lunes, 22 de noviembre de 2021

LE POLAR ET SES SOUS-GENRES AU SAHARA MAROCAIN ENTRE : 1903 et 2021, Dr. SOSSE ALAOUI Med.

 

              Dr. SOSSE ALAOUI Med.

     En évoquant le Sahara marocain, à travers un corpus de vingt-trois ouvrages, collecté au hasard de la rencontre sur le thème : «Le polar et ses sous-genres au Sahara marocain entre : 1903 et 2021», abordé selon une approche comparée plurielle, que ce territoire national s’y retrouve incarné comme lieu événementiel privilégié. Erigeant l’Afrique comme d’une toile de fond du polar, M. Elisabeth Mudimbe-boyi relève : «De manière générale, on peut affirmer que l’Afrique a été inscrite dans l’imaginaire européen enfermée dans un exotisme réducteur par excellence […]. On retrouve le désert africain, en l’occurrence le Sahara [v. marocain] dans les toiles des peintures, les textes des écrivains [v. de polar], les descriptions des militaires [policiers, espions, etc.], des missionnaires et d’autres voyageurs occidentaux [aventuriers, héros de SF, etc.] […] dans les régions du désert […]. Les clichés et les stéréotypes sont bien connus. » - «Essais sur les cultures en contact. Afrique, Amériques, Europe», www.books.google.co.ma , pp.89-92. Quant au polar et ses sous-genres, l’Encyclopédie Universalis le définit en ces termes : « L'expression « roman policier » a toujours constitué une dénomination réductrice […]. Sa nouvelle appellation argotique, le polar, qui s’impose à la fin des années 1960, qualifie d’abord les films policiers, puis, un peu plus tard, les romans. […] Le polar, en effet, constitue un espace de créativité sans limite et il peut se décliner de diverses façons. Détection, suspense, étude de mœurs, noir, aventures, chronique sociale, politique-fiction, thriller, […] qui, tous, peu ou prou se rattachent au tronc originel. Parfois, […] le polar peut emprunter à plusieurs de ces sous-genres. Il lui arrive même aujourd'hui de s'acoquiner avec la science-fiction ou de flirter avec le roman historique [v. les romans d’espionnage, à l’eau de rose, migrant, etc.]. En fait, le polar n'a presque plus de frontières, car, au fil de sa chronologie, il s'est toujours trouvé des romanciers pour faire exploser les archétypes et explorer de nouvelles pistes.» - «Définition de polar – Dictionnaire », www.universalis.fr, p.1. Aussi l’explorerons-nous chronologiquement, au Sahara marocain, à travers le genre polar originel et les polars sous-genres, suivants :

      I. Le polar originel de notre corpus, au Sahara marocain, paru entre 1999 et 2015 :

      Pour explorer chronologiquement le polar originel de notre corpus, au Sahara marocain, paru entre 1999 et 2015, il y a lieu de cerner la notion de polar originel, ou polar tronc originel de ses sous-genres, avec Stéphane Manchelin, ou roman policier, en indiquant notamment : «En tant que genre, le roman policier nait vers la deuxième moitié du XIXe siècle, avec des titres comme le Double assassinat de la rue Morgue [via Paris, France] d’Edgard Allan Poe [v. depuis les USA] (1841 – traduit par Baudelaire en 1855). […] Les années 1950 et 1960 se caractérise par l’émergence de nouvelles variations [sous genres du polar originel] du roman policier : le thriller [le suspens, etc.] […], qui ajouté à la dimension de l’enquête le caractère exotique de ses décors [v. ici Le Sahara marocain]. […] C’est aussi la période où le genre noir et le roman policier font leur apparition en Espagne, Italie, ou en Allemagne… Longtemps dominés par des traductions anglo-saxonnes et françaises (ou par des auteurs nationaux qui les imitaient), ces pays ont mis du temps à imprimer au roman policier une identité nationale.» - «Romans Policiers d’Europe», www.acolitt.com, p.1. Quant au recours au cadre fictif du désert, ici le Sahara marocain, Jean-Claude Vatin note : « Le « plus parfait désert… qui se tient d’un seul tenant de l’Atlantique à la Mer rouge et de l’Atlas au Soudan » reste insaisissable. […] Alimentés par les romanciers, il s’est transformé en univers, paysage mental, collectif ou individuel, peuplé des fantasmes et des créations, échappant à la rationalité. […]Le Sahara paradigmatique poursuit encore aujourd’hui une lutte pour entamer le Sahara fantasmatique ou littéraire en milieu populaire.» - «Désert construit et inventé, Sahara perdu ou retrouvé : Le jeu des imaginaires», 

www.persee.fr, p.108. Ainsi en est-il question, à titre d’exemples les polars originels suivants :

    1. Le polar originel de notre corpus, Sahara marocain dans : Les mystères de l’oued, Caryl Férey, Ed. Hachette, 1999, ou la mort dans les gorges du Dadès aux portes majestueuses du Sahara marocain :

     Né en 1967, à Caen, en Littérature, Caryl Férey est un écrivain français spécialisé dans le roman policier. Il grandit en Bretagne, après l’installation de sa famille à Montfort-sur-Meu, près de Rennes (1974). Sa mère tenait une petite parfumerie, son père était VRP pour une multinationale fabriquant des emballages. Sa grand-mère institutrice lui a transmis le goût de la lecture. Renvoyé d’établissements scolaires, il achève sa scolarité par correspondance et obtient son baccalauréat. Exempté du service militaire à Rennes, il part avec un ami en Nouvelle-Zélande (1980). Il est l’auteur de : Avec un ange sur les yeux (1994), Les Mystères de l’oued (1999), L’Âge de pierre (2006), Raclée de verts (2007), Zulu (2008), Les Nuits de San Francisco (2014), Paz (2019), Les Arènes (2021), etc. D’où l’intrigue suivante :

      «Celui qui est pressé est déjà mort ». Edmond serait bien d’accord avec cet adage berbère, si seulement on lui laissait le temps de respirer : à peine débarqué au Maroc, il assiste, impuissant, à l’enlèvement de Farid, le cousin de la sulfureuse Leila, militante pour les droits de la femme. Lancés à la poursuite des ravisseurs en compagnie de Hamed, alias « le Bandit, « ils apprendront à mordre la poussière du grand Sud marocain. Un road-movie tragi-comique qui, des gorges du Dadès aux portes majestueuses du Sahara marocain, les mènera non sans mal jusqu’à Essaouira, la ville enchantée où Leila est attendue pour prononcer un discours mémorable sur l’avenir de la femme marocaine.», www.laprocure-tournai.com, p.1.


   2. Le polar originel de notre corpus, Sahara marocain dans : Mirage, Douglas Kennedy, Trad. Bernard Cohen, Pocket, 2015, ou à partir d’indices et de découvertes, de Casablanca à Marrakech, jusqu’aux oasis du Sahara marocain :

 

    Né en 1955, à New York, aux USA, Douglas Kennedy, est un écrivain et romancier américain. D’un ton très acerbe, il dénonce le puritanisme religieux. Il grandit dans l’Upper West Side, étudie à la Collegiate School, à New York, et au Bowdoin College dans l’état du Maine, avant de partir un an au Trinity College de Dublin (1974). De retour, il passe plusieurs mois à travailler comme régisseur dans des théâtres de seconde zone de Broadway. En mars 1977, entre deux productions, il décide de partir à Dublin pour rendre visite à des amis. Il est l’auteur de : Un récit de voyage (1988), Cul-de-sac (1994), L’homme qui voulait vivre sa vie (1998), Les désarrois de Ned Allen (1999), La Poursuite du bonheur (2001), Mirage (2015), etc. D’où l’intrigue suivante :

 

   «Mariés depuis trois ans, Paul et Robyn, américaine à quarante ans, pensent revivre une seconde lune de miel dans l’espoir d’avoir un enfant. Le mari plus âgé qu’elle est immature. Elle l’a rencontré lors d’une mission d’expertise comptable. Celui-ci artiste bohème, a des ennuis avec le fisc. Il en hérite d’un père joueur irresponsable. Il lui propose un voyage au Maroc, car ses comptes sont à leur état normal. C’est pour elle l’aventure. Ayant atterri à Casablanca, il lui paraît bizarre. Ils passent deux semaines, à Essaouira. L’homme produit une série de dessins. Mais, une nouvelle va tout bouleverser, sa trahison. Il disparaît, laissant des traces de sang dans leur chambre et les soupçons de la police la paniquent. Elle se met donc à sa recherche, à partir d’indices et de découvertes, de Casablanca à Marrakech, à Ouarzazate jusqu’aux oasis du Sahara marocain. Elle pense qu’au Maroc tout se règle avec de l’argent. La débrouille et l’aide du peuple marocain malgré sa pauvreté, l’état policier et quelques escrocs, elle court sur les routes du sud. Enfin, elle est recueillie par une famille berbère d’une oasis en plein désert, avec l’appui d’une solidarité féminine de trois générations. Une expérience qui contribue à lui ouvrir les yeux et qui la change à tout jamais.», www.onlalu.com, p.1.

 

    II. Le polar sous-genre d’espionnage de notre corpus, marocain Sahara marocain, paru entre 1903 et 2010 :

    A propos du polar sous-genre d’espionnage de notre corpus, au Sahara marocain, paru entre 1903 et 2010, évoquons avec Guy bouchard spécifiant quant au sous-genre du polar, le roman d’espionnage, en ces termes : «Tandis que le  crime,  dans le roman  policier,  peut  être  commis  pour  des  causes  très  diverses,  le  roman  d’espionnage  n’exploite  que quatre  sujets, tous  liés aux armes  atomiques :  dérober  ou  récupérer  des  renseignements  concernant ces armes, enlever ou reprendre des savants atomiques. […] Selon Fereydoun  Hoveyda, le roman  d’espionnage  n’est pas    d’hier ;  sans  remonter  jusqu’aux  Mille  et  une  nuits  ni  aux  Aventures  d’Hadji-Baba,  on peut  noter  qu’il s’est développé en même temps  que  le roman  policier :  la Lettre  volée en contient l’ébauche, le Traité  naval  et  la  Dernière aventure font  de Sherlock Holmes un agent secret, et il en est de même  d’Arsène  Lupin  dans l’Éclat  d’obus  et le  Triangle d’or.  Francis  Lacassin,  pour  sa part, cite des  incursions  du  roman  d’aventures dans  l’espionnage  depuis les Espions  de Cooper jusqu’à la  série  Naz  en  l’air de  Souvestre  et  Allain. […]  D’après Jean-Jacques Tourteau, il emprunte au roman d’aventures  l’exotisme [v. ici le Sahara marocain comme  cadre fictif],  au  roman  noir  la violence  et  l’érotisme,  au  feuilleton  populaire  la fascination  devant  les  maîtres  occultes  du  monde.» -  «Le roman d’espionnage», www.erudit.org, pp.23-25. Aussi en citerons-nous, à titre d’exemples, les polars sous-genres d’espionnages suivants :

 

     1. Les polars sous-genre d’espionnage de notre corpus, Sahara marocain dans : Les Brigands du Sahara, I Predoni del Sahara, Emilio Salgari, Trad. J. Fargeau, Ed. Donath, 1903, ou   le seigneur Sartena en mission secrète, à travers le Sahara marocain du Tafilelt à Tombouctou :

     Né en 1862, à Vérone, et mort en 1911, à Turin, en Littérature, Emilio Salgari est un écrivain ; nouvelliste et romancier italien. Il est spécialiste d’aventures exotiques. Il est l’auteur de : Le Trésor du Président du Paraguay, Il Tesoro del Presidente del Paraguay (1894), Les Robinson italiens, I Robinson italiani (1896), Au pôle nord, Un défi au pôle nord (1898), (1903), La Perle de sang, La Perla Sanguinosa (1905), Le Trésor de la Montagne d’azur, Il Tesoro della montagna azzurra (1907), etc. D’où l’intrigue suivante : 

    «Une traversée du Sahara par Tafilelt, ou Errachidia, au Maroc, dans la région aujourd’hui Meknès-Tafilalet, pour Tombouctou, dans le sud du Soudan, pays des Noirs, chameau, est risqué, presque désespérée : le soleil implacable, manque d’eau, les blagues de morgana, les bêtes, le Šimun qui déchaîne les terribles tempêtes de sable, la menace constante d’être attaqués par les cupides et cruels brigands du désert serait un motif suffisant pour décourager quiconque, mais certainement pas le seigneur Sartena. Jeune audacieuse, noble humeur et de la lignée de course, amoureux de l’aventure, il doit remplir une mission secrète. Mais comme si cela ne suffisait pas, sont agrégées pour sa caravane un riche Juif, Ben Nartico qu’il a sauvé de la persécution, la sœur de l’homme, dont la beauté donne naissance à l’intrigue, et un traître sombre, caché entre autres, médite sur les ruines des passagers sans méfiance autres. Le drame éclate à Tombouctou : la reine des sables engage nos héros dans un combat à mort.», www.boowiki.info, p.1.

      2. Les polars sous-genre d’espionnage de notre corpus, au Sahara marocain dans : Sahara, Luis Leante, Trad. Marianne Millon, Ed. Robert Laffont, 2010, ou Montserrat Cambra, une femme médecin urgentiste, à la recherche en 1999, de Santiago San Román, à la frontière entre Maroc entre l’Algérie le Sahara marocain, en lien avec une organisation terroriste, depuis le départ de la Marche verte, en 1975 :

     Né 1963, à Caravaca de la Cruz, en Littérature, Luis Leante, ou Luis Ramón Leante Chacón, est un écrivain, romancier et professeur de latin espagnol. Il est diplômé de philologie classique de l’Université de Murcie. Il vit à Alicante depuis 1992, où il a travaillé comme professeur de lycée jusqu’en 2009. Il est l’auteur de : El ultimo viaje de Efrain, Le dernier voyage d’Efrain (1986), El criador de canarios, Le créateur d’oiseaux (1996), Sahara (2010), etc. D’où l’intrigue suivante : 

 

     «Une femme de quarante ans, piquée par un scorpion Montse, se réveille dans un hôpital, Nuit et Jour, une infirmière veille sur elle, apaise sa douleur et écoute ses délires. On sait rien cette étrangère, trouvée dans le désert. Elle ne cesse de défier ses ravisseurs dans son sommeil. Or, on signale aux urgences de Barcelone, la nuit du 31 décembre 1999, parmi les affaires d’une patiente décédée, Montserrat Cambra, la photo en noir et blanc de deux hommes dans le désert. En la lui montrant, cela la bouleverse : l’un d’eux est Santiago San Román, son premier amour, exécuté en 1975, pour ses liens avec une organisation terroriste. Au dos de la photo porte la date : 1976. Elle décide pourtant d’aller à sa recherche. Il aurait refait sa vie en Algérie, sous une nouvelle identité. Elle, médecin urgentiste à Barcelone, lors du passage, en l’an 2000, et lui, légionnaire en 1975, lors du départ de la Marche verte et la chute du régime franquiste. Prisonnier de sa section, accusé de complicité avec l’ennemi, il croit avoir eu un enfant de celle-ci. A une histoire d’amour se joint le portrait de deux époques et cultures unies par le même secret. », www.cultura.com, p.1.

     3. Les polars sous-genre d’espionnage de notre corpus, au Sahara marocain dans : Je suis seul, Mbarek, Ould Beyrouk, Ed. Elyzad, 2008, ou l’ex-journaliste mondain traqué, dans une cité fictive aux portes du désert dont le Sahara marocain, assiégée par les terroristes religieux :

          Né en 1957, à Atar, en Mauritanie, prix Ahmadou-Kourouma 2016, Mbarek Ould Beyrouk est un écrivain, journaliste et romancier mauritanien. Il étudie le droit à l’université de Rabat et se tourne vers le journalisme. Après les médias officiels, il fonde en le premier journal indépendant du pays, Mauritanie demain (1988). Il devient ensuite membre de la Haute Autorité de la presse et de l’audiovisuel (2006). Il est l’auteur de : Et le ciel a oublié de pleuvoir (2006), Le Griot de l’émir (2013), Le Tambour des larmes (2015), Je suis seul (2018), Parias (2021), etc. D’où l’intrigue suivante : 

    «Dans une cité fictive, aux portes du désert, dont le Sahara marocain, assiégée par des terroristes religieux, le narrateur, un ex-journaliste mondain est traqué par les terroristes religieux. Il s’enferme dans la maison de son ex-femme Nezha, en épiant les fanatiques, la ville, proie privilégiée de ces hordes sanguinaires. La ville s’est métamorphosée en un traquenard sanglant. Seul, il soliloque plein d’amertume, sur sa vie, sa carrière de journaliste, et surtout sur son ancêtre l’imam Nacereddine pouvant peut-être intervenir en sa faveur auprès d’eux. Avec le temps qui passe, sa solitude et sa peur grandissent. En lui s’affrontent, à la fois, l’homme, la violence, la religion, l’amour, la vie et la mort qu’il guette de sa cachette. L’histoire de sa vie, la pauvreté nomade et succès mondains portent en lui sa perte. Il n’a qu’un unique espoir, que Nezha, son ex-bien aimée, qu’il avait abandonnée pour la fille du maire le sauve.», www.babelio.com, p.1.

     III. Le polar sous sous-genre de science-fiction de notre corpus, au Sahara marocain, paru entre 1921 et 1999 :

     Au sujet du polar sous-genre de science-fiction de notre corpus, au Sahara marocain, paru entre 1921 et 1999, Luce Roudier précise en particulier : « Associer science et fiction peut sembler de prime abord tenir de l’oxymore [de la contradiction]. La science s’attache au réel ; la fiction travaille sur l’imaginaire. La science inspire la fiction ; la fiction, d’une certaine manière, affranchit la science des contraintes qu’elle connaît à un instant T. En ce sens, il n’est pas étonnant que la Science-Fiction émerge au XIXe siècle, siècle de la science positive, de la science triomphante. […] En écrivant [Le Nautilus, un sous-marin, encore aujourd’hui, serait inenvisageable] dans les années 1860, Jules Verne peut partir d’éléments scientifiquement attestés et a toute latitude pour imaginer les avancées de son choix. Il peut anticiper sur des problèmes technologiques futuristes et encore totalement irréalisables. […] Le terme de « science-fiction » et le genre de la SF s’imposent à partir des années 50 ; le genre se développe selon deux axes principaux, le merveilleux scientifique et l’anticipation. […] Bien des romans n’ont rien de scientifique ; ils mettent en revanche en scène des voyages d’aventure. […] Les œuvres qui s’inscrivent ainsi entre science et fiction - tel cet autre ouvrage canonique qu’est L’Ève future de Villiers de l’Isle Adam […] , qu’elles relèvent ou non strictement de la Science-Fiction, se retrouvent dans une vaste catégorie fourre-tout "littérature de l’imaginaire ". » - «De la science dans la fiction à la science-fiction : Parcours d’œuvres de Jules Verne à nos jours», www.lettres.ac-versailles.fr, p.1. Ce dont nous citerons, à titre d’exemples, les polars sous sous-genres de science-fiction suivants :

 

     1. Les polars sous-genre de science-fiction de notre corpus, au Sahara marocain dans : Pour rien au monde, Ken Follett, Trad. Robert Laffont, Jean-Daniel Brèque, Odile Demange, Robert Laffont, 2021, ou  la menace d’une crise de sécurité internationale mondiale fictive, issue du désert, en bordure du Sahara marocain, où deux agents secrets sont sur la piste d’un groupe de terroristes trafiquants de drogue et d’armes :

 

     Né en 1949, à Cardiff, en Angleterre, Ken Follett, ou K Kenneth Martin Follett, est un écrivain et romancier gallois anglais. Il est spécialisé dans les romans d'espionnage et les romans historiques, internationalement reconnu. Il est l’auteur de : L’Arme à l’œil (1978), Les Piliers de la Terre paru en 1989. Un monde sans fin (2008), Une colonne de feu (2017), etc. D’où l’intrigue suivante : 

 

    «Sous la menace d’une crise de sécurité internationale susceptible de déclencher une troisième guerre mondiale fictive, de nos jours, à partir du désert, en bordure du Sahara marocain, où deux agents secrets sont sur la piste d’un groupe de terroristes trafiquants de drogue, y risquant leur vie à tout instant. Non loin de là, une jeune veuve tente de rejoindre l’Europe et lutte contre des passeurs. Elle y est aidée par un homme mystérieux qui cache sous une fausse identité. En Chine, un membre du gouvernement à l’ambition démesurée pour lui et son pays lutte contre les vieux faucons communistes de l’administration, en poussant leur pays et la Corée du Nord, son alliée militaire, vers le péril. Aux États-Unis, Pauline Green, la première présidente, tente de gouverner avec adresse et diplomatie entre attaques terroristes, commerce d’armes illégales et les bassesses d’un opposant politique. Elle tentera tout pour éviter une guerre inutile. Mais les actes d’agression se succèdent, les grandes puissances sont prises dans un réseau complexe d’alliances inévitables. Une fois le puzzle est en place, les meilleures intentions, les diplomates hors pair et les agents d’élite pourront-ils parer l’inévitable. Bien plus qu’un polar, le sous-genre science-fiction se jusqu’à la dernière page.», www.hachette.fr, p.1.

 

     2. Les polars sous-genre de science-fiction de notre corpus, au Sahara marocain dans : Sahara, Clive Cussler, Trad. Claudie Langlois-Chassaignon, Ed. Livre de Poche, 1995, ou Eva, un médecin de l'OMS, en mission liée à la présence de produits toxiques menaçant l'eau et l’oxygène mondial depuis la disparition, de l'aviatrice Kitty Manock, en 1930, en plein Sahara marocain :

 

     Né en 1931, à Aurora, en Illinois, aux USA, et mort en 2020, en Arizona, Clive Cussler est un écrivain, romancier et chasseur d'épaves américain. Ses romans mettent en scène l'aventurier imaginaire Dirk Pitt. Il est l’auteur de : Raise the Titanic!, Renflouez le Titanic !,  (1976), May Day! (1993), Iceberg, Lefrancq (1994),  Atlantis Found, Atlantide (2001), Trojan Odyssey, Odyssée (2004),  Crescent Dawn,  Le Complot du croissant (2014), Odessa Sea, M (2016), Celtic Empire, Empire celtique (2019), etc. D’où l’intrigue suivante : 

    «Une terrible marée rouge, issue d’une prolifération d'algues, croissant anormalement vite, menace de consommer l'approvisionnement mondial en oxygène et éteindre quasiment toute vie sur terre. La vitesse de croissance est soupçonnée d'être alimentée par un certain type de polluant, issu du delta du Niger, constituant une grande de menaces pour l'environnement. On soupçonne entre autres la catastrophe et la disparition, en 1930, en plein Sahara marocain, de l'aviatrice Kitty Manock, ou bien d'un bateau américain, disparu au large au sud des côtes sahariennes, soixante-dix ans plus tôt. En quête de la barque d'un pharaon, Dirk Pitt, va devoir démanteler un immonde trafic de déchets toxiques d’un richissime français opérant au Mali. Il agit avec Eva, un médecin pour l'OMS, en mission liée à la présence de produits toxiques contaminant l'eau des populations subsahariennes. A la fin, ayant neutralisé la pègre, la décharge est nettoyée, le polluant, éliminé et la marée rouge diminue. Les prisonniers secourus et soignés pour malnutrition et blessures. », www.babelio.com, p.1.

    

     3. Les polars sous-genre de science-fiction de notre corpus, au Sahara marocain dans : Nous trois, Jean Echenoz, Ed. Minuit, 1995, ou : Le Simoun, vent très chaud, se lève par bourrasques au sud du Maroc saharien

et à un tremblement de terre qui dévaste Marseille :

  

     Né le 26 décembre 1947, à Orange, en Littérature, prix Médicis de 1983, Jean Echenoz, est un écrivain et romancier français. Fils d’un médecin psychiatre et d’une mère pratiquant la gravure, il passe sa jeunesse dans l’Aveyron et dans les Alpes-de-Haute-Provence. Il poursuit des études universitaires de sociologie, à Aix-en-Provence, puis s’installe, à Paris, où il suit les cours de l’École pratique des hautes et des enseignements à la Sorbonne (1970). Il est l’auteur de : Le Méridien de Greenwich (1979), pour Cherokee (1983), Nous trois (1995), Je m’en vais (1999), etc. D’où l’intrigue suivante : 

 

    «Le Simoun, vent très chaud, se lève par bourrasques au sud du Maroc saharien, et qui, “ faisant frémir au passage le titane des Bœing ”, va poudrer Paris et, notamment, L’impasse du Maroc où réside le héros de l’histoire, jusqu’au voyage dans l’espace qu’accomplit ledit héros, en compagnie d’un des narrateurs. Entre-temps, dans ce monde qui vacille sur ses bases, nous aurons assisté à un tremblement de terre qui dévaste Marseille., nous sommes donc passés du microscopique au macrocosmique. Sans trouver davantage de stabilité et de certitude dans un infini que dans l’autre ; partout le vertige. Croisant vers le nord, le tapis volant marocain touche Paris dans le milieu de la nuit, s’y dissémine uniformément sans omettre bien sûr le secteur Maroc, vers Stalingrad après la rue de Tanger : il recouvre la rue du Maroc, la place du Maroc, et l’impasse du Maroc au bout de laquelle réside Louis Mayer, homme astigmate et polytechnicien, quarante-neuf ans jeudi dernier, spécialisé dans les moteurs en céramique, la cinquantaine...homme infidèle, solitaire et divorcé de Victoria Salvador, une femme avec qui il a eu pourtant une relation de lune de miel. Là, les personnages sont pris dans le tremblement de terre et le raz-de-marée, ils participent à un voyage spatial, sans mémoire et ni projet.», www.babelio.com, p.1.


     4. Les polars sous-genre de science-fiction de notre corpus, au Sahara marocain dans : Le Petit Prince,

Antoine de Saint-Exupéry, Ed. Gallimard, 1999, ou : Le narrateur aviateur, tombé seul en panne dans le désert du Sahara marocain, se retrouve en compagnie d’un enfant, dit : le Petit Prince, venu d’une autre planète :

 

    Né en 1900, à Lyon, et mort disparu en vol en 1944, au large des côtes marseillaises, en Littérature, Antoine de Saint-Exupéry est un écrivain, poète, aviateur et reporter français. Issu d’une famille de la noblesse française, il passe une enfance heureuse malgré les morts prématurées de son père et d’un frère. En 1921, il fait son service militaire à Strasbourg, dans l’armée de l’air et apprend à piloter. A sa sortie de l’armée, il fait différents métiers (1923). La même année, il entre comme pilote chez Latécoère, société Aéropostale qui assure le transport du courrier de Toulouse à Dakar. Puis il est nommé chef d’escale de Cap Juby, Agadir, dans le Sud marocain. En 1929 il rejoint l’Argentine pour assurer des liens aéropostaux au sein d’une compagnie à Buenos Aires. Il est l’auteur de : Courrier du Sud (1929), Vol de nuit (1931), Le Petit Prince (1943), etc. D’où l’intrigue suivante : 

     «Le narrateur aviateur, tombé seul, en panne dans le désert du Sahara marocain, il y a six ans. Quelque-chose s’est cassé dans mon moteur. Sans mécanicien, ni passagers, il pense réussir une réparation difficile. C’est une question de vie ou de mort. Il avait de l’eau pour huit jours. Le soir, il s’est endormi sur le sable à mille lieues de tout habitat, un naufragé sur un radeau en plein océan. Une surprise l’attend, au lever du jour, lorsqu’il une petite voix l’a réveillé.  C’est là qu’il a rencontré un enfant, dit le Petit Prince, qui lui révèle qu’il vient d’une autre planète et lui demande de lui dessiner un mouton et fait de nombreuses digressions sur l’astéroïde B 612, sur le sérieux des adultes, les baobabs sur sa petite planète les merveilleux couchers de soleil et son unique fleur: une rose. Ses voyages interplanétaires lui font découvrir une galerie de portraits : le roi d’un empire, le vaniteux, le buveur, le businessman, l’allumeur de réverbères, le géographe. S’y le serpent qui parle en énigmes, un désert plein de roses, l’écho, les montagnes et surtout, le fennec apprivoisé, de nouvelles caricatures du monde moderne. Au huitième jour, il lui révèle la source inépuisable, trésor que chacun porte en soi. Bientôt arrive l’heure de la séparation.  Désireux de retrouver sa rose, il se fait piquer par un serpent, qui le renvoie dans son monde.», www.babelio.com, p.1. D’où l’intrigue suivante : 

    5. Les polars sous-genre de science-fiction de notre corpus, au Sahara marocain dans : Le secret du Sahara, Benoît Lemoine, Ed. Persée, 2013, ou des géologues en mission d’extraction d’eau aux populations des oasis sèches l’ouest du désert du Sahara marocain, découvrent une zone souterraine, composée d’une forêt, d’un grand lac et d’une luminosité naturelle, voire des espèces vivantes préhistoriques :  

     Né en 1978, à Condroz, à Liège, en Littérature, Benoît Lemoine est un écrivain et romancier belge. Il a une passion pour les thèmes du fantastique et de la science-fiction et d’autres thèmes : policier, drame historique. Il est l’auteur de : Le secret du Sahara (2013), A vingt-quatre heures de l’armistice (1918), etc. D’où l’intrigue suivante : 

 

    «À l’ouest du désert du Sahara marocain, des géologues ont pour mission, l’extraction d’eau destinée aux populations de la région depuis que leur oasis est devenue sèche en peu de temps. Ils font la découverte d’une profonde zone souterraine, composée d’une forêt, d’un grand lac et possédant une luminosité naturelle. L’observation de ces lieux prouverait des mouvements récents pouvant provenir d’espèces préhistoriques. Cependant, les explorateurs persistent dans leur intention de mener à bien leur mission, mais d’autres surprises et périls les attendent.», www.publier-un-livre.com, p.1.

      IV. Le polar sous-genre de migrant de notre corpus, au Sahara marocain, paru entre 1921 et 1980 :

 

      Pour ce qui est du polar sous sous-genre migrant de notre corpus, sur le Sahara marocain, paru entre 1921 et 1980, Isabelle Lasfargue en relate La question de la frontière est également au cœur de la problématique contemporaine des migrants. Le roman de Laurent Gaudé, Eldorado [v. ici polar sous sous-genre migrant], transporte le lecteur au cœur de la tragédie des migrants qui, pour fuir leur misère et rejoindre « l’Eldorado », risquent leur vie sur des bateaux de fortune [v. pateras]. La narration se concentre sur le commandant Piracci qui sillonne la mer, depuis le port de Catane en Sicile, pour recueillir les naufragés clandestins [v. migrants clandestins]. Le personnage, chargé de la surveillance des côtes sur un navire militaire, est le témoin sensible et humain de la détresse de ces hommes et ces femmes qui sont contraints d’affronter la mer et le déracinement dans l’espoir d’une vie meilleure : « Les Albanais avaient fait place aux Kurdes, aux Africains [v. transitant à travers le Sahara marocain, etc.], aux Afghans. […] Ce que le roman [v. le polar sous sous-genre migrant] questionne alors c’est le conflit entre notre humanité et notre citoyenneté, c’est la pertinence de la frontière face à la misère du monde.» - «La littérature fait-elle de la géopolitique ?», www.geopoweb.fr, p.1. Nous en citerons, à titre d’exemples, les polars sous sous-genres migrants suivants :

 

       1. Les polars sous-genre de science-fiction de notre corpus, au Sahara marocain dans : Mustapha s’en va-t-en guerre, David Hury, Riveneuve, 2021, ou le Marocain Mustapha alias Marcel puis Gustave, né dans l'oasis de Figuig, est allé au Sahara, au sud du Maroc, à Londres, à Paris, agent de renseignement gaulliste lors de la guerre, prisonnier torturé des nazis,  militant pour l’indépendance du Maroc et de l’Algérie :   

  

      Né en 1973, à Paris, David Hury est un romancier, journaliste et photographe français. Il a été correspondant de différents médias à Beyrouth et a publié plusieurs ouvrages graphiques et littéraires, au Liban comme en Littérature. Il est l’auteur de : Jours tranquilles à Beyrouth (2008), Beyrouth sur écoute (2011), The Beirut Book (2014), Pentes douces (2017), Mustapha s’en va-t-en guerre (2021), etc. D’où l’intrigue suivante : 

 

    «Inspiré de faits véridiques, le narrateur Armand voit Gustave, Marocain Mustapha, alias Marcel puis Gustave, né dans l'oasis de Figuig, est allé au Sahara, au sud du Maroc, avant d’émigrer à Londres, à Paris, y devenir agent de renseignement gaulliste, pendant la grande guerre, prisonnier torturé par les nazis,  tel un ovni dans la famille de celui-ci. Il l’a croisé, lui encore enfant, en Normandie dans le village de Bus-Saint-Rémy. Il y est arrivé, 1941, et épousé Annette, la fille de l’instituteur, la cousine germaine de son père, en 1948, morte en 1986. Le héros ne parle à personne de son existence des années 1940-1960, ni de ses actes héroïques et des tortures subies. Il en a parlé avec ses enfants, à la fin de sa vie, mi 1990, et mort en 2001. On l’a toujours appelé Gustave, le narrateur découvert sa véritable identité, en 2015. A l’avant-deuxième guerre mondiale et à la décolonisation de l’Afrique du Nord, en passant par Vernon. Lié avec Armand, le fils d’un administrateur français, il arrive en Littérature à la veille d’un grand conflit mondial. Après la guerre, ayant découvert la trahison d’Armand, il continue la voie de l’engagement, dans la lutte pour l’indépendance du Maroc et de l’Algérie.», www.ouest-littérature.fr, p.1.

 

     2. Les polars sous-genre de science-fiction de notre corpus, au Sahara marocain dans : Désert, J.M.G. Le Clézio, Ed. Gallimard, 1980, ou Lalla la fille des hommes bleus de Rio de Oro, massacrés les colonialistes français, au Sahara marocain émigre avec, un jeune métisse berger muet, Hartani, à Marseille :

 

     Né en 1940, à Nice, en Littérature, de J.M.G. Le Clézio, ou Jean-Marie Gustave Le Clézio, est un écrivain et romancier français. De nationalités française et britannique, il est imprégné par la culture mauricienne et bretonne de sa famille. Il est l’auteur de : Le Déluge (1966), Désert (1980), Ritournelle de la faim (2008), Alma (2017), Bitna (2018), etc. D’où l’intrigue suivante :  

 

      «La toute jeune Lalla est petite fille de ses ancêtres, les hommes bleus, les guerriers du Sahara marocain de Rio de Oro, jadis traqués du Sud au Nord par les colonialistes français et sans pitié massacrés. Leur sang a survécu en elle. Petite Maure vivant, dans un bidonville d’une grande cité près de la mer, est toujours marquée de l’épopée héroïque de sa race, les maîtres d’autrefois du désert. Elle est fascinée par un mystérieux homme bleu, qu’elle nomme Es Er, « le secret «Son amour pour le Hartani, un jeune métisse berger muet qui lui fait découvrir le désert, avant son voyage à Marseille, où ils ont émigré, dans un quartier misérable parmi ses frères immigrés. Elle a en vain travaillé dans un hôtel sordide, enceinte du Hartani, devient cover-girl célèbre grâce à un photographe de mode pour sa beauté. Mais rien ne lui fera oublier sa foi religieuse et le Sahara, pensant y revenir seule un jour.», www.babelio.com, p.1.

 

      V. Le polar sous-genre d’aventure de notre corpus, au Sahara marocain, paru entre 2003 et 2004 :

 

      Concernant le polar sous-genre d’aventure de notre corpus, au Sahara marocain, paru entre 1921 et 1980, Antje Ziethen indique plus particulièrement : «La division de l’espace colonial a pour but de placer le colonisé « hors de l’histoire et hors de la cité », c’est-à-dire en-dehors de l’emprise du gouvernement, à l’extérieur du champ décisionnel, l’exemptant de la sorte de toute responsabilité historique et politique. […] L’espace insulaire chez Le Clézio [v. dans ses romans] reproduit certains clichés, ceux d’une aire [v. ici le Sahara marocain] « hors du temps », « immobile pour l’éternité » et d’un « monde sans venin, sans malheur, sans défaite ». Attiré par la beauté naturelle, le voyageur [les personnages romanesques étrangers] y satisfait son goût de l’aventure [v. ici le polar sous sous-genre aventure sur le Sahara marocain] et vit dans une solitude extrême mais bénéfique, porté par le souffle « des grands rythmes cosmiques ». – «Géo/Graphies : La Poétique de l’Espace (Post) Colonial dans le Roman Sénégalais et Mauricien au Féminin», www.tspace.library.utoronto.ca, pp. 42-66. Ce à propos de quoi, nous citerons, à titre d’exemples, les polars sous-genres d’aventure suivants :

 

     1. Les polars sous-genre d’aventure de notre corpus, au Sahara marocain dans : Le Dernier Vol de Lancaster, Sylvain Estibal, Ed. Actes Sud, 2003, ou Ayant tenté de battre le record en vol solo jusqu’au Cap en Afrique du Sud, du pilote Bill Lancaster mais son avion s’est écrasé en plein Sahara marocain, où ses derniers jours sont comptés :

 

     Né en 1967, à Paris, Sylvain Estibal, est un journaliste, romancier et réalisateur français. Il est l’auteur de : Méharées (1994), Terre et Ciel (1997), Le Dernier Vol de Lancaster (2003), Naufragée (2007), Éternel (2009), etc.

 

     «Parti d’Angleterre, en avril 1933, pour tenter de battre le record en vol solo jusqu’au Cap en Afrique du Sud, les derniers jours du pilote Bill Lancaster sont comptés. Il se retrouve en plein Sahara marocain, car son avion s’y est écrasé. Il survit, son avion est entièrement détruit, dans l’attente des secours. Chubbie Miller, sa fiancée va tenter de le retrouver après que les militaires français et anglais aient décidé d’arrêter les recherches. Elle le fera à dos de chameau et avec l’aide d’un militaire coloniaux français. Six semaines après, elle et le lieutenant français y mettent leur vie en péril, mais sont obligés d’abandonner à leur tour. Leur stock d’eau épuisé, elle est atteinte de fièvre sans se relever. Le lieutenant continue alors tout seul. Ils périront tous les deux dans le désert. En 1962, la carcasse de l’avion est découverte par des militaires, avec le corps du disparu, et les lettres qu’il a écrites pendant ses derniers jours.», www.decitre.fr, p.1.

 

      2. Les polars sous-genre d’aventure de notre corpus, au Sahara marocain dans : Smara, L’Ultime désert-Vie et mort de Michel Vieuchange, Antoine de Meaux, Ed. Phébus, 2004, ou Smara, le carnet de route arraché fatal de Michel Vieuchange, 1904-1930, dans la fournaise des sables de Rio de Oro, au milieu du Sahara marocain :

 

      Né en 1972, Meaux, en Littérature, Seine-et-Marne, en Littérature, Antoine de Meaux, est un écrivain, poète, romancier et réalisateur et journaliste français. Il est nommé membre du conseil éditorial de la collection Bouquins des éditions Robert Laffont (2004). Il assure la même fonction à la revue de création Nunc. Il est l’auteur de : L’Ultime Désert : vie et mort de Michel Vieuchange (2004), Mémoire cavalière (2007), Le Fleuve guillotine (2015), Miarka (2020), etc. D’où l’intrigue suivante :  

 

       «On ne sait rien de Michel Vieuchange, 1904-1930, l’auteur du Smara, carnet de route arraché à la fournaise des sables d’une des cartes du monde, le Rio de Oro du Sahara marocain. L’auteur fait plus que raconter l’odyssée de ce dernier, âgé de vingt-six ans, mort au bout de son voyage. Grâce à nombre d’archives inédites, il le fait revivre de ce garçon de bonne famille, promis à un bel avenir, ayant choisi de s’exposer à l’épreuve du pire, vu ses photos. En quelques saisons, il se devient une sorte de démon, jetant sur le monde un regard foudroyant. A  partir du journal de route, Smara, carnets de route d’un fou du désert, Libretto, 2004, et des archives de l’aventurier, son enquête de Nevers au Maroc, et jusqu’à Smara, au littérature du Sahara marocain, il retrace un récit de voyage, L’Ultime désert, vie et mort de Michel Vieuchange (Phébus, 2004, réédition Libretto, 2015). Il a également et un roman.», www.babelio.com, p.1.

 

     VI. Le polar sous-genre à l’eau de rose de notre corpus, au Sahara marocain, paru entre 2012 et 2021 :

 

       A explorer le polar sous-genre à l’eau de rose de notre corpus, au Sahara marocain, paru entre 2012 et 2021, il se profile positivement, selon Daniel Garcia qui décrit en ces termes : «Avant, c’était simple. D’un côté, il y avait la littérature, la vraie, avec un grand L : du style, de l’ambition, du panache. […] Et de l’autre, la littérature «à l’eau de rose». Amour, fortune etc. : de la mauvaise littérature avec des bons sentiments, pour paraphraser Gide. […] Méprisé par la critique, comme par les libraires, quoique lu à des millions d’exemplaires. […] Après-guerre, Guy des Cars révolutionna le genre avec des héroïnes plus sulfureuses [v. ici le polar sous sous-genre à l’eau de rose] que les oies blanches de Delly. Puis vint Mai 68 : fausse révolution, mais vraie tourmente sociologique. L’édition française pensait le roman rose condamné. […] En fait, ce serait plutôt l’inverse : la littérature sentimentale [v. ici le polar sous sous-genre à l’eau de rose] ne s’est jamais aussi bien portée. […] Le roman rose pur et dur (…), celui bâti en trois actes — une rencontre, des obstacles [v. Voyage de couple fracturé, en quête d’amour et fécondité, compromis, au Sahara marocain], une fin heureuse, se laisse déborder par le roman «féminin» […] «où se concentrent tous les développements éditoriaux les plus spectaculaires de ces dernières années», commente Anne Coquet. […] Le roman rose n’est pas mort : il a déteint partout [v. ici le polar sous-genre à l’eau de rose].» - « Le triomphe caché du roman rose», www.lexpress.fr  , p.1. En sont témoins, à titre d’exemples, les polars sous-genres à l’eau de rose suivants :

  

       1. Les polars sous-genre à l’eau de rose de notre corpus, au Sahara marocain dans : Staalesen Gunnar, Trad. Alexis Fouillet, Ed. Gaïa, 2012, ou le suicide à deux de Bodil avec son amant, sur fond de trafic déchets toxiques et de migrants vers l'Afrique sub-saharienne, via entre autres le Sahara marocain :

 

       Né en 1947, à Bergen, en Norvège, Gunnar Staalesen, est un écrivain et romancier norvégien. Ses romans mettent en scène Varg Veum, un ancien salarié de la Protection de l'Enfance, devenu détective privé. Il étudie l'anglais et le français et fait des études supérieures en littérature à l'Université de Bergen, et y obtient le candidatus philologiæ. Il travaille ensuite au Den Nationale Scène, le théâtre de Bergen (1980). Il est l’auteur de : Le Loup dans la bergerie, Bukken til havresekken (1977/1994), Les chiens enterrés ne mordent pas, Begravde hunder biter ikke (1993/2009), Comme dans un miroir, Som i et speil (2002/2012), Piège à loup, Ingen er så trygg i fare (2014/2019), Grande sœur, Storesøster (2016/2021), etc. D’où l’intrigue suivante :  

 

      «En en 1957, le détective privé norvégien, Varg Veum s'interroge. Lycéen, il suivait déjà les rues de Bergen et aurait dû croiser les personnages de cette affaire du passé. Une femme sublime meurt en voiture avec son amant saxophoniste, comme dans un suicide à deux. Les deux orphelines celle-ci laisse n'ont pas d'enfant, de peur de revivre cette histoire. En disparaissant Bodil avec son mari sans laisser d'explication, sa sœur Berit croit au pire. Mais protéger son titre d'avocate, elle recourt à un privé au lieu de la police. Varg réunit les indices entre le drame des amants et le présent y voyant trop de ressemblances, comme dans un miroir. Les chalets de montagne en haut de Bergen, échos du passé par-delà les fjords. Même le neveu du défunt est saxophoniste lui aussi hésite entre les deux sœurs. Sur fond de trafic en tous genres - déchets toxiques vers l'Afrique sub-saharienne, via entre autres le Sahara marocain à l'aller, migrants clandestins au retour - la Norvège des années 1990, a bons pieds dans son époque.», www.plainevallee-biblio.fr, p.1.

 

       2. Les polars sous-genre à l’eau de rose de notre corpus, au Sahara marocain dans : Rose désert, Violaine Huisman, Ed. Gallimard, 2019, ou Géraldine une française, vivant aux Etats-Unis traverse le Sahara marocain, depuis de Marrakech pour se lier à Serge, à Nouakchott, en Mauritanie :

 

      Née en 1979 à Paris, Violaine Huisman est une écrivaine, traductrice et romancière française. Elle vit depuis 1998, à New York, où elle s’initie l’édition et s’occupe des événements littéraires pour BAM, Brooklyn Academy of Music, le plus ancien théâtre des États-Unis. Elle est l’auteur de : Un crime parfait (2009), Fugitive parce que reine (2018), Rose désert (2019), etc. D’où l’intrigue suivante :  

 

      «Une fille de bientôt la trentaine ans, chignon et petite robe noire extirpée du sac. Elle devrait être en train de danser chez l’ambassadeur de Littérature, le 14 juillet à Nouakchott, en Mauritanie. Mais elle n’a pas pu entrer, gâchant la soirée de son chevalier Serge, le double de son âge, bien de sa personne – qu’elle a rencontré en arrivant dans la ville. Sans avoir déclaré sa présence au consulat, elle n’a pas son passeport sur elle. Mal chaussée, nulle en géopolitique, elle vit son inadvertance. Il l’appelle Géraldine, la tutoie et la protège. Elle est française, vit aux Etats-Unis. Elle traverse le Sahara marocain, depuis de Marrakech. En attendant, ils font un tour en à l’hôtel, dans son lit, mal en point. Il devient parfois violent lorsqu’il est jaloux. Ils se quittent souvent. Se réconcilient. Entre lui et elle, elle essaie de mettre à présent le Sahara. Mais la traversée du désert fait ressurgir des oasis de jouissance.», www.babelio.com, p.1.

 

     3. Les polars sous sous-genre à l’eau de rose de notre corpus, sur le Sahara marocain dans : Et le désert disparaîtra, Marie Pavlenko, Ed. J'ai Lu, 2021, ou la jeune Samaa, son ami Solas, son père et son clan de nomades, chasseurs d’arbres, dans un monde envahi par le désert saharien post-apocalyptique :

 

     Née en 1974, à Lille, en France, Marie Pavlenko, est une écrivaine, journaliste et romancière française. Elle est titulaire d’un master de lettres modernes, de l'Université Sorbonne-Nouvelle. Elle fait ses études à l'école supérieure de journalisme de Lille et s'installe, à Paris, après avoir vécu un an en Jordanie.  Elle est l’auteure de : Le Livre de Saskia (2011), Le roman La Fille-sortilège (2013), Un si petit oiseau, l'histoire d'Abigail (2019), Et le désert disparaîtra (2020), etc. D’où l’intrigue suivante : 

 

   «Dans un monde post-apocalyptique où le désert, voir entre autres le Sahara marocain, etc., a envahi la Terre. Les humains survivants n'ont pas connu la vie d'autrefois. Ils ignorent les forêts, les lacs, les animaux, les livres, l'oxygène et l'électricité. Ils ne se posent pas de questions. Ils respirent un air spécial, dans un désert stérile, consomment des barres protéinées et de l'eau gélifiée. Pour eux, survivre est difficile. Les nouveaux nés ne survivent pas toujours. Dans une communauté nomade, les rôles sont établis, dès la naissance. Les personnes jugées impotentes sont rejetées. La tribu de la jeune Samaa, la narratrice juvénile, parfois troublante mais sincère. Elle parle de son monde, sa vision de la vie d'antan et actuelle, son rêve de devenir chasseuse, non pas d'animaux, car rarissimes et immangeables, mais comme son père et son ami Solas, mais chasseuse d'arbres, de l'arbre Naïa et de Tewida-les-yeux. Pour acheter des rations et divers objets de survie, le clan va débusquer les rares arbres, les abattre et les vendre. L'Ancienne du village, exilée, les avise que la nature donne la vie. La jeune fille va découvrir les secrets du désert, les créatures qui y vivent, et tombe face à face avec Naïa, l’arbre qui ébranle ses certitudes, et change sa vision des choses.», www.babelio.com, p.1.                          

     VII. Le polar sous-genre d’évasion de notre corpus, au Sahara marocain, paru entre 2003 et 2014 :

 

     En ce qui regarde le polar sous-genre d’évasion de notre corpus, au Sahara marocain, paru entre 2003 et 2014, Françoise Naudillon souligne à cet égard : «Produit de divertissement de masse, le roman policier [v. le polar originel] est à la première place des littératures dites d’évasion [v. ici le polar sous-genre d’évasion]. […] Si le roman policier a une mission, c’est bien de faire avouer cette société africaine, de plonger dans ses plus profonds retranchements, dans ses secrets les plus honteux – corruption, gabegies, violences gratuites, crimes de toutes natures, ses collusions et collaborations avec l’ancien colon, mais surtout le roman policier, au-delà de tout exotisme [v. le Sahara marocain], permet l’émergence d’une raison critique qui fait face à ses propres démons : le racisme et le tribalisme qui minent les sociétés africaines, les déviances sexuelles, le manque de valeurs d’une société qui quoiqu’urbaine, est aux prises avec l’imaginaire sorcier du village. En ce sens il peut constituer une littérature d’évasion [v. le polar sous-genre d’évasion]… politique et démocratique.» - «Le polar africain francophone : littérature d’évasion exotique et engagée», www.books.openedition.org, p.1. Aussi citerons-nous, à titre d’exemples, les polars sous-genres d’évasion suivants :

 

      1. Les polars sous sous-genre d’évasion de notre corpus, sur le Sahara marocain dans : Cap Malabata, Dominique Marny, Ed. Sud Lointain, 2003, ou Olivia, vingt-deux ans, débarque seule à Tanger dont les rencontres avec Sam, photographe et globe-trotter, et Paul, médecin et le véritable choc du désert, qui lui révélera la magie des espaces du Sud :

 

    Née en 1970, à Paris, Dominique Marny est une écrivaine et romancière française. Elle a écrit de nombreux romans historiques et contemporains, dont plusieurs ont été traduits à l’étranger. Petite-nièce de Jean Cocteau, elle a consacré six ouvrages au poète et a été élue à l’unanimité Présidente du Comité Jean Cocteau, le 5 février 2018. Ce Comité est chargé de défendre et de promouvoir l’œuvre de Jean Cocteau à l’échelle nationale et internationale, notamment à travers la délivrance d’autorisations données par son président au titre du droit moral. Elle est l’auteur de : Darjeeling (1996), À l’ombre des amandiers (1997), Du côté de Pondichéry (1999), Cap Malabata (2003), Jouez cœur et gagnez (2006), Crystal Palace (2012), Les Pêcheurs de lune (2014), Quai de la Perle (2019), etc. D’où l’intrigue suivante :   

 

     «Olivia, vingt-deux ans, débarque seule à Tanger, la lumineuse cité marocaine, étape des artistes et des grands voyageurs. Son père, mystérieux personnage, lui a légué la somptueuse «Villa mauresque «qui domine le détroit de Gibraltar. Elle découvre une terre fascinante, cosmopolite, sensuelle. Des rencontres décisives avec Sam, photographe et globe-trotter, et Paul, médecin, donnent un sens à sa nouvelle existence. Mais le véritable choc viendra du désert, qui lui révélera la magie des espaces du Sud, ainsi que la grandeur du peuple saharien marocain. Ces expériences inoubliables jalonneront le parcours initiatique de la jeune femme et élucideront, peut-être, les secrets du passé... Des rivages méditerranéens aux villes impériales, de la sérénité des orangeraies aux campements berbères, de l’animation des médinas à la singularité des ksour, toute la somptuosité et les couleurs du Maroc s’inscrivent dans ce roman d’évasion, de mystère et de passion.», www. decitre.fr, p.1.

 

      2. Les polars sous-genre d’évasion de notre corpus, au Sahara marocain dans : Pétronille, Amélie Nothomb, Ed. Albin Michel, 2014, ou Pétronille, jeune fille, par traverser le Sahara marocain, à pied, pendant un an :

 

      Née en 1966, à Etterbeek, en Littérature, prix Renaudot 2021, Amélie Nothomb, ou Fabienne Claire Nothomb, est une écrivaine et romancière belge. Elle est l’auteure de : Hygiène de l’assassin (1992), Stupeur et Tremblements (1999), Attentat (2006), est examiné en 2006 Pétronille (2014), Premier Sang (2021), etc. D’où l’intrigue suivante :  

 

      «La narratrice adorant boire, mais non pas tout. Lors d’une dédicace, elle croise Pétronille, une jeune admiratrice lettrée qui publie bientôt son premier roman. Elles s’assemblent sur le plaisir du vin. En copines, elles se retrouvent pour le plaisir et vivre mille aventures au nom de ce péché mignon. Voyageant à Londres, au réveillon, dans la famille de la jeune fille, elle y voie de vieux staliniens nostalgiques de l’URSS, à faire du ski, et cocktails mondains. Elles deviennent alors inséparables. Mais celle-ci a trouvé encore de plus original. Sans mal, sa nouvelle amie part pour traverser le Sahara marocain, à pied, pendant un an. Mais, elle revient encore plus taciturne et insociable. Leurs rapports semblent déborder l’amitié pour l’amour. Cela prend un tour émouvant lorsque, pour subvenir à ses besoins en stups, la jeune amie teste, au mépris de sa santé et de sa vie, des médicaments qui aggravent sa neurasthénie et ses crises de paranoïa et de misanthropie.», www. lepoint.fr, p.1.

 

    3. Les polars sous-genre d’évasion de notre corpus, au Sahara marocain dans : L'ombre de Marrakech, Alain Maufinet, Ed. JDH Éditions, 2021, ou : les deux privés, Médéric et Robert Spencer, dit Bob, enquêtent sur la disparition de la meilleure amie de Dominique, dans le désert du Sahara marocain :

 

      Né en 1950, à Lille, en France, Alain Maufinet, pseudonymes Marcq-Morin et Alain Badirac, est un écrivain, nouvelliste et romancier. Après une longue carrière dans l’armée française, il consacre sa retraite à l'écriture. Il s’engage dans l’armée à la fin de ses études (1969). Il parcourt le monde à effectuer des missions en Afrique et dans les pays arabes. Il prend sa retraite (1999). Il se lance dans l’immobilier et devient directeur d’agence dans la région parisienne. Il est l’auteur de : La pluie soleil (2011), son deuxième roman, Le chant des brisants (2020), L'ombre de Marrakech 2021), etc. D’où l’intrigue suivante :    

 

     «Anciens militaires, Médéric et Robert Spencer, dit Bob, sont contraints de quitter l'uniforme. Leur passé d'anciens commandos les conduit à monter une agence privée, où ils exécutent des contrats, vol de dossier, enquête pour disparition inquiétante. Las, Bob trouve le repos auprès de l’infirmière Dominique. L'âme meurtrie, Médéric rencontre fugitivement cette dernière qui l'entraîne vers les remparts mystérieux de la ville de Marrakech. Après avoir été sollicités par la meilleure amie de celle-ci, disparue mystérieusement, ils sont amenés à voyager vers la Ville ocre, pour essayer d'élucider ce mystère. Entre policiers véreux et course-poursuite en véhicule tout-terrain, quad, dans le désert du Sahara marocain, ils ne peuvent se fier qu'à leur instinct pour retrouver la belle disparue, à travers un décor édénique, du désert aux somptueuses bâtisses colorées où le thé à la menthe est servi quotidiennement, à l'ombre du soleil écrasant.», www.babelio.com, p.1.

 

     En conclusion, il s’est avéré de cette exploration de notre corpus sus-indiqué et de l’approche comparée plurielle du thème : «Le polar et ses genres au Sahara marocain entre : 1903 et 2021», qu’en fait, le corpus a illustré adéquatement la problématique soulevée. On y a répertorié la sous-agence du polar, polar originel, des sous-genres, tant d’espionnage, de science-fiction, de migrant, d’aventure, à l’eau de rose que d’évasion (I-VII), etc. Car ce champ du polar reste ouvert à d’autres sous-genres possibles. En témoignent à cet égard ce constat de Romanica Silesiana attestant : « Le roman policier [v. le polar originel] français d’aujourd’hui se caractérise par l’hybridation et la dissolution génériques (Levet 81). […] Les formes identifiées par Todorov dans sa typologie classique [v. polar originel] (1971), à savoir le roman d’énigme, le roman noir et le roman à suspense, ne sont plus nettement séparées et de nouvelles sous-catégories [v. ici les polars sous-genres] sont apparues.»  - «Construction du genre dans le roman policier "anti-norme" de Fred Vargas», www.bazhum. muzhp.pl, p.153. D’autre part, au sujet du polar et des polars sous-genres au Sahara marocain, Guilioh Merlain Vokeng Ngnintedem indique globalement : « L’apparition du roman policier [v. du polar originel] en Afrique francophone [à l’instar de l’Europe] n’est donc pas le fruit du hasard. Elle s’inscrit dans un contexte politique postcolonial d’interrogations sur les devenirs de la société. Dans la littérature de plus en plus abondante qui prend l’Afrique pour cadre [v. ici le Sahara marocain], il était inévitable que le genre policier soit aussi représenté, et cela pour deux raisons. Le crime et le sang sont bien sûr les ingrédients nécessaires de ce genre d’histoires, et il n’est donc pas surprenant que le génocide, les assassinats, les meurtres retiennent l’attention de ceux qui cherchent un décor [v. le Sahara marocain] où planter leur intrigue criminelle [v. aussi de SF, d’évasion, d’aventure ou d’amour, etc.]. […] Le polar occidental, quand il a pour cadre les banlieues et les populations migrantes pose le problème des enjeux politiques de l’ethnicisation de l’autre. Le polar africain, lui, révèle les tensions communautaires et culturelles [v. postcoloniales] sur fond de mondialisation. […] Le roman policier [v. le polar] vient ainsi diversifier le paysage littéraire africain [v. le paysage littéraire saharien marocain].» - « Genèse sur la variation du genre romanesque : vers une autre représentation littéraire de l’Afrique», www.google.com, pp.475-501.


                                                                        Dr. SOSSE ALAOUI MOHAMMED