jueves, 5 de octubre de 2023

Pte. anthologie des écrivains poètes et poétesses en vers et en proses poétiques étrangers au Maroc : 1830 - 2023, Dr. SOSSE ALAOUI Med.

 

 

Dr. SOSSE ALAOUI MOHAMMED

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Petite anthologie des écrivains poètes et poétesses en

vers et en proses poétiques étrangers au Maroc

1830 - 2023

 

 

 

 

 

 

                                                                           

 

Maroc

2023

Introduction

     Le plus souvent, devenus inconnus, voire méconnus, des écrivains poètes et poétesses en vers et en proses poétiques étrangers au Maroc, jusqu’à une période toute récente, pour que les recherches les concernant se sont multipliées dans les aires francophone anglophone. En ce sens, Claude Ghiati dénote : «L’historiographie sur les femmes voyageuses [v. et les hommes voyageurs] est restée très peu développée en France jusqu’à une période récente, alors que les recherches se sont multipliées dans le monde anglophone et qu’elles offrent des pistes de réflexion variées pour aborder un tel sujet. Par ailleurs, les femmes voyageuses [v. et les hommes voyageurs] ont été étudiées en histoire principalement à travers leurs journaux intimes et leurs correspondances et fort peu à travers les récits [v. poésies et proses poétiques] de voyage imprimés, une source longtemps restée le domaine réservé des littéraires. À noter aussi que les voyageuses du XIXe siècle les plus étudiées ont parcouru le monde jusqu’en des contrées inconnues d’Asie Centrale ou d’Amérique du Sud […]. Celles [v. et ceux] qui partent au début du XXe siècle au Maroc, voyagent et écrivent dans des conditions tout à fait différentes, même si ce pays a longtemps été considéré comme une terre inhospitalière. Leur voyage est lié à la situation coloniale, soit du fait des responsabilités exercées par leur mari [v. parfois aussi écrivains], soit en raison de leur désir de faire connaître et apprécier les nouvelles conquêtes.» - «Le Maroc des voyageuses françaises au temps du Protectorat. Une vision (de) colonisatrices ?», www.journals.openedition.org, p.1. D’où pour nous ici est née l’idée d’une : «Petite anthologie des écrivains poètes et poétesses envers et en proses poétiques étrangers au Maroc : 1830-2023». Celle-ci ayant notamment pour contexte poético-littéraire :

    I. Le riche corpus des écrivains poètes et poétesses en vers et en proses poétiques étrangers au Maroc peu étudié :

    En effet, le riche corpus des écrivains poètes et poétesses en vers et en proses poétiques étrangers au Maroc reste très peu étudié, tel que l’indique Guy Riéger : «Le corpus des ouvrages de l'ère coloniale consacrés au Maroc est considérable.  […] Littérature abondante [v. corpus poésies et proses poétiques, au Maroc], donc. Mais assez peu étudiée, en dépit du regain d'intérêt, remarquable sur les deux rives de la Méditerranée, pour les œuvres inspirées par I‘expérience coloniale […] au Maroc en particulier. […]  Il n'est pas toujours aisé de se procurer ces ouvrages anciens sur le Maroc. Les bibliothèques ne les ont pas toujours conservés. On peut parfois cependant se reporter aux revues, la Revue des deux Mondes, surtout, qui depuis 1836 propose un riche corpus pour avoir publié bien des textes dans ses livraisons avant leur parution en librairie. Mais depuis quelques années certains éditeurs, tant en France qu'au Maroc procèdent à des réimpressions intéressantes, et les bouquinistes, spécialisés ou non, offrent encore aux curieux I'occasion de recherches et de trouvailles heureuses.» - «Littérature coloniale de l'ère coloniale au Maroc »,hwww.sielec.net, p.1.

      II. Les écrivains poètes et poétesses en vers et en proses poétiques étrangers issus de l’émergence d’une vision d’autrui essentiellement exotique, au Maroc :

   D’ailleurs, les écrivains poètes et poétesses en vers et en proses poétiques étrangers issus de l’émergence d’une vision d’autrui essentiellement exotique,  au Maroc, font dire à Abdallah Lissigui : «Comme tout phénomène social, l’art n’est pas un donné de nature mais un phénomène construit à travers l’histoire et les pratiques.» […] Il y a probablement un paradoxe qui traverse la vie culturelle française en 1922 et qui se répercute, semble-t-il, sur le mode de penser et d’agir, notamment dans les domaines artistique et littéraire [v.  écrivains de poésies et proses poétiques d’étrangers au Maroc]. […] Et comme nous le savons, cette même année 1922 achève la première décennie de la présence française au Maroc […]. Au terme de cette décennie, la conquête du Maroc, reconnu par sa diversité culturelle, a donné lieu à l’émergence d’une vision d’autrui essentiellement exotique […]. Certes, faire une immersion aujourd’hui dans le passé colonial du Maroc ne pourrait susciter chez certains qu’une sorte de désintérêt ou de désinvolture, toutefois, il nous semble que ce passé regorge de signes relatifs à une conjoncture précise et qui demandent à être constamment décryptés en vue de mieux cerner l’actualité du monde présent. De même, les partisans du mouvement dadaïste, évitent curieusement de fustiger les exactions coloniales et ce en dépit […] de leur démarche poétique. […] Si pour certains, les images pourraient évoquer la nostalgie d’un paradis perdu, d’autres y voient en revanche des scènes de nature primitive.» - «La représentation du Maroc dans le discours colonial en 1922 », www.vieculturelle19.wordpress.com, p.1.

      III. Les écrivains poètes et poétesses en vers et en proses poétiques étrangers et la diversité linguistique culturelle et religieuse au Maroc :

     A propos des écrivains poètes et poétesses en vers et en proses poétiques étrangers et la diversité linguistique culturelle et religieuse au Maroc, on lit sur le site web wordpress.com en particulier : «Le Maroc a une histoire longue et fascinante, avec des influences par les envahisseurs et les cultures étrangères sur la langue, le gouvernement, et la société. Les peuples du Maroc [..] ont des influences uniques : une histoire avec l’influence Musulmane [v. judaïque] et Chrétienne, Européenne et Arabe. […] Le Maroc est le pays Afrique le plus près de l’Europe : par le Détroit du Gibraltar [v. flux des poètes et poétesses voyageurs étrangers, au Maroc] […]. C’était l’histoire qui forme les barrières entre les langues, mais ils se mélangent, et avec le temps, les autres influences changeront ces langues. Nous ne pouvons que saluer […] à apprendre aux étudiants marocains – et par extension à la société – à être fiers de leur diversité linguistique, culturelle et religieuse. Les juifs berbères […] existaient au Maroc […], histoire […] qui […] révèle comment les juifs, les berbères, les arabes, et les musulmans, […], ont négocié leur existence commune. […] Le Maroc est un pays qui est doté d’une culture et d’une histoire multilingue à la fois riche et diversifiée. Cela ne doit pas changer et ne changera pas. Le multilinguisme dans un monde de plus en plus interconnecté représente un atout considérable. » - « Le Multilinguisme au Maroc », www.idiomasralfer. word press.com, p.1.

     IV. Les écrivains poètes et poétesses en vers et en proses poétiques étrangers fondées sur nouvelles bases poétiques au Maroc :

     Toutefois, les écrivains poètes et poétesses en vers et en proses poétiques étrangers fondées sur de nouvelles bases poétiques au Maroc, Juan Manuel Sanchez Diosdado explicite : «Pour mieux représenter la réalité du Maroc coloniaux, de caractère scientifique et la multiplicité de supports visuels. Des dessins, des gravures, des photographies et des cartes accompagnent alors l’écriture. Ce type de représentation permet à la littérature de voyage de « visualiser » un territoire et un contexte de manière plus détaillée (Fabian, 1983, p. 106). [[En ce sens, la représentation du récit de voyage peut atteindre une déformation de la réalité fondée sur nouvelles bases poétiques qui s’intéressent essentiellement à la forme de l’énonciation, de la morphosyntaxe et du lexique afin de créer une nouvelle œuvre d’art et, dès lors, un monde imaginé par l’auteur. Il faut d’emblée préciser que chaque récit de voyage prend librement les linéaments de l’écriture, dans certains récits prévalait la poétique et le talent romanesque du voyageur [v. et de la voyageuse […] alors que dans d’autres récits, la représentation soignée de la réalité et l’intention documentaire de l’auteur. […] Le discours colonial peut être alors remplacé par la littérature de voyage (Bhabha, 1994, pp. 70-71).» - «Le récit colonial des voyageuses françaises : aux frontières de l’imaginaire et de la réalité »,  www.google.com, pp.162-163.

    V. Les écrivains poètes et poétesses en vers et en proses poétiques étrangers militaires fonctionnaires et épouses de fonctionnaires coloniaux ont décrit le Maroc en guides de voyages géopoétique, au Maroc :  

    D’ailleurs, les écrivains poètes et poétesses en vers et en proses poétiques étrangers militaires fonctionnaires et épouses de fonctionnaires coloniaux ont décrit le Maroc en guides de voyages géopoétique ce dont Odile Gannier précise : «Pour ce qui est des écrivains poètes et poétesses en vers et en proses poétiques étrangers militaires fonctionnaires et épouses de fonctionnaires coloniaux ont décrit le Maroc de façon géopoétique, entre 1890 et 1950 indique : «Plusieurs voyageurs, militaires ou fonctionnaires coloniaux, ont décrit le Maroc, entre la fin XIXe et 1950. Leurs descriptions [v. en vers et en proses poétiques] ont servi de compte rendu [...] de référence aux voyageurs qui ont marché sur leurs traces. […] Leur modèle [v.  Au cœur de l’Atlas. Mission au Maroc, 1910, Edmond Doutté, En tribu, Missions au Maroc, 1914, Augustin Bernard, Le Maroc, 1916, par exemples] […] fort différent, […] des livres d’orientation « géographique », d’un pays qui n’est pas leur patrie originelle, assortis selon les éditions de photos ou de dessins, relèvent du même imaginaire odéporique [v. poésies et proses poétiques viatiques]. […] Certes, dans un contexte de guerre où l’élan patriotique [v. colonial]. […] Guide pour le voyageur et Un guide pour celui qui sait […] sont aussi représentatifs de ce genre hybride [v. poésie et prose poétique], […] à tendance lyrique [v. poétique] […] inspirée par ce que la critique appellera ensuite a géopoétique [v. ici poésies et proses poétiques].» - « Guide pour le voyageur, Un guide pour celui qui sait, Edith Wharton, Voyage au Maroc (1920), Henri Bosco, Des sables à la mer (1950)», www.revel.unice.fr, p.1.

       VI. Les écrivains poètes et poétesses en vers et en proses poétiques étrangers voient en Tanger la "Mecque” des hommes de lettres, au Maroc :

       En fait, pour ce qui est écrivains poètes et poétesses en vers et en proses poétiques étrangers qui voient en Tanger la "Mecque” des hommes de lettres, au Maroc, Hicham Al Moussaoui observe : «Tanger [v. au nord du Maroc] – Jamais une cité marocaine n’a été aussi présente dans la vie et les œuvres des écrivains et artistes contemporains que la ville de Tanger. Cette ville diplomatique, creuset des cultures occidentales et orientales, source intarissable d’inspiration. Tanger, ou ‘cité-rêve” comme l’appelait l’écrivain américain et grand amoureux de la ville du détroit, Paul Bowles [1910-1999], a eu, de tous temps, une place bien enviable dans le cœur de créateurs internationaux, écrivains, poètes ou peintres, qui ont trouvé dans ses ruelles, ses souks populaires, ses bâtisses, sa population, sa géographie et son ouverture plus qu’un prétexte de création et d’émerveillement. En voulant replonger dans l’histoire culturelle de la ville, qui remonte à l’époque des pré-phéniciens et se nourrit des légendes grecques et roumaines, on ne peut ne pas s’arrêter en l’an 1823 [v. séjour du peintre, Eugène Delacroix : 1798-1863]. […] Dans son roman ‘Le Journal de Tanger” (The Tangier Diarie), l’écrivain américain John Hopkins [1938-2021] qualifie la ville du détroit de ‘Mecque” des hommes de lettres. […] Séduit lui aussi par la magie de la ville du Detroit, l’écrivain espagnol Juan Goytisolo [1931-2017] qualifie Tanger, dans un article intitulé ‘Traits d’identité”, de ville énigme et mystérieuse qui a attiré […] les regards de poètes venus des quatre coins du monde pour y élire domicile et naviguer librement dans ce vaste océan qu’est la création. » - «Tanger : Virée à travers l’histoire de la muse des écrivains et artistes du monde »,  www.mapex press.ma, p.1.

      VII. Les écrivains poètes et poétesses en vers et en proses poétiques étrangers et le récent regain d’intérêt des publications pour les historiens de la culture de la littérature coloniales, au Maroc :

      Or, vu les écrivains poètes et poétesses en vers et en proses poétiques étrangers et le récent regain d’intérêt des publications pour les historiens de la culture de la littérature coloniales, au Maroc, Jean-François Durand remarque : «On assiste depuis quelques années à un regain d’intérêt pour les littératures coloniales, comme en témoignent des publications de plus en plus nombreuses qui permettent de mieux mesurer la richesse et la diversité de textes que l’on avait jusqu’alors tendance à identifier à un genre littéraire mort, […] servi par des talents médiocres et propagandistes. Dans son acception la plus précise, […] la littérature coloniale est étroitement liée à l’expansion européenne, […] qui marqua la fin du XIXe siècle : […] l’on vit des romanciers [v. des écrivains en vers et proses poétiques étrangers voyageurs, au Maroc],  non dénués de talent, certains, par leur métier, administrateurs et hauts fonctionnaires [v. ou par leurs épouses] […] exposer dans des romans [v. dans des poésies et proses poétiques] de facture réaliste les profondes transformations provoquées, surtout en Afrique [v. au Maroc], par la présence française. […] Ce sont ces «influences réciproques» qui préoccupent aujourd’hui beaucoup d’historiens de la culture. […] Par rapport à l’ère de […] la révolution technique et scientifique, […], points forts d’une modernité «coloniale», dont Roubaud avait pu observer quelques exemples […] au Maroc. […] On entend dès lors partout les «craquements» […], d’Istanbul à Fès, de Marrakech à Bombay […] de la réalité de l’ère impériale. » - «Littératures coloniales, littératures d'Empire ?», www.cairn.info, p.1.

     VIII. Les écrivains poètes et poétesses en vers et en proses poétiques étrangers un genre non codifié au Maroc au prisme d’une culture au festival à de Saint-Malo en France, depuis 1990 :

     En outre, les écrivains poètes et poétesses en vers et en proses poétiques étrangers au genre non codifié au Maroc dans le prisme d’une culture au festival de Saint-Malo en France, depuis 1990, un article du site espacefrancais.com, décrypte en l’occurrence :  «Le récit de voyage n’est pas un genre codifié [v. en poésies et proses poétiques], et il peut prendre des formes très diverses [v. sous formes de poésies et proses poétiques], comme le carnet de route, un recueil de notes prises sur le vif, la chronique, […] des événements, qui devient journal […] le rapport, un compte rendu plus officiel destiné à une administration ou un organisme de recherche. […] Le discours, même lorsqu’il se veut objectif, comporte toujours une part de subjectivité [v. v. de poésies et proses poétiques] : confronté durant le voyage à des réalités […], étrangères, l’auteur les appréhende à travers le prisme de sa culture, de ses connaissances. […] À la fin des années 1990, malgré [les NTC] [….], la  littérature de voyage est florissante, et a su se renouveler dans ce monde […]. En France, le festival Étonnants Voyageurs, créé en 1990 à Saint-Malo, ouvert sans considération de genres [v. ici poésies et proses poétiques] à une littérature aventureuse, […] est ainsi devenu un des plus grands festivals du livre en France, […] d’une littérature ouverte sur l’Autre.» - «Le récit de voyage»,  www.espacefrancais.com, p.1.

    Pour conclure cette introduction ouverte sur le futur d’une : «Petite anthologie des écrivains poètes et poétesses en vers et en proses poétiques étrangers au Maroc : 1830-2023», notons avec Saïd Tasra à cet égard : «Les hommes ont toujours été fascinés par l’ailleurs. Au fil des siècles, et avec le développement des moyens de transport (terrestres, maritimes et, beaucoup plus tard, aériens), l’humanité a vu naitre plusieurs générations de voyageurs, devenus narrateurs [v. hommes et femmes poètes et prosateurs poétiques] de leurs expériences viatiques [v. ici en vers et proses poétiques]. […] Ce fonds document aire, qui représente un patrimoine universel, interpelle les chercheurs et les invite à se pencher sur cette « branche » des relations internationales. […] Devant la culture étrangère, le voyageur ne fait, souvent, que reproduire les schèmes de pensée que lui fournit sa propre culture. Aussi le sens de l’Ailleurs, dont le récit de voyage est le champ d’«expérimentation», […] inachevable » et […] un livre à venir. En parodiant un mot célèbre, on peut dire […] d’un récit de voyage à l’autre, on comprend que l’autre n’est pas celui que l’on croyait.» - «La langue de l’autre : Une clef de lecture de l’autre culture»,  wwlvm.hypotheses.org, p.1

                                                                                                   L’auteur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A. Extraits illustratifs des écrivains poètes et poétesses en vers

 et en proses poétiques étrangers au Maroc : 1830-2023

   Des extraits illustratifs des écrivains poètes et poétesses en vers et en proses poétiques étrangers au Maroc : 1830-2023, Jean-François Durand y voit  une poétique et une mystique du désert, au Sahara, au Sud marocain, en notant : «À l’âge baroque encore, le désert [v. au sud du Maroc] suggère souvent des images de mort et de mélancolie, comme l’a noté Gisèle Mathieu-Castellani, et nourrit pour l’essentiel une topique ascétique : « Le désert est ce lointain inconnu qui décourage la technique picturale, parce qu’il est perçu comme vide et sans couleurs». […] L’abbé Poiret, en reprenant l’opposition du beau et du sublime, fait du désert l’emblème même d’une splendeur sauvage qui élève et grandit l’âme : « C’est la retraite de l’homme de génie ; c’est au milieu des déserts, parmi les plus affreux rochers, que sont enflammées ces imaginations fortes et brûlant tes que l’Univers étonné admirera jusqu’à la fin des siècles. C’est toujours là que les poètes [v. en vers et en proses poétiques] nous transportent quand ils veulent élever notre âme par de grands et magnifiques tableaux ». […] Pour Psichari [v. Ernest Psichari : 1883-1914] la vie dans le désert est l’occasion d’un retour sur lui-même, d’un approfondissement intérieur, d’une conversion enfin. Il se découvre et découvre Dieu. Saint-Exupéry [v. garde militaire à Santa Cruz, actuel Agadir, au Sud du Maroc], lui, dans le désert […] prend conscience de ce qui le rattache aux autres, de sa profonde solidarité avec des gens éloignés dans l’espace et dans le temps ou d’une culture différente de la sienne. Il découvre l’autre, c’est-à-dire tout homme.» - «Poétique et imaginaire du désert», www.hal.science, pp.7-88. D’où à titre d’exemples les extraits illustratifs suivant :

 

I. Des extraits illustratifs des écrivains poètes en vers et en proses

poétiques étrangers d’Europe au Maroc : 1830-2023 

     Des extraits illustratifs des écrivains poètes en vers et en proses poétiques étrangers d’Europe au Maroc : 1830-2023, e qui suit :

1. Des écrivains poètes en vers et en proses poétiques en France :

          Des extraits illustratifs des écrivains poètes en vers et en proses poétiques en France, citons à titre d’exemples :

· Alexandre Dumas, père : 

          Né en 1802, à Villers-Cotterêts, à l’Aisne, et mort en 1870, au hameau de Puys, à Dieppe, de Seine-Maritime, Alexandre Dumas, ou aussi Alexandre Dumas père, est un écrivain, poète et romancier français. Il est le fils de Marie-Louise Labouret (1769–1838) et Thomas Alexandre Davy de La Pailleterie (1762–1806) (né à Saint-Domingue, actuelle Haïti. Prolifique, il était des romantiques. (Les Trois Mousquetaires (1844), Vingt Ans après (1845) et Le Vicomte de Bragelonne (1847–1850)), ou encore Le Comte de Monte-Cristo (1844–1846), La Reine Margot (1845) et La Dame de Monsoreau (1846). En 1822, il entre au collège Charlemagne, à Paris, où il a pour condisciple Théophile Gautier. C'est en classe de première (1823-1824) qu'il compose son premier recueil resté manuscrit : Poésies et Poèmes par Gérard L. (1824), remis à Arsène Houssaye (1852). Lors C'est d'e voyage lors méditerranéen (1846-1847), à Tanger, d'une brève escale, mais où chaque minute va compter. Cette halte limitée alimentera généreusement l'imagination, qu’il fait une brève escale à Tanger, au Maroc, alimentera son imagination d’écrivain.  Il est l’auteur de : Élégie sur la mort du général Foy (1825), Canaris (1826), Le Sylphe (1826), Préludes poétiques (1827), La Pérouse (1828), L’Embarquement (1830), etc.

 (C'est à Tanger, ville-phare du Sultanat chérifien lors d'une brève halte, l'écrivain poète Alexandre Dumas père, a vécu à la cité d'Hercule et Antée, de Catherine du Portugal et d'Ibn-Batouta, autour des sujets bigarrés de l'empereur Abderrahmane 1er (1822-1859), des consuls étrangers, la chasse, la pêche, les humeurs du ciel et de la mer, une idylle entre un poète et un port)

Voyage

 

«Allons, les passagers ! qu’on monte dans la barge,

Nous sommes en retard, le navire ancre au large,

Le vent souffle bon frais.

La marée en partant laisse l’eau moins amère,

Partons comme elle… Enfant, vite embrasse ta mère,

Tu pleureras après.

Vous pleurerez après, vous aussi, jeune fille !

Vous quittez votre amant ! Qu’il vous suive à Manille,

C’est un fort beau pays.

Il verra dans le port ses jonques azurées,

Et sur la rive au loin ses pagodes dorées,

Et ses champs de maïs.

Enfant de l’Océan, avec idolâtrie
Je l’aime et trouve en lui parens, amis, patrie ;
C’est, je crois, sans raison
Que Dieu fit cette terre à l’aspect qui repousse,
Et qui n’est bonne au plus qu’à faire de l’eau douce
Et sécher du poisson.

C’est bien ! Qu’on lève l’ancre et qu’on mette à la voile,
Et si le même vent demain souffle en sa toile,
Nous verrons du hauban
L’Océan devant nous immense et solitaire,
Et loin, derrière nous, à l’horizon, la terre
Mince comme un ruban.»,

- www.poemes.co, p.1.

 

· Jean Genet, en France : 

        Né en 1910, à Paris, Jean Genet, et mort en 1986, à Paris et inhumé de son dernier vœu, à Larache au Maroc, est un écrivain, poète et dramaturge français.  Né de père inconnu, du nom de Frédéric Blanc, à l'Assistance publique, abandonné à sept mois par sa mère, Camille Gabrielle Genet gouvernante ou femme de chambre (1888-1919). La famille adoptive de Genet lui offre l’éducation communale. Puis, il est envoyé à l'École d'Alembert, un centre d'apprentissage de Seine-et-Marne, en formation d'ouvrier typographe dans l'imprimerie. En avril 1925, il est arrêté en juillet 1926 dans un train entre Paris et Meaux sans billet et confié par les tribunaux jusqu'à sa majorité à La Paternelle de Mettray. Il s'engage pour deux ans dans la Légion étrangère, six ans militaire, en Syrie et au Maroc. En prisons pour adultes, de Fresnes, Il écrit ses premiers poèmes. Il est l’auteur de : Le Condamné à mort (1942), La Galère (1944), Chants secrets (1945), Un chant d'amour (1946), etc.

 

(Jean Genet s’est enrôlé, en 1931, dans le 7ème régiment des tirailleurs marocains en garnison, à Meknès, et a choisi de vivre à la ville de Larache, au Maroc, où il a été inhumé, en 1980) 

 

Moi seul je vais mourir

 

«Le ciel peut s’éveiller, les étoiles fleurir,
Ni les fleurs soupirer, et des prés l’herbe noire
Accueillir la rosée où le matin va boire,
Le clocher peut sonner : moi seul je vais mourir.

Ô viens mon ciel de rose, ô ma corbeille blonde!
Visite dans sa nuit ton condamné à mort.
Arrache-toi la chair, tue, escalade, mords,
Mais viens! Pose ta joue contre ma tête ronde.

Ô traverse les murs; s’il le faut marche au bord
Des toits, des océans, couvre-toi de lumière,
Use de la menace, use de la prière,
Mais viens, ô ma frégate, une heure avant ma mort.»,

- www.marinegian gregorio.wordpress.com, p.1.

                                                             

·  Henri Bosco en France : 

       Né en 1888, à Avignon et mort en 1976, à Nice, Henri Bosco, ou Fernand Marius Bosco, est un écrivain, poète et romancier français. Son père, Louis Bosco (1847-1927), originaire de Marseille, était tailleur de pierre, luthier et chanteur d'opéra, souvent en déplacements. Sa mère, Louise Falena (1859-1942), née à Nice, inhumée à Rabat lors de la Seconde Guerre mondiale Sa mère lui a enseigné la lecture et l'écriture. A dix ans, il va, à l'école des Ortolans. Il fait ses humanités dans la cité papale. Il est pensionnaire au lycée d'Avignon et poursuit pendant huit ans des études de musique, à Avignon. Il obtient, sa licence de lettres et son diplôme d'études supérieures à l'université de Grenoble (1909), puis réussit son agrégation d'italien à l'Institut français de Florence (1922). En 1931, il rejoint le Maroc où il restera jusqu'en 1955, vie comme professeur au lycée Gouraud de Rabat et président de l'Alliance Française au Maroc. Il est l’auteur de : Pages marocaines (1948), L’Antiquaire (1954), etc.

 

(Henri Bosco exprime son dégoût de la réaction française, par l’exil de S.M. Mohamed V, alors Sultan du Maroc (le Moghreb), le 20 août 1953, dans une lettre à Gabriel Germain, enseignant au lycée Gouraud à Rabat (1927-1954).

 

Et le Moghreb ?

 

«Et le Moghreb comment va-t-il ?

Ici, on dit :  Fc mal.

Je pense : assez mal.

L’opinion française ne comprend rien à ces choses.

Elle est naïve, suffisante, abstraite, et disons le mot :

un peu lâche. Nos généraux, eux, n’encouragent

guère les courages. Ils ont créé une sacrée Tonkinologie.

La bêtise semble leur fort. Quant aux politico, qu’ils

soient des durs, de mous ou des ambivalents.»,

ils m’écœurent.»,

- https://humazur.univ-cotedazur.fr, p.1.

        

· Joseph Kessel, en France : 

        Né le en 1898, à Villa Clara, entre Ríos, en Argentine, et mort en 1979, à Avernes, au Val-d'Oise, en France, Joseph Kessel est un écrivain, poète romancier, reporter, aventurier, résistant et académicien français. Il fait ainsi ses études secondaires, à Nice, au lycée Félix-Faure, actuel lycée Masséna, puis, à Paris, au lycée Louis-le-Grand. Il est le fils de Samuel Kessel, médecin juif d’origine lituanienne, en Russie impériale et de Raïssa Lesk, d'une famille juive établie à Orenbourg, en Russie, sur le fleuve Oural, qui après avoir passé son doctorat à Montpellier, s'embarque avec sa femme pour l'Argentine. La famille revient ensuite, à Orenbourg, où elle réside (1905-1908). Puis, elle va s’installer, à Nice, en France.  En 1950, il fait un séjour de deux mois à Tanger, pour travailler sur le scénario d’un film de Carol Reed, demeuré sans suite. Il est l’auteur de : Le Chant des partisans : L'Hymne de la résistance

(1941), L'Armée des ombres (1943), etc.

 

(L’écrivain et poète, Joseph Kessel a visité le Maroc, à plusieurs reprises avant la seconde guerre mondiale qui va déclencher son oeuvre tangéroise, d’où cette évocation dans sa prose poétique autour des grottes d’Hercule)

 

Grottes d’Hercule

 

«Grottes d’Hercule, ces caves fabuleuses

où les piliers de rochers, on voit bouger

le grand Océan, et où, collés aux murailles

des ouvriers arabes découpent dans la

pierre douce les meules pour moudre le

grain, ainsi qu’ils faisaient il y a mille ans.»,

- www.persee.fr , p.1.

 

· Jules Verne, en France : 

        Né en 1828, à Nantes, en France, et mort en 1905, à, Amiens, Jules Verne est un écrivain, poète et romancier français. Fils de Pierre Verne, et de mère, Sophie Allotte de la Fuyë, est issue d'une famille d'armateurs nantais. Il était destiné par son père à une carrière juridique et suit des études de droit à Nantes et à Paris. Son goût de la littérature le pousse à écrire quelques poèmes, puis l'envie de devenir écrivain le prend. Il rencontre les Dumas père et fils (1850), et se met à écriture des pièces de théâtre, en quittant son métier d'avoué. Marié, afin de faire vivre sa famille, devient agent de change à la bourse de Paris. En 1867, il entreprend une croisière en Méditerranée, faisant escales à Vigo, Cadix, Tanger, Gibraltar, Alger, Mostaganem, en compagnie de son frère Paul et d’Hetzel à bord du Saint-Michel III. Il est l’auteur de : Poèmes (1886), etc.

 

(Ecrivain et poète, Jules Verne il entreprend une croisière en Méditerranée, en faisant escales à Vigo, Cadix, Tanger, Gibraltar, Alger, Mostaganem, avec son frère Paul et d’Hetzel à bord du Saint-Michel III, en 1867, d’où l’incarnation d’une Andalouse, suscitée en lui par Tanger, la première ville mauresque du Maroc)

 

Mon Andalouse

 

«Connaissez-vous mon Andalouse,
Plus belle que les plus beaux jours,
Folle amante, plus folle épouse,
Dans ses amours, toute jalouse,
Toute lascive en ses amours
!
Vrai dieu ! de ce que j'ai dans l'âme,
Eussé-je l'enfer sous mes pas,
Car un mot d'amour de ma dame
A seul allumé cette flamme,
Mon âme ne se plaindra pas
!

C'est que la belle créature
Déroule les flots ondoyants
D'une si noire chevelure
Qu'on la couvre, je vous jure,
De baisers tout impatients
!»,

- www.bonjourpoesie.fr , p.1.

 

·  Antoine de Saint-Exupéry, en France : 

       Né en 1900, à Lyon, en France, et mort en 1944, au large des côtes marseillaises Antoine de Saint-Exupéry est un écrivain, poète, et aviateur français. Issu de la noblesse, Avec ses cinq frères et sœurs, il y a grandi, puis dans l'Ain. C'est en 1917 qu’il a obtenu son baccalauréat. Des années plus tard, il part pour la première au Maroc, où il effectue son service militaire, dans le 37ème régiment de Casablanca. A partir de 1927, il est comme chef d'escale à Tarfaya, ou Cap Juby, abritant un musée de l'Aéropostal entre Toulouse-Saint-Louis du Sénégal (1921). Il est l’auteur de : Les poèmes (1921), etc.

 

(Le poète, Antoine de Saint-Exupéry est devenu chef d'escale à Tarfaya, ou Cap Juby, en 1927, d’où nous semble-t-il ce poème inspiré de ce haut lieu du Sahara marocain, abritant actuellement le musée de l'Aéropostal entre Toulouse et Saint-Louis du Sénégal, en 1921).

 

Bleu sur le sable

 

«Et l'immensité noire et sombre des soleils,
Fait rire rouge d'eau les étranges vermeils
Des pourpres papillons mourant comme les fleurs:
En circulation d'onde pâle d'écume,
Lentement, lentement, dans l'ombre se consume,
L'océan qui remue en vagues de rumeurs.
Tout doucement dans un grand crépuscule
On voit brûler sur le jour qui recule,
En larme d'or son aile immensité,
Qui sous le ciel immense de couleur,
Voici pleurer éblouissante pleur,
En multitude à ce feu de clarté.
Pâle et sanglant, fixe, bleu sur le sable,
On voit briller sa mort inéluctable,
Dans l'océan s'inonder de soupir,
Comme un voilier d'ambre pâle de brume
Qui sous les feux de la nuit se consume
D'ombre de vie sous l'étrange mourir.»,

- www.poesies.net, p.1.

 

·  Dominique de Villepin en France :

 

       Né en 1953, à Khémisset, au Maroc, Dominique de Villepin, ou Dominique Galouzeau de Villepin, est un écrivain, poète, diplomate, avocat et homme politique français. fils d'un industriel, devenu sénateur des Français de l'étranger, Xavier Galouzeau de Villepin et d'une magistrate, Yvonne Hétier, première conseillère de tribunal administratif. Il passe la majeure partie de son enfance à l’étranger : au Maroc, aux États-Unis, au lycée français de New York, en Amérique latine et au Venezuela (1968). De retour  en France, il poursuit ses études, au lycée privé jésuite, Le Caousou, à Toulouse, et obtient le baccalauréat (1969). Il fait ses études à l'université Paris X-Nanterre et obtient une licence de droit à l'université Paris II Assas. Il est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (1975). En 1978, il intègre l'École nationale d'administration, dont il sort diplômé (1980). Puis, il fait son service militaire officier du porte-avions Clemenceau, avant d'avoir un premier poste au ministère des Affaires étrangères. Il est ministre des Affaires étrangères (2002-2004), ministre de l'Intérieur (2004-2005) dans les gouvernements de Jean-Pierre Raffarin et nommé Premier ministre (2005-2007). Il a animé la rencontre poétque : « Rêve des deux rives » organisée par la Maison de la poésie, au Maroc (2002). Il est l’auteur de : Les Cent jours ou l’esprit de sacrifice (2001), Urgences de la poésie (2005), Parole d’exil (2007), etc.

 

 (Le poète Dominique de Villepin alors ministre de l’Intérieur, a effectué son  premier voyage de deux jours à l’étranger, au Maroc (2004). Natif de Rabat, arrivé à Fès, il y a animé la rencontre poétque : « Rêve des deux rives », organisée par la Maison de la poésie, au Maroc (2002) 

D’aucuns clament la mort de la poésie ?

 

«Longtemps ces pages griffonnées en secret ont

Nourri le soupçon. On supputait, on imaginait

quelque machination de secte ou cabale de Cour.

Mais il s'agit d'une entreprise plus ambitieuse

encore, d'un déchaînement de ruses et de poisons,

bréviaire de plumes et de plombs pour une vie

réenchantée. […] Après les sirènes de la fin de

l'histoire, d'aucuns clament la mort de la poésie

[…]. Je vous dis qu'il n'en est rien, que c'est

impossible, qu'en tout lieu et en tout temps,

un poète se lèvera pour défier […] les pouvoirs,

pour vivre intensément et faire entendre

le son de la vie.»,

- www.letemps.ch, , p.1.

 

2. Des écrivains poètes en vers et en proses poétiques en Allemagne :

 

        Des extraits illustratifs des écrivains poètes en vers et en proses poétiques en Allemagne, citons à titre d’exemple :

 

·  Bas Böttcher, en Allemagne :  

 

        Né en 1974, à Bremen, à Berlin, Bas Böttcher, ou Bastian Böttcher est un écrivain, poète et slameur allemand. Il a étudié le graphisme, à la Bauhaus-Universität de Weimar et a fondé le groupe rap Zentrifugal avec le disc-jockey Loris Negro (1991). Il vit actuellement à Berlin. Après avoir remporté la compétition individuelle du premier Grand Slam National de Berlin (1997), il a organisé le troisième Grand Slam à Weimar (1999). Vu le changement des modalités du voyage et des moyens de communication modernes, il se qualifie de poète voyageur, héritier de cette tradition des rhapsodes et autres aèdes, de nomade. Il a enseigné à l’Institut littéraire allemand de Leipzig, aux Archives littéraires allemandes de Marbach, à l’Académie culturelle de Bade-Wurtemberg, à l’Institut Goethe et à l’Université Friedrich-Alexander d’Erlangen-Nuremberg. Il a participé, à la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc, et l´association Orchida Création, à Rabat, à la cinquième édition du Forum International "La poésie en toutes langues" le jeudi 19 Janvier 2023, les poètes des pays participent à cet événement culturel. Il est l’auteur de : En, Wolf Hogekamp, DVD, de poetry clips (2005), Dies ist kein Konzert (2006), Neonomade (2009) et Vorübergenhende Schönheit (2012), etc.

 

(Bas Böttcher, poète et slameur allemand, a participé, à la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc, et de l´association Orchida Création, à Rabat, à la cinquième édition du Forum International de "La poésie en toutes langues" le jeudi 19 Janvier 2023, d’où en écho ces vers sur sa grande peine d’écrire en en français langue étrangère)

 

J’écris

 

 «J’écris en français dans une langue étrangère

Une réalité fugitive

Où le mot mirage est une anagramme du mot imager

Qui croyez-vous que je suive ?

J’ai appris pas cœur l’encyclopédie des silences (…)

Qui suis-je ?

Je suis le jumeau que je n’ai jamais eu

Que dis-je ?

Je suis le meilleur ami des mots

Papier à lettre hybride mi-homme mi-encre

Le rêve d’une réponse à demi révélée

Quand l’autre part parle à ma place »

- www.theses.hal.science, p. 67.

 

       3. Des écrivains poètes en vers et en proses poétiques en Espagne :

 

        Des extraits illustratifs des écrivains poètes en vers et en proses poétiques en Espagne, citons à titre d’exemples :

 

·  Juan Goytisolo, en Espagne :

 

        Né, 1931, à Barcelone, en Espagne, et mort en 2017, à Marrakech, au Maroc, Juan Goytisolo est un écrivain, poète et romancier espagnol. Issu d’une famille bourgeoise, le 5 janvier 1931 à Barcelone, son père, José María Goytisolo, d'origine basque, était cadre dans une entreprise chimique. Il a été emprisonné, lors de la guerre civile espagnole, par les républicains et sa mère Julia Gay assassinée par le premier raid aérien franquiste, à Barcelone (1938), le laissant à peine sept ans. Après des études de droit, Juan Goytisolo publie son premier roman, Juego de Manos, en 1954. À partir de 1953, lors des séjours à Paris, il devient lecteur aux éditions Gallimard (1956). En 1956, il effectue six mois de service militaire à Mataró. Il a travaillé comme professeur de littérature aux universités de Californie, Boston et de New York (1969-1975).  En 1996, il s'est installé au Maroc, durant dix ans où, Il était considéré comme un grand défenseur des questions des arabes et marocains, en dénonçant à maintes reprises l'intolérance dans les États occupés et la censure. Il est l’auteur de : Palabras para Julia (2020), Des mots pour Julia (1979), etc.

 

   (Juan Goytisolo épris de Marrakech, au Maroc et fait ici état, à sa fille, de sa voie humaniste en l’invitant à la suivre à défendre sa dignité en tant que dignité de tous)

 

Estas palabras


«cuando te escribo estas palabras
pienso también en otra gente.
Tu destino está en los demás
tu futuro es-tu propia vida
tu dignidad es la de todos.
Otros esperan que resistas
que les ayude tu alegría
tu canción entre sus canciones.
Entonces siempre acuérdate
de lo que un día yo escribí
pensando en ti
como ahora pienso.»

Quand je te parle

 

«Mais quand je te parle,
quand je t'écris ces mots,
je pense aussi aux autres.
Votre destin est dans les autres,
votre avenir est votre propre vie,
votre dignité est celle de tous.
Les autres attendent de toi que tu résistes
que ta joie les aide,
ta chanson parmi leurs chansons.
Alors rappelez-vous toujours
ce que j'ai écrit un jour
en pensant à vous
comme je le pense maintenant.»
- www.actualidadliteratura.com, p.1.

 

·  José Sarria, en Espagne :

 

        Né en 1960, à Málaga, en Espagne, José Sarria, ou José Sarria Cuevas, est un écrivain, poète, essayiste et critique littéraire espagnol.  Il est diplômé de Sciences Économiques et Management, en Droit Fiscal avec Master MBA, et actuellement secrétaire général du conseil d’administration de l’Association des Ecrivains d’Andalousie, secrétaire général de l’Association Internationale Humanisme Solidaire et membre du conseil d’administration de l’Association Andalouse de Critiques littéraires. Il est l’auteur de : Prisonniers de Babel (1996), La Voie du désert (1997), Sepharad (2000), Traité d’amours impossibles (2002), Inventaire des échecs (2005), Racine de l’eau (Séville, 2011), L’arbre de la vie, Des poèmes pour l’humanité, El árbol de la vida. Poemas para la humanidad (2015), etc.

 

(Dans, El árbol de la vida, L’arbre de la vie, le poète José Sarria transfigure l’Andalousie passée et le nom de son cœur Guadalquivir aux eaux fécondes de l’Islam en vision allusive au Maroc mauresque, marais divins des fertiles voix des enfants de l’Andalousie)

 

Volvi la vista de siglos

 

«Volvi la vista de siglos y contemplé al instante como mi

fecudidad fue patria de reyes tartésios y de legiones

romanas

- Yo soy el agua del Islam y la fe del bautismo nudité con

la calma de quien se abandona, por amor a su destino.

Con el sabor de las marismas adiviné la fertil voz de los

Hijos de la Andalucia, al fin, presintiendo la eternidad, me 

adentré en las aguas de un mar que me abrazaba

Volvi la vista, por ultima vez, antes de entregarme a la

letania de las olas, mientras el oceano preguntaba por mi

nombre : Guadalquivir mi corazon se llama

 

Voix des enfants de l’Andalousie

 

«J’ai regardé en arrière les siècles un instant comment ma

fertilité était patrie des rois tartessiens et légions romaines

- Je suis l’eau de l’Islam et la fée du rite nu du sang avec

le calme qu’elle a abandonné par amour de son destin.

Avec le goût des marais divines les fertiles voix des

enfants de l’Andalousie, à la fin, décelant l’éternité pour moi

je suis entré dans les eaux d’une mer qui m’éteint

J’ai regardé en arrière pour l’ultime fois avant de me livrer à

litanie des vagues montrant l’océan, je me demandais pour

nom : Guadalquivir mon cœur s’appelle.»

- www.abzlocal.mx, p.1.

 

       4. Des écrivains poètes en vers et en proses poétiques en Angleterre :

 

        Des extraits illustratifs des écrivains poètes en vers et en proses poétiques en Angleterre, citons à titre d’exemple :

 

·  Walter Harris, Angleterre :

 

      Né en 1866, à Londres, et mort en 1933, à Tanger, Walter Harris est un écrivain et poète anglais. Il était le second fils de Frederick W. Harris, un armateur et courtier d'assurances. Il a été éperdument amoureux, de Tanger et des Tangérois. Il a été formé à la Harrow Scholl, puis en bref à la Cambridge University. Il débarque au Maroc, accompagnant une mission diplomatique britannique, auprès du sultan Moulay Hassan 1er (1875). Il s'installe d'emblée à Tanger, où il bâtit ensuite "Villa Harris", avec jardins, où il passera l'essentiel de sa vie. Il parlait couramment le français, l'espagnol et le dialecte marocain. Il devient correspondant du "The Times" à partir de 1906, lors du conflit des puissances européennes autour du Maroc. Il s'oppose aux ambitions de la France, finit, suite à "l'entente cordiale", par atténuer son hostilité et reçoit la "légion d'honneur" et le titre de "Commandeur du Ouissam Alaouite". Il a été capturé, en 1933, par les hommes de Ahmed Raissouni, non maltraité, par les Jbalas, par ailleurs très poli. Les négociations ont abouti, par le biais du Cherif d'Ouezzane, à sa remise en liberté. Il est l’auteur de :  Morocco That Was (1921), etc.

 

(Le poète Walter Harris, diplomate, a été capturé, en 1933, par les hommes de Moulay Ahmed Raissouni, et sans être maltraité par les Jbalas, très polis, il est remis en liberté, suite à des négociations, par le biais du Cherif d'Ouezzane, d’où l’évocation dans sa prose poétique de l’état des lieux du pays d’alors)         

 

Morocco lived its life apart


Morocco lived its life apart.

True, it was at the very gates of the Mediterranean,

but it might had been in the Pacific for all the attention

that it attracted. From time to time de European governments

despatched special Missions of the Sultan - gigantic picnics

to one or other capitals, during wich the pending claims would,

or would not, be settled ; a commercial treaty was possibly

dicussed ; etrenal frendship was sworn where only hatred on

one side and indifference on the other really existed, for in

Those days general   feelings of the Moors toward

The European and Christians anouted to hate.
 

Le Maroc vivait sa vie à part


«Le Maroc vivait sa vie à part.

En fait, il était au bord de la Méditerranée, mais il

aurait aussi bien pu être dans la Pacifique pour l'attention

qu'on lui prêtait.

De temps en temps, les gouvernements européens

envoyaient des missions spéciales au sultan dans l'une

ou l'autre des capitales : gigantesques pique-niques au

cours desquels les questions pendantes étaient, ou

n'étaient pas réglées ; un traité commercial était peut-

être discuté, une éternelle amitié était jurée entre deux

peuples dont l'un avait de l'inimitié et l'autre de

l'indifférence, car en ce temps, le sentiment le plus

certain des Marocains pour les Européens et les

Chrétiens était la haine.»,

- www.amazon.com, p.1.

 

·  Trino Cruz Seruya à Gibraltar :

 

        Né en 1960, à Gibraltar, dominion anglaise, Trino Cruz, ou Trino Cruz Seruya, est un écrivain, poète et traducteur hispanisant et arabisant anglais. Il descend de parents sépharades, anglais, italiens et espagnols. Il a grandi entre Gibraltar, Tanger et l’Espagne. Il a étudié à Liverpool et Londres avant de revenir à son pays natal (1983). Il est l’auteur de : Lecturas del espacio profanado (1992), Breve antología (1993), Rihla ((2003), etc.

 (En 1999, le poète Trino Cruz se référant, inspiré d’un point de vue critique, à la plasticité du peintre marocain Ahmed Ben Yessef, clame perspicacement ces vers, à son égard, en ces termes singuliers)

 

Al alma del otro

 

«Ben Yessef convence al alma del otro,

de su sujeto imagenès que installan

altitarse en el lienzo, y entremezolarse

con la suya, en sus texturas, en sus,      

perfiles …Su obra produce embriagez

que se mezcla con los olores de la calle,

de la vida. El nos muestra una belleza

que no reniega de mostramos lo amargo

e injusto. Una belleza fiel que no

traiciona su sujeto, si no que la rinde

homenaje y le hace justicia.»

 

L’âme de l’autre

«Ben Yessef l’âme de l’autre,

des images de son sujet qui s’incrustent

se soulèvent sur la toile et se mêlent

à la sienne, en leur leurs textures à ses

profils… son œuvre produit ivresse

qui se mêle avec les sens de la rue,

de la vie. Il nous montre une beauté

qui ne cesse de nous montrer l’amère

l’injuste. Une beauté tombée qui

ne trahit pas son sujet sinon renonce

à l’hommage et rend-il justice

- www.google.com, p.1.

II. Des extraits illustratifs des écrivains poètes en vers et en proses

poétiques étrangers en Afique au Maroc : 1830-2023

     Des extraits illustratifs des écrivains poètes en vers et en proses poétiques étrangers d’Afique au Maroc : 1830-2023, e qui suit :  

        1. Des écrivains poètes en vers et en proses poétiques en Mauritanie :

         Des extraits illustratifs des écrivains poètes en vers et en proses poétiques en Mauritanie, citons à titre d’exemple :

·  Idoumou Mohamed, en Mauritanie :

 

      Né en 1961 à Tidjikja, en Mauritanie, Idoumou Mohamed, ou Idoumou Mohamed Lemine Abass, est un écrivain, poète, romancier et nouvelliste mauritanien.  Il est professeur de littérature francophone à l’ENS, à l’Université de Nouakchott dont il est actuellement coordinateur de filière. Il a dirigé le CREL (2001-2007), collaboré à des journaux et occupé de hautes fonctions politiques. Elle a participé, à Rabat, au Maroc, capitale africaine de la culture, au 1er festival de la poésie africaine, du 5 au 7 mai 2023. Il est co-auteur de : Guide de la littérature mauritanienne (1992), etc.

 

(Le poète, Idoumou Mohamed a participé, à Rabat, au Maroc, capitale africaine de la culture, au 1er festival de la poésie africaine, du 5 au 7 mai 2023, en écho citons de l’ivresse poétique d’un voyage, en ces vers, dédiée à la pleine lune et le sable ému)

Ivresse d’un voyage

 

«La lune est pleine

En elle s’est créée la clarté

Et caresse le sable

Ému

Ivresse d’un voyage

D’un bout à l’autre d’une vie

D’un feu à l’autre d’un amour

Qu’il fait bien trépigner

Sur la route de la bien-aimée

Qu’il fait bien regarder ce ciel

En fête

Qu’il fait bien écouter là-bas

Du lointain venir

Un chant.»,

- www.fr-fr.facebook.com, p.1.

         2. Des écrivains poètes en vers et en proses poétiques en Algérie :

        Des extraits illustratifs des écrivains poètes en vers et en proses poétiques en Algérie, citons à titre d’exemple :

·  Moufdi Zakaria, en Algérie :

 

        Né en 1908, à Beni Isguen, près de Ghardaïa, en Algérie, et mort en 1977, à Tunis, Moufdi Zakaria, ou Cheikh Zakaria Ben Slimane Ben Hadj Aissa, est un écrivain et poète algérien. Il a reçu son enseignement, à Annaba, où il s'initie à la grammaire et au fiqh. Puis, il rejoint Tunis, chez son oncle, pour poursuivre ses études, à l’école Es-Salem, l’école El Khaldounia et l’université Zitouna. Il se lie avec le poète tunisien Abou el Kacem Chebbi et fonde l'association littéraire El-Wifaq, l'Entente, une revue (1925-1930). De retour en Algérie, il crée l’association et la revue ElHayet, la Vie (1933). Membre actif de l'Association des Etudiants Musulmans Nord-africains, en de 1925, il critique les fêtes du Centenaire de 1930. Il milite dans le Parti du peuple algérien, PPA, suite à la dissolution de l'Étoile. Il est arrêté avec Messali Hadj (1937-1939).  Il lance le journal Achaâb, Le Peuple, en signant Abou Firas. Il est condamné à 6 mois de prison (19431944). En 1955, il rejoint le FLN et a été arrêté, il est emprisonné à Barberousse à Alger (1956). Libéré trois ans plus tard, il s'installe à Rabat, au Maroc, en collaborant au journal El Moudjahid. En 1962, vu les dissensions entre les dirigeant du pays indépendant, il décide de s’éloigner définitivement de la politique algérienne. Il est l’auteur : l'hymne national algérien (1955), Sous l'inspiration de l'Atlas du Maroc (1976), etc.

 

(En 1962, Le poète algérien, Moufdi Zakaria a trouvé, à Rabat, au Maroc, la stabilité et le refuge, loin des dissensions entre les dirigeant du pays récemment indépendant, et y a donné libre cours à son génie poétique, imbu de ses peines, ses engagements à la lutte nationale et ses devoirs envers ses combattants locaux et régionaux, enrichissant ainsi leur littérature commune d’un esprit de solidarité et d’unité régionale indéfectibles)

 

وقالوا: مدحت المالكين                                       

 

وقالوا: مدحت المالكين، أجبتهم                            

               ما المدح في غير الاماجد شانــي   

إذا ما استقام المالكون مدحتـهم                           

               وصفت مديحي من قواعد إيمانـي   

ولولا الكفاح ما مدحت محمــدا،                            

               ولا جئت بالآيات في الحسن الثاني.

 

Ils ont dit tu as louangé les deux rois

«Ils ont dit tu as louangé les deux rois, je leur ai dit

La louange des non glorieux n’est pas mon sujet

Si alors les deux rois sont droits, je les ai louangés

Je décris ma louange, c’est une règle de ma foi

Sans la lutte je n’aurais pas loué Mohamed,

Ni venu clamer des versets envers Hassan II.»

- www.habous.gov.ma , p.1.

  

      3. Des écrivains poètes en vers et en proses poétiques au Sénégal :

 

         Des extraits illustratifs des écrivains poètes en vers et en proses poétiques au Sénégal, citons à titre d’exemple :

 

·  Léopold Sédar Senghor, au Sénégal :

 

      Né en 1906, à Joal Fadiouth, au Sénégal, Léopold Sédar Senghor est un écrivain, poète et homme d’Etat sénégalais. Il fait ses études primaires dans une école catholique, puis lors de ses études secondaires, son     excellence, lui vaut l’octroi d’une bourse d’études en France. Il va à la Sorbonne, à Paris (1928). Mais, il change d’orientation pour accéder au Collège Louis-le-Grand, préparer le concours d’admission à l’Ecole Supérieure des Instituteurs. Il y rencontre Georges Pompidou, successeur du Général De Gaulle, Aimé Césaire de la Martinique. Il prépare le concours d’agrégation en grammaire, naturalisé (1932). Il est le premier Africain lauréat de ce concours (1935). Il devient professeur de lettres classiques au lycée Descartes, à Tours, au lycée Marcelin-Berthelot de Saint-Maur-des-Fossés, à Paris. A la seconde guerre mondiale, il est fantassin de 2e classe dans un régiment d’infanterie coloniale. Prisonnier, des Allemands, à La Charité-sur-Loire, en France, puis libéré malade, (1940-1942). Après la guerre, il occupe la chaire de linguistique à l’École nationale de la France d’outre-mer, puis secrétaire d’Etat au gouvernement d’Edgar Faure. En 1960, il est Président de la République du Sénégal, indépendant.  Elu à l’Académie Française (1983), l il a été le premier africain, à siéger à l’Académie du Royaume du Maroc, lors de sa première session, à Fès (1980). Il y dit prône une civilisation de l’universel. Il est l’auteur de : Chants d’ombre, poèmes (1945), Élégies majeures (1979), Poèmes divers (1990), etc.

 

(Sur ce, L’Académie du Royaume du Maroc, a organisé, le 27 Avril 2017, et le Conseil National des Droits de l’Homme, une journée d’hommage à son membre, le poète Léopold Sédar Senghor. En écho, ses vers sur le Sahara marocain, 1972)

Plus désert que le Sahara

 

«Et me voici déchiré calciné, entre la peur de la mort et

l’épouvante de vivre.

Mais aucun livre aucun qui arrose mon angoisse.

L’esprit est bien plus désert que le Sahara.

Or voici les cendres amères de mon cœur, comme une fleur séchée.

Toi seule peux me sauver mon espoir, et ta présence

Toi mon présent, mon indicatif mon imperfectif

Toi ma parfaite, non tes lettres, tes lèvres soleil de l’éternel été.

Et je t’attends dans l’attente, pour ressusciter la mort.»,

- www.rodin.uca.es, p.102.

 

III. Des extraits illustratifs des écrivains poètes en vers et en proses

poétiques étrangers d’Asie au Maroc : 1830-2023

 

     Des extraits illustratifs des écrivains poètes en vers et en proses poétiques étrangers d’Asie au Maroc : 1830-2023, e qui suit : 

 

        1. Des écrivains poètes en vers et en proses poétiques en Chine :

 

        Des extraits illustratifs des écrivains poètes en vers et en proses poétiques en Chine, citons à titre d’exemple :

 

·  Chinois Bei Dao, en Chine : 

 

        Né en 1949, à Pékin , Bei Dao, ou Zhao Zhenkai est un écrivain, poète et romancier chinois. Après ses études secondaires, il rejoint les gardes rouges. Déçu, il se rétracte et apparaît, à la fin des années soixante-dix comme le porte-parole de la génération sacrifiée lors de  la Révolution culturelle, où il est devenu ouvrier de bâtiment. Parti à Berlin, il n’a eu l’autorisation de rentrer, en Chine, qu’en 2006. Durant son exil, il voyage à Berlin-Ouest, à Oslo, à Stockholm, à Aarhus, au Danemark, à Leyde aux Pays-Bas, à Paris, en France et au Michigan et Californie, aux USA (1989-1995). Il a participé au Festival international de la poésie : l'hymne à la Méditerranée, à la troisième édition, du 9 au 12 octobre, 2002, tenu à Casablanca, au Maroc, à côté des poètes du monde arabe, de l'Amérique latine, d'Europe et d'Asie. Il est l’auteur de : Réponse, Huídá (1989), Poèmes  (1991),  Poèmes (1996),  etc.

 

(Le poète, Bei Dao a participé au Festival international de la poésie : l'hymne à la Méditerranée, à la troisième édition, du 9 au 12 octobre, 2002, tenu à Casablanca, au Maroc, à côté des poètes du monde arabe, de l'Amérique latine, d'Europe et d'Asie, d’où pour nous ces vers mystiques)

 

N’allume pas la lampe

 

«N’allume pas la lampe

la porte des ténèbres conduit le sage

ma main connaît le chemin

comme une ancienne clef

à l’emplacement du cœur

elle ouvre ton destin

le printemps oscille derrière la porte

quelques tiges de bambou se balancent

un corps s’élève en nageant de sous la terre

la tempête de neige est passée

les papillons de nouveau s’assemblent

Je te suis, croyance,

toi qui suit la mort.»,

- www.babelio.com, p.1.

 

IV. Des extraits illustratifs des écrivains poètes en vers et en proses

poétiques étrangers d’Océanie au Maroc : 1830-2023

 

         Des extraits illustratifs des écrivains poètes en vers et en proses poétiques étrangers d’Océanie au Maroc : 1830-2023, e qui suit : 

 

       1. Des écrivains poètes en vers et en proses poétiques en Australie :

 

        Des extraits illustratifs des écrivains poètes en vers et en proses poétiques en Australie, citons à titre d’exemple :

 

·  Jean Métellus, à Haïti. :

 

         Né en 1937, à Jacmel, à Haïti, et mort en 2014, à Paris, Jean Métellus est un écrivain, poète, romancier, dramaturge, essayiste et neurologue haïtien. Jean Métellus enseigne en Haïti, puis émigre en France en (1959), à l'époque des Duvalier.  Il y poursuit ses études en neurologie et les troubles du langage, et obtenant son doctorat en médecine, à l'université Paris III (1975). Il se spécialise - et soutient un doctorat de 3e cycle de linguistique (1975). Il devient professeur au collège de médecine des hôpitaux de Paris. Il est l’auteur de :   Au pipirite chantant (1978), La Peau (2006), Visages de femmes (2008), Rhapsodie pour Hispaniola (2015), etc.

 

(Chantant sa patrie Haïti, Jean Métellus (1937-2014), est décédé, la veille de la parution de : Haïti-RD : Un recueil de poèmes engagés contre les déportations (2015), recueil du « Regroupement de poètes francophones, engagés pour la liberté et la paix», dans son pays, composé de poètes migrant du Maroc, d’Algérie, de Belgique, d’Egypte, de France, du Canada, du Gabon, de la Grèce, de l’Île de la Réunion, du Mali, et de la Tunisie, faisant écho, à son statut de migrant par de jeunes poètes et poétesses marocains des cinq continents)

 

Haïti !

 

Haïti, perle des Antilles!
Semblable à une jolie fille!
Aux yeux de tous, tu es charmante,
Avec tes sites élégants!
Ô! Terre de ma naissance!
Je te dois grande reconnaissance!
Car, c'est la contrée de ma mère
Et de mon valeureux père.

- www.alterpresse.org, p.1.

      

 

       2. Des écrivains poètes en vers et en proses poétiques, en Nouvelle Zélande :

 

        Des extraits illustratifs des écrivains poètes en vers et en proses poétiques en Nouvelle Zélande, citons à titre d’exemple :

 

·  Ada Mondès, en Nouvelle Zélande :

 

      Née en 1990, à Hyères, en France, Ada Mondès est une écrivaine, poétesse, traductrice, en français et en espagnol, française. Elle a tôt décidé de voyager dans le monde pour rencontrer ces vies des autres restituées à travers sa voix. Nomade par amour de la liberté et du mouvement, elle récolte des paroles autour de la terre. Elle a visité la Nouvelle-Zélande, en passant par le Maroc ou la Biélorussie, en écrivant tant en français qu’en espagnol puisque, car c’est dans cette seconde langue qu’elle a retrouvé quelque chose d’une inspiration oubliée. Elle est l’auteure de : Les Témoins-Los Testigos (2016), Cruzar (2018), Des corps poussés jusqu’à la nuit (2022), etc.

 

De passage

 

«Je suis
de passage
chez les autres avec les autres pour les autres dans les autres
sans les autres
je m’attache à quelques corps à quelques fripes
l’envie de transmettre parfois saisit
Je suis
de mèche avec la révolution essentielle du tournesol
profondément pour le printemps.»,

- www.recoursaupoeme.fr, p.1.

 

V. Des extraits illustratifs des écrivains poètes en vers et en proses

poétiques étrangers d’Amérique au Maroc : 1830-2023

 

         Des extraits illustratifs des écrivains poètes en vers et en proses poétiques étrangers d’Amérique au Maroc : 1830-2023, e qui suit :   

 

       1. Des écrivains poètes en vers et en proses poétiques aux USA :

 

        Des extraits illustratifs des écrivains poètes en vers et en proses poétiques en aux USA, citons à titre d’exemples :

 

·  Paul Bowles, aux USA :

 

        Né en 1910, à Jamaica, quartier de Long Island, à New York, aux USA, et mort en 1999, à Tanger, au Maroc, Paul Bowles, ou Paul Frederick Bowles est un écrivain, poète, romancier, compositeur, et voyageur américain. Il passa la majeure partie de sa vie au Maroc. Il va étudier à l'université de Virginie, qu’il abandonne pour faire son premier voyage à Paris (1929). En 1931après un autre séjour en France, où il joint le cercle littéraire et artistique de Gertrude Stein Il va à Tanger en compagnie de son ami Aaron Copland, où l'année suivante, il voyagea dans d'autres régions du pays, du Sahara. En 1938, il épouse l’écrivaine Jane Bowles, née Auer. En 1947, il s'établit à Tanger, où Jane Auer et venue le rejoindre (1949). Le couple devint rapidement incontournable dans le milieu des Européens et Américains établis à Tanger. Dès 1940, ils y ont reçu la visite Truman Capote, Tennessee Williams et Gore Vidal, au cours des années 1950, par d’autres auteurs de la beat generation, Allen Ginsberg et William S. Burroughs. Il est l’auteur de : Two Poems (1933), Scenes (1968), The Thicket of Spring (1972), A côté de rien (1981), Aucun œil a regardé dehors de Tout Crevasse (1997), etc.

 

(Paul Bowles a passé la majeure partie de sa vie, à Tanger, au Maroc, dans cette strophe de The Thicket of Spring, semble évoquer le climat méditerranéen, parfois chaud, à travers une vision printanière quasi mystique de jours comme de nuits)

 

Message

 

No one cried out in the summertime

The days were hot rooms

Opened into the breathless corridors of the nights

A drag on wandered across the briges of sound

Shining his scales and trainig his tail

Through the sbbing parks, frightening the rats

 

Message

 

«Personne n’a crié au temps du printemps

Les jours étaient des chambres chaudes

Ouvertes sur d’étouffants corridors des nuits

Une trainée a erré à travers les ponts du son

Rayonnant ses échelles et tirant sa queue

A travers des parcs sanglotant effrayant les rats.»,

- www.abebooks.co.uk, p.1.

 

·  Tennessee Williams, aux USA :

 

       Né en 1911, à Columbus, et mort en 1983, à New York, aux USA, Tennessee Williams, ou Thomas Lanier Williams III est un écrivain, poète et dramaturge américain. Ses ancêtres comptent parmi anglais gallois et huguenots. Atteint de la diphtérie à l'âge de cinq ans, il occupe son temps à écrire des poèmes et saynètes encouragé par sa sœur aînée, Rose Isabel Williams. En 1918, son père emmène sa famille à Saint-Louis dans le Missouri où il a décroché un emploi dans une fabrique de chaussures. Il passe son enfance, avec sa mère Edwina et sa sœur Rose chez son grand-père, pasteur, et sa grand-mère, Rose. Son père, qu’il déteste, est un voyageur de commerce alcoolique et joueur de poker, souvent absent. Il étudie au Soldan High School, puis, à l'University City High School. Il rend visite à Paul Bowles, à Tanger, au cours des années 1950. Il est l’auteur de : In the Winter of Cities (1956), Androgyne, Mon Amour (1977), Le Belvédère d'été (1983), etc.

 

(Tennessee Williams a rendu visite en 1940, à Paul Bowles, parmi tant d’autres, à Tanger, au Maroc, ici il clame le silence d’été qui règne à travers la quête d’une vision mystique)  

 

Tangier : The Speechless Summer


«II hear it is clear today but I don’t want to see it.
How can I keep it away?
At noon the drum of the sun is, yes, already begun,
and the time of an appointment
cannot be stayed, although the imminence of it
is drawing much tighter the tight muscles of my throat,
this summer’s home of my torment.»

 

Tangier : parole interdite l’été

 

«J’entends c’est clair aujourd’hui mais je ne veux pas le voir.

Comment peut-on le garder loin ?

A midi la batterie du soleil est, oui, déjà commencée,

Et le temps d’un rendez-vous

Ne peut rester, bien que son imminence

Rendant de plus en plus serrés mes muscles dans ma gorge,

Cette maison d’été de mon tourment.»,

- www.cairn.info, p.1.

 

·  Mark Twain, aux USA :

 

      Né en 1835, en Floride, dans le Missouri, aux USA, et mort en 1910, à Redding, dans le Connecticut, Mark Twain, ou Samuel Langhorne Clemens, est un écrivain, poète, essayiste et humoriste américain. Après une carrière de militaire, il été imprimeur et journaliste chez les mineurs du Nevada. En 1847, la mort de son père bouleverse la vie de la famille. Âgé de douze ans, il quitte l’école et devient apprenti typographe dans l’imprimerie locale, pour des revenus réguliers. Se tournant vers le Sud, il va à la Nouvelle-Orléans, pour gagner l’Amazonie. En du voyage, il rencontre le pilote de bateau à vapeur Horace E. Bixby et y fait carrière. Il travaille sur le Mississippi au déclenchement de la guerre de Sécession en 1861 et s’engage alors dans une milice sudiste, puis dans les rangs de l’armée confédérée et se tourne vers l'Ouest, où son frère Orion est secrétaire d’État du Nevada. En juin 1867, financé par l'éditeur du journal « Alta California » de San Francisco, il part à New York sur le Quaker City, pour l'océan Atlantique dans une croisière en mer Méditerranée, à Tanger, au Maroc, en France, en Angleterre, en Italie, dans les îles grecques, en Turquie et en Terre sainte dans l'Empire ottoman.  Il est l’auteur de : Un vagabond à l'étranger, A Tramp Abroad (1880), Le Soliloque du roi Léopold, King Leopold's Soliloquy (1905), De la religion : Dieu est-il immoral ? Christian Science (1906), Lettres de la Terre aux U.S Letters from the Earth : 1909-1962 (2005), etc.

 (Dans the “I” that reports its impressions of Tangier, le « je » de Mark Twain qui rapporte ses impressions publiées, dans Alta devient l’un des « gars » dans The Innocents Abroad, et, son effet sur les épisodes est significatif. De même ici le l’évocation de ce de ce mausolée de la reine musulmane, Muntaz Mahal (1593-1631), à un mausolée de Tanger, au Maroc, et Taj Mahal, en Inde)

 

Tanger et Taj Mahal

 

«Pierres précieuses, telles qu’agathe, jaspe, etc.

Avec lesquelles chaque aspect fondamental est richement chantourné

Incomparable au plan mondial au niveau de la maîtrise technique

Le Taj articule le moment où s’arrête l’architecture et où débute le bijou

Le Taj est tout en marbre et en pierres précieuses

Incrusté de pierres précieuses en adorables motifs floraux

Le vaste mausolée

Cette merveille de marbre

L’enceinte exquise

Incrusté de fleurs faites avec des pierres chères et précieuses

Une création d’une beauté parfaite et d’une finition absolue.»,

- www.books.openedition.org, p.1.

 

·  Jack Kerouac, aux USA :

 

      Né en 1922 à Lowell, dans le Massachusetts, et mort en 1969 à St. Petersburg, en Floride, aux USA, Jack Kerouac, ou Jean-Louis Lebris de Kérouac, est un écrivain et poète américain. Au début 1957, il se rend au Maroc dans un tanker yougoslave, pour retrouver Burroughs, exilé à Tanger, alors Zone Internationale du Festin nu, du Maroc, qui vient d’avoir son indépendance l'année précédente. Il y rejoint par Allen Ginsberg, Gregory Corso et Paul Bowles, qui habite le Maroc pour des raisons proches de celles de Burroughs et les la Beat Generation, génération hippie qui prône le rejet des conventions de l’époque et la volonté de donner un sens à son existence, en s’adonnant à des drogues comme la marijuana et la benzédrine, dans l'alcool, la religion, le bouddhisme, à la frénésie des voyages.  Il est l’auteur de : Sur la route (1957), Les clochards célestes (1958), Big Sur, Le Vagabond solitaire (1966), Les Anges vagabonds (1973), etc.

 

 (A Tanger au Maroc, en 1957, Jack Kerouac, résidant parmi la bande de la Beat Generation, génération hippie, ou Beatles, conteste de façon imagée et incisive la vie des sociétés, dans le monde de l’époque)

               

Goodbye

               

«Life is sick
Dogs cough
Bees sail
Birds hack
Trees saw
Woods cry
Men die
Ticks try
Books lie
Ants fly
Goodbye.»

 

À tout à l’heure

 

«La vie est malade
Les chiens toussent
Les abeilles voguent
Les oiseaux piochent
Les arbres scient
Les bois pleurent
Les hommes meurent
Les tiques y mettent du leur
Les livres sont menteurs
Les fourmis font du planeur
À tout à l’heure.»

- www.babelio.com, p.1.

 

·  William Burroughs aux USA :

 

       Né en 1947, à Conroe, au Texas, aux USA, et mort en 1981, à DeLand, en Floride, William S. Burroughs est un écrivain et poète américain.  En 1951, en voyage à Mexico, où, ivre, son tue sa mère d'une balle en pleine tête en essayant d’imiter  Guillaume Tell d’un verre placé sur sa tête et va en prison.  Il est confié à ses grands-parents maternels. En 1960, il rejoint son père à Tanger , en pleine période hallucinatoire. À quinze ans, il blesse par balle un ami, se voit se voit comme son père comme un assassin,  Et se fait interner pour une brève durée dans un hôpital psychiatrique à Saint-Louis. Puis, à Palm Beach, il devient lié aux amphétamines. Arrêté, son passé tragique a fait la clémence du juge à suivre une cure de désintoxication à l'hôpital-prison Federal Médical Center de Lexington. en 1968, il s'installe en Floride et suit les enseignements de la Green Valley School à Orange. Il retourne en Floride en 1981 et cesse de suivre son traitement anti-rejet d’une transplantation cardiaque et meurt le lendemain. Naked Lunch, Le Festin nu (1959), etc.

 

(Le poète, William Burroughs, après une brève durée dans un hôpital psychiatrique de Saint-Louis, en 1960, il rejoint son père à Tanger, en pleine période hallucinatoire. À quinze ans, d’où l’évocation de sa de sa prose poétique de sa vision de lumière solaire marocaine)

 

Where Flesh Circulates

«Its so hard to remember in the world –

- Weren't you there ? Dead so you
think of ports - - Couldn't reach flesh –

- Might have to reach flesh from
anybody 
And i will depart under the Red Masters
for strange dawn words of color exalting their
falling on my face impending attack satellite in a
Gold and perfumes of light city red stone
shadows brick terminal time wet dream flesh creakily the
the last feeble faces fountains play stale
spit from crumpled cloth Weimar youths on my face
bodies where flesh circulates Masters of color
exalting their dogs impending attack of light
in a city of red stone black skin work fish smell and
dead eyes in doorways red water words spitting blood laugh
sharp as water reeds fish syllables
stirring this Moroccan sunlight vagrant noon station
spent in the mirror dawn jissom webs drifting rainbow
speeded up from afternoon's slow ferris wheel flesh

 

Où la chair circule

 

«Il est si difficile de se rappeler dans le monde

- N’étais-tu pas là ? Mort donc toi

à penser aux ports, ne pouvant atteindre la chair,

- Il faudrait peut-être l’atteindre de n’importe qui

et je partirai sous les Maitres rouges

En d’étranges bas mots de couleur excitant leur

chute à ma face attaque soudaine satellite en

Or et parfums de lumière de cité de pierre rouge

Ombres briques temps d’attente rêve humide chair

Grinçant

Les faibles faces passées faces de fontaines de jeu

à l’ancienne

cracher du tissu froissé jeunes de Weimar à ma face

corps où la chair circule Maître de couleur

excitant leurs chiens à l’attaque soudaine lumière.

Dans la cité de pierre rouge peau font la pêche et

sourient

les yeux morts aux portes d’eau rouge crachant

rire de sang pointu comme l’eau rouge de poissons

syllabes

remuant cette Marocaine lumière solaire errant

au lieu de la lune

dépensant le miroir des toiles de foudre arc-en-ciel

à la dérive accélérant l’après-midi la chair de

grande roue lente.

- www.poemhunter.comp.1.

 

B. Extraits illustratifs des écrivaines et poétesses en vers et en

proses poétiques étrangères au Maroc : 1830-2023

 

    Au sujet des extraits illustratifs des écrivaines et poétesses en vers et en proses poétiques étrangers au Maroc : 1830-2023, le site web lematin.ma rapporte : «Les deux auteurs [v. Francis Combe et Muriel Augry, à la librairie Kalila Wadimna de Rabat, au Maroc, en 2010] ont présenté la genèse de leurs œuvres, puis lu quelques poèmes avant de s'entretenir avec la salle […]. Car comme le dit le poète Francis Combe «la poésie ne vit que parce qu'elle est mise en commun. […] Muriel Augry, elle, Parisienne de naissance, s'est laissée aveugler par la lumière du Maroc, une terre pleine de contrastes qui oscillent entre l'ombre et la lumière. En lisant son recueil de poèmes "Les lendemains turquoises", un de ses admirateurs Jean Noel Pancrazzi, […] écrit que “ces poèmes trouvent la justesse de l'expression "balancement entre le désir de fuite et enchantement devant la lumière et la vie !" […]. Un accord, très profond aussi, entre tes mots et les dessins. […]. Et puis "turquoise", c'est une couleur qui va bien, dit-il à Muriel Augry. […] Et c'est ce que j'ai voulu [a confié Muriel Augry] transcrire dans mes textes poétiques. Une lumière crue, aveuglante qui illumine les lieux. C'est un soleil « jaune » comme dans les livres d'enfants qui frappe les plages, écrase les reliefs du désert. […] Le Maroc vit de couleurs. Mais le soir, lorsque celles-ci s'estompent, c'est un noir paré de dorures, plus ou moins discrètes, plus ou moins chargé de promesses et de détresses qui illuminent nos soirées et nos nuits. » - «Des mots, des signes et de la lumière», www.lematin.ma, p.1. D’où ici :

 

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I. Des extraits illustratifs des écrivaines et poétesses en vers et en proses

 poétiques étrangères d’Europe au Maroc : 1830-2023

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     Des extraits illustratifs des écrivaines et poétesses en vers et en proses poétiques étrangères d’Europe au Maroc : 1830-2023, ce qui suit :

 

        1. Des écrivaines et poétesses en vers et en proses poétiques en France :

 

       Des extraits illustratifs des écrivaines et poétesses en vers et en proses poétiques en France, citons à titre d’exemples :

·  Henriette Willette, en France :

 

        Née en 1886, à la Gironde, à Bordeaux, en France, et morte, en 1976, au Var, à Le Pradet, Henriette Willette, ou Jean de Monadey, Tante Gracieuse, est une écrivaine, et poétesse voyageuse française. Elle effectue un voyage au Maroc dont elle visite surtout le sud de l’Atlas et du Moyen-Atlas, parfois les grandes villes elle que Marrakech, aux jardins arabes qui ressemblent à ceux de l’Alhambra, et ce pour faire entrevoir l’influence coloniale française, sur le pays (1921-1930). Elle l’auteure de : Nos sœurs musulmanes (1921), Au Maroc (1930), etc.

 

 (L’écrivaine et poétesse Henriette, en voyage au Maroc, s’inspire de la ville Marrakech, dont les jardins arabes lui rappellent à ceux de l’Alhambra, en Andalousie, exalte ici l’évocation de sa prose poétique la beauté de la nature luxuriante et féérique du moment)

 

Une ombre douce

 

Ici, une ombre douce et des parfums. Les

rosiers trop lourds de fleurs ploient, les

géraniums montent égrappés d’améthystes et

les mimosas égrènent leurs perles d’or […]. Je

traverse un bois de mimosas qui semblent tous

des bouquets de feux d’artifice et qui

embaument. Le chemin est bordé de bouraches

bleues duvetées dont la tige rose a des reflets

de chair.

- www.journals.openedition.org, p.1.

 

·  Henriette Célarié, en France :

 

        Née en 1872, à Reims, près de la Marne, en France, et morte en 1958, à Neuilly-sur-Seine, en Hauts-de-Seine, Henriette Celarié, ou Madeleine Saint René Taillandier est une écrivaine, poétesse et voyageuse française. Elle rejoint son mari nommé à la légation de Tanger et y poursuit son parcours, circulant en voiture individuelle avec son mari, en voiture collective avec un guide, ou en autocars de la Compagnie Transatlantique, le plus souvent seule, accompagnée uniquement d’un chauffeur et d’un guide marocain. Elle est l’auteure de : Un mois au Maroc (1927), etc.

 

(Henriette Celarié, ou Madeleine Saint René Taillandier est une écrivaine, poétesse et voyageuse française, ayant rejoint son mari nommé à la légation de Tanger, d’où dont ici l’évocation de sa prose poétique du portrait de la femme marocaine porteuse d’une jarre d’eau, en pleine la montagne)

 

La jarre emplie d’eau

 

Dans le port de la nuque, elle offre

des lignes qui sont belles. Lorsqu’il

lui faut gravir une pente, sa taille

flexible se creuse au-dessus des

reins sur lesquels se tend l’étoffe

de son vêtement et les jambes

fermes au galbe lisse supportent

sans faiblir le poids du buste

et de la jarre emplie d’eau.

- www.google.com, p.1.

 

·  Aline de Lens, en France :

 

       Née en 1881, à Paris, en France, et morte en 1925 à Fès, Aline de Lens, ou Aline Réveillaud de Lens, est une écrivaine, poétesse et peintre française. Fille du docteur Émile Delens, elle se rend, à Meknès, au Maroc, avec son mari, André Réveillaud, un avocat et publiciste, puis député et sénateur (1921, où elle s’engage dans les actions du Service des Arts indigènes (1915). Elle est l’auteure de : Aline de Lens, Journal (1924), L’amour, je le supplie de m’épargner (1926), etc.

 

(La poétesse et peintre Aline de Lens, ou Aline Réveillaud de Lens, la fille du docteur Émile Delens, va avec son mari, André Réveillaud, avocat et publiciste à Meknès, au Maroc, et s’y s’engage dans le Service des Arts indigènes marocains (1915). D’où ici sa vue de sa prose poétique sur la nature locale)

A travers la verdure

 

Des allées de mosaïques s’entrecroisent et se perdent

à travers la verdure. Les bananiers, les rosiers, les

arbres fruitiers poussent en fouillis dans les parterres

négligés; quelques vignes traînent et s’accrochent; des

jasmins esquissent un berceau ; les orangers et les

citronniers chargés de fruits abaissent vers le sol leur

branches pliantes. Un merle invisible siffle, par

intervalles, son petit air, accompagné par l’incessant

et tendre roucoulement des tourterelles.

- www.czasopisma.uni.lodz.pl, p.1.

 

·  Muriel Augry, en France :


       Née en 1962, à Paris, en France, Muriel Augry est une écrivaine, poétesse, nouvelliste et essayiste française. Elle fait ses études littéraires, à l’Université de Paris Sorbonne et y a obtenu Doctorat sur la littérature française du XIX ème siècle. Puis, elle quitte la capitale pour enseigner, dans le Piémont, à l’Université de Turin, durant dix ans. Sa carrière se déroule ensuite entre Rabat et Kénitra, au Maroc, Palerme en Italie et Iasi en Roumanie où elle travaille pour les services culturels de l’Ambassade de France entrecoupées d’un séjour professionnel en France, au Ministère des Affaires Etrangères. Elle est officiée dans l’ordre des Palmes académiques. Elle est l’auteure de : Les lendemains turquoises (2010), Les écailles du soir (2012), Instantanés d'une rive à l'autre (2018), Eclats de murmures (2019), Les lignes de l'attente (2020), etc.

 

(La poétesse, Muriel Augry dont la carrière se déroule entre Rabat et Kénitra, au Maroc, Palerme en Italie et Iasi en Roumanie, où elle a travaillé aux services culturels de l’Ambassade de France, paraît ici évoquer une brève idylle paysagère d’amoureux)

 

Le visage de l'autre

 

Nuits incandescentes pour les aubes colorées

Le visage de l'autre comme identité

La déraison est à l'honneur

La licence de règle

Le visage de l’autre comme identité

La déraison est à l’honneur

La licence de règle

Peut-on rêver fin plus élégante ?

Il s’est retiré sur la pointe des pieds

Avec honneur, avec orgueil

Il s’est quitté

- www.sgdl-auteurs.org, p.1.

 

        2. Des écrivaines et poétesses en vers et en proses poétiques en Espagne :

 

       Des extraits illustratifs des écrivaines et poétesses en vers et en proses poétiques en Espagne, citons à titre d’exemples :

 

·  Ángeles Mora, en Espagne :

 

      Née en 1952, à Rute, à Cordoue, en Espagne, Ángeles Mora est une écrivaine et poétesse espagnole.  Elle titulaire d’un diplôme en Lettres hispaniques de l'université de Grenade. Elle est présidente de l'association Femme et littérature en vers libres et membre numéraire de l'Académie des belles-lettres de Grenade. Elle est l’auteure de :  La canción del olvido (1985), Cámara subjetiva (1996), Piedra de luna : (1999), Contradicciones, pájaros (2005), Bajo la alfombra (2008), Ficciones para una autobiografía (2015), Soñar con bicicletas (2022), etc.

 

(La poétesse espagnole Ángeles Mora, lauréate du Prix Internacional de Poésie, de la Cité marocaine de Melilla, en 2001, reprend ici un thème de la poésie élégiaque maroco-andalouse de l’amant solitaire insomniaque sous la lune, jusqu’à l’aube, endurant douleur, amour et espoir de revoir l’aimée)

 

La soledad

 

La soledad viene poco a poco
pero de pronto un día abre la puerta
y es como si la estuvieras esperando
desde siempre.
Entonces se convierte en tu doble,
se viste con tu ropa,
tiene tu rostro,
ama como tú misma
la luna en la ventana del verano,
mira con tus ojos
el espejo del alba,
mastica el dolor o el amor
en tus labios.

 

La solitude

               

La solitude vient peu à peu

mais vite un jour ouvre la porte

et comment entreverras-tu espoir

depuis toujours

ensuite se convertir en ton double

à te vêtir comme ta robe,

tenir ton visage,

aimer comme toi-même

la lune à la fenêtre d’été,

A voir avec tes yeux

le miroir de l’aube,

mastiquant douleur ou amour

sur tes lèvres.

- www.rivistaclandestino.com, p.1.

 

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II. Des extraits illustratifs des écrivaines et poétesses en vers et en proses

poétiques étrangères d’Afrique au Maroc : 1830-2023

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     Des extraits illustratifs des écrivaines et poétesses en vers et en proses poétiques étrangères d’Afrique au Maroc : 1830-2023, ce qui suit :

 

        1. Des écrivaines et poétesses en vers et en proses poétiques en France :

 

       Des extraits illustratifs des écrivaines et poétesses en vers et en proses poétiques au Gabon, citons à titre d’exemples :

 

·  Pulcherie Abeme Nkoghé, au Gabon :

 

        Née 1980, à Oyem, au Gabon, Pulcherie Abeme, ou Pulchérie Abeme Nkoghé, est une écrivaine et poétesse gabonaise. Issue d'ethnie fang, Pulchérie abime Nkoghé est une ancienne élève de l'École Nationale Supérieur de Secrétariat de Libreville. Présidente-fondatrice de l'association « Jardin du Village » entre la France et le Gabon, elle se bat pour amener la population rurale de son pays à être au centre d'un développement et pour la promotion et développement agricole maraîchère et l'élevage d’animaux de basse-cour. Elle a pris part, à Rabat, capitale africaine de la culture, au 1er festival de la poésie africaine du 5 au 7 mai 2023. Elle est l’auteur de : La vie est un bouquet de fleurs (2000), Le chant des blessures (2008), Chambre 117 (2013), Ce que le chien a vu à Nzeng Ayong (2020), etc.

 

(La poétesse, Pulcherie Abeme a pris part, à Rabat, capitale africaine de la culture, au 1er festival de la poésie africaine du 5 au 7 mai 2023, d’où en répercussion ces vers du Maroc des Africains)

 

Le regard à l'infini

 

Je le sais
Je vous l'assure
Je l'ai vu

L'Afrique
dans sa robe gracieuse,
ses enfants main dans la main
visant le même soleil.

www.aflit.arts.uwa.edu.au, p.1.

 

·  Patricia Kakou-Marceau, en Côte d’Ivoire :

 

        Née en 1943, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, Patricia Kakou-Marceau est écrivaine, poétesse et parolière ivoirienne.  Elle écrit également des livres jeunesse et vit entre Toulouse et Abidjan. Poétesse, la lecture et les contes ont bercé son enfance. A dix-huit ans, elle quitte son pays natal, pour rejoindre sa famille, à Toulouse, en France (1951). Elle s’exile brièvement à Marseille (2007), pour revenir à Toulouse.  Sa passion pour la poésie l’emmène à déclamer ses vers en public pour la plus grande joie de son auditoire. Elle et l’auteure de : Cœur Poétique (2012), La lune et le soleil ne se parlent plus (2020), Le Feu trahit ses frères (2021), etc.

 

(La poétesse Patricia Kakou-Marceau de la Côte d’Ivoire a pris part, le 06 mai 2023, à Rabat, à la 1ère édition du Festival de la poésie africaine, sous le haut patronage de Sa Majesté le roi Mohammed VI, du le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication et de la Maison de la Poésie, Bayt Achiir, au Maroc, célébrant : Rabat, capitale de la culture africaine)

 

De la Côte d'Ivoire au Maroc

 

Du Togo au Congo
J'ai mangé l'Akoumé et le Saka Saka.
Du Sénégal à l'Egypte,
J'ai visité l'ïle de Gorée et marché dans des pyramides.
De l'Afrique du Sud au Ghana,
J'ai parlé Zoulou et Ashanti.
De la Côte d'Ivoire au Maroc,
J'ai dansé le Coupé Décalé et la danse du ventre.
Oui mon Afrique, tu me manques.
Quand je te reverrai ma belle Afrique,
Tu me diras :
"Bienvenue".»

- www.babelio.com, p.1.  

 

·  Fatoumata Keïta, au Mali : 

 

      Née en 1977, à Baguinéda, au Mali, Fatoumata Keïta, ou Fatim Keïta est une écrivaine, poétesse, romancière, et essayiste malienne. Elle est la promotrice de la maison d'édition Figuira. A douze ans, elle quitte ses parents pour vivre à Figuira, le village natal de son père, dans le Mandé, puis à Kayes. Tous les soirs, elle doit vendre de l’eau fraîche à la gare. Elle a eu la possibilité de poursuivre ses études et obtenir une maîtrise de socio-anthropologie à la Faculté des Langues, Arts et Sciences Humaines de Bamako et un DEA en socio-économie du développement, à l’université Mandé Bukari de Bamako. Elle travaille ensuite pour la radio. Elle est l’auteure de :  À toutes les muses (2014), Les Mamelles de l’amour (2015), J’aimais cet homme qui chantait le fleuve (2016), etc.

 

(La poétesse Fatoumata Keïta du Mali a également pris part, le 06 mai 2023, à Rabat, à la 1ère édition du Festival de la poésie africaine, sous le haut patronage de Sa Majesté le roi Mohammed VI, du le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication et de la Maison de la Poésie, Bayt Achiir, au Maroc, célébrant : Rabat, capitale de la culture africaine)

 

 

Ce n’est jamais fini…

  

 «Ce n’est jamais fini…

 À ceux qui ont peu souri dans la vie

 Qui ont toujours eu l’échine courbée

 À force de pleurs silencieusement avalés

 À ceux qui douloureusement ont péri

Au souvenir desquels je tressaillis

  À ceux qui ont l’artère rompue

 À force d’infortunes vécues

 À ceux qui portent le sceau du désespoir

 Dans le cœur du noir dans l’ombre de l’isoloir

 Sans jamais ne se plaindre ni même se lamenter

  À ceux-là cette note de symphonie et d’espoir

 L’espoir qui barre la route au gouffre du désespoir

 L’espoir qui chasse la brume du cœur et soigne la gueule de bois

 À ceux-là ces vers d’espérance ouvrant la voie à la délivrance.»

- www.bulledemanou.com, p.1.  

 

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III. Des extraits illustratifs des écrivaines et poétesses en vers et en

proses poétiques étrangères d’Asie au Maroc : 1830-2023

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     Des extraits illustratifs des écrivaines et poétesses en vers et en proses poétiques étrangères d’Asie au Maroc : 1830-2023, ce qui suit :

 

        1. Des écrivaines et poétesses en vers et en proses poétiques au Japon :

 

       Des extraits illustratifs des écrivaines et poétesses en vers et en proses poétiques au Japon, citons à titre d’exemples :

 

·  Yosano Akiko, au Japon :

 

        Née en 1878, à la préfecture de Sakai, et morte, en 1942, à Tokyo, au Japon, Yosano Akiko est une écrivaine et poétesse japonaise. Elle a renouvelé fortement le genre poétique du tanka, poème de trente et une syllabes, et a libéré l’expression de la sensibilité féminine, dans son pays. Elle devient la référence de toute une génération de poètes. Au cours de la guerre russo-japonaise, elle publie le long poème : «Je t’en supplie, mon frère, ne meurs pas !  Kimi shinitamô koto nakare (1904). Elle a voyagé à Paris, en France, où elle : rencontre Augustin Rodin (1912,). À son retour, elle devient membre de la première revue féministe, Seitô, Les Bas Bleus, et s’adonne au journalisme sur la condition féminine. Elle et l’auteure de : Cheveux emmêlés, Midaregami (1901), etc

 

(Dans le cadre de la célébration du cinquantième anniversaire des relations maroco-japonaises, l’ambassade du Japon a organisé, du 2 au avril 4 avril 2006, une manifestation, forte en symboles, au théâtre Mohammed V, à Rabat, en faisant écho à celle-ci, évoquons es vers en hommage à la célèbre poétesse japonaise, Yosano Akiko)

 

«Court est le printemps,

Qu'y a-t-il dans la vie

Qui soit immortel ?

Et j'autorisai sa main

Sur la rondeur de mes seins

Ignorant la Voie

Insouciants de l'avenir

Méprisant la gloire,

Seuls ici s'aimant d'amour

Toi et moi nos deux regards.»

www.lesbelleslettres.com, p.1.

 

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IV. Des extraits illustratifs des écrivaines et poétesses en vers et en

proses poétiques étrangères d’Océanie au Maroc : 1830-2023

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     Des extraits illustratifs des écrivaines et poétesses en vers et en proses poétiques étrangères d’Océanie au Maroc : 1830-2023, ce qui suit :

 

       1. Des écrivaines et poétesses en vers et en proses poétiques en Australie:

 

       Des extraits illustratifs des écrivaines et poétesses en vers et en proses poétiques en Australie, citons à titre d’exemple :

 

·  Dorothea Mackellar, en Australie :


        Née en 1885, à Sydney, en Australie, et morte en 1968, à Paddington, dans les Nouvelle-Galles du Sud, son Etat natal australien, Officier de l'Ordre de l'Empire britannique, Dorothea Mackellar est écrivaine et poétesse australienne. Alors qu'elle vit, à Londres et de retour dans son pays, elle n’a cessé, dans sa poésie, durant sa vie, de rejeter l'anglophilie, en y avouant sa nostalgie et son attachement à sa terre natale. En large des activités culturelles de l’ambassade du Maroc, organisées en collaboration avec les autorités de la ville de Canberra, en Australie, le 23 octobre 2022, citons, depuis Rabat, ces vers, en hommage à cette dernière, en tant grande poétesse symbole de cette florissante cité d’Australie. Elle est l’auteure de : My Country en (1908), The Witchmaid (1914), Dreamharbour (1923), Fancy Dress (1926), etc.

 

(En marge des activités culturelles de l’ambassade du Maroc, organisées, le 23 octobre 2023, en collaboration avec les autorités de la ville de Canberra, en Australie, dans le cadre de l’événement “Windows to the World”, et en marge du festival annuel des fleurs “Floriade”, pendant la saison du printemps, évoquons ici, une poésie célèbre de la poétesse patriote de cette grande cité, Dorothea Mackellar)

 

A sunburnt country

 

The love of field and coppice,
Of green and shaded lanes.
Of ordered woods and gardens
Is running in your veins,
Strong love of grey-blue distance
Brown streams and soft dim skies
I know but cannot share it,
My love is otherwise.

I love a sunburnt country,
A land of sweeping plains,
Of ragged mountain ranges,
Of droughts and flooding rains.
I love her far horizons,
I love her jewel-sea,
Her beauty and her terror –
The wide brown land for me!

You will not understand –
Though earth holds many splendours,
Wherever I may die,
I know to what brown country
My homing thoughts will fly.

 

Un pays halé par le soleil

Je sais mais ne peut le partager,

Mon amour est autrement.

J’aime un pays halé par le soleil

Une terre aux vastes plaines,

De chaînes de monts déchiquetés

De fortes pluies et inondations.

J’aime ses horizons lointains,

J’ai son joyau de mer,

Sa beauté et sa terreur –

L’immense son brune à moi !

Vous ne comprendrez pas –

Bien que le sol ait tant de splendeurs,

Partout où je mourrai,

Je sais pourquoi pour quel sol brun

Mon retour en pensées s’envolent.

- www.dorotheamackellar.com, p.1.

 

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V. Des extraits illustratifs des écrivaines et poétesses en vers et en

proses poétiques étrangères d’Amérique au Maroc : 1830-2023

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     Des extraits illustratifs des écrivaines et poétesses en vers et en proses poétiques étrangères d’Amérique au Maroc : 1830-2023, ce qui suit :

 

       1. Des écrivaines et poétesses en vers et en proses poétiques aux USA :

 

       Des extraits illustratifs des écrivaines et poétesses en vers et en proses poétiques aux USA, citons à titre d’exemple :

 

·  Edith Wharton, aux USA :

 

       Née en 1862, à New York, aux USA, et morte en 1937, à Saint-Brice-sous-Forêt, près de Paris, en France, Edith Wharton, est une écrivaine, et poétesse, romancière franco-américaine. Issue d’une famille distinguée établie à New York. Elle a été éduquée par des tuteurs privés et des gouvernantes, à domicile. Et en Europe, où sa famille six ans, après la guerre civile, elle a lu beaucoup et épouse Edward Wharton, un riche banquier (1885). A seize ans, elle écrit es premiers poèmes. Partie d’Amérique, elle a tourné la page d’un pan de sa vie, faite d’échec, de désespoir et de sentiment de frustration. Arrivée à Paris dans la période de 1908, la vie lui paraît lente et monotone, en s’occupant de la littérature. Mais Invitée par des Marocains, et part en voyage à Tanger, où entourée du calme et de ses rêves, elle en parcourt la terre en contemplant ravie par ses gens en silence. Il est l’auteur de : The Greater Inclination (1899) Crucial Instances (1901), In Morocco, Voyage au Maroc (1920), etc.

 

(L’écrivaine et poétesse Edith Wharton, Partie d’Amérique, pour Paris, en 1908, où invitée par des Marocains, part en voyage à Tanger, pour savourer le calme et ses rêves, en parcourant la terre et la contemplant ravie par ses gens en silence, d’où cette évocation de la cité dans sa prose poétique ensorcelante)

 

Dès qu’on quitte Tanger

 

On peut fort heureusement occuper l’esprit à

autre chose. Dès qu’on quitte Tanger, l’Europe

et l’Européen disparaissent, et dès que la voiture

commence, après les derniers jardins, à monter

et à descendre dans les petites collines arides,

on peut être sûr que toute silhouette qui

apparaîtra désormais sur la route ne sera plus

prosaïque mais pittoresque et que ses vêtements,

plutôt que grotesques, seront gracieux.

- www.libe.ma, p.1.

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