir cette infamie. Elle se livre à un examen de conscience occasionnant une réflexion sur son identité conjugale. La quête de soi lui révèle ses déficiences et ses potentialités et la pousse à se libérer des contraintes sentimentales, sociales et surtout psychologiques. Le questionnement de la nature du rapport de l’homme à la femme domine littéralement son état de fait. Aussi, la trahison du mari dans et son infidélité ont causé chez elle un traumatisme affectif et un sentiment de désolation chez elle en tant qu’épouse fidèle. Mais, répudiée, la déception conjugale a suscité en elle le besoin de se réfugier dans l’écriture et la révolte en silence contre les carcans rigides de la société traditionnelle marocaine.», www.google.com, p.1.

 

      6. A Casablanca au Maroc :

 

· Cérémonie, Yasmine Chami, Ed. Actes Sud, 2002, ou : Khadija, une femme marocaine de trente-cinq ans, architecte, divorcée revenue vivre dans la maison de son père, encore la même, où on fête les noces de son jeune frère avec toute la famille rassemblée dont sa cousine Malika a eu pour elle un regard humiliant et culpabilisant :

 

     Née en 1966, à Casablanca, au Maroc, Yasmine Chami est une écrivaine et romancière, de langue française, marocaine. Elle poursuit ses études supérieures au lycée Louis-le-Grand à Paris, en France, avant d'intégrer l'École normale supérieure Ulm en philosophie. Elle obtient l'agrégation en sciences sociales avant d'entamer un diplôme d'études approfondies (DEA) en anthropologie à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS). A la naissance de ses fils à New York, elle décide de revenir au Maroc, où elle dirige la Villa des Arts de Casablanca (2001). Puis, elle fonde et dirige, durant dix ans, une entreprise de production audiovisuelle d’émissions sociales diffusées par la télévision sur les évolutions de la société marocaine et l'urbanisation. Elle y aborde le patriarcat, l'éducation, la place des femmes, l’argent et la transmission religieuse. Depuis 2012, elle se consacre à l'enseignement. Elle est l’auteure de :  Cérémonie (2002), en publiant Mourir est un enchantement (2017), etc.

 

Khadija, une femme marocaine de trente-cinq ans, architecte, divorcée revenue vivre dans la maison de son père, encore

 la même, où on fête les noces de son jeune frère avec

toute la famille rassemblée dont sa cousine Malika a

eu pour elle un regard humiliant et culpabilisant 

 

     «C’est le récit de la vie de Khadija, une femme marocaine de trente-cinq ans, architecte mais pour qui la réussite sociale n'a que peu d'importance à ses yeux.  Elle vient de divorcer, toute brisée, et n'a d'autre choix que de revenir vivre dans la maison de son père. Car ce lieu magique de son enfance n'a rien perdu de sa splendeur orientale, où une cérémonie se prépare. Le jeune frère de Khadija se marie et déjà l'institution familiale se remet en place pour accueillir la nouvelle épouse et fêter les noces sacrées. Il y renvoie sans cesse son échec et souffre en silence. Puis la famille se rassemble et lorsque sa cousine Malika arrive à son tour, elle pose sur elle un regard tout autre.  Elle se trouve confrontée à une réalité bien différente. Intimes, depuis l'enfance, profondément attachées à cette maison comme à leur famille, elle va la questionner sur leur passé et leur éducation pour tenter de comprendre ce qui a forgé leurs ambitions et parfois même entravé leurs envies. Ce qui aujourd'hui l’anéantit l’enferme dans l'humiliation et la culpabilité. Il y va de l'influence de l'univers culturel et social au Maroc sur la vie affective des femmes d’aujourd’hui, à savoir l’enfance, l'héritage de la mémoire méditerranéenne, la réminiscence des croyances et l'importance de sa culture religieuse.», www.babelio.com, p.1.

 

      7. A Rabat au Maroc :

 

· Les Arabes riches de Marbella, Ghita El Khayat, Ed. Aïni Bennaï, 2004, ou : Un homme et une femme se ramenant à la réalité gauche caviar d'une élite ivre de son opulence et son funeste indifférence des années 1980, où l'amour est encore aventure douteuse d’un couple s’entredéchirant à l’échec d’une vie d’amour vécu à deux :

 

Née en 1944, à Rabat, au Maroc, Rita Ghita El Khayat, est une écrivaine, romancière, psychiatre, anthropologue, de langue française, marocaine. Elle étudie la médecine à Rabat, la psychiatrie à Casablanca et termine ses études à Paris. Pendant ses études, elle a été active en tant qu'animatrice de télévision et artiste de cinéma. Elle a fondé l'association Aïni Bennaï afin d'élargir la culture au Maroc et au Maghreb (1999). Ses œuvres portent sur la place de la femme au Maghreb. Elle perd sa fille unique (1997). Elle est membre du conseil d’administration du Festival international du film de Marrakech (FIFM), et du jury, de son lancement (2001-2008), puis présidente de la commission du Fonds d’aide à la production cinématographique (2011). Elle est l’auteure de : La Liaison (1995), Le désenfantement (2002), Les Arabes riches de Marbella (2004), etc.

 

Un homme et une femme se ramenant à la réalité gauche caviar

d'une élite ivre de son opulence des années 1980, où l'amour

est encore aventure douteuse d’un couple s’entredéchirant

à l’échec d’une vie d’amour vécu à deux 

 

    «C’est le récit de la vie d'une époque où un homme et une femme, se ramènent à la réalité gauche caviar d'une élite ivre de sa grossière opulence et sa meurtrière indifférence, face à la décadence post-coloniale du pays, invivable des années 1980. L'amour est encore une aventure improbable entre les hommes et les femmes dans ce monde traditionnel des Arabes. Ici, un couple s'entredéchire dans la période la plus récente, donnant à comprendre que les changements de mœurs sont très lents, voire même impossibles dans le cours d'une seule vie... il y va de l’échec d’une existence sociale d’un amour à deux vécu crucialement. », www.books.google.co.ma, p.1.

 

     8. A Casablanca au Maroc :

 

· Zaynab, reine de Marrakech, Zakya Daoud, Ed.  Regards Croisés, 2004, ou : Zaynab Nefzaouia femme de Youssef ibn Tachfine, le calife almoravide, cette reine originaire d'Aghmat du XIe siècle d’une beauté légendaire dite «la Magicienne» d’une audace apte à renverser destins et empires :

 

     Née en 1937 à Bernay, en France, Zakya Daoud, ou Jacqueline David, ou Jacqueline Loghlam, est une écrivaine, romancière, journaliste, historienne, de nationalité marocaine (1959), de langue française, franco-marocaine. Elle a effectué des études de journalisme, a épouse un marocain : et se sont installés, à Casablanca. Rédactrice en chef de la revue marocaine Lamalif (1966-1988), elle a aussi écrit pour d'autres revues, et est l’auteure de nombreux ouvrages. En 1966, elle fonde Lamalif, un magazine d'études et de réflexion, dont elle est la rédactrice en chef jusqu’à son arrêt (1988). Elle s’intéresse à la cause des femmes dans les trois pays du Maghreb dans Féminisme et politique au Maghreb publié (1994). Elle est l’auteure de : Zaynab, reine de Marrakech (2004), etc.

 

Zaynab Nefzaouia femme de Youssef ibn Tachfine, le calife almoravide,

cette reine originaire d'Aghmat du XIe siècle d’une beauté

légendaire dite «la Magicienne» d’une audace apte

à renverser destins et empires

 

     «C’est le récit de la vie, en 1062, où vérité et fiction se mêlent de Zaynab Nefzaouia et Youssef ibn Tachfine, le calife almoravide, cette reine originaire d'Aghmat en rapport aux importants flux et reflux des armées musulmanes entre Al-Andalus et le Maroc et de son amour pour son quatrième époux parfois franchement grandiloquent. Une héroïne du XIe siècle bien réelle, dotée d’une beauté légendaire et d’une audace apte à bouleverser les destins et les empires. D’une aura mystique, et d’une ambition à toute épreuve,19 ans, elle espère prendre pour mari celui qui régnera sur tout le Maghreb. Ainsi est-elle devenue l’épouse le grand Youssef Ibn Tachfine, fondateur de la dynastie almoravide. Douée pour la gestion et la politique, elle l’accompagne activement dans l’édification d’un grand empire ayant pris contrôle du Maghreb, et d'une partie de la péninsule ibérique, et il se dit qu’elle est la véritable fondatrice de Marrakech pour son influence sur cette ville. Elle négocie souvent à la place de son mari, et ses connaissances politiques sont si convaincantes qu'on la surnomme souvent : la Magicienne.»., www.cultura. com, p.1.

 

     9. A Meknès au Maroc :

 

· La controverse des temps, Rajae Benchemsi, Ed. Sabine Wespieser, 2006, ou : Houda, rencontrant llyas, docteur de philosophie mystique, revenu de Paris, lors d'une soirée casablancaise mais tout les oppose tradition et modernité :

 

     Née en 1958, à Meknès, Rajae Benchemsi est une écrivaine et romancière, de langue française, marocaine. Après l’obtention d’une licence de lettres au Maroc, elle poursuit ses études à Paris, en préparant un doctorat de philosophie sur Maurice Blanchot. A son retour, elle s'installe à Marrakech et y enseigne à l'Ecole normale supérieure. Elle anime une chronique littéraire et de critique d'art à la télévision marocaine. Puis, elle épouse le peintre Farid Belkahia (1990), avec qui elle publie, au Maroc, un recueil de poésie (1997). Elle est l’auteure de : La controverse des temps (2006), Marrakech, lumière d'exil (2003), Houda et Taqi (2006), Sur mes traces (2012), etc.

 

Houda, rencontrant llyas, docteur de philosophie mystique,

revenu de Paris, lors d'une soirée casablancaise mais

tout les oppose tradition et modernité

 

    «C’est de la vie de Houda, qui dès sa première rencontre avec llyas, lors d'une soirée casablancaise cossue, elle a été un attirée réciproquement par son caractère de brillant intellectuel, venant d'achever sa thèse de philosophie, à Paris, le maître fervent soufi de la mystique arabe et islamique. Mais dans ce lien, tout les oppose : laïcité et engagement religieux, désir et spiritualité, tradition et modernité. Vu ces incompatibilités radicales, ils vont tenter d'aller l'un vers l'autre. Il y va du motif ardent de la controverse entre spiritualité et émancipation moderniste, animé d’autant de sensualité d’odeurs, de couleurs et de sons qu'à la logique des arguments ambiants. Dans une sensibilité lyrique et sensuelle, elle parvient à donner chair aux drames qui traversent ses personnages, dessinant un très actuelle y éclate le malaise dans la civilisation, qui porte bien au-delà des limites propres au monde social marocain. Un microcosme prend alors place au confluent des civilisations, dans une fresque des controverses qui agitent le monde contemporain.», www.babelio.com, p.1.

 

     10. A Tanger au Maroc :

 

· L'histoire peut attendre Rachida Madani, Ed. La Différence, 2006, ou : Une femme qui montant fuir son entourage et sa ville comme obstacles et pouvoir écrire en se demandant qui est Khadir., réel ou imaginaire, présent ou passé :

 

     Née en 1951 à Tanger, Rachida Madani est une écrivaine, romancière, poétesse et peintre, de langue française, marocaine. Elle y vit toujours.  Elle a fait des études bilingues et elle est licenciée en littérature française. Elle est devenue professeur de français dans le secondaire. Elle est l’auteure de : L'histoire peut attendre (2006), etc.

Une femme qui montant fuir son entourage et sa ville comme

obstacles et pouvoir écrire en se demandant qui est Khadir,

 réel ou imaginaire, présent ou passé

 

    «C’est le récit de la vie d’une femme qui monte dans un train pour fuir son entourage et sa ville comme obstacles et pouvoir écrire, mais des dessins surgissent sous sa plume, reflétant les personnes et paysages qu'elle aperçoit par la fenêtre. Ces personnages prennent vie, stimulant la mémoire de l'héroïne et faisant remonter une question lancinante sur la réalité de Khadir. Assise dans le compartiment, papier et crayon à la main, ce sont des dessins qui surgissent : paysages qu'elle aperçoit par la fenêtre, personnes qui entrent ou sortent. Certains dessins naissent par hasard, d'autres par la seule " volonté " de la main qui dessine, tel que cet homme assis à l'ombre d'un figuier, la femme à ses côtés, une plage, le chien, la mer, autant d'ingrédients d’un conte qu'elle essayera d'écrire pendant le trajet. Et voici que les dessins qui se mettent à vivre de leur propre vie dès qu'elle s'assoupit et délaisse sa vigilance. Aux paysages bientôt se sont substitués la plage de son enfance et les événements qu'elle y a vécus et au visage de l'homme sous le figuier, va se superposer un visage connu, aimé même d’elle et qui la fait remonter avec lui, du fond du passé, en se demandant qui est Khadir. Réel, imaginaire, présent, passé se succèdent au rythme des cahots du train qui la laissent entre rêve et sommeil. Il y va d’une quête et d’un voyage initiatique autour du mythe coranique d'Al Khadir l’omniprésent dans un infini onirique, et l'histoire peut attendre.», www.lareleve.ma, p.1.

     10. A Rabat au Maroc :

· Les Etrangers de l'Océan, Ghurabae al Muhit, Badia Radi, Ed. Dar Marsam, 2016, ou : Hamdoun d’une famille à modeste revenu, du quartier de l’océan à Rabat dont la mère ayant un magasin de vêtements féminins traditionnels hérité de son père pensant à Samira et à tant de femmes, dans le monde de la pauvreté :

 

     Née en 1969, Rabat, Badia Radi est une écrivaine et romancière, de langue arabe, marocaine. Elle est titulaire d’une licence en langue et littérature arabes, d’un DEA de 3èe cycle en narratologie, un diplôme sur l’écriture de scénarios. Elle est titulaire d’une licence en langue et littérature arabes et d’un Diplôme d’études approfondies (DEA) en narratologie, Mme Radi est écrivaine, romancière et journaliste. Elle est auteure de plusieurs programmes culturels télévisuels et œuvres littéraires. Elle est présidente de l’union des écrivaines du Maroc et a été portée à la tête de la Ligue es écrivaines du Maroc (2023). Elle est également membre de plusieurs instances nationales et internationales et membre du Conseil supérieur de la communication audiovisuelle, HACA. Elle est l’auteure de : Ghurabae a Muhit, Les Etrangers de l'Océan (2016), Entre Esther et moi (2023), La fille aux pied nus (2020), etc.

 

Hamdoun d’une famille à modeste revenu, du quartier de l’océan

à Rabat dont la mère ayant un magasin de vêtements féminins

 traditionnels hérité de son père pensant à Samira et à

 tant de femmes, dans le monde de la pauvreté 

 

      «C’est le récit de la vie de Hamdoun, le narrateur, issu d’une famille à modeste revenu, du quartier de l’océan à Rabat, dont la mère possède un magasin de vêtements traditionnels de femmes hérité de son père ainsi que lui. Son revenu était raisonnable. Son mari ouvrier de chemin de fer, comme chef mécanicien des compartiments. Une lutte dramatique se déclenche entre divers personnages consignés, dans un journal intime, révélant la vie marginale de Hamdoun en lien avec d’autres sujets, ayant un impact sur son état dont Samira, narratrice de sa vie à son tour. Il revoit la nuit où il n’est pas revenu chez lui, que son manteau protège du froid, traînant ses pieds sur les rochers voisins en songeant à Samira et à tant de femmes, dans leur patrie que la pauvreté, la tyrannie sévissant et leurs conditions précaires qui les ont conduites, vers un destin inconnu. Il se sent impliqué, dégoûté et enragé intérieurement. Il y va à vue d’un imaginaire idéologique, se figurant une impossible alternative, une illusion le faisant renoncer à toutes velléités sociologiques et politiques, en fin de compte.», www.web.facebook.com, p.1.

     11. A Marrakech au Maroc :

· Un rêve endeuillé, Fatima Bouânani, Ed. L’Harmattan, 2017, ou : Horria, une jeune femme de vingt-neuf ans ayant épousé d'une haute personnalité militaire et devenue mère de deux filles qui malgré le luxe mène une vie pitoyable maltraitée et enfermée par Facebook, fait la connaissance d'Amine, un universitaire, un amour nait entre eux lui ouvrant les portes du rêve :

 

      Née en 1975, dans la région de Marrakech, Fatima El Bouanani est une écrivaine, romancière et essayiste, de langue française, marocaine. Elle est diplômée en lettres françaises, spécialisée dans la critique littéraire. Elle a écrit plusieurs essais critiques et articles avant de s'orienter vers la fiction. Elle est l’auteure de :  Un rêve endeuillé (2017), etc.

Horria, une jeune femme de vingt-neuf ans ayant épousé d'une

haute personnalité militaire et devenue mère de deux filles

qui malgré le luxe mène une vie pitoyable maltraitée

et enfermée par Facebook, fait la connaissance

d'Amine, un universitaire, un amour nait entre

 eux lui ouvrant les portes du rêve

       «C’est le récit de la vie de Horria, une jeune femme de vingt-neuf ans, a épousé d'une grande personnalité militaire pesante et en est devenue mère de deux filles. En dépit de leur vie luxueuse, elle mène une existence totalement pitoyable, tant elle est maltraitée par celui-ci qui l'enferme et l'aliène foncièrement. Elle se sent devenue étrangère à elle-même, à ses filles et à toute la vie. Cependant, elle réussit à développer une indifférence entière envers les êtres et les choses. Par Facebook, elle fait la connaissance d'Amine, un universitaire et sur le coup amour naissant voit le jour entre eux qui va profondément modifier la froideur de sa cruelle et malheureuse existence, en lui ouvrant grandes les portes du rêve, de la liberté et de l'espoir et foi dans l’avenir. www.editions-harmattan.fr, p.1.

II. Extraits d’aperçus illustratifs du genre dans les romans

 des écrivaines marocaines du monde,

En Europe :  1982-2021

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     Au sujet des extraits d’aperçus illustratifs du genre dans les romans des écrivaines marocaines du monde, en Europe : 1982-2021, un article du CCME paru dans Magazine Littéraire du Maroc, en mardi 26 décembre 2023, en rapporte : «Avec l’appui et la collaboration du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, le numéro hors-série du Magazine Littéraire du Maroc […] depuis fin juillet, est consacré aux écrivains de la diaspora marocaine. Une vingtaine de contributions d’écrivains d’origine marocaine, [v. d’écrivaines romancières marocaine du monde, en en Europe, etc.] établis à l’étranger, ont été rassemblés grâce au concours du CCME, dans le prolongement de la seizième édition du Salon International de l’Edition et du Livre, durant laquelle les Marocains du monde étaient mis à l’honneur. […] Mina Oulhadj, Leïla Houari, […], Siham Bouhlal, […], et bien d’autres d’Allemagne, de Belgique, du Canada, des Etats-Unis, de France ou encore des Pays-Bas. Romanciers, poètes, nouvellistes ou essayistes, ils offrent aux lecteurs des extraits de leurs œuvres, ou partagent leurs réflexions avec un public peu familier avec leurs productions. Une occasion de réunir des voix à l’étranger, connues ou moins connues, ambassadeurs du Maroc à l’étranger. Ce numéro hors-série est une tribune sans précédent offerte aux créateurs marocains, [v. ici créatrices romancières marocaines du monde, en Europe] nés ou vivant hors du Maroc, écrivant dans la langue arabe ou celle du pays d’accueil, mais restés attachés à leur pays d’origine, notamment par la création littéraire.  L’appui du CCME confirme la volonté de donner à la culture la place centrale qu’elle occupe dans la problématique migratoire, et démontre la diversité et l’intensité de la production intellectuelle [v. romanesque] des migrants marocains [v. des romancières migrantes marocaines du monde, en Europe] dans leurs pays de résidence respectifs, ainsi que les liens forts qui les lient au Maroc, leur pays d’origine.» - «Magazine Littéraire du Maroc Consacré aux écrivains de la diaspora marocaine », www.ccme.org.ma/fr, p.1. D’où à titre d’exemples :

      1. A l’Ile-de-France, à Paris en France :

    Des extraits d’aperçus illustratifs du genre dans les romans des écrivaines marocaines du monde, en Europe : 1982-2021, citons à titre d’exemples :

·  Aïcha la rebelle, Halima Ben-Haddou, Ed. Jeune Afrique, 1982, ou : Aïcha vivant au nord du Maroc colonisé par les Espagnoles, en guerre, sauve

colonel résistant marocain évoque la fuite de son père et sa mère et encore petite servent au domaine du Señor Antonio, qui l’adopte et va de tuer Ahmed qui l’a aimée qui riposte et le tue alors héritière et dénonçant un traitre à la patrie à la libération on l’avise de partir du pays, vu ses papiers officiels, de nationalité espagnole :

 

   Née en 1954, à Oran, en Algérie, de parents marocains, Halima Ben-Haddou est une écrivaine et romancière, de langue française, marocaine. À l'âge de onze ans, elle a été atteinte de paraplégie et les médecins y diagnostiquent une poliomyélite. Handicapée, cela ne l'empêche pas d'aller en classe, mais doit cesser ses études. Les livres deviennent son refuge. Elle suit ses parents d'abord à Oujda, au Maroc, puis à Al Aroui, près de Nador (1973). Elle se met là écrire. Mariée en 1985, Halima vit aujourd'hui en Ile-de-France et écrit toujours. Elle s'adonne aussi à son autre passion, le dessin. Elle est l’auteure de : Aïcha la rebelle (1982), L'orgueil du père (2010), etc.

Aïcha vivant au nord du Maroc colonisé par les Espagnoles, en guerre,

sauve colonel résistant marocain évoque la fuite de son père et sa

mère et encore petite servent au domaine du Señor Antonio,

 qui l’adopte et va de tuer Ahmed qui l’a aimée qui riposte et

le tue alors héritière et dénonçant un traitre à la patrie

à la libération on l’avise de partir du pays, vu ses

 papiers officiels, de nationalité espagnole

 

     «C’est le récit de la vie d’Aïcha, l’héroïne principale vivant, au Maroc, au début du XXe siècle, dans la zone nord du pays alors sous la colonisation espagnole. Au moment de guerre où Aïcha sauve un colonel marocain. Elle se remémore ensuite les moments de son enfance et son passage à la vie adulte. Au cours de ce retour en arrière, on apprend qu’elle est née de parents qui n’ont pas pu se marier à cause de la famille du père, de statut supérieur, qui refuse qu’il épouse une servante. Ils s’enfuient donc de leur village et trouvent du travail chez Señor Antonio, un Espagnol occupant un domaine marocain. Jour et nuit, ils le servent en silence, en souffrant, et sans protester, car le maître était très rude. A la mort de ses parents, Aïcha accepte de se faire adopter par leur maître afin de les venger et d’hériter les biens de celui qui a fait souffrir ses parents. Le compromis se fait à la condition qu’elle n’ait aucune relation avec un homme tant qu’il sera vivant. Mais, le destin a fait qu’Ahmed vienne travailler à la ferme et ils tombent amoureux d’un de l’autre, en secret durant trois ans, jusqu’à ce que le maître Señor les découvre et décide de tuer Ahmed, qui riposte et le tue d’un coup de fusil, avant de mourir. Elle se rappelle à présent soignant le colonel Slimani de la résistance nationale, près d’un fossé, ayant perdu la mémoire, jusqu’à ce qu’il retourne au maquis combattre avec les patriotes. Peu après, une jeune femme et ses enfants arrivent et l’aideront à la ferme. Un jour, voulant aide au garçon malade, et va au camp militaire espagnol, dotée de sa nationalité, voir son cousin Mario, ayant eu des démêlées à cause des meurtres sous la colonisation. Elle voit par hasard que son associé, un riche commerçant marocain était un traitre de la patrie. Elle gagne ainsi la confiance des Marocains, et à la victoire, on l’oblige à partir du pays, à cause de sa nationalité espagnole. Mais elle meurt dans l’incendie de sa maison avant de quitter ses terres.», www.papyrus.bib.umontreal.ca, p.1.

      2. A à Vic, près de Barcelone, en Catalogne, en Espagne :

· Le Dernier patriarche, Le patriarche últim, Najat El Hachimi, Trad. Anne Charlon, Ed. Actes Sud, 2009, ou : La célébration de la naissance du fils héritier du père parmi ses filles qui part à Barcelone en Espagne avec sa famille où en rupture la deuxième génération va bousculer la vieille Europe :

     Née en 1979, à Nador, Najat El Hachimi, est une écrivaine, romancière, essayiste, de langue espagnole, marocaine. Elle est partie, à l'âge de huit ans, avec sa famille à l’âge de huit ans, pour s’installer à Vic, près de Barcelone, en Catalogne, en Espagne (1987). Elle est diplômée en arabe philologie à l'Université de Barcelone. Elle est mariée et un an plus tard est née sa fille Rida (1999). Elle a occupé plusieurs postes, dont la femme de chambre, le cuisinière, instructrice sportive, le médiatrice culturelle. En 2005, il a participé à un événement organisé par 'Institut Europeu de la Mediterrània avec d'autres écrivains étrangers qui utilisent le catalan, dans leurs œuvres, telles que Matthew, Salah Jamal, Laila Karrouch o Mohamed Chaib. En Octobre 2012, avec une centaine d'autres intellectuels ont signé un manifeste en faveur du fédéralisme en Catalogne, en 2015, elle soutient la coalition électorale de gauche Cataluña Oui si Puede. Elle est l’auteure de : Yo soy también Catalan, Je suis trop catalan (2004), Le Dernier patriarche, Le patriarche últim, prix Ramon Llull (2008), Les infidèles aiment villes, prix ​​Ulysse (2009), Le Caçadora de cossos, La Chambre des trahisons (2011), La fille étrangère, Le filla estrangera, prix Sant Joan (2015), etc.

La célébration de la naissance du fils héritier du père parmi ses filles

 Qui part à Barcelone en Espagne avec sa famille où en rupture la

deuxième génération va bousculer la vieille Europe

 

     «C’est le récit de la vie dans un village, où on célèbre à renfort de youyous la naissance, après moult filles, d’un fils héritier, à qui incombe de perpétuer le nom et la tradition des patriarches et de perpétuer l’ordre et la décence. Bien que tous marchent sur les pas des ancêtres, selon le rôle qui leur sont assignés, la dévotion des femmes de la maison n’empêchera pas celui-ci de juger indigne de lui la misérable vie marocaine. Il part faire fortune à Barcelone, en Espagne, où, il est bientôt rejoint par sa femme et ses enfants, il réussit, conforté dans son statut. La famille doit s’adapter ce nouvel ordre du monde. Le coup décisif vient de la fille qui peine à trouver son identité entre des coutumes familiales et la liberté de la terre d’asile. A la chute du patriarche chacun s’enferme dans ses propres contradictions, et désarroi de l’un, privé ce qu’il pensait être son destin, répond la détresse de l’autre qui ne peut s’affranchir qu’en brisant la lignée. Ici comme ailleurs la deuxième génération de migrants vient bousculer la vieille Europe, à une quinzaine de kilomètres séparant l’Espagne du Maroc de, mais plutôt un pont entre deux continents, le détroit de Gibraltar semble être un abîme insondable entre deux mondes.», www.babelio.com, p.1.

      3. A Paris, en France :

· Patio - Opéra intime, Sapho, Ed. Stock, 1995, ou : Une femme réduite à habiter un patio, intérieure de maison du Sud marocain clos et ouvert sur le ciel reclus de sa passion pour Franz, homme marié toxicomane un enfermement où l’imagination mêle Paris, Bruxelles, les îles mystérieuses, au Maroc :

     Née en 1950 à Marrakech, au Maroc, Sapho, ou Danielle Ebguy, est une écrivaine, romancière et artiste, de langue française, franco-marocaine. Elle chante en français, arabe, anglais, espagnol, hébreu et écrit des romans et des recueils de poèmes et donne des lectures de poésie. Issue d’une famille juive, elle quitte Marrakech avec sa famille pour Lyon. Elle est en pensionnat en Suisse. À dix-huit ans, elle se rend à Paris, partagée entre le théâtre et le chant, en suivant les cours d'Antoine Vitez. Hervé Cristiani l’a fait passer des auditions au petit Conservatoire de Mireille, où elle se fait chanteuse québécoise, Bergamote. Après quelques chansons, elle prend le pseudonyme de Sapho. Durant cette période, elle fait partie de la formation de La Bande à Basile. Elle dédie un poème à Yasser Arafat, rencontré à Paris (1989). Elle écrit et chante. Elle fait un voyage en Amérique latine. Elle est l’auteure de :  Ils préféraient la lune (1987), Douce violence (1982), Patio, opéra intime, roman (1995), Un mensonge (1996), Beaucoup autour de rien (1999), La Chambre turque (2015), etc.

Une femme réduite à habiter un patio, intérieure de maison

du Sud marocain clos et ouvert sur le ciel reclus de sa

passion pour Franz, homme marié toxicomane

un enfermement où l’imagination mêle Paris,

Bruxelles, les îles mystérieuses, au Maroc

 

     «C’est le récit de la vie d’une femme réduite à habiter un patio, cette cour carrée intérieure des maisons du Sud marocain, un lieu, à la fois clos et ouvert sur le ciel, où celle-ci se trouve recluse par la passion qui l'attache à Franz, un homme marié, incertain, disert et pourtant, dense, meurtri et toxicomane. Un amour qui, peu à peu, verrouille les quatre murs du patio, excluant un compagnon de longue date. Situation banale mais toujours unique, d'un amour déchiré, selon l'intrigue dans une sorte de récitatif, d’une parole syncopée, par la violence des sentiments et des affrontements insurmontables, dans le for intérieur de la narratrice. Car si le patio est le lieu de l'enfermement, l’imagination mêle Paris, Bruxelles, des îles mystérieuses, et un Maroc bruissant de souvenirs et de couleurs, de désir et de la douleur.», www. decitre.fr, p.1.

      4. A Toulon, en France :

· Vivre dans la dignité ou mourir, Farida Diouri, Ed. Tensift, 1995, ou :  Meryam orpheline du père accidenté Sidi Ahmed est seule avec sa mère Lalla Fatima, à quinze ans elle quitte l'école perd son innocence puis veuve de Paul, un comptable français envoie leur fille Sara chez sa belle-mère à Paris sa mère morte d’un cancer, se voyant abandonnée du proxénète Rachid elle se suicide :

 

    Née en 1949, à Larache, Maroc, et morte en 2004, à Toulon ans, en France, Farida Diouri est une écrivaine et romancière, de langue française, marocaine. Mère de deux enfants et divorcée, elle est la fille de l’écrivain hispano-marocain Driss Diouri. Elle a vécu à Paris, en France. Elle a fait ses études à l’Institut espagnol, puis à la Mission culturelle française. Elle a réussi son bac français A4, au lycée Descartes de Rabat, au Maroc. Elle a suivi des études d’économie à la faculté de droit de Rabat. Journaliste à l’Opinion, elle est devenue rédactrice en chef de la Revue de l’Union des Femmes « AICHA ». Depuis 1993, elle est cadre d’une chaîne hôtelière américaine et correspondante de journaux. Elle a commencé à écrire à l’âge de quarante. Elle est l’auteure de : Vivre dans la dignité ou mourir, prix du Grand Atlas, (1995), Dans tes Yeux, la Flamme Infernale (2000), L'Ange de la Misère (2002), etc.

 

Meryam orpheline du père accidenté Sidi Ahmed est seule avec

sa mère Lalla Fatima, à quinze ans elle quitte l'école perd

son innocence puis veuve de Paul, un comptable français

envoie leur fille Sara chez sa belle-mère à Paris sa mère

morte d’un cancer, se voyant abandonnée du

proxénète Rachid elle se suicide

                                                 

     «C’est le récit de la vie, à Marrakech, Meryam, une fillette âgée de douze ans, vivant, dans un quartier populaire de la médina. Elle est pleine de joie et d'entrain, studieuse illuminant la vie de son père Sidi Ahmed et de sa mère Lalla Fatima. Mais, le destin la prive de son père décédé dans un accident de la circulation. Sa vie change et sa mère est contrainte de travailler dur pour survivre. Le défunt n'avait ni sécurité sociale ni un compte en banque, à part son intégrité. Elle n'est plus l'enfant gâtée et l'élève brillante. Torturée par la faim, elle souhaite devenir une de ces filles joie qu'elle rencontre dans le salon de coiffure. Amina l'attire en particulier et lui apprend la pratique du plus vieux métier du monde. Elle quitte l'école. A quinze ans, elle a perdu son innocence. Sa mère se contente de se taire. Des années plus tard, Amina meurt après d’une maladie incurable. Elle en ressent une grande douleur. Des semaines après, elle rencontre Paul, un comptable français. Amoureux l'un de l'autre, ils se marient et ont une petite fille « Sara ». Cependant, la mort la prive de lui, après cinq ans de mariage. Elle sombre dans le désespoir, plus d'un an. Ses économies s'épuisent en plein. Et sa mère est atteinte d'une tumeur au cerveau, sans espoir de guérison. Sans renoncer, elle vend l'appartement pour l'hospitaliser, mais quelques semaines après, elle n'a plus ni maison ni mère. Elle envoie sa fille chez sa belle-mère à Paris et se perd dans l’enfer de la prostitution, jusqu'à sa rencontre Rachid avec qui la rend heureuse. Mais, ce n'est qu'un proxénète qui profite d'elle et qui la quitte après quelques mois pour épouser une riche héritière. Elle est plus que jamais malheureuse, sans nouvelles de sa fille. Elle décide de se suicider en avalant des cachets de somnifères. Quelques instants plus tard, elle entend de loin les voix de sa fille et de sa belle-mère la priant d'ouvrir. Il était trop tard, face à la mort en tant que sources de malheur.», https://www.lematin.ma, p.1.

      5. A Genève, en Suisse :

· La mémoire des Temps, Bouthaïna Awami-Tawil, Ed. L'Harmattan, 1998, ou : Souffre-douleur de mémoire hallucinante en deuil petite fille, puis solitaire jeune fille, elle lui rend visite, et fait face à une étrange vieille femme qu’elle traite de sorcière, sachant où se trouve l'olivier elle se meurt dans un

Sanglot d'allégresse, un soupir enfin :

     Née en 1964, à Tanger, au Maroc, Bouthaïna Azami-Tawil est une écrivaine et romancière, de langue française, marocaine. Elle vit à Genève, en Suisse, depuis 1982. Elle a réussi son baccalauréat Français, au Lycée Descartes, à Rabat, au Maroc (1982), la licence en Sciences de l'Education (1988), le diplôme d'Etudes Supérieures en littérature française, à la Faculté des Lettres, Département de Français Moderne, Université de Genève (1996), suit des cours en Sciences Politiques, à Faculté des Sciences Economiques et Sociales, Université de Genève (1992-1994), dont un Mémoire de pré-doctorat en littérature française (1998). Elle est l’auteure de :  La mémoire des temps, prix Hentsch et Amiel Genève (1998), Raconter ou mourir (1999), Etreintes (2001), Le Cénacle des Solitudes (2004), Fiction d’un deuil (2009), etc.

Souffre-douleur de mémoire hallucinante en deuil petite fille,

puis solitaire jeune fille, elle lui rend visite, et fait face à

une étrange vieille femme qu’elle traite de sorcière,

sachant où se trouve l'olivier elle se meurt dans un

sanglot d'allégresse, un soupir enfin

 

     «C’est le récit de la vie d’une souffre-douleurs de la mémoire hallucinant du deuil d'une petite fille, puis solitaire jeune fille, une connaissance solitaire de la narratrice, à qui elle rend visite, en se trouvant chez elle face à une affreuse et étrange vieille femme en loque qui voulait me dire quelque chose au visage qui se creuse et absorbant ses lèvres dans sa bouche, montrant ses gencives nues, au point qu’elle cessé de respirer. Elle ne comprenait pas ses dires ayant avalé toute la peau de son visage. Elle repousse sa main tendue vers moi, sans savoir ce qu’elle lui voulait-elle. Elle s’y attendait à quelqu'un d'autre, une femme au tendre sourire et l'olivier et l'amphore d'huile. Elle la traitée de sorcière. Elle savait seulement où se trouvait l'olivier, un fragment d'écorce, une larme brune, un éclat d'infini, une ode à la vie, un chant qui s'élève, qui tourne avec le vent, qui emporte dans sa course un coquelicot, qui monte jusqu'à ciel, s'émerveille, s'étouffe, agonise, se drape d'un linceul, se meurt dans un ultime sanglot d'allégresse, un soupir, enfin.», www.editions-harmattan.fr, p.1.

      6. A Paris, en France

· Ti t'appelles Aïcha, pas Jouzifine !, Mina Oualdlhadj, Ed. Clepsydre, 2008, ou : Aïcha née au Maroc et Mimi à Bruxelles jeunes copines de la deuxième génération, prises entre deux mondes difficilement conciliables toutes deux face au choc de deux cultures très différentes :

 

        Née en 1964, au Maroc, Mina Oualdlhadj est une écrivaine et romancière, de langue française, marocaine. Elle a huit ans quand son père, pêcheur, part travailler en Europe. Elle le rejoindra à Bruxelles, en Belgique, trois ans plus tard. Après avoir obtenu une licence en langue et littérature françaises, elle travaille comme médiatrice scolaire et animatrice socio-culturelle. Mariée, mère de trois enfants, depuis 2001, elle dirige plusieurs crèches communales. Elle est l’auteure de : Ti t’appelles Aïcha, pas Jouzifine ! (2008), etc.

Aïcha née au Maroc et Mimi à Bruxelles jeunes copines de la deuxième

génération, prises entre deux mondes difficilement conciliables

toutes deux face au choc de deux cultures très différentes

 

     «C’est le récit de la vie d’Aïcha et Mimi, l'une est née au Maroc, l'autre non. L'une a des parents assez tolérants, l'autre non. L'une a fondé sa propre famille, l'autre non. Pourtant, Aïcha et Mimi pourraient être des sœurs, des amies depuis toujours, car tout les réunit. Issues de familles marocaines, elles ont grandi à Bruxelles et connu les déchirements des enfants tiraillés entre deux cultures. Elles sont toutes deux passées de l'oued au Plat pays, de l'Aïd el-Kebir à la Saint-Nicolas, de la brochette de mouton au waterzooi et de l'intransigeance paternelle à la lutte de chaque jour pour l'émancipation des filles, tel que Rachida, une de leurs copines, qui change de vêtements et se maquille. Il y va d’un apprentissages douloureux ou déconvenues, qui les conduits dans le dédale de de souvenirs, de réflexions ou de conversations. Leurs dialogues permettent de mieux comprendre les aspirations si souvent contradictoires qu’elles vivent en tant que jeunes de la deuxième génération, pris entre deux mondes difficilement conciliables. Elles se retrouvent toutes deux confrontées au choc de deux cultures très différentes et essayent de vivre au milieu des deux, alors que leurs parents sont restés attachés à leur culture arabe tandis qu'elles s'en détachent du mieux qu'elles peuvent et la relation entre eux est donc souvent cause de conflits.», www.phildes.canalblog.com, p1.

      7. A Paris, en France :

· Kant et la petite robe rouge, Lamia Berrada-Berca, Ed. La Cheminante, 2011, ou : Aminata, une femme musulmane voilée, exilée en France avec son mari et sa fille, tenue enfermée, ce dont une robe rouge en vitrine et un livre de Kant lu par sa fille vont enclencher son cheminement vers l'autonomie :

 

     Née en 1970, à Casablanca, au Maroc, Lamia Berrada-Berca, est une écrivaine, romancière et journaliste, de langue française, franco-marocaine. Elle a fait ses études littéraires, à La Sorbonne, à Paris, en France. Puis elle est devenue professeur de lettres modernes, à Paris. Elle est issue de parents de diverses origines dont un grand- père suisse-écossais, un autre arabe, une grand-mère française et une autre berbère, répartis entre Paris, Berne, Fès, Aberdeen et Sud marocain, avec une sœur vivant à Montréal et un mari d’origine sicilienne subsiste, de la langue française. Elle a enseigné durant plusieurs années dans la région parisienne puis s’est tourne vers les images photographiques et plastiques. Elle rencontre le Groupe Français d’Education Nouvelle puis les classes à projets artistiques qu’elle anime ensuite l’engagent à mener des projets où l’écriture trouve sa force d’expression au croisement d’autres arts, ou aujourd’hui dans le cadre du documentaire, depuis 1996.Elle est l’auteure de : Éclatantes solitudes (2010), Kant et la petite robe rouge (2011), La reine de l'oubli (2012), Guerres d'une vie ordinaire (2015), Et vivre, Beckett ? (2018), Chasser les ombres (2021), etc.

Aminata, une femme musulmane voilée, exilée en France avec son

mari et sa fille, tenue enfermée, ce dont une robe rouge en vitrine

et un livre de Kant lu par sa fille vont enclencher son

cheminement vers l'autonomie

 

     «C’est le récit de la vie quotidienne d'Aminata, une femme musulmane voilée, exilée en France avec son mari et sa fille, ne sachant ni lire ni parler le français, séquestrée derrière son voile par le fait établi qu'une femme n'a qu’un seul droit celui de cuisiner et nourrir sa famille.  Jeune femme finit par faire un geste de femme libre. Alors qu’elle vit retranchée dans son monde, un jour où, par hasard, elle se voit tombée en arrêt devant une robe rouge en vitrine et ce jour-là, pour la première fois de sa vie qu’elle se sent assaillie par un désir qui va fissurer sa vie entièrement réglée. Peu après, un livre de Kant trouvée sur le paillasson de son voisin va ouvrir son horizon, et ce demandant à sa fille de le lui lire, car elle ne sait pas lire et ne sait pas écrire. Puis l'attente, jusqu'aux soldes pour l’avoir et enclencher son cheminement vers l'autonomie, l'estime de soi et la liberté. Autour d’elle, agissent d’autres personnages, la vendeuse qui comprend son désir, la maitresse de sa fille qui souhaite l’aider.», www. babelio.com, p.1.

     8. A Paris, en France :

· Adieu Tanger, Salma El Moumni, Ed. Grasset & Fasquelle, 2023, ou : Alia, une jeune lycéenne, habitant Tanger, se rend compte que chaque jour, son corps dérange les hommes dans toutes les rues, se prenant en photo, dans sa chambre, aimant Quentin, un expatrié français de sa classe, et y renonçant, se prenant photos se retrouvent sur internet, exposée Code pénal marocain, s’enfuit vers Lyon, en France, serveuse dans un restaurant sur la Saône, vue telle une Arabe, obsédée par celui-ci risquant la folie :

 

     Née en 1999, à Tanger, au Maroc, prix roman des étudiants France Culture (2024), Salma El Moumni, est une écrivaine et romancière, de langue française, marocaine. Elle y a grandi et s’est rendue en France pour faire ses études à l’École normale supérieure de Lyon. Elle vit depuis à Paris. Elle est l’auteure de : Adieu Tanger (2023), etc.

Alia, une jeune lycéenne, habitant Tanger, se rend compte que chaque

jour, son corps dérange les hommes dans toutes les rues, se prenant

en photo, dans sa chambre, aimant Quentin, un expatrié français

de sa classe, et y renonçant, se prenant photos se retrouvent sur

internet, exposée Code pénal marocain, s’enfuit vers Lyon,

en France, serveuse dans un restaurant sur la Saône, vue

telle une Arabe, obsédée par celui-ci risquant la folie

 

   «C’est le récit de la vie de Alia, une jeune lycéenne, qui habite Tanger, où chaque jour, elle réalise que son corps dérange dans toutes les rues qu'elle emprunte. Elle se sent déshabillée du regard, sifflée, suivie, des hommes. Alors que ses parents croient la protéger en lui conseillant d'être plus discrète, l'adolescente refuse cette obligation à l'invisibilité et veut comprendre les raisons du désir du côté masculin. Elle commence à se prendre en photo, dans sa chambre, elle fait des poses. Si elle aime, un jour, un garçon plus âgé, ce serait Quentin, un expatrié français de sa classe. Mais loin de ses mèches blondes et de quelques accords de guitare, elle découvre que rien n'a poids face à la réputation d'une femme. Mais, pour s'être refusée à Quentin, ses photos se retrouvent sur internet. L'article 483 du Code pénal marocain, condamnant à l'emprisonnement toute forme d'outrage public à la pudeur, et n’a d’autre choix que la fuite vers Lyon. Là, sa ville d'exil, elle travaille serveuse dans un restaurant sur la Saône. Vue comme une Arabe aux yeux des Français, elle est obsédée par le visage de Quentin risquant de devenir folle. Elle se demande si elle lui faut encore tout quitter pour survivre.», www. bibliotheque.sceaux.fr, p.1.

     9.A Paris, en France :

· Dans le jardin de l'ogre, Leïla Slimani, Ed. Gallimard, 2014, ou : Adèle, une ancienne sage-femme, souffre-douleur dans son enfance de froid et de manque d'amour, d’une mère toxique et d’un père soumis et malheureux, mariée à un médecin il découvre son cancer il va partir loin de Paris :

 

     Née en 1981, à Rabat2, est une écrivaine et romancière marocaine, de langue française, franco-marocaine. Issue d’une famille francophone, son père, Othman Slimani (1941-2004), est un banquier et un haut fonctionnaire marocain, secrétaire d'État chargé des Affaires économiques (1977-1979), sa mère, Béatrice-Najat Dhobb Slimani (1948-), est médecin ORL ayant été la première femme médecin à intégrer la spécialité médicale au Maroc. Ses grands-parents maternels se sont rencontrés en 1944 pendant la Seconde Guerre mondiale, quand Lakhdar Dhobb, un spahi algérien ou marocain, a participé à la Libération de Blotzheim, le village d'Anne Ruetsch (1921-2015), issue de la bourgeoisie alsacienne. Après la guerre, elle s'installe avec lui au Maroc. Anne sera l'une des rares non-Marocaines décorée de l'ordre du Ouissam alaouite, par le roi du Maroc. Elle a deux sœurs. Après son baccalauréat, au lycée français Descartes de Rabat (1999), elle va à Paris pour suivre ses études en classes préparatoires littéraires au lycée Fénelon. Elle sort ensuite diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris (2014). Après le Cours Florent de comédie, elle finit ses études à l'ESCP des médias. Là, avec le parrainage de Christophe Barbier, alors de sa promotion, qui lui propose une formation à L'Express. Finalement, elle est engagée au magazine, elle écrit dans Jeune Afrique (2008-2012), puis se consacrer à l'écriture littéraire. Elle devient la représentante personnelle du président Emmanuel Macron pour la francophonie (2017). Elle est l’auteure de : Dans le jardin de l'ogre (2014), Chanson douce, prix Goncourt (2016), Le Pays des autres (2020), etc.

Adèle, une ancienne sage-femme, souffre-douleur dans son

Enfance de froid et de manque d'amour, d’une mère

Toxique et d’un père soumis et malheureux, mariée

à un médecin il découvre son cancer

il va partir loin de Paris

 

     «C’est le récit de la vie d’Adèle, une ancienne sage-femme, qui a souffert depuis son enfance, de froid et de manque d'amour, d’une mère toxique et d’un père soumis et malheureux. Elle se voit détruire en cette femme redevenue un corps sans ombre. Elle l'a abandonnée seule des jours entiers dans une chambre d'hôtel. Adulte elle a toujours peur. Elle est déséquilibrée, en prenant des risques. Ce n'est pas la duperie qui l'apaise de ses souffrances. Depuis l'éveil de ses sens, elle a découvert un moyen de voir enfin quelqu'un s'intéresser à elle, et tant pis c'est un intérêt qu'on lui témoigne. Avec une mère qui rabaisse, elle a un petit espoir dans sa vie. Mariée et mère, elle sait que l'âge venant, doit arrêter. Son époux ne sait rien, jusqu'au jour où un vieux téléphone blanc à clapet est découvert. Celui-ci a le sentiment d'avoir vécu avec une malade, un cancer sans nom.  Médecin, il va partir loin de Paris et de ses tentations.  A déchiré son monde, une tornade de sadisme, de jouissance et surtout de souffrance.», www.babelio.com, p.1.

     10. A Londres, en Angleterre :

· Le monde de Zohra, Imane Robelin, Ed. de Londres, 2012, ou : Zohra étudiante et de Pablo travaille à l’Université vivant un amour fou elle écartelée entre la culture française et ses origines musulmanes quant à lui sa vie sans attaches, sans famille, d’une liberté absolue face aux intégrismes de tous bords de la France moderne, en proie à des contradictions sans précédent :

 

     Née en 1969, à Rabat, au Maroc, Imane Robelin est une écrivaine et romancière, de langue française, marocaine. Fille d’Abdelkader Kheldouni Sahraoui, membre fondateur de l'UNFP, ex-ministre dans le gouvernement Lamrani, et ambassadeur du Maroc au Liban, et de Lalla Touria El Yacoubi Soussane. Elle a fait ses études au lycée Descartes de Rabat. Après ses études en communication et philosophie à la Sorbonne (1996), elle part vivre à Londres où elle devient enseignante puis écrivaine. Elle est l’auteure de :  Qui a tué Essabar, Ed. Henry (2019), Pour tout l'or de Casablanca (2014), etc.

Zohra étudiante et de Pablo travaille à l’Université vivant un amour fou

elle écartelée entre la culture française et ses origines musulmanes

quant à lui sa vie sans attaches, sans famille, d’une liberté absolue

face aux intégrismes de tous bords de la France moderne, en

proie à des contradictions sans précédent

 

     «C’est le récit de la vie de Zohra et de Pablo, d’un amour fou. Celui-ci travaille à l’Université où elle suit ses études. Mais, elle se sent écartelée entre la culture française et ses origines musulmanes, le respect des pairs et des traditions, et son penchant pour une vie libre et sans entraves. Quant à lui, sa vie à lui est sans attaches, sans famille, d’une liberté absolue, insupportablement légère, une vie dénuée d’un sens profond. Le couple vit une passion, amoureuse et physique, aux multiples rebonds, où se mêlent d’autres personnages réels que nature, sur un fond d’incompréhensions, de racisme, de religion, de haine et de violence. Ensemble ils s’entredéchirent et affrontent les intégrismes de tous bords et la société bien-pensante, car elle est aussi le portrait sans réserves de la France moderne, République indivisible et divisée, tant laïque que communautariste, en proie à des contradictions sans précédent.»,  www.listes ratures.net, p.1.

      11. A Ferney-Voltaire Ain, à Genève :

· Bilqiss, Saphia Azzeddine, Ed. Stock, 2015, ou : Bilqiss, une veuve d’un pays musulman poursuivie d’avoir transgressée la loi Religieuse ayant face à elle juge Hassan et une journaliste Léandra, envoyée spéciale d'un média international, d’un pays tenu par de puissants et incultes fanatiques :

 

       Née en 1980, à Agadir, Saphia Azzeddine, est une écrivaine, romancière et scénariste, de langue française, franco-marocaine. Issue d’une mère mi-normande mi-marocaine et d'un père marocain, tous deux couturiers pour clientèle fortunée, elle a vécu son enfance, d’abord à Agadir, puis à l’âge de neuf ans, avec ses parents, en France, à Ferney-Voltaire Ain, près de Genève, en Suisse. Après un bac littéraire, une licence de sociologie et une année sabbatique à Houston, aux États-Unis, elle a, au début, exercé divers métiers., Elle devient rédactrice pour un magazine genevois (2008). Elle est auteur de :  Confidences à Allah (2005), Mon père est femme de ménage (2009), La Mecque-Phuket (2010), Héros anonymes (2011), Combien veux-tu m'épouser ? (2013), Bilqiss (2015), Sa mère (2017), Mon père en doute encore (2020),

Bilqiss, une veuve d’un pays musulman poursuivie d’avoir transgressée

la loi religieuse ayant face à elle juge Hassan et une journaliste

 Léandra, envoyée spéciale d'un média international, d’un

pays tenu par de puissants et incultes fanatiques

 

     «C’est le récit de la vie de Bilqiss, une veuve qui, dans un pays musulman où subissant la charia, elle poursuivie pour avoir transgressée la tradition religieuse ayant pour juge Hassan et une journaliste Léandra, envoyée spéciale d'un média international. Libre penseuse, la prévenue revendique son acte et préfère mourir lapidée. Femme émancipée, la journaliste incarne la parfaite JAP, Princesse, Juive, Américaine, totalement déconnectée de la réalité locale et de la culture orientale. Magistrat soumis aux pouvoirs dominants, le juge interroge Bilqiss d’une audition étonnante qui tend progressivement vers une complicité séductrice. Ce tribunal sert à donner la parole à l'inculpée qui se révèle en posture d'accusatrice dans un réquisitoire implacable contre l'obscurantisme. Le dialogue avec la journaliste figure le choc de civilisation qui sépare l'occident de l'orient de façon décisive. Mais, là, l'action sombre dans le morbide quand l’accusée confesse avoir assassiné son époux fanatique avec la complicité d’un mercenaire étatsunien, pour la cause des femmes opprimées par l’intégrisme, où les forces et les envies opposées amènent un dénouement fort tragique et émouvant de lumière d’une femme intelligente belle, rebelle, une combattante dans un procès retentissant, dans un pays tenu par des fanatiques incultes mais puissants.», www.babelio.com, p.1.

    12. A Vic, en Catalogne, en Espagne :

· Que Al·là em perdoni, Laila Karrouch El Jilali, Ed. en Catalan, 2021, ou : Samira, une fille musulmane, arriver en Catalogne toute petite vit un amour impossible avec Jordi un athée et doit rompre avec lui elle d’un père profondément croyant et lui d’un milieu où il est impensable le désir d’une jeune fille portant le foulard et tous deux ont alors à affronter leur sort :

 

     Née en 1977, à Nador, au Maroc, Laila Karrouch est une écrivaine et romancière, de langue espagnole, marocaine. Elle est arrivée à Vic, en Espagne, avec sa famille à l'âge de huit ans. Elle a commencé à s'adapter à une nouvelle culture, nouvelles coutumes. Actuellement, elle travaille à l’Hôpital Public de Vic et donne des conférences sur les femmes traditionnelles et la culture berbère, toujours en se basant sur son expérience personnelle. Elle est l’auteure de :  De Nador a Vic (2004), Laila (2012), Petjades de Nador (2013), etc.

Samira, une fille musulmane, arriver en Catalogne toute petite vit

un amour impossible avec Jordi un athée et doit rompre avec lui

elle d’un père profondément croyant et lui d’un milieu où il

est impensable le désir d’une jeune fille portant le foulard

et tous deux ont alors à affronter leur sort.

 

    «C’est le récit d’un amour impossible entre une musulmane et un athée qui va durer jusqu’aux limites de ses sèves. Samira est une fille musulmane qui est arriver en Catalogne quand elle était petite. Son père est un homme profondément croyant ouvert d’esprit qui veut repousser les traditions trop rigides que lui a données le Maroc. Et celle-ci a grandi dont les manières intenses et intimes d’une jeune fille allègre et studieuse qui commence une année de carrière. Et elle ne s’est pas imaginé qu’elle ne saurait qu’avec Jordi sa vie allait basculer, un jeune fanatique qui s’éprit d’elle, ais les limites entre religions et admirateur enthousiaste. Pour elle, il est impossible d’être avec un athée faire blesser sa famille. Elle doit rompre avec lui et maintenir le contact avec lui. Mais dans le milieu de celui-ci, il est impensable le désir d’une jeune fille qui porte le foulard. Tous deux ont à affronter la réalité de leurs sentiments et prendre une décision qui sera irréversible, une sorte de Roméo et Juliette du XXIe siècle qui ont à affronter leur sort.», www.amazon.com, p.1.

III. Extraits d’aperçus illustratifs du genre dans les romans

des écrivaines marocaines du monde,

en Asie :  2012-2023

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     Au sujet des extraits d’aperçus illustratifs du genre dans les romans des écrivaines marocaines du monde : 2012-2023, en Asie, notons avec Marc Kober et Khalid Zekri : «Le corps est également interrogé comme source du genre, dans la répartition du masculin/féminin, et suscite un questionnement identitaire (minorité/majorité ; discrimination entre sexes, âges, ethnies). Le corps pourrait être défini globalement comme « processus dynamique permanent ’engendrement réciproque de l’expérience et du mythe au sein de l’univers du discours ». […] Les deux exemples des littératures japonaises et marocaines [v. les romans des femmes écrivaines romancières marocaines du monde, en Asie], malgré leurs divergences manifestes, permettront de croiser les points de vue autour de ces questions. Nous prendrons pour objet d’étude le corps, en tant qu’il est certes un objet social, historique ou psychanalytique, mais qui se donne aussi à voir à travers un certain nombre de « récits » [v. romans] utilisant des médias différents, et notamment les arts visuels. […] La fiction [v. le roman] naît d’un imaginaire du corps construit à partir de canons occidentaux et non occidentaux reformulés dans une conscience locale autochtone, suivant un syncrétisme où il s’agira de mesurer la part d’une autoreprésentation définie depuis un point de vue extérieur. […] Marrakech, Lumière d’exil de Rajae Benchemsi, La Mémoire des temps et Étreintes de Bouthaïna Azami-Tawil, Jirah al-rouh wa al-jassad (Blessures de l’âme et de la chair) de Malika Mostadraf, Cérémonie de Yasmine Chami-Kettani, Oser vivre de Siham Benchekroun, Rêves de femmes de Fatéma Mernissi mettent en récit la tentative de positionnement de la voix féminine.» - «Récits du corps au Maroc et au Japon», www.google.com, p.1. D’où à titre d’exemples :

     1. A Manille, aux d Philippines :

· Chairs d'argile, Salima Louafa, Ed. Afrique Orient, 2017, ou : Parisiens mariés, Quentin, Don Juan, avec Alice, névrosée et mère adoptive d’une fillette mutilée en poste au Maroc, tombés sous le charme de Maria, gynécologue, de sa sœur Kenza, mariée à Mounir liés à un réseau d’exploitation d’enfants :

 

     Née en 1981, à Rabat, Salima Louafa est une écrivaine et romancière, de langue française, marocaine. Elle y a grandi. Elle a obtenu mon baccalauréat, au lycée Descartes (1999), avant de s’envoler pour Bordeaux poursuivre des études de Commerce international, à la Kedge Business School, en France, avant d’aller travailler, à Paris, dans le secteur de la formation professionnelle et à partir de 2006, elle entame une carrière dans les Ressources humaines, dans plusieurs entreprises, à Rabat, au Maroc. Installée à Manille, aux d Philippines, depuis 2015, elle a choisi de se consacrer entièrement à l'écriture. Elle est l’auteure de : Chairs d'argile (2017), etc.

Parisiens mariés, Quentin, Don Juan, avec Alice, névrosée et mère

adoptive d’une fillette mutilée en poste au Maroc, tombés sous

le charme de Maria, gynécologue, de sa sœur Kenza, mariée à

Mounir relié à un réseau d’exploitation d’enfants

 

     «C’est le récit de la vie de Quentin et Alice, couple marié, vivant dans la région parisienne et plus loin aux Antilles françaises, que celui-ci, en Don Juan en quête de nouvelles conquêtes. Travaillant dans le management d’une boîte de BTP française, il s’attend à un poste de direction, son supérieur l’expédie au Maroc pour suivre un projet important. Il vit une relation tendue avec sa femme, qui n’est si belle à ses yeux, mais qui partage son existence. Elle subit des névroses qu’elle ne partage pas avec lui, en l’absence d’enfant. Sur le point de rupture, le Maroc est une opportunité qu’elle accepte après hésitations. Ils s'installent dans une petite maison blanche aux volets bleus à quelques mètres de l'Atlantique, mais ce bonheur est de courte durée, car celui-ci tombe sous le charme de Maria, séduisante médecin gynécologue qu’e sa femme consulte, porteuse d’un terrible secret. Il ne sait cependant pas dans quoi il s’est embarqué, alors qu’Alice recueille et protège une petite fille mutilée. Par ailleurs, Kenza, sœur adoptive de Maria, également épouse de Mounir qui trempe dans un réseau d’exploitation d’enfants.», www.aujourdhui.ma, p.1.

 

 

     2. Au Vietnam, en Chine, France et Casablanca au Maroc :

· Mira Ventos, Maï-Do Hamisultane, Ed. Dalimen, 2012, ou : Une jeune fille de Casablanca, au temps de ses villas art-déco la quitte avec sa grand-mère et sa mère pour le sud de la France, suite au meurtre énigmatique de son grand-père marocain :

 

      Née en 1983, à La Rochelle, en France, Maï-Do Hamisultane, ou Maï-Do Hamisultane Lahlou est une écrivaine e romancière, aux origines vietnamiennes et chinoises, de langue française, vieto-sino-franco-marocaine. Après une enfance passée entre le Cap d'Antibes, en France, et Casablanca, au Maroc, elle suit ses études en classes préparatoires, à hypokhâgne et khâgne BL, au lycée Janson-de-Sailly, à Paris. Puis, elle fait des études de médecine et se spécialise en psychiatrie. Elle est la petite-fille de l'historienne et écrivaine Josiane Lahlou. Son grand-père maternel est parent de la famille de Driss Chraïbi. Elle devient compagne du journaliste Laurent de Saint Perier, petit-fils de l’académicien Jacques de Bourbon Busset, dont elle a un fils. Elle a intervenu publiquement lors du premier festival du livre de Marrakech (2015), et à la Rentrée littéraire du Mali (2016), et au Salon du Livre de Tanger et à l'Institut du Monde Arabe, la même année. Elle est membre du jury du prix du scénario de Sciences Po (2017). Elle est l’auteure de : Mira Ventos, prix Mamounia (2012), La Blanche (2014), Santo Sospir (2015), Lettres à Abel (2017), etc.

Une jeune fille de Casablanca, au temps de ses villas art-déco, la

quitte avec sa grand-mère et sa mère pour le sud de la France

 suite au meurtre énigmatique de son grand-père marocain

 

     «C’est le récit de la vie de la narratrice ayant retrouvé Casablanca, au temps de ses villas art-déco, et d’une certaine audience et d’intensité intellectuelle. Puis, elle la quitte, dans sa fuite d’un drame aussi abjecte que mystérieux, après le meurtre de son grand-père marocain, propriétaire de la villa de Mira Ventos, une somptueuse villa blanche, au salon de marbre et au jardin si vaste. Là, pour elle, prend fin le temps de l’insouciance et des cornets de glace à la plage près de Sidi Abderrahman. Elle suit sa grand-mère et sa mère dans le sud de la France, où elles tentent toutes trois de surmonter le deuil inconsolable de cette grande perte d’une énigmatique mort tragique.», www.illuminatosmundi. wordpress.com, p.1.

    3. Au Caire, en Egypte :

· Ahlam Mina Lmohitt, Rêves d’Océan, Hind Essanaani, Ed. Yossattiroune, 2023, ou :  Ahlam, une jeune fille marocaine, obligée par les circonstances de

vivre hors de son pays natal entre l'Egypte et le Maroc, ayant rencontré un jeun égyptien avec lequel elle se marie, mais soudain elle est confrontée à de nombreux problèmes tant sociaux que juridiques, mais malgré cela, par volonté elle s’est donné un avenir :

 

        Née en 1991, à Rabat, Hind Essanaani est une écrivaine et romancière et spécialiste de commerce et d'administration des entreprises, journaliste, agent de la vie associative, de langue arabe, marocaine. Après le baccalauréat elle rejoint l'Institut supérieur de commerce et d'administration des entreprises (ISCAE), à Casablanca, et obtient un diplôme en gestion et comptabilité (2004). Puis, elle vit une expérience à la chaîne marocaine (2M), service de production. Elle rejoint ensuite un groupe international de construction automobile, département de commercialisation dont elle acquiert une solide expérience au domaine de la communication et de la gestion. Elle décide ainsi d’aller vivre avec son époux, au Caire, en Egypte (2010). Pour elle, l’écriture est un moyen d’une part de s’exprimer et de faire connaître les difficultés de la diaspora et d’autre part à servir sa patrie. Elle travaille actuellement dans le domaine de l'écriture et du journalisme, exprimant l'espoir qu'elle se fera un nom dans le domaine de l'écriture. Elle préside la ligue des écrivaines du Maroc, en Egypte, ayant pour rôle de promouvoir les échanges culturels entre l'Egypte et le Maroc, par l'élaboration de programmes et de plans permettant la coordination conjointe avec les institutions culturelles d’Egypte, dans ce but. Elle agit avec des compétences marocaines établies en Egypte en faveur des causes des femmes de la diaspora nationale et la vie au quotidien de celles-ci. Elle est l’auteure de :  Ahlam Mina Lmohitt, Rêves d’Océan (2023), etc.,

Ahlam, une jeune fille marocaine, obligée par les circonstances de

vivre hors de son pays natal entre l'Egypte et le Maroc, ayant

rencontré un jeun égyptien avec lequel elle se marie, mais

soudain elle est confrontée à de nombreux problèmes

tant sociaux que juridiques, mais malgré cela, par

volonté elle s’est donné un avenir

 

     «C’est le récit de la vie de Ahlam, une jeune fille, d’origine marocaine, forcée par les circonstances de vivre hors de son pays natal en vivant entre l'Egypte et le Maroc. Elle fait la rencontre d’un jeune égyptien avec lequel elle se marie. Mais, elle va se trouver par la suite confrontée à de nombreux problèmes tant sociaux que juridiques. Il y va surtout de problèmes d’ordres juridiques auxquels leur mariage s’est heurté dans différentes sociétés. Toutefois, alors que les événements s’enchaînent celle-ci, grâce à sa volonté et sa détermination, va parvenir à se donner un avenir pour elle-même, malgré les difficultés auxquelles elle a fait face pendant le mariage.», www.quid.ma, p.1.

IV. Extraits d’aperçus illustratifs du genre chez les femmes

écrivaines romancières marocaines du monde,

en Océanie :  1985-1996

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     Au sujet des extraits d’aperçus illustratifs du genre dans les romans des écrivaines s marocaines du monde, en Océanie : 1985-1996, signalons selon Najib Redouane, Yvette Bénayoun-Szmidt, notamment : «Écrivains marocains du Monde comporte un grand nombre d'entre eux résidant et écrivant en dehors de l'hexagone et du Maroc [v. les femmes écrivaines romancières marocaines du monde, en Océanie], en fait, à travers le monde, entre autres en : Allemagne, […], Canada, […], États-Unis, [v. pays dont l’Argentine ayant côtes sur le pacifique océanique]. C'est dire que des Marocains écrivent partout en français, en arabe et même dans la langue du pays d'accueil contribuant ainsi par la variété et la qualité de leurs écrits à redéfinir dans la pensée marocaine l'entité ou la caractéristique nationale qui passe par un élargissement de l'espace géolinguistique. Ce troisième volume est réservé à ces onze écrivains vivant sur le continent nord-américain, aux États-Unis [v. pays ayant côte sur le pacifique océanique] : […], Anissa Bouziane, […] Leila Lalami, essais […]. Qu'ils soient juifs ou musulmans, femmes ou hommes, toutes générations confondues, ils écrivent principalement en français et en anglais et de ce fait réalisent une variété d'écrits dans différents genres : […] romans […]. Leur production apparaît comme une manifestation exemplaire et singulière sans cesse renouvelée qui met en lumière les enjeux intertextuels qui se tissent entre la littérature et l'histoire des migrations, servant à vivifier le dialogue entre les cultures et les civilisations dans ce pays pour concilier les réalités vécues, égrener les coutumes et rites ancestraux, circonscrire leur binarité culturelle, souder les continents et enrichir la condition humaine en pratiquant à la fois le partage, la connaissance, la reconnaissance et la fraternité universelle.» - «Etats-Unis d'Amérique », www.librest.com, p.1. D’où à titre d’exemples :

     1. Au Buenos Aires, en Argentine :

· L'homme adultère, Paule Darmon, Ed. Presses de la Renaissance, 1985, ou : Gabriel médecin, et Elsa, mariés, depuis six ans, ayant un enfant, vivant  dans une petite ville de province, lui rêvant d'écrire un roman, tombe amoureux de Léonore, parisienne en vacances, et ex-épouse d'un écrivain connu, elle y croit favoriser son couple, liberté qu'elle ne sait plus après contrôler :

 

    Née en 1980, à Casablanca, au Maroc, d’une famille juive, Paule Darmon est une écrivaine et romancière judéo-marocaine. Elle vit à Buenos Aires, en Argentine, où elle écrit, peint et danse le tango Elle est l’auteure de : Baisse les yeux, Sarah (2012), L'homme adultère (2016), etc.

Gabriel médecin, et Elsa, mariés, depuis six ans, ayant un enfant, vivant

 dans une petite ville de province, lui rêvant d'écrire un roman,

tombe amoureux de Léonore, parisienne en vacances, et

ex-épouse d'un écrivain connu, elle y croit favoriser son

couple, liberté qu'elle ne sait plus après contrôler

                                         

     «C’est le récit de la vie d’un homme et d’une femme, Gabriel et Elsa, mariés, depuis six ans, ayant un enfant. Ils forment un couple sans histoire dans une petite ville de province. Médecin de son état, il rêve d'écrire un roman et de vivre une immense passion. Elle se sert de la peinture pour oublier son ennui et aspire à la grande liberté. Par ailleurs, Léonore, une femme parisienne en vacances dans la région, est l'ex-épouse d'un écrivain célèbre. A la fois belle et mystérieuse, elle porte en elle un pouvoir séducteur de mirage, d'amour et d'aventure. A sa vue, il tombe follement amoureux d’elle. Alors qu’elle pense que cette éblouissement pour à l'intruse va enfin égayer sa vie sans surprise. Avec une sorte de cynisme innocent, elle le pousse dans les bras de celle-ci. Et cela a bien réussi. Et la voilà, face leurs départs, retours, cris et larmes conséquences cette liberté qu'elle a elle-même orchestrée. Il y va de toutes les femmes qui ne sont ni heureuses ni malheureuses, rêvant d'échapper au mariage, et de conquérir une liberté qu'elles ne savent plus après contrôler.», www.librairie-ledivan.com, p.1.

     2. A Montréal au Canada :

· Tanger les miens et les autres, Mary Abécassiss Obadia, Ed. Phidal, 1996, ou : La narratrice, une double de l’auteure, qui prend la forme à la fois réelle et fictive d’une autobiographie d’un voyage de mémoire, à travers des souvenirs de vie et traditions séculaires dans la communauté juive marocaine de Tanger, d’une convivialité entre juifs et musulmans marocains :

 

    Née en 1926, á Tanger, Mary Abécassiss Obadia est une écrivaine et romancière montréalaise d’origines judéo-marocaines.  Elle est Installée à Montréal au Canada, avec sa famille, à l’âge de dix-sept ans, après avoir terminé ses études secondaires. Comme sa sœur et ses cousins. Avant son départ du Maroc pour le nouveau monde, elle a publié des poèmes en langue espagnol sous le pseudonyme de Mariabec, dans Le Journal de Tanger, et en sa langue maternelle dans journal España. Elle effectue un voyage à Tanger (1993). Elle est auteure de : Tanger les miens et les autres (1996), etc.

 

La narratrice, une double de l’auteure, qui prend la forme à la fois

Réelle et fictive d’une autobiographie sous forme d’un voyage de

 mémoire, à travers des souvenirs, de la vie et des traditions

dans la communauté juive marocaine de Tanger, d’une

convivialité entre juifs et musulmans marocains

 

     «C’est le récit de la vie de la narratrice, une double de l’auteure, qui prend la forme à la fois réelle et fictive d’un ouvrage autobiographique prend la forme d’un voyage dans la mémoire qu’elle reconstruit, à travers des souvenirs, des personnes, des rencontres et des lieux dont se compose le parcours de son existence revisitée passée. Tout en s’inspirant librement dans son propre vécu hic et nunc, elle dépeint de la sorte, un tableau aux couleurs vives de la vie dans la communauté juive marocaine de Tanger, quintessence de son ferment et de ses traditions séculaires d‘une cohabitation conviviale de deux communautés, faite d’harmonie, entre juifs marocains et musulmans marocains, période impérissable, au début du siècle dernier.»,  www.google. com, pp. 35-41.

 

IV. Extraits d’aperçus illustratifs du genre chez les femmes

écrivaines romancières marocaines du monde,

en Amérique :  2007-2019

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     Au sujet des extraits d’aperçus illustratifs du genre dans les romans des écrivaines marocaines du monde, en Amérique : 2007-2019, en Amérique, Malika Alami rapporte à ce propos : «Sous le slogan, ‘’La culture plurielle au service du vivre ensemble’’, la manifestation qui a démarré le 17 avril se clôture ce 28 avril 2018. Organisé en partenariat avec le Ministère de la Culture et de la Communication du Maroc, l’Union Professionnelle des Éditeurs du Maroc et l’organisme québécois E-Passerelle, ce salon se veut une occasion annuelle pour promouvoir au Canada la littérature marocaine. Il s’agit aussi de rendre hommage à la création littéraire des Marocains vivant au Canada. Ce sont ainsi 1000 titres d’auteurs marocains vivant au Maroc et au Canada qui sont exposés au public. L’évènement est également marqué par la présence d’écrivains et chercheurs invités du Maroc. Il s’agit de […], Fatiha Morchid, […] Soumaya Naâmane-Guessous […]. Au rendez-vous également, des écrivains marocains du Canada. Parmi eux, Rachida Azdouz, […], Yvette Shmitt Benhayoun et bien d’autres auteurs de talent. […]. C’est par un gala en hommage à la créativité littéraire des marocains du Canada, que se clôture ce samedi 28 avril cette première édition du Salon du livre du Centre culturel marocain Dar Al Maghrib à Montréal. Sous le thème «Les compétences littéraires marocaines au Canada; Moteur du développement, de compréhension et de promotion des valeurs de tolérance et de dialogue», cette soirée sera un moment fort du Salon, lors de laquelle hommage sera rendu à une vingtaine de femmes et d’hommes de lettres maroco-canadiens.» - « Montréal : Le Centre culturel Dar Al Maghrib lance son premier salon du livre», www.aujourdhui.ma, p.1. D’où à titre d’exemples :

     1. A Riverside, en Californie, aux USA :

· De l'espoir et autres quêtes dangereuses, Laila Lalami, Trad. Catherine Pierre-Bon, Ed. Anne Carrière, 2007, ou : Deux hommes et deux femmes, candidats à l'immigration clandestine sauvés d’une noyade parvenue aux côtes espagnoles, fuyant et courant vers un illusoire éden d’Eldorado :

 

     Née en 1968, à Rabat, au Maroc, Laila Lalami, est une écrivaine essayiste et romancière, de langue anglaise, maroco-américaine. Elle est enseignante à l'université de Californie à Riverside. Elle, a obtenu une licence en littérature anglo-saxonne de l'université Mohammed V de Rabat (1991), et a reçu une bourse du British Council pour étudier en Grande-Bretagne. Après l’obtention d’une maîtrise en linguistique à l'University College de Londres, elle retourne au Maroc et y travaille comme journaliste pour le journal de langue française Al Bayane, à couvrir des événements politiques et culturels, et écrit une chronique hebdomadaire. Elle part pour Los Angeles et, où elle obtient un Ph.D. en linguistique de l'université de Californie du Sud. Elle publie des critiques littéraires et des politiques dans le Boston Globe, Boston Review, The Los Angeles Times, The Guardian, The Nation, The New York Times, The Washington Post et ailleurs (1996). Elle est l’auteure de : Hope and Other Dangerous Pursuits (2005), De l’espoir et d’autres, quêtes dangereuses (2007), Secret Son (2009), The Moor’s Account, sur Mustafa Zemmouri, ou Estevanico, un esclave premier explorateur noir marocain d’Amérique (2015), etc.

Deux hommes et deux femmes, candidats à l’immigration clandestine sauvés d’une noyade parvenue aux côtes espagnoles, fuyant

et courant vers un illusoire éden d’Eldorado

 

   «C’est le récit de la vie de deux hommes et deux femmes, candidats à l'immigration clandestine, échappent à la noyade en essayant de rejoindre les côtes espagnoles. Rêvant d’une existence meilleure au-delà de ce rivage européen, ils ont entrepris ce voyage au péril de leur vie. En même temps, ils dévoilent des pans de leur passé et leur avenir, en chassée croisée autour d'une même vision.  Parmi eux, Mourad, un homme éduqué et bon, oisif réduit à arnaquer les touristes à Tanger, Halima, qui tente d'échapper à la violence conjugale de son mari, des taudis de Casablanca, Aziz, quittant sa femme tant aimée pour avoir du travail, Faten, l’étudiante fanatique dont le prosélytisme lui ont attiré la colère d'un homme omnipotent, tous et toutes, à leur passé fuir et courir vers un illusoire éden à l’eldorado.», www.babelio.com, p.1.

      2. Au Québec, au Canada :

· La vierge dans la cité, Raja El Ouadili, Ed. Guy Saint-Jean, 2009, ou : Nora jeune fille séparée de son amoureux Habib, marquée de regrets et d’impuissance, ayant rejeté le passé la veille du mariage pour une nouvelle vie tenue en Marocaine, de protéger sa pureté contre la honte sociale dans l’attente d’un improbable mariage Raja El Ouadili / Mar. Can. : Am. => Fr. : 2009 :

      Née en 1960, à Fès, au Maroc, Raja El Ouadili est une écrivaine romancière et peintre, de langue française, marocaine. Elle vit au Québec, au Canada, depuis 1991. Agroéconomiste, elle a travaillé enseignante, et sur la recherche et le développement économique. Passionnée de peinture et d’écriture, elle trouve finalement quelques moments de répit pour transcrire avec sa plume et ses pinceaux le monde qui l’habite et qu’elle interroge. Ses toiles qui ont quitté sa galerie se trouvent au Canada, au Maroc, aux États-Unis et en Afrique. Elle a participé à divers à diverses expositions, dans sa région, le Québec. Elle est l’auteure de : La vierge dans la cité (2009), etc.

Nora jeune fille séparée de son amoureux Habib, marquée de

regrets et d’impuissance, ayant rejeté le passé la veille du

mariage pour une nouvelle vie tenue en Marocaine,

de protéger sa pureté contre la honte sociale

dans l’attente d’un improbable mariage

 

 «C’est le récit de la vie d’une jeune fille Nora dont sa séparation de son amoureux Habib est marquée de regrets, de pertes et d’impuissance. Il y va du geste qu’elle a fait la veille du mariage en rejetant le passé pour se préparer à une nouvelle vie, de fait lourdement expressif. Car pour une Marocaine, tout partage de l’intime et des secrets peut être destructifs. Il advient qu’elle perde sa pureté et la honte tombe impitoyablement sue elle et passe pour une libertine, indigne de respect dont les parents n’ont pas su la surveiller pour protéger l’honneur et donc elle ne peut lever la tête fièrement le jour du mariage. Cela donne cours à l’évolution du temps, à l’hypocrisie sociale, aux vies gâchées, aux rêves dans l’amour avortés dans l’attente d’un improbable mariage, en écho à tant d’autres vies évoquées.», www.muse.jhu.edu, p.1.

     3. A Edmonton, à Alberta, à Québec, au Canada :

· Le Chant de la colombe, Intissar Louah, Ed. de la Paix, 2011, ou : Laila Sharif, écrivaine et romancière marocaine, ayant, à quatorze ans, quitté le Maroc avec sa mère et de sa jeune sœur pour de rejoindre son père, immigré au Canada, deux ans plus tôt, où à école elle, forme une bande d’amis avec Âhba, d’origine indienne, Éric Chang et Cédric Williams, un grand choc culturel pour elle musulmane, entre sa vie et les croyances parentales, avec eux elle fait la chasse au trésor d’une boîte déterrée dans le parc à étrange message codé :

 

      Née en 1995, à Chefchaouen, au Maroc, Intissar Louah est une écrivaine, romancière et peintre, de langue française, marocaine. Elle est établie à Edmonton, à Alberta, à l'ouest du Canada. Dès son enfance, elle se passionnait pour les nombreuses peintures sur les rues de Chefchaouen et en a développé un goût pour le dessin. Et à explorer l'art de l'écriture. A l'âge de huit ans déjà, elle écrivait de courts récits et poèmes qu'elle présentait et lisait à sa classe de l’école secondaire Queen Elizabeth. Aujourd'hui, étudiante en première secondaire, elle publie son premier roman, écrit à 14 ans. Elle est l’auteure de : Le Chant de la colombe (2011), etc.

Laila Sharif, écrivaine et romancière marocaine, ayant, à quatorze ans,

quitté le Maroc avec sa mère et de sa jeune sœur pour de rejoindre

son père, immigré au Canada, deux ans plus tôt, où à école elle,

forme une bande d’amis avec Âhba, d’origine indienne, Éric

Chang et Cédric Williams, un grand choc culturel pour elle

musulmane, entre sa vie et les croyances parentales,

avec eux elle fait la chasse au trésor d’une boîte

 déterrée dans le parc à étrange message codé

 

      «C’est le récit de la vie de Laila Sharif, est une écrivaine et romancière marocaine. A quatorze ans, elle quitte le Maroc natal en compagnie de sa mère et de sa jeune sœur pour de rejoindre son père, immigré au Canada deux ans plus tôt. D’entrée de jeu, l’adolescente est fascinée par la beauté et la salubrité de sa nouvelle école, où elle forme bientôt une bande d’amis inséparable avec Âhba, d’origine indienne, Éric Chang et Cédric Williams. Le choc culturel n’en est pas moins grand pour la jeune musulmane, qui doit apprendre à concilier sa nouvelle vie avec les croyances parentales. Tout en s’efforçant d’expliquer à son père qu’ils doivent s’adapter à leur nouveau milieu social, comme la mixité dans les écoles qui favorise une plus grande liberté dans les relations avec les garçons, elle se lance avec ses copains dans une chasse au trésor comme point de départ une boîte déterrée dans le parc et un étrange message codé.», www. pauselecture.net, p.1.

       4. A New York, aux USA :

· La vérité sort de la bouche du cheval, Meryem Alaoui, Ed. Gallimard, 2018, ou :  Jmiaa, une prostituée dans un quartier populaire de Casablanca, vivant seule avec sa fille une jeune femme, Chadlia, «Bouche de cheval», des Pays-Bas qui fait l’actrice fortunée d’un fim sur la vie d’un quartier populaire de Casablanca. :

 

    Née en 1977, à Casablanca, au Maroc, Meryem Alaoui est une écrivaine, romancière, entrepreneure et experte en communication et marketing, de langue française, marocaine. Elle a fait ses études au Lycée Français International, à Rabat (1989-1993) et est diplômée d'un BA en sciences sociales à l'Université Al Akhawayn (2000). Avec son conjoint, Ahmed Benchemsi, ils étaient à la tête d’un groupe de presse indépendant au Maroc (1974), avec deux magazines, l’un francophone, "Telquel" (2001), l’autre arabophone, "Nichane". Elle veillait au développement commercial et à la gestion de l’entreprise, alors qu’il est plutôt critique officiait comme journaliste et éditorialiste. Ayant des soucis avec le pouvoir en place, ils ont décidé de partir. Elle vit à New York, aux USA, avec sa fille et son mari, depuis 2012. Elle est l’auteure de : La vérité sort de la bouche du cheval, prix Beur FM Méditerranée TV5 Monde 2019 (2018), etc.

Jmiaa, une prostituée dans un quartier populaire de Casablanca,

vivant seule avec sa fille une jeune femme, Chadlia, «Bouche

de cheval», des Pays-Bas qui fait l’actrice fortunée d’un

 film sur la vie d’un quartier populaire de Casablanca

 

    «C’est le récit de la vie de Jmiaa, une prostituée dans un quartier populaire de Casablanca, qui vit seule avec sa fille. Femme volontaire, au fort caractère et à l’esprit vifs, elle n’a pas la langue bien pendue pour dévoiler le monde hideux qui l’entoure. Son amant Chaïba, est une brute cruelle et sans parole, et Halima, sa comparse dépressive qui lit le Coran entre deux clients, ou encore Mouy, sa mère à la moralité implacable qui semble tout ignorer de l’activité de sa propre fille. Mais voilà qu’y débarque une jeune femme, Chadlia, «Bouche de cheval», qui veut réaliser son premier film sur la vie d’un quartier populaire de Casa. Elle y cherche une actrice des lieux, pour mettre en scène la vie quotidienne, dans un Maroc populaire où chacun fait face à ses difficultés à force de vitalité et de débrouillardise. On ne naît pas dépravée, forcée d’une main masculine.  Hamila l'est devenue et lit le Coran, pour expier une faute impie à ses yeux. Bouche de cheval, surnom donné par Jmiaa à la cinéaste. Difficile de ne pas imaginer Meryem Alaoui en lieu et place de la cinéaste, pour son roman. Ici on aguiche le client dans les ruelles et on consomme sur des matelas de pièces sordides en levant les jellabas. Elle cherche l'oubli dans l'alcool, les cachets, les fous rires avec Samira sa collègue, et Bouchaïb. Tout change lorsque Hamid, le gardien du parking, lui présente Chadlia, une marocaine qui vit au Pays-Bas, pour un film, qui lui donne le premier rôle. Alors, narratrice, elle ne rate rien ni personne, hommes, collègues, ''barbus'', fonctionnaires corrompus, flics, bien-pensants, petits mecs brutaux, garagiste débraillé, folle de quartier et hypocrites. Ainsi, actrice, a-t-elle saisi les opportunités offertes quitte à changer le cours de son destin et de sa fille, en partant faire carrière, à l’étranger.», www.babelio.com, p.1.

       5. A New York, aux USA :

· Al Arabyia, 2018 ; ou : Une famille rurale fuit le village Pont en Chine, entre 1937-2021, ciblé par L’armée japonaise pour se réfugier aux grottes de la Montagne Rouge, puis à la ville de Nankin ayant deux jumelles Gen Mi poursuit sa vie en Chineet Gochin fuit avec un trafiquant  d’armes français au Vietnam, qui quitte pour la France à la guerre d’Indochine où elle rejoint les femmes de joie  en compagnie des troupes combattantes et se lie à un photographe de guerre espagnol parti sans adieu :

     Née en 1965, à Casablanca, au Maroc, Aïcha El Basri est une et écrivaine et romancière, de langue française, marocaine.  Elle part en France pour suivre ses études supérieures (1989), aux universités de Grenoble et de Chambéry, sud-est de la France où elle entre prend une sur l'écrivain Jean Genet, un auteur volontiers provocateur et transgressif (2014). Elle est Docteur en Littérature française, chercheur au CERIC, Centre d'études et de recherches interdisciplinaires sur les processus de la création, à Chambéry. Elle vit actuellement à New York, aux USA. Elle est l’auteure de :  Araq El Malaika, Insomnie des Anges (2002), Chorfa Motfaa, Fenêtre Eteinte (2004), « Maraya Tanger, Miroirs de Tanger (2009), Hadith Midfaa, Discours d’un Âtre » (2012), etc.

Une famille rurale fuit le village Pont en Chine, entre 1937-2021, ciblé

par L’armée japonaise pour se réfugier aux grottes de la Montagne

Rouge puis à la ville de Nankin ayant deux jumelles Gen Mi

poursuit sa vie en Chine et Gochin fuit avec un trafiquant

d’armes français au Vietnam, qui quitte pour la France à

la guerre d’Indochine où elle rejoint les femmes de joie

en compagnie des troupes combattantes et se lie à un

photographe de guerre espagnol parti sans adieu

 

    «C’est le récit de la vie d’une famille rurale, entre 1937 et 2021, ayant fui le village Pont en Chine lors de d’une attaque de l’armée japonaise pour se réfugier dans des grottes de la Montagne Rouge, puis à la ville de Nankin, ayant deux jumelles Gen Mi et Gochin. Elles vont vivre guerres conflits intérieurs et extérieurs. Alors que Gen Mi poursuit sa vie en Chine perturbée, Gochin s’enfuit avec un trafiquant d’armes français au Vietnam, où il la quitte pour la France pendant la guerre d’Indochine et celle-ci rejoint les femmes de joie accompagnant les troupes combattantes. Elle rencontre le jeune marocain Mohamed mobilisé dans l’armée française qui l’épouse et l’accompagne en France, puis au Maroc, pour vivre à Casablanca jusqu’à sa mort. Elle se dit alors que son mari n’avait pas conscience qu’en tentant de l’intégrer au Maroc, que son exil n’est un lieu, car elle porte en elle un terrible et permanent exil. Elle s’est expatriée en Chine toute jeune, lorsque son amant l’a utilisé comme appât conte son ennemi en guerre. Exilée lorsque le trafiquant d’armes français l’a lâchée errante au Vietnam, lorsque le photographe de guerre espagnol est parti faire d’adieu, alors avec les soldats allant aux champs de batailles pour tuer, revenant puant le sang et la poudre, dans des guerres qui ne sont siennes, d’autres langues, vietnamien, français, arabe. Un exil de femme qu’ignorent les hommes, lorsque son corps est livré à autrui, en vivant exilée de toute patrie que tous les miroirs et fards du monde ne sauraient embellir. Pour elle, tous les pays du monde ne pourraient être une patrie de la vie.»,www.aljazeera.net, p.1.

      6. Aux Massachusetts, aux USA :

 

·  Le chant de la dune, Dune Song, Anissa M. Bouziane, Ed. Le Fennec, 2018, ou : Jeehan Nathaar, jeune fille, qui dit d’emblée qu’elle est venue au Sahara marocain pour y être enterrée, dans l’évocation entre la crête de Lalla el Aliah et les canyons de béton de Manhattan étatsuniens, à New York où elle a vu les deux tours du World Trade Center s’effondrer bouleversant le cours de sa vie en la terrifiant :

 

      Née en 1987, à Massachusetts, aux USA, Anissa M. Bouziane est écrivaine, romancière réalisatrice de films et enseignante, de langue anglaise, maroco-américaine. Issue d'un père marocain et d'une mère française, elle a grandi au Maroc et a poursuivi ses études supérieures aux États-Unis. Elle est titulaire d’un Masters of Fine Arts in Fiction Writing de la Columbia University’s School of the Arts et d’un Bachelor of Arts du Wellesley College. Elle a vécu et travaillé à New York pendant plus de dix ans. Elle est retournée au Maroc, puis s’est installée en France (2002). Elle est diplômée du Wellesley College, au Massachusetts et titulaire d'un M.F.A. en écriture de fiction de l'Université Columbia. Elle prépare un doctorat d'écriture créative à l'Université de Warwick, en Angleterre. Elle est l’auteure de :  Dune Song, Le chant de la dune (2018), etc.

Jeehan Nathaar, jeune fille, qui dit d’emblée qu’elle est venue au Sahara  

marocain pour y être enterrée, dans l’évocation entre la crête de Lalla

el Aliah et les canyons de béton de Manhattan étatsuniens, à New

York où elle a vu les deux tours du World Trade Center s’effondrer

 bouleversant le cours de sa vie en la terrifiant

 

     «C’est le récit de la vie de la narratrice une jeune fille Jeehan Nathaar qui d’emblée dit qu’elle est venue au Sahara marocain pour y être enterrée. Débute ainsi l’évocation entre la crête de Lalla el Aliah, la plus haute dune du désert marocain, et les canyons de béton de Manhattan étatsuniens, à New York, et ce dans les jours qui ont suivi l’écroulement des tours du World Trade Center. Il y va d’une cartographie de clivage entre Orient et Occident, à commencer par celle-ci, dénudée au sommet de Lalla el Aliah qu’on se demande quel voyage l’a menée à être ainsi dépouillée de tout, jusqu’aux confins nord-ouest du grand désert, ce­lui d’une dramatique confrontation avec la mort.  Elle a vu les deux tours du World Trade Center s’effondrer, une face à face avec la destruction à l’échelle mythique bouleversant le cours de sa vie à New York en la terrifiant. Enfin s’ensuit le retour à la patrie, à des lieux de Ground Zero, tandis que les vents soufflent, la dune semblent chanter la mort, l’amour et le pardon tout en faisant penser si l’histoire doit finir là où elle a commencé.», www.lefennec. com, p.1.

      7. Aux Massachusetts, aux USA :

· Ensemble malgré tout, Rachida M'Faddel, Ed. L'Harmattan, 2019, ou : Sarah et Zak ne se connaissant pas, ont le même but, se marier le plus vite possible, sinon leurs parents vont les forcer à prendre un conjoint et conjointe choisis de leur part face à face ils découvrent leur amour ignoré d’eux sur internet :

 

      Née Maroc en 1962, à Casablanca au Maroc, Rachida M'Faddel est une écrivaine et romancière, de langue française, marocaine. Elle émigre, à l'âge de trois ans, en Eure-et-Loir, en France, où son père a trouvé du travail depuis quelques années comme soudeur. Quand le racisme devient de plus en plus difficile à vivre, elle retourne au Maroc. Considérée comme une marocaine en France et comme une française au Maroc, elle part s'installer au Canada en 2000. Elle y devient chargée de cours, conférencière, journaliste, écrivaine et enseignante de français. Elle est aussi membre du conseil d’administration de l’Association des femmes d’affaires marocaines du Québec et de l’Association Averroès de Toronto. Elle est l’auteure de : Le mirage canadien (2008), Le destin d’Assia (2005), Ensemble malgré tout (2019), etc.

 

Sarah et Zak ne se connaissant pas, ont le même but, se marier le

plus vite possible, sinon leurs parents vont les forcer à prendre

un conjoint et conjointe choisis de leur part face à face

ils découvrent leur amour ignoré d’eux sur internet

 

    «C’est le récit de la vie de Sarah et Zak qui ne se connaissent pas, mais ils ont le même but, c'est de se marier le plus rapidement possible, sinon leurs parents vont les forcer à prendre un conjoint ou conjointe choisis de leur part. Et ils vont tenter leur chance sur les réseaux des rencontres sur Internet. On assiste à la description erronée des abonnés sur ces réseaux, où l'on ajuste sa grandeur, diminue son poids et ôter des années pour attirer l'âme sœurs. Suite à l'envoi de leurs demandes, Sarah et Zak se rencontrent et se plaisent l’un l’autre. Par-delà l'amour, ils doivent affronter les parents pour leur dire que Sarah est Juive et Zak Musulman. Il y va de deux personnes qui veulent se marier alors qu’ils ne sont pas de la même religion. Mais il se trouve que Sarah et Zak ont près de la quarantaine et sans maturité, et agissent comme jeunes adolescents de la façon que leurs parents leur parlent et qu'ils leur répondent. Enfin, ils découvrent face à face leur amour d'âmes sœurs jusque-là ignoré d’eux sur internet.», www.babelio.com, p.1.

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