Dr. SOSSE ALAOUI MOHAMMED
Petite anthologie de l’image érotique astrale et florale
de la femme dans la poésie arabe :
544-2025
Maroc
2025
Introduction
Dans le but de cerner la métaphorisation astrale et florale de l’image de la femme, dans la poésie arabe des origines à nos jours, nous nous sommes proposés d’en confectionner, corpus bilingue arabo-français à l'appui, une «Petite anthologie de l’image érotique astrale et florale de la femme dans la poésie arabe : 544 -2025». A cet égard, notons avec Corinne Fortier, notamment : «Le terme de ghazal [v. ici érotique] fait référence à l’acte même de flirter puisqu’il dérive du verbe arabe ghazala qui signifie « faire la cour », terme qui s’apparente dans ses phonèmes […] à celui de «galer» en vieux français (Blachère 1975 : 277 […]. L’éclat du sourire est un des éléments du charme féminin chanté par les poètes arabes, notamment quand il est éclairé par la lumière nocturne de la lune (nūral-qamar), lumière considérée comme plus douce et moins agressive que celle du soleil [v. ici images astrales et florales de la femme dans la poésie arabe], dans le monde bédouin (Chabbi 1997). […] La poésie homoérotique comme la poésie féminine s’apparentent à la poésie masculine à travers les thèmes du plaisir procuré par la présence de l’aimé, du sentiment de tristesse lié à son absence et la description de sa beauté.» - « ’amour poétisé : genre, plaisir et nostalgie dans la poésie arabe masculine, féminine et homoérotique», www.ber ghahnjournals.com, p.1. Aussi verrons-nous ici, respectivement :
I. L’image astrale de la femme et du jardin dans la poésie arabe à l’époque préislamique.
II. L’image astrale et florale de la femme dans la poésie arabe tirée de la nature à l’époque préislamique.
III. L’image astrale et florale glorifiant la beauté du mouvement de la femme dans la poésie arabe préislamique.
IV. L’image astrale et florale idéales de la beauté de la femme dans la poésie arabe préislamique et abbasside comme modèle.
V. L’image astrale et florale de la femme des poétesses à la présence marquée dans la poésie arabe de l’époque préislamique à nos jours.
VI. L’image astrale et florale de la femme dans les élégies arabes de l’époque préislamique à nos jours.
VII. L’image astrale et de la femme une carte magique dans la poésie arabe moderne qui transforme la haine en amour et les villes corrompues en villes propices à un avenir heureux. D’où notamment :
I. L’image astrale de la femme et du jardin dans la poésie arabe à l’époque préislamique :
De l’image astrale de la femme et du jardin dans la poésie arabe à l’époque préislamique, un article du site aemagazine.ma en dit précisément : «C’est donc bien avant l’avènement de l’islam que le jardin nourrissait l’imaginaire arabe. Les Arabes, peuple du poème, mirent en exergue les jardins et les compositions florales dans leurs écrits. […] La subtilité des poètes arabes s’érigeait sur des allusions métaphoriques [v. images florales de la femme en poésie arabe] qui, explicitement, décrivaient avec exactitude le corps féminin. Le poète laisse les initiés, les déchiffreurs de ses arcanes, profiter d’une jouissance faite de dualité : le plaisir du littérateur et le plaisir de la chair. La poésie florale ne dépeignait que rarement un paysage naturel pour sa beauté propre. Elle réunissait le corps de la bien-aimée et la conformation de la flore. […] Du reste, tous les poètes floraux arabes font principalement la louange des grâces des femmes qu’ils ont rencontrées. La femme y est objet de séduction qui les perd dans les mystères de ses révélations sensuelles, leur laissant tout loisir de s’enivrer des senteurs et des couleurs de jardins qui n’existent pas, ou qui n’existent que dans leurs imaginations.» - «Les vergers du désir ou la floraison du Jardin dans la littérature arabe», www.aemagazine.ma, p.1.
II. L’image astrale et florale de la femme dans la poésie arabe tirée de la nature à l’époque préislamique :
Concernant l’image astrale et florale de la femme dans la poésie arabe tirée de la nature à l’époque préislamique Ayad Zadam Wafae, indique : «Il est à remarquer que les poètes préislamiques ont tiré leurs descriptions et leurs comparaisons de la femme de la nature tels que : elle est par sa taille et son mouvement une branche de moringa et le palmier [v. image florales], par la blancheur de son corps la blancheur de l’aube, et comme le soleil [v. l’image astrale de la femme dans la poésie arabe], […] le parfum de la bouche comme la senteur de la fleur du girofle [v. l’image florale de la femme en poésie arabe], son odeur comme jardin parfumé […]. La féminité est le monde spécifique de la femme, mais la poésie transforme le sexe en beauté et la beauté est périssable et celle-ci recrée la femme de nouveau. […] Il en fait une image du soleil […], etc. C’est ce qu‘on adorait à cette époque […]. C’est que c’est la femme qui l’accompagne, en tout temps et lieu lorsque le soleil disparaît […]. Elle est sans laquelle il n’y a pas de vie.» - «L’image de la femme dans la poésie préislamique - le cas Imrou'l Qays», www.dspace.univ-tlemcen.dz, p.1.
III. L’image astrale et florale glorifiant la beauté du mouvement de la femme dans la poésie arabe préislamique :
A propos de l’image astrale et florale glorifiant la beauté du mouvement de la femme dans la poésie arabe préislamique, Faleh Al-Kilani relève : «Les Arabes appréciaient certaines qualités féminines, et à travers ce qui était mentionné dans les poèmes d'amour préislamiques, nous pouvons extraire les descriptions des femmes de cette époque que les poètes adoraient et chantaient dans leur poésie en général. […] Les Arabes adoraient le blanc mêlé à une touche de jaune, produisant une couleur semblable à celle de la lune [v. l’image astrale de la femme dans la poésie arabe] ou des fleurs, qu'ils appelaient « azhar » [v. l’image florale de la femme en poésie arabe]. […] Le poète arabe considérait ces descriptions physiques dans leur harmonie et les incarnait dans sa poésie. […] C'est pourquoi la poésie était teintée de descriptions glorifiant le mouvement chez la femme, la décrivant comme une branche de ban, […]. Ce sont ces qualités que […] que les hommes appréciaient chez les femmes de cette époque.» - «La beauté des femmes dans la poésie préislamique», www. google.com, p.1.
IV. L’image astrale et florale idéales de beauté de la femme dans la poésie arabe préislamique et abbasside comme modèle :
Par ailleurs, au sujet de l’image astrale et florale idéales de beauté de la femme dans la poésie arabe préislamique et abbasside comme modèle, Yasser Abdel-Haseeb Radwan dénote : « Les poètes ont un œil vif, un sens aigu et un intellect pur. […] Dans la poésie arabe, le ghazal est associé aux femmes depuis l'époque préislamique, avant l'apparition du ghazal masculin, masculin ou masculin, à l'époque abbasside. […] L'emploi de la gazelle s'est poursuivi dans la poésie abbasside, où elle était employée dans le contexte érotique comme métaphore de la femme, et c'est une image héritée de la poésie préislamique, comme si les poètes de différentes époques et cultures examinaient la vision esthétique des femmes dans le contexte érotique, […] qu'ils vivent dans le désert ou dans les zones urbaines et les villes, et il en va de même pour le soleil, que les poètes préislamiques symbolisaient avec « la femme, […] et le palmier, et ce sont des symboles dans lesquels l'animal, la plante et l'humain sont mélangés, […] certaines qualités se reflètent dans le soleil[…], qui sont les qualités de fertilité, de force et de beauté qui caractérisaient cette déesse mère [v. mythologique], ainsi que d'autres qualités physiques qui font d'elle des images idéales de beauté, de don et de vie dans sa douceur et sa dureté.» - «Vision esthétique dans la poésie amoureuse, la poésie abbasside comme modèle», www.google.com, p.1.
V. L’image astrale et florale de la femme des poétesses à la présence marquée dans la poésie arabe de l’époque préislamique à nos jours :
En parlant de l’image astrale et florale de la femme des poétesses à la présence marquée dans la poésie arabe de l’époque préislamique à nos jours, un article de La Commission Nationale de la Femme Jordanienne mentionne à cet égard : «L'histoire de la poésie arabe n'a jamais été jalonnée de poètes sans poétesses. Au contraire, les poétesses ont eu, et ont toujours, une présence marquée dans ce domaine [v. images astrales et florales de la femme en poésie arabe]. […] Al-Khansa' a été témoin de l'islam et s'y est convertie, tout comme ses quatre fils […]. Les exemples de poétesses créatives sont nombreux, et nous ne pouvons oublier ici la poétesse repentie Rabia Al-Adawiya, […] dans son repentir. […] De même, la poétesse Layla Al-Akhiliya de Bani Amer, […] pour leurs histoires d'amour chaste, des Bani Udhra […]. De même, la poétesse andalouse Wallada bint Al-Khalifa Al-Mustakfi, poète de liberté et de bon vivant, […]. Quant aux poétesses contemporaines, citons […], la poétesse Dr. Suad Al-Sabah du Koweït et la poétesse Dr. Atika Al-Khazraji d'Irak […], la poétesse émiratie Taiba Khamis, titulaire d'une licence en sciences politiques de l'Université d'Indiana […], Nazik Al-Malaika, la talentueuse poétesse irakienne novatrice […], la célèbre poétesse libanaise May Ziadeh, dont […] la poésie a été considérable. […] Alors, pourquoi douter de ta crédibilité poétique, ô femme ? » - «Les femmes et les cheveux », www.google.com, p.1.
VI. L’image astrale et florale de la femme émergeant dans les élégies arabes de l’époque préislamique à nos jours :
Quant à l’image astrale et florale de la femme dans les élégies arabes de l’époque préislamique à nos jours, un article du site nabdalarab-com souligne en ce sens : « Les femmes occupaient […] une place importante dans […] les élégies, où des poétesses ont émergé, notamment Al-Khansa', qui excellait à exprimer le chagrin et la perte des siens avec passion. […]. Les femmes ne se limitaient pas à être les sujets de la poésie amoureuse [v. images astrales et florales de la femme en poésie arabe] ; elles s'imposaient également comme poétesses exprimant leurs propres sentiments, défiant certaines contraintes sociales. […] L'image des femmes dans la littérature abbasside avait reflétée l'influence […] des changements politiques et culturels. […] L'image des femmes dans la littérature andalouse était liée aux […] poètes […] s'inspirant de la nature pittoresque de l'Andalousie. […] La littérature [v. ici la poésie] arabe moderne [v. aussi ici du Maroc et du Maghreb] a connu un changement radical dans la représentation des femmes, les […] poétesses ayant commencé à s’élever contre […] les traditions qui avaient longtemps limité leur présence sur la scène littéraire [v. ici poétique]. - «Comment la littérature arabe a-t-elle abordé les questions féminines à travers les âges ?», www. google.com, p.1.
VII. L’image astrale et florale de la femme une carte magique dans la poésie arabe moderne qui transforme la haine en amour et les villes corrompues en villes propices à un avenir heureux :
De façon inhérente à l’image astrale et florale et de la femme une carte magique dans la poésie arabe moderne qui transforme la haine en amour et les villes corrompues en villes propices à un avenir heureux, Amina Amairi relate : « L'image des femmes dans le mouvement poétique moderne n'est pas aussi claire que dans le classicisme et le romantisme [v. l’image astrale et florale de la femme dans la poésie arabe]. Dans ces courants, les femmes sont un sujet en soi, que le poète cherche à éclairer par l'analyse ou la composition, en révélant des sentiments enfouis et en clarifiant les relations entre eux. Ici, elles constituent un niveau parmi les niveaux du poème, entremêlé à plusieurs thèmes politiques, sociaux ou économiques. Elles sont un symbole ou un repère de vie, que le poète utilise en confrontation avec d'autres repères pour construire son poème comme une structure organique, dramatique et intégrée. […] Parce que le monde dans lequel vit le poète est corrompu et empli de haine, il doit changer, et ce changement ne peut s'opérer que par une carte magique qui transforme cette haine en amour et transforme les villes corrompues en villes propices à un avenir heureux.» - « L'image de la femme dans la poésie arabe moderne», www.diwanalarab.com, p.1.
En guise de conclusion de brève introduction à cette : «Petite anthologie de l’image érotique astrale et florale de la femme dans la poésie arabe : 544 -2025», avec le souhait qu’elle puisse s’élargir et s’approfondir à l’avenir, notons avec un article paru dans le site www.arabicmagazine.net, restituant à cet égard : «Nul ne conteste l'abondance de vers et de poèmes dans lesquels les hommes expriment leur amour pour les femmes […] au fil des siècles. […] Cependant, nombreux sont ceux qui s'accordent à dire que les vers d'amour écrits par des femmes pour des hommes sont rares. […] Le flirt a connu un essor sans précédent à l'époque andalouse. […] Un exemple en est Nazhun bint Al-Qala’i Al-Garnatiyya (à Grenade : 1085-1155), qui […] dans son amour pour le ministre Abu Bakr bin Saeed lorsqu’elle a dit : «L'œil de l'observateur ne regardait personne/ J'ai vu le soleil de midi dans mon bras, la lune/ Plutôt, une gazelle est vaincue dans les bras d'un lion.» […]. Nazik Al-Malaika (née à Bagdad : 1923-2007) est une poétesse et critique irakienne. […] Elle clame à l’’aimé : «Laisse-moi cacher mes secrets/ Derrière le rideau se trouvent des roses qui/ pourraient se faner.» […] Du Maroc, nous avons la poétesse, Malika Al-Asimi (née à Marrakech, : 1946-), d’une grande expérience poétique, et culturelle, entonne, à cet égard : «La nuit est tombée, doucement mystérieuse/ Le génie des visions et des images/ Les vignes vertes ne se balançaient pas au gré du vent/ Rayonnant de la blancheur de la lune/ L'existence débordait de sentiment et de poésie.» - « La poésie amoureuse des femmes dans la littérature arabe», www.google.com, p.1.
L’auteur
I. Extraits illustratifs de l’image érotique astrale et florale de
la femme dans la poésie arabe du Maghreb : 544 -2025
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Des extraits illustratifs de l’image érotique astrale et florale de la femme dans la poésie arabe Maghreb : 544 -2025, citons, à titre d’exemples :
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1. Du Maroc :
· Ibrahim Soulami, à Fès, en 1967, Image astrale :
Né en 1932, à Fès, au Maroc, Ibrahim Soulami est un écrivain et poète arabe marocain. Il y a suivi ses études primaires et secondaire. Puis, il a rejoint l’Université du Caire, en Egypte, où il a obtenu un doctorat en littérature arabe (1956-1961), avant de partir pour Paris, pour s’installer en enseigner au Maroc, enseigner à l’Université de Fès (1964). Il est l’auteur de : Amour (1967), etc.
نجمة
نجمة حطت على عيني بسمة
يا يدا تمسح عن روحي العياء
لك حبي لك حبي
Une étoile
Une étoile a déposé sur mes yeux un sourire
Ô main qui essuie de mon âme la courbature
A toi mon amour… A toi mon amour.
www.anfaspress.com, p.1.
· Abderrafii Jouahri, à Marrakech, en 1990, Image astrale :
Né en 1943, à Fès, au Maroc,
Abderrafii Jouahri est un journaliste, poète arabe marocain. Il y a grandi dans
un climat de tension entre le mouvement national et les autorités du
protectorat français. Il a suivi ses
études de droit, en obtenant une licence (1967), et a poursuivi ses études de
troisième cycle à Marrakech, où il a décroché un diplôme d'études supérieures.
Il a dirigé l'Union des écrivains
marocains (1990). Ancien député de la ville de Marrakech, il est l'un des
fondateurs de l'Organisation marocaine des droits de l'homme. Il est l’auteur
de : Diwan (1990), etc.
القمر
يسائلني طرفها الأحور
وفي السفح تاه عبير الأماسي
وفي أفقها يسهر القمر
La lune
M’interroge la fille aux joues douces
M’interrogent ses prunelles noires
Et sur la pente erre le parfum des soirs
Et à notre horizon veille la lune.
www.poetsgate.com, p.1.
· Mohammed Bennis, à Fès, 2024, Image florale :
Né en 1948, à Fès, au Maroc, Mohammed Bennis est un poète arabe marocain. Il appartient au courant de la modernité poétique arabe. Il y a suivi ses études primaires et universitaires à la Faculté des lettres Dhar El Mehraz à Fès, où il a obtenu la Licence en lettres arabes (1972). Puis, il a obtenu un DEA à l’université Mohamed V, à Rabat (1978), et y soutenu son doctorat d’État (1988). En 1972, Il s’installe à Mohammedia où il est professeur de poésie arabe moderne, à la Faculté des lettres de Rabat, Université Mohammed V-Agdal (1980-2016). Ensuite, il s’est consacré à l’écriture. Il est l’auteur de : Ma Kabla Al Kalam, La Pré-parole (1968), Kitabou l-houb, Le livre de l’amour (1994), Hada al Azrak, Ce bleu (2015), Yaqadatou Assamt, Éveil du silence (2020), Hawaen Baynana (Un air entre nous (2024), etc.
الورد
لقناديل انطفأت
في حضرة خصر
مشدود بيدي توتر ما بين
الفخذين ظلال تنزل من شجرة الكتفين
إلى ورد ينحل على مشط القدمين
Les roses
A des lanternes éteintes
en présence d’une hanche
attachée par des mains tendues entre
les cuisses des ombres descendues de l’arbre des épaules
aux roses défaites sur le plat des pieds
www.josooor.com, p.1
· Aïcha Bassry, à Fès :
قُرُنْفُلَةً
ما ضَرَّكَ
لَوْ زَرَعْتَني في مِزْهَرِيَّتِكَ قُرُنْفُلَةً،
وَأَمَتَّني عَطَشاً،
لآمَنْتُ أنَّكَ مائي،
وَتَوَهمْتُ السَرَابَ
في صَحَرائِكَ واحةً
دَفْقُكَ ضَوْءٌ.
Œillet
Quel mal as-tu
Si tu m’as semée dans ton pot œillet
Et que tu aies assuré ma soif
Tu te serais assuré que tu es mon eau
Et que je me sois imaginé le mirage
Dans ton désert une oasis
Ton flot lumière.
www.alaraby.co.uk,
p.1
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2. D’Algérie :
· Abdelkrim El Akkoun, à Mouradia, en 1959, Image astrale :
Né en 1918, au village de Laqaqna, en Algérie, et mort en 1959, à Mouradia, Abdelkrim El Akkoun est un écrivain et poète algérien. Il s'installe à Bordj Bou Arreridj où il enseigne à l'école Al-Tahdheeb (1941). Il a participé au Mouvement de Réforme de l'Association des Oulémas d’Algérie. A Alger, il a obtenu une licence d'enseignement sous les autorités françaises, à l'école Al-Falah, rue Saleh Bouakour, où il a exercé durant 15 ans. Il est l’auteur de : Diwan (1959), etc.
الشمس
ووجهكِ كالشمس بادي السنِنا
يجدد شوقي ويلهمني
رويدك إنّي فتى مغرم
فؤادي عن الحسن لا ينثني
فتنتُ بهذا الجمال الوضيء
وسحر عيونك
أرّقني
تناديك روحي ألا اسرعي
إلى سجد شاحب قد فني
Le
soleil
Et ton visage est comme le soleil,
brillant visible
Il renouvelle mon désir et m'inspire
Calme-toi, car je suis un jeune homme amoureux
Mon cœur de la beauté jamais ne se détourne pas
Je suis tant captivé par cette beauté rayonnante
Et la magie
de tes yeux m'empêche
de dormir
Mon âme t'interpelle, que ne te
dépêches-tu pas
À la prosternation d’un sujet
tout pâle qui y a péri
www.takhatub.ahlamontada.com,
p.1.
· Amina Hazmoun, à Mouradia, 2025, Images astrales :
Née en 1991, à Constantine, en Algérie, Amina Hazmoun est une écrivaine, poétesse, romancière, nouvelliste et dramaturge algérienne. Elle est étudiante, à la Faculté de médecine de l'Université Ismaïl Belkacem de sa ville natale. Elle étudie également la psalmodie coranique, à l'École Abdelhamid Ben Badis de l'Université des Sciences islamiques Émir Abdelkader de la même ville. Elle est titulaire d’une licence en Tajwid selon la version de Warsh de (2014). Elle y est actuellement médecin neurologue. Elle est l’auteure de : Tafasil Samrae, Partition brunes (2023), Taratil Masar Ilaik, Hymne du chemin vers toi (2025), etc.
شمس وقمر
يُخَيَّلُ لي أنَّها مِن سَرابٍ
ولكنَّها كالصبَاحِ تُطِلُّ
على وجهِها الشمسُ حينَ تفيقُ
وفي جَفنِها قمَرٌ يَستَظِلُّ
وفي عينِها يهتدي الوقتُ لكنْ
إذا أغمضَتها يضِلُّ يضِلُّ.
Soleil et lune
Je m’imagine qu’elle est mirage
Mais elle est comme le jour surplombant
Sur son visage le soleil quand il s’éveille
Et dans sa paupière une lune s’abritant
Dans sa prunelle le temps se guide mais
Si elle la ferme il s’égare il s’égare.
www.youm7.com, p.1.
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3. De Tunisie :
· Abu al-Qasim al-Shabi, à Tozeur, en 1955, Image astrale et florale:
Né en 1909, à Tozeur, et mort en 1934, à Tunis, Abu al-Qasim al-Shabi est un poète arabe tunisien. Très jeune, il voyage à travers toute la Tunisie. En 1920, il entre à l'université Zitouna où il connaît de conditions difficiles de vie et entreprend l'écriture de poèmes. Il participe aux manifestations anti-zitouniennes de Tunis. Ses études terminées, il fréquente des cercles littéraires et donne une conférence à la Khaldounia, sur l'imagination poétique chez les Arabes (1929). Il y participe au renouvellement de la poésie arabe. Mais son père meurt, il veut donner une nouvelle une conférence qui a été boycottée par ses adversaires (1930). Sa santé, déjà fragile, se détériore encore t et il meurt subitement à l'âge de vingt-cinq ans. Il est l’auteur de : Aghani al-Hayat, Les chants de la vie (1955), etc.
القمر والوردة
عذبة أنت كالطفولة كالأح
لام كالحن كالصباح الجديد
كالسَّماء الضَّحُوكِ كاللَّيلَةِ القمراءِ
كالوردِ كابتسامِ الوليدِ
La lune et la rose
Douce tu es, comme l’enfance, comme les rêves
Comme la mélodie, comme la nouvelle matinée
Comme le ciel riant, comme la nuit à clair de lune
Comme la rose comme le sourire du nouveau-né
www.khayma.com, p.1.
· Fatima Krouma, à Ksour Essef, en 2022, Image astrale :
Née en 1986, à Ksour Essef, en Tunisie, Fatima Krouma est une écrivaine poétesse et traductrice tunisienne. Elle est titulaire d’un doctorat en droit publique, de l’Université de Tunis (2021). Elle est l’auteure de : Akhataun Fadihah, Graves Erreurs (2020), Bila Faramil Tahwi fi Munhada, Sans freins Elle sombre dans Un ravin (2022), etc.
الشّمس
اليقظة تدبّ في أغصان ناعسة
براعم متدلّية تَتنَاسخ
مثل حكايات كائن ينْأى عن آخر
تجتذبه هالته خارج إيوان العالم الضّيّق
بعضه عالق في زمن قادم
بعضه غارق في ماضٍ سحيق
مُسيّرة داخل حلم ما
ليس بالمكان الصّحيح
ليس بالخطأ
تهبّ الرّيح بين جنباته مثل بيت هجرته العناكب
أسلمته للنّهايات المفتوحة
عبثا تبرُق خيوطه بين الأغصان
تحت الشّمس
لحظات المطر
Le soleil
L’insomnie se répand dans les branches endormies
Des bourgeons flottants qui se régénèrent
Tels des contes s’éloignant les uns des autres
Son aura l’attire hors du hall étroit du monde
Avec une part attachée au temps futur
Une part enfoncée dans un passé lointain
Une marche dans un certain rêve
Non au lieu juste
Non par erreur
Le vent souffle à ses côtés tel un logis déserté des araignées
Le livrant à des fins ouvertes
En vain rutilent ses fils parmi les branches
Sous le soleil
Des instants sous la pluie
www.qannaass.com, p.1.
· Rajae Talbi, à Al Qasrayn, en 2019, Images astrales :
Née en 1978, à Al Qasrayn, en Tunisie, Rajae Talbi est une écrivaine, poétesse, traductrice et professeure universitaire marocaine. Elle est membre de l’Union des Ecrivains du Maroc, à Salé. Elle est l’auteure de : Forsatun ala khaddi al Khasara, Une occasion sur la joue de la perte (2018), Istifaqat bi Jasadi al Ruh, Eveils au Corps de l’Ame (2019), etc.
شموسُ
تمنطَقْتُ الخسارة لا أقبل أن أكون سوى ذاتي
جردتها من الأوهام وقبلت أن أتزوج الحريق.
أحشائي لا ترضى سوى بهذا الصبحِ المشتعلِ
تُضْرمُ شموسُه الحرائقَ في دمي أشعتُه ألسنةٌ
بليغةٌ تبعث حدائقي رمالُ شواطئِه عسلٌ يلفحُ
بشرتي ضياؤُه الخاطفُ تغريدٌ يسكنُ خطويَ
بسماتُ ثغرِهِ الفتَّان بالضوء ترمي أعماقيَ
أضحك من الأحزان أطالع هذا السنا يتفجر
من جسدي أسخر من جلادي يُقلِّب نظراته
في وجهي يبحث عن أثر الضربة في خطوي
تزين ابتسامة الضوء مبسمي، الخطو كبرياء
Soleils
La perte s’est localisée je ne puis être que mon égo
Je l’ai privé des illusions et ai agréé d’épouser le feu
Mon sein n’a d’accord que pour ce matin enflammé
Ses soleils mettent à feu mon sang rayons flammes
Tant usant mes prés sables et côtes miel régénèrent
Ma peau ses lumières éclair chant résidant mes pas
Sourires de sa bouche séduisante lueur en mon sein
Je ris de chagrin je considère cette clarté qui explose
Je nargue mon corps de mon bourreau dévisageant
Ma figure cherchant la trace du coup dans mes pas
Embellit le sourire lumière le mien des pas d’orgueil
www.alaraby.co.uk, p.1.
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4. De Lybie :
· Maryam Salama, à Tripoli, en 2003, Images astrale et florale :
Née en 1965, à Tripoli, en Libye, Maryam Salama est une écrivaine et poétesse libyenne. Elle est licenciée en littérature anglaise. Elle est aussi traductrice, historiographe et guide touristique. Elle tient une chronique hebdomadaire et mensuelle dans des journaux et magazines libyens. Elle est l’auteure de : Ahlam Tiflatin Sajinah, Rêves d’une Enfant Captive (1992), Mujamu Al Hamamah, Al Wardu al Manfa, Les Roses l’Exil (1993), Lexique de la Colombe (2003), etc.
النجم والورد
سقف
وجهك الثريا يتدلى
قاب وردتين أو أدنى
يسكب الورد مائه
يغمرني الزبد
أستغيث بأصابعك الملقاة على الوتر
الورد
الوجه
السقف
ويغفو المصباح بلا حذر .
جدار
همس يعبرني إليك
يتمرغ ـ قبل ـ أن يصل ـ في عبير عابر
خدر لا يفله إلا قطر
من نسل الأنامل المغموسة في اللحن .
L’étoile et la rose
Plafond
Ton visage étoile Sirius pendue
A deux longueurs d’arc ou plus
La roses déversant son onde
Me submerge l’écume
Appelant au secours tes doigts allongés sur la corde
La rose
Le visage
Le plafond
La lampe s’endort par inattention.
Un mur
Un chuchotement me traverse vers toi
Se roule - avant - d’arriver - d’un parfum passager
Un gynécée que ne porte que gouttelette
De génération de doigts trempés dans la mélodie.
www.jehat.com, p.1.
· Saber Alfaituri, à Tripoli, en 2006, Image astrale :
Né en 1977, à, à Tripoli, en Libye, Saber Alfaituri, est un écrivain et poète libyen. Il est licencié en littérature anglaise et rédacteur en chef d’un Magazine électronique : Al Fadaa at-Thaqafi, el directeur exécutif du Rassemblement des Intellectuels Arabes Futuristes. Il est également membre de la Ligue des Journalistes Libyens et membre de l’Union des Ecrivains Libyens. Il est l’auteur de : Latmun Li Tarikh al Amwaj, Gifle à l’Histoire des Vagues (2006), etc.
القمر
فوق فراشي الواحد
فوق وسادتي الواحدة
أنظري لخيوطي الخجولة
تربط يمني
بيسري حذائي المتدلي
من شرفة القمر
احرقي
برمل عينيك
الواقفين معي.
La lune
Sur mon lit unique
Au-dessus de mon oreiller unique
Regarde mes lacets timides
Reliant ma droite
A ma gauche mes chaussures liées
Au balcon de la lune
Incendie
Du sable de tes yeux
Les debout avec moi.
www.jehat.com, p.1.
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4. De Mauritanie :
· Bahaa Ould Badiouh, à Nouakchott, en 2007, Images astrales :
Né en 1966, à Idenie, près de Nouakchott, en Mauritanie, Bahaa Ould Badiouh est un écrivain et poète mauritanien. D’une famille bédouine, il s'y est installé où, enfant, il a mémorisé le Coran ainsi que de la poésie arabe ancienne et moderne. Il a obtenu son baccalauréat (1986), ainsi qu’une maîtrise du département de langue et littérature arabe de l'Université de Nouakchott (1990). Il est l’auteur de : Al-Uawa wa Al-Rawnaq, Le Hurlement et l’Elégance (1989), Unshoudat ad-Dam wa as-Sanaa, Hymne du Sang et de la Clarté (1995), Nachid ad-Difaf, Chant des Côtes (2007), etc.
البدر والشمس
للدُّجَى فِي سَلاَمِ الدَّوَالِي
لِتِلْكَ اليَدَيْنِ المُلَوَّثَتَيْنِ مِن الزَّيْتِ والطِّينِ
لِلْوَهْجِ
وَهْجِ النَّهَارِ المُقَطِّبِ
للبَدْرِ فِي نُورِهِ المُتَحَلِّبِ فِي النَّهْرِ في زَوْرَقِ العِشْقِ
إنِّي إلَيْكِ
وللشَّمْسِ فِي صَحْوِكِ المُتَلأْلِئِ
أرْفَعُ هَذَا النَّشِيدَ المُوَلَّعَ
زَهْرَةَ هَذَا الحَنِينِ المُعَنَّى
La lune et le soleil
Au soir dans la paix des vignobles
A ces mains souillées d’huile et de terre
A l’éclat l’éclat du jour renfrogné
A la lune en lumière reflet dans la rivière du canot d'amour
Je suis à toi
Et au soleil dans ta pureté scintillante
J’entonne ce chant épris
Une fleur de cette nostalgie éprouvée
www.jehat.com, p.1.
· Batha Bint al-Baraa, à Mederdra Atakalalt, en 2018, Image astrale :
Née en 1956, à Mederdra Atakalalt, en Mauritanie, Batha Bint al-Baraa, ou Mubaraka Mint al-Baraa, est une écrivaine et poétesse et mauritanienne. Elle y a étudié dans des écoles publiques et a obtenu un diplôme d'enseignante à l'Institut Supérieur du corps professoral de Nouakchott (1983). Elle est titulaire d’une maîtrise en littérature marocaine et andalouse de l'Université Mohammed V au Maroc (1987). Elle a aussi enseigné à l'université de Nouakchott (1987-1990). Elle est devenu conseillère au ministère du Développement Rural et de l'Environnement, puis professeur à la Faculté des Arts, à l'Université du Roi Saud au Royaume d'Arabie Saoudite. Elle est l’auteure de : Hymnes pour la patrie de Nouakchott (1992), Ma ville et l'eau de Tunisie (1998), Chants du soir de Nouakchott (2003), Le charme de deux lettres (2018), etc.
القمر
بغداد إني طفلة عزيزة
أحلم بالنخيل بالفرات بالقمر
بالصقور في المراقب العليا الخزر
أحفظ كل كلمة تقول شهر زاد
من المحيط جئت في زورق سندباد
La lune
Bagdad je suis une enfant chérie
Je rêve de palmiers d’Euphrate de la lune
D’aigles de hauts observatoires de khazars
Je récite tout qui qui évoque Shéhérazade
De l’océan je suis venue à bord de Sindbad
www.saharamedias.net, p.1.
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II. Extraits illustratifs de l’image érotique astrale et florale de la
femme dans la poésie arabe du Moyen Orient : 544 -2025
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Des extraits illustratifs de l’image érotique astrale et florale de la femme dans la poésie arabe du Moyen Orient : 544 -2025, citons, à titre d’exemples :
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1. D’Egypte :
· Ibn al-Faridh, au Caire, en 1235, Image astrale :
Né en 1181, au Caire, et mort en 1235, en Egypte, Ibn al-Faridh, ou Omar Ibn Al Faridh, est un poète arabe égyptien. Il est aussi l’un des plus grands poètes mystiques du soufisme de son temps. Fils d’un juge, très jeune, il fait des retraites dans des oasis proches de la ville. Il a suivi sa scolarité dans une école de droit religieux. Il a vécu quelque temps à la Mecque, en devenant maître de Hadith et de de poésie, loin de toute politique. Il est l’auteur de : L'Éloge du vin, Al Khamriya (1235), etc.
البدر
هيَ البَدْرُ أوصافاً وذاتي سَماؤُها
سَمَتْ بي إليها هِمَّتي حينَ هَمَّتِ
La lune
Elle est la lune dans décrite et mon moi est son ciel
Mon ambition m'a conduit à elle quand elle aspirait
www.aldiwan.net, p.1.
· Abdul Hamid Al-Dib, au Caire, en 1943, Images florales :
Né en 1898, au village de Kamchich, en Egypte et mort en 1943, au Caire, Abdul Hamid Al-Dib est poète arabe égyptien. Bouleversé par la mort de ses parents, il a été submergé par le chagrin. Il a refusé de devenir cheikh à l’université d’Al-Azhar, comme le voulait son père. Il n’achève pas ses études au collège Dar Al-Ulum, à cause de son agitation, son désespoir, et sa paresse. Cela a fait de lui un vagabond sans abri, errant, privé d'une vie décente malgré son talent de poète maudit. Il est devenu un drogué, et a été admis dans un hôpital psychiatrique et en prison. Il est l’auteur de : Diwan (1943), etc.
الورد
يا رحيق الورد يا قطر الندى
كم سقى عطفك من قلبي الصدى
Les roses
Ô nectar de roses, ô goutte de rosée
Combien ton affection a arrosé l'écho dans mon cœur
www.poetsgate.com, p.1.
· Abbas Mahmoud Al-Akkad, au Caire, en 1964, Images astrales :
Né en 1889 à Assouan, et mort en 1964, au Caire, en Egypte, Abbas Mahmoud Al-Akkad, est un écrivain philosophe, romancier et poète égyptien. Autodidacte, il s'est doté d'une vaste culture arabe et anglo-saxonne. Il fonde le journal wafdiste Al-Balâgh et y devient pendant l'entre-deux-guerres un polémiste défenseur des libertés de talent (1923). Il est l’auteur de : Diwan (1964), etc.
الكوكب
أين ميَ ؟ هل علمتم أين الندى مي ؟
الحديث الحلو واللحن
الشجي
والجبين الحر والوجه
السني
أين ولى كوكباه؟
أين غاب ؟
Les étoiles
Où est
May ? Savez-vous où est May, la rosée ?
Le doux discours,
la mélodie attendrissante
le front libre et
le visage radieux,
où sont passées ses deux étoiles ? Où a-t-il disparu ?
www.alantologia.com,
p.1.
· Saleh Jawdat, au Caire, en 1976, Images astrales :
Né en 1912, à Zakazek, en Egypte, et mort en 1976, Saleh Jawdat est un écrivain et poète arabe égyptien. Son père était un agronome. Tout jeune, il s’était préoccupé de la bibliothèque de son père. Il est l’auteur de : Diwan (1976), etc.
الزهرة
يا هرة في خيالي رعيتها في فؤادي
جنت عليها الليالي
وأذبلتها الآيادي
وشغلتها العيون
فمات ســحر الجفون
La fleur
O fleur dans mon imagination
Je l'ai entretenue dans mon coeur
Les nuits lui ont été injustes
Et les mains l'ont flétrie
Et les yeux s’en sont occupée
Et la magie de paupières en est morte
www.ourarabicculture.wordpress.com, p.1.
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2. D’Arabie Saoudite :
· Imru al-Qais, à Najed, en 544, Images astrales et florales :
Né en 501, à Najed, en Arabie, et mort en 544, à Ankara, en Turquie, Imru al Qays, ou Imru al Qays Ibn Hujr Ibn al-Harith al-Kindi, est un poète arabe préislamique de la tribu de Kinda, surnommé, dit le Roi Errant. Il est resté célèbre tant pour les épisodes marquants de sa vie, légendaire, que par son ode, Mu'allaqa, parmi les "Sept" odes préislamiques. Attiré par la débauche, il subit les sanctions et l’exclusion de père roi du royaume de Kinda, surtout, à cause de sa poésie érotique. Son père, assassiné par la tribu des Asad, il décide de le venger avec l’aide en vain des tribus Bakr et Taghlib et reprendre son trône. Il trouve refuge au château d’Al-Ablaq, du poète juif Samawal. Puis, il se rend à Constantinople auprès l’empereur Justinien qui lui accorde une armée. Il sera assassiné lors de son voyage de retour. Il serait mort empoisonné par une tunique offerte par l’empereur byzantin. Il est l’auteur de : Diwan (544), etc.
الثريا والقرنفل
إذا التفتت نحوي تضوّع ريحُها
نسيمَ الصَّبا جاءت بريا القرنفُلِ
كَأَنَّ الثُرَيّا عُلِّقَت في مَصامِها
بِأَمْرَاسِ كَتَّانٍ إِلَى صُمِّ جَنْدَل
Les Pléiades et les œillets
Si elle se tourne vers moi, sa belle odeur se répandra
Telle que la brise du matin apportait des œillets sauvages
Comme si les Pléiades étaient suspendues dans ses orbite
De cordes de lin d’Amras au sommet rocailleux de Jandal.
www.ar.wikisource.org, p.1.
· Al-Nabighah Dhubyani, à Mecque, en 604, Images astrale et florale :
Né en 535, à Mecque, en Arabie Saoudite, et mort en 604, Al-Nabighah Dhubyani est un poète arabe préislamique. Il est issu de la tribu des Banu Dhubyani, mais il a passé la majeure part de son temps à la cour lakhmide d’al-Hirah et des Ghassanides, sous le règne d'al-Mundhir III ibn al-Harith, puis de son successeur (562). Ses croyances religieuses étaient floues, mais il semble être une sorte de monothéiste, en référence au Nouveau Testament. Il est l’auteur de : Diwan (604), etc.
الشمس والتمام
عوجوا، فحيوا لنعمٍ دمنة َ الدارِ
ماذا تحيونَ من نؤيٍ وأحجارِ؟
والدارُ، لو كلمتنا، ذاتُ أخبارِ
فما وجَدْتُ بها شيئاً ألوذُ به،
إلاّ الثُّمامَ وإلاّ مَوْقِدَ النّارِ
بيضاءُ كالشّمسِ وافتْ يومَ أسعدِها
لم تُؤذِ أهلاً، ولم تُفحِشْ على جارِ
Le soleil le tamaris
Tournez et saluez de Noam le placement de la maison
Que remémorez-vous de ce qu’elle contient de pierres?
Et si la maison nous parlait, elle aurait tant de nouvelles
Je n'y ai rien trouvé rien ce dont je pourrais faire refuge
À l’exception du tamaris sinon sauf du creuset à feu
Blanche comme le soleil, son jour le plus heureux arrivé
Elle n’a pas fait nul mal à parenté et elle n’a blâmé voisin.
www.aldiwan.net, p.1.
· Antarah, à Najed, en 608, Image astrale, Images astrales :
Né en 525, à Najed, et mort en 608, à Hail, en Arabie Saoudite, Antarah, ou Antarah ibn Shaddad ibn Qura al-Absi est un chevalier poète arabe. Il est issu de la tribu des Mudari. Il est l'un des auteurs des sept de la période préislamique. Il est célèbre par sa poésie chevaleresque et sa chaste et l’histoire d'amour pour sa cousine Abla. Il est le fils d’une esclave Zubaybah. Son père l'avait exilé, à cette époque, l’enfant né d'une esclave est réduit à l’esclavage, puis le réclamait une fois âgé, le reconnaissait et l'incluait dans sa lignée. Lors, d’une bataille, il refuse d’y participer et son père lui accorde la liberté en échange pour sa bravoure. Il est l’auteur de : Diwan (608), etc.
الشمس والبدر
أَشارَت ِلَيها الشَمسُ عِندَ غُروبِها
تَقولُ إِذا اِسوَدَّ ا لدُجى فَاِطلِعي بَعدي
وَقالَ لَها البَدرُ المُنيرُ أَلا اِسفِري
فَإِنَّكِ مِثلي في الكَمالِ وَفي السَعدِ
Le soleil et la lune
Le soleil l'a pointée à son coucher
A l'obscurité dit lève-toi après moi
Et lui dit la pleine lune dévoile-toi
Car tu es telle moi parfaite et ravie
www.aldiwan.net, p.1.
· Qays ibn al-Moullawwah, à la tribu Banu 'Amir, en 608, Images astrales :
Né en 645, et mort en 688, à la tribu bédouine Banu 'Amir, Qays ibn al-Moullawwah, ou Al Majnoun, le fou de Leyla, est un poète arabe. Il est surtout connu par son amour pour Layla, une femme de la même tribu. Leur histoire d'amour a été racontée dans de nombreux poèmes et histoires, faisant de Qays ibn al-Moullawwah et Layla des personnages emblématiques de la poésie arabe et perse. Il est l’auteur de : Diwan (688), etc.
البدر والكواكب
هي البدر حسناً والنّساء كواكبُ
وشتّان ما بين الكواكب والبدر
La lune et les planètes
Elle est la pleine lune par sa beauté, et les femmes des planètes
Et tant
s’en faut comme éloignement des planètes à la pleine lune
www.google.com, p.1.
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3. De Syrie :
· Abu Firas al-Hamdani, à Mossoul, en 996, Images florales :
Né en 932, à Mossoul, et mort en 996, à Sadad, en Syrie, Abu Firas al-Hamdani est un chevalier et poète arabe syrien. Il était le fils de Sa'id ibn Hamdan, appartenant à la dynastie hamdanide qui a régné sur la haute Mésopotamie et la Syrie du nord au Xe siècle. Il a été fait prisonnier des Byzantins lors de la guerre que son oncle et sultan de Syrie, Sayf al-Dawla menait contre eux. Il a succédé comme sultan sur la ville de Homs, à sa mort, avant d'être lui-même assassiné. Il est l’auteur de : Diwan (996), etc.
الورد
الورد في وجنتيه
والسحر في مقلتيه
وإن عصاه لساني
فالقلب طوع يديه
Les roses
Les roses sont dans ses joues
Et le charme dans ses pupilles
Si ma langue lui avait désobéi
Le cœur est soumis à ses mains
www.addustor.com, p.1.
· Badawi Al-Jabal, Damas, en 1981, Images astrale et florale :
Né en 1903, à Difa, en Syrie, et mort en 1981, Badawi Al-Jabal, ou Muhammad Sulayman al-Ahmad, est poète arabe syrien. Il a appris le Coran et des poèmes arabes classiques de son père. Après l'occupation française au lendemain de la Première Guerre mondiale, il a rejoint la résistance d'al-Ali dans les régions montagneuses côtières syriennes. Il a été incarcéré par les autorités mandataires (1920-1921). Il quitta la Syrie pour l'Irak, où il devient professeur de littérature arabe dans un lycée de Bagdad (1925). De retour en Syrie où il a étudié bref le droit, à l'université de Damas, il est arrêté par les autorités pour ses activités anticoloniales. Libéré en 1936, il retourne à Bagdad où il reprendre son métier carrière d'enseignant. En 1962, il est revenu à son pays en décidant de se tenir à l'écart de la politique et se consacrer à la poésie. Il est l’auteur de : Diwan (1981), etc.
القمر والورد
هات حدّثني فقد طاب السمر
وأنر ظلمة نفسي يا قمر
في ظلال الورد أحسو خمرتي
مشركا في كأسي الزهر النديّا
La lune et les roses
Allons, parle-moi, car la veillée s’est embellie
Et illumine les ténèbres de mon âme, ô lune
À l'ombre des roses je sirote mon vin
Associant dans mon verre des fleurs fraîches
www.mawdoo3.com, p.1.
· Nizar Kabbani, à Damas, en 1998, Images astrale et florale :
Né en 1923, à Al-Chaghour, à Damas, Syrie, et mort en 1998, Nizar Kabbani, à Londres, en Angleterre, est un poète arabe syrien. Il a consacré sa poésie à édifier l’image moderne de la femme. Il a obtenu le diplôme de la faculté de droit de l’Université de Damas (1945). ll devient attaché au ministère syrien des affaires étrangères et opté pour la carrière diplomatique, dans divers postes de chargé d'affaires et de conseiller culturel dans les ambassades syriennes au Caire, Ankara, Madrid, Pékin et à Beyrouth, jusqu’à sa démission (1966). Il crée à Londres sa maison d'édition «Nizar Kabbani», porte-parole de la cause arabe (1967). Il est l’auteur de : L'enfance d'un sein (1948), Tu es à moi (1950), La meilleure nouvelle (1966), Le journal d'une femme indifférente (1968), Des poèmes sauvages (1970), Le livre de l'amour (1970), Des poèmes hors-la loi (1972), Je t'aime, je t'aime et la suite viendra (1978), Je jure qu'il n'y a de femmes que toi (1979), etc.
القمر والزهر
كتبت (أحبك) فوق جدار القمر
(أحبك جداً)
كما لا أحبك يوماً بشر
ألم تبصريها؟
حفرت (أحبك) فوق عقيق السحر
على ورقات الزهر
La lune et les fleurs
J'ai écrit (Je t'aime) sur le mur de la lune
édifier
(Je t'aime très
fort)
Comme aucun être humain ne t'a jamais aimé
J'ai gravé (Je t'aime) Sur l'agate de l’aube
Ne l'as-tu pas vu ?
Sur les pétales de
fleurs
www.aldiwan.net, p.1.
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4. D’Irak :
· Abu Nuwas, à Bagdad, en 815, Image astrale :
Né en 747, à Ahvaz, l’Iran actuel, et mort en 815, à Bagdad, en Irak, Abu Nuwas, ou al-Hasan Ibn Hani al-Hakam, est un poète arabe de l’époque abasside. Lancé par Bashar Ibn Burd, il a cherché à s'écarter des mètres et des thèmes de la poésie ancienne d'inspiration bédouine, pour une poésie d'amour, bachique et érotique, inspirée de la vie citadine, voire ascétique, zuhdiyya. Il est l’auteur : Diwan (815), etc.
القمر
يا قَمَرَ اللَيلِ إِذا َظلَما
هَل يَنقُصُ التَسليمُ مَن سَلَّما
قَد كُنتُ ذا وَصلٍ فَمَن ذا الَّذي
عَلَمَّكَ الهِجرانَ لا عَلَّما
La lune
Ô lune de la nuit quand il fait sombre
Diminue-t-il son salut de qui a salué ?
Tu étais relié, alors qui est celui qui
T’a appris la rupture qu’il t’ait appris ?
www.aldiwan.net, p.1.
· Al Buhturi, à Manjib, en 897, Image astrale :
Né en 820, et mort en 897, à Manjib, en Syrie, Al Buhturi, ou al-Walid ibn Ubayd Allah al-Buhturi, est un poète arabe, Il est issu de la tribu des T̩ayyif. Jeune, il rend visite à Abu Tammam, à Homs, qui le recommande auprès des autorités de Ma'arrat al-Numan, qui lui attribuent une pension annuelle de quatre mille dirhams. Puis, il se rend à Bagdad, où il clame des vers à la louange du calife al-Mutawakkil et aux dignitaires de sa cour. Résidant à Bagdad, il consacre nombre de ses poèmes à Alep, et la plus grande part de ses poésies d'amour à Aiwa, une jeune fille de cette ville. Il l’auteur de : Diwan (897), etc.
البدر
أضرت بضوء البدر والبدر طالع
وقامت مقام البدرِ لما تغيبا
La lune
Elle a affecté la lumière de la pleine lune à son lever
Et elle a pris la place de la pleine lune à son coucher
www.google.com, p.1.
· Abu Ishaq al-Sabi, à Bagdad, en 994, Image astrale :
Né en 925, à Bagdad, en Irak, et mort en 994, Abu Ishaq al-Sabi, ou Abu Ishaq al-Sabi ibn Ibrahim al-Harani al- Sabi, est un écrivain et poète arabe abasside. Il a été emprisonné par Adhud ad-Dawla al-Bwayhides pour rédiger l’histoire de sa dynastie. Il est l’auteur de : Epîtres d’al-Sabi, Anthologie de la poésie d’Al-Muhallab (994), etc.
الشمس
قامَتْ تُظَلِّلُنِي مِنَ الشَّمْسِ
نَفْسٌ أحب إلَيَّ مِنْ نَفْسِي
قامَتْ تُظَلِّلُنِي ومِنْ عجَبٍ
شَمْسٌ تُظَلِّلُنِي مِنَ الشمس
Le soleil
Elle s’est levée me protégeant du soleil
Une âme plus chère que mon âme
Elle s’est levée me protégeant étrange
Un soleil me protégeant du soleil.
www.shamela.ws, p.1.
· Jamil Sidqi al-Zahawi, à Bagdad, en 1936, Image florale :
Né en 1863, à Bagdad, en Irak, et mort en 1936, Jamil Sidqi al-Zahawi est un poète et philosophe arabe irakien. Il est considéré comme l'un des plus grands poètes contemporains du monde arabe. Instruit par son père, il était un passionné de l'apprentissage de nouveautés. Il a travaillé comme professeur à l'école de Sulaymaniyah, à l’âge de vingt-deux ans (1885). En 1892, il s’est rendu en Turquie, y a appris le persan et rencontré des penseurs du pays, qu'il admirait. Il a exercé comme professeur de philosophie islamique au Dar al-Funun d'Istanbul, avant de revenir à sa ville natale, et enseigner à la faculté de droit. Il est l’auteur de : Diwan (1936), etc.
زهر
في الغرب حيث كلا الجنسين يشتغل
لا يفضل المرأة المقدامة الرجل
بيت نظيف واولاد قد ازدهروا
كأنهم زهر في الروض تنتقل
Les fleurs
En Occident, où les deux sexes travaillent
Les hommes ne prévalent pas les femmes audacieuses.
Maison propre et enfants épanouis
Comme des fleurs dans le jardin qui gambadent
www.aldiwan.net, p.1.
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5. Du Liban :
· Al-Akhtal Al-Saghir, ou Bishara Al-Khoury, à Beyrouth, en 1953, Image florale :
Né en 1885, à Beyrouth, et mort en 1968, au Liban, Al-Akhtal Al-Saghir, ou Bishara Abdullah Al-Khoury, est un politicien et poète arabe libanais. Il a été le premier président de la République du Liban indépendant (1943-1952). Il est aussi surnommé : Le «poète de l'amour et de la passion» et le «poète de la jeunesse et de la beauté». Son pseudonyme rappelle le poète omeyyade Al-Akhtal Al-Taghlabi. Il est l’auteur de : La passion» et la jeunesse, Al-Hawa wa Al-Chabab (1953), etc.
الورد
قتـل الورد نفسه حسدا منك
وألقـى دمـاه فـي وجنتيـك
La rose
La rose s'est tuée par envie de toi
Et a projeté son sang dans tes joues
www.arabic-poetry.net, p.1.
· Elia Abou Madi, à Beyrouth, à Mouhaidatha Bikfaya, en 1957, Image florale :
Né en 1889, à Mouhaidatha Bikfaya, au Liban, et mort en 1957, à New York, aux USA, Elia Abou Madi est un poète arabe libanais. Il y a vécu jusqu'à l'âge de onze ans, de le quitter pour Alexandrie, en Égypte, dix ans, comme commerçant avec son oncle, dans un magasin de tabac. Durant son temps libre, il se met à écrire de la poésie pour des journaux locaux. Puis, il émigre aux USA (1911), à Cincinnati, avant de s'installer, à New York, débutant une carrière de journaliste (1916). Il publie dans la revue Mir'ât al-Gharb, « Miroir de l'Occident », de Najeeb Diab, dont il épouse la fille et dirige la revue (1918). Il adhère à la Pen League, «Arrabita al Qalamiya», « Ligue de la plume », (1920), créée par Gibran Khalil Gibrân (1883-1931). En 1929, il crée son propre journal à Brooklyn : Assamîr, Le veilleur. Il est l’auteur de : Les Bosquets, A- khamail (1957), etc.
الوردة
وَما حواني غَيرُ مَغناكِ
وَلَم أَفُح حَتّى تَكوني مَعي
فيكِ وَفي الوَردَةِ سِرّ ُ الصِبا
وَفي الصِبا سِرُّ الهَوى وَالجَمال
La rose
Nul ne m’aurait accueilli que ta scène de chants
Et je n’aurais exhalé que lorsque tu es avec moi
En toi et dans la rose est le secret de la jeunesse
En la jeunesse est le secret d'amour et de beauté
www.aldiwan.net, p.1.
· Saïd Akl, à Zahlé dans la Bekaa, en 2014, Images astrale et florales :
Né en 1912, à Zahlé dans la Bekaa, au Liban, et mort en 2014, Saïd Akl est un écrivain et poète libanais. Il a exercé dans l'enseignement et le journalisme. Il était surnommé «Le petit poète», car il pratiquait la poésie, depuis son enfance. Il a été le fondateur du magazine Yara. Il était également journaliste, historien, homme politique, théologien, philosophe dans sa vie. Il est l’auteur de : L’or est poèmes (2014), etc.
الشَّمسْ والزهور
غدٌ أنا وأَمسْ
شَعري شُعاع الشَّمسْ
في ظِلَّه مختبىءٌ نَيسانْ
وكان في قلبك جَمْرْ
وخلف ثوبي لؤلؤٌ وماسْ
أوّاه كم لي هَهنا من ذكرياتٍ،
من مُنى لا تَنْسَني،
لا تَنْسَنا لي أنتَ ام لا؟ أنا لَكْ
نَبْقَى على كَرِّ العصورْ
أنا الفَلَك
انت تدورْ
يخونها ولا تخون العطر زهرة الزهورْ!
Le soleil et les fleurs
Demain je suis et la veille
Mes cheveux rayon du soleil
A son ombre se recèle un oubli
Il y avait dans ton cœur des braises
Et derrière mon habit perle et diamant
Ô combien j’ai là de souvenirs
Et d’espérances ne m’oublie pas,
Ne nous oublie pas Es-tu à moi ou non ? Je suis à toi
Nous demeurons à travers les âges
Je suis l’orbite
Toi tu y tournes
Il la trompe elle ne le trompe le parfum est la fleur des fleurs !
www.aljarida.com, p.1.
· Nada El Hage, à Beyrouth, en 2023, Images astrales et florales :
Née en 1958, à Beyrouth, au Liban, Nada El Hage est une écrivaine et poétesse libanaise. Elle a étudié la philosophie à la Sorbonne, à Paris, en France. Elle a également exercé le journalisme. Elle est l’auteure de : Salatun fi ar-Rih, Prière dans le vent (1988), Anamilu ar-Ruh, Les Doigts de l'âme (1994), Rihlatu ad-Dil, Le Voyage de l'Ombre (1999), Kullu Hada al-Hub, Tout cet amour (2001), Ghabatu ad-Dawa, Forêt de lumière (2002), Bi khiffati Qamarin Yahwi, Avec la légèreté d'une lune tombante (2006), Athwabu al-Ishq, Les Voiles de la Passion (2010), Tahta al-Matari al-Azraq, Sous la pluie bleue (2015), Khutuwatun min Rich, Les Pas des Plumes » (2023), etc.
نجوم مذنبة وسنابل
سلامي للكلمات الهاربة نجوماً مذنّبة
للأعمار ... في بؤبؤ الروح
وقبلاتي لكلّ حلم لم يكتمل
وذكريات آه كم عصَرَتْنا
وصلواتي لسنابل العشق
في طيّات القلوب الطريّة
في صورَ الرؤيا
وعناق الجنون المستبدّ حتى الإنخطاف.
Etoiles filantes et épis
Mon salut aux mots fugitifs étoiles filantes
Des âges… à la pupille de l’âme
Mes baisers à tout rêve inaccompli
Et aux souvenirs Oh qui nous ont tant serrés
Et mes prières pour les épis d’amour
Dans replis des cœurs tendres
Dans les images de la vision
Et l’étreinte folle tyran jusqu’à l’enlèvement.
www.jehat.com, p.1.
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6. Du Koweit :
· Yacoub Al-Subaie, Al-Mirqab, en 1989, Images astrales :
Né en 1945, au quartier d'Al-Mirqab, au Koweït, et mort en 2024, Yacoub Al-Subaie est un écrivain et poète koweïtien. Il a fait ses études dans les écoles koweïtiennes. Lors de ses années de lycée, il s'est consacré à la lecture et à l'étude des aux ouvrages de la bibliothèque du lycée Shuwaikh. Sa passion pour la poésie s’est manifestée, dès son plus jeune âge. Après ses études, il a exercé diverses fonctions, au ministère de l'Intérieur, à l'université du Koweït et au Conseil national. Il est l’auteur de : As-Suquti ila al Aala, La chute vers le haut (1971), Masafat ar-Ruh, Les distances de l’âme (1985), As-Samtu Mazraatu ad-Dunun, Le silence Champ de Culture des Soupçons (1989), etc.
النجم والنجوم
ما لِلْعيُونِ ومالي
مِمَّا يَدُورُ بِبالي
أَرْقَى إِلَيْها بِحُلْمي
في شاهِقاتِ الْلَيالي
ويُسْلمُ النَّجْمُ دربي
إلى النُّجوم التَّوالي
وَجاءَ صُبْحٌ يَرَانِي
بِعَيْنِ مَنْ لا يبالي
يا ليلُ يا صبحُ كُفّا
عَنِّي، وَرِفْقًا بِحالِي
L’étoile et les étoiles
Qu’ont les yeux et qu’ai-je
De ce qui tourne mon esprit
Je me hisse vers elle par mon rêve
Vers les plus hautes des nuits
Et l’étoile délivre ma voie
Aux dernières étoiles
Et arrive un matin me voyant
D’un œil indifférent
Ô nuit ô matin assez
Pour moi et pitié pour mon état.
www.alaraby.co.uk, p.1.
· Salha Ghabish, à Ahmad, en 2018, Image astrale :
Née en 1948, à Ahmadi, au Koweit, Salha Ghabish est une écrivaine et poétesse koweitienne. Elle est titulaire d’une licence en études islamiques et langue arabe de l’Université des Emirats Arabes (1987), d’un master de la Faculté des Sciences du Caire, n Egypte (1999). Elle a exercé comme enseignante de mathématiques et d’arabe de divers niveaux scolaires. Elle dirige actuellement le Bureau culturel du Conseil Supérieur des Affaires familiales des Emirats, à Charjah. Elle est également secrétaire Général de l’Union des Ecrivains Emiratis. Elle est l’auteure de : Bi Intidar ach-Chams, En Attendant le Soleil (1992), Al Maraya Laissat Hia (1997), Al Aan Araftu, Maintenant Je Sais (1999), Bi man Ya Buthayna Taludin, Auprès de Qui Ô Buthaina Te Refugier (2003), Rubba Dilalin Tughrini An Usbiha Mumkina, Seigneur des Ombres Que Je Puisse Etre Possible (2018), etc.
شمس قبل أن تغيب
علقتها على جدار ردهة
ينسكب الظلام فيها
من ممرات تراقب المدى الموحش
في غموضه
قبل أن تغيب
بحثت في معطفي القديم
عن مفتاح ضوء
قد أعارتنيه شمس قبل أن تغيب
فتحت بابا واحدا للمملكة
Soleil avant son coucher
Je l’ai accroché au mur d’un hall d’entrée
Où l’obscurité se répand
D’allées observant l’étendue sauvage
Dans son énigme
Avant son couchant
J’ai cherché dans mon ancien manteau
Une clé de lumière
Que tu m’as prêtée soleil avant son coucher
J’ai ouvert une porte unique du royaume
www.alwaraq.net, p.1.
· Salha Ghabish, à Ahmad, en 2018, Image astrale :
Née en 1977, au Koweït, Fatima Al-Abdullah est une écrivaine et poétesse Koweïtienne. Elle est diplômée en sciences politiques de l'Université du Koweït. Elle a entamé sa carrière médiatique comme présentatrice à la télévision koweïtienne (2007). En 2008 , le producteur et acteur Nayef Al-Rashed l'a choisie pour jouer dans la série « Le diable des âmes». Elle s'est mariée plusieurs fois Elle a présenté plusieurs émissions sur différentes chaînes, notamment « Bon soir Kuwait », sur Kuwait TV pendant un temps. Elle est l’auteure de : Lualuatu al Bihari Najmatu as-Samaa, Perle des Mers Etoile du Ciel (2021), etc.
نجمةُ الغروب
أحلم بأنشودةٍ
تُنغِّمُها الطيور
تُلبس النهارَ ثوبَ عرسِه
وتزفّ البشرى إلى عنان السماء
فيُبدّل الليلُ ثوبَه القاتم
تستلُّ نجمةُ الغروب
من عينيك بريقَها ..
ويميسُ الفضاءُ باسمك
تعالَ يا مليك الروح ..
تعال ..
L’étoile du couchant
Je rêve d’un chant
Scandé par les oiseaux
Habillant le jour de ses noces
Annonçant la nouvelle au haut du ciel
Et la nuit changeant son habit noir
Et s’y infltre l’étoile du couchant
De tes yeux son éclat..
Et l’espace bercé par ton nom
Viens Ô maître de l’âme..
Viens..
www.derassat.wordpress.com, p.1.
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7. Des Emirats :
· Yacoub Al-Subaie, à Abou Dabi, en 2020, Images astrale et florale :
Né en 1955, à Abou Dabi, aux Emirats arabes Unis, et mort en 2019, Habib Al-Sayegh, ou Habib Yousef Abdullah Al-Sayegh, est un écrivain et poète émirati. Il a obtenu une licence de philosophie (1977) et une maîtrise en linguistique et traduction anglaise et arabe (1998), à l'Université de Londres, en Angleterre. Puis, il travaillé dans le journalisme et la culture. Il a été rédacteur en chef du quotidien émirati Al -Khaleej, et président du conseil d'administration de l'Union des Ecrivains des Émirats et le premier ressortissant du Golfe à occuper le poste de secrétaire général de l'Union générale des écrivains et auteurs arabes. Il est l’auteur de : Ismi ar-Rada Waladi, Mon Nom est Décès Mon fils (2012), Wardatu al-Kuhulah, La Feur de la Maturité (2020), etc.
وردة لؤلؤة
وردة تملأ الشرفة المطفأة
وردة لؤلؤه
أوشكت من تأنقها وتفردها
أن تكون امرأه
فضج بها شارعان وغيمه
كلما أمطرت غيمة بلادي
كلما أمطرت غيمة في دمي
قلت: هل ترجعين؟
Une fleur perle
Une fleur occupant le balcon éteint
Une fleur perle
A failli de son élégance et de sa singularité
Devenir une femme
Animant deux rues et une nuée
Chaque fois que pleut une nuée de mon pays
Chaque fois que pleut une nuée dans mon sang
Je dis : Reviendras-tu ?
www.jehat.com, p.1.
· Karim Moatouk, à Charjah, en 2022, Image astrale :
Né en 1963, à Charjah, aux Emirats Arabes Unis, Karim Moatouk, ou Abdul Karim Moatouk Al Marzouqi, est un écrivain et poète émirati. Il est président de l'Union des Ecrivains Emiratis, à Abou Dhabi. Il est titulaire d’une licence en langue et littérature arabes (1976). Il a écrit pour la presse locale, dans le journal Al Ittihad. Il a également une chronique hebdomadaire, Sel et sucre, dans le magazine Kul Al Usra et le journal Akhbar Al Arab. Il a produit des programmes de radio et de télévision, tel Madarat, à Abu Dhabi Radio. Il est l’auteur de : Manahil, Fontaines (1988), Tawaqani, Il m’a Encerclé (1990), Tufula, Enfance (1992), Hada Ana, C’est Moi (1996), Aasab as-Sukr, Les Nerfs du Sucre (2008), Rihlatu al-Ayyam as-Sabaa, Le Périple des Sept Jours (2015), Lam Yaklun Hubban, Ce N’était Un Amour (2022), etc.
شمس
فكأنما هيفاءُ ترفع رايةً
من إِصبعين لكلِّ من دخلوا بقلبي
تعلنُ النصرَ الكبيرَ بإصبعين
أظنها
أبداً سترفعُ غربتي ولواءَها
فهي العذابُ المشتهى
وصلٌ وضفةُ جدولٍ
بحرٌ وظلُّ قبيلةٍ
ليلٌ وشمسُ قصيدةٍ
ورسائلٌ من عاشقين وقبلةٌ أولى
هي الأسماء والمعنى
وتلهثُ كلُّ أغنيةٍ
تُقالُ عن الغرامِ وراءَها
Soleil
Comme si Haifaa porte une bannière
De deux doigts à tous ceux qui ont pénétré mon cœur
Déclarant la grande victoire de deux doigts
Je la crois
A jamais elle portera mon exil et sa bannière
C’est qu’elle est la peine enviée
Lien et rive de ruisseau
Une mer et ombre de tribu
Une nuit et soleil d’un poème
Messages d’amants et direction première
Elle est les noms et le sens
Et s’essouffle toute chanson dite d’amour à ses trousses
www.aldiwan.net, p.1.
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8. Du Soudan :
· Idris Jamaa, à Halfaya al-Muluk, en 1982, Images astrales et florales :
Né en en 1922, à Halfaya al-Muluk, au Soudan, et mort en 1980, Khartoum Bahri, Idris Jamaa, ou Idris Muhammad Jamaa, est un écrivain et poète soudanais. Il y a grandi, dans la tribu des Abdallab. Il a appris le Coran, à l’école coranique, puis le collège d'Omdurman. Il est entré à l'école normale des instituteurs de Bakht al-Rida (1946). Ensuite, il émigré en Égypte pour suivre ses études supérieures (1947). Il a fréquenté l'Institut pédagogique Zeitouna, puis la Faculté de Dar al-Ulum de l'Université du Caire (1951). Il y a obtenu une licence en langue arabe et en études islamiques. Il a rejoint ensuite l'Institut des enseignants et obtient un diplôme (1952). Il travaille comme enseignant dans des écoles primaires de 1942 à 1947. Après son retour d'Égypte en 1952, il a été nommé enseignant à l'Institut d'Education Shendi, puis à l'Institut Bakht al-Rida, puis dans des collèges et lycées (1956). Il est l’auteur de : Lahadatun Baqiyya, Moments Restitués (1982), etc.
الكواكب والقمر
والزهور
تتجلى صورتك في السحب
بين الكواكب والقمر
معكوسة في سطح النهر
نتبادل الحب النضر
وحديثنا بي لغة العيون
بهوى الزهور في تبسمه
وبهوى الطيور في ترنمه
بهوى الطبيعة الحالمة
فيك ابتسامات الزهور
ومن الطيور صوت حنون
Planètes lune et fleurs
Se révèle ton image dans les nues
Entre les planètes et la lune
Réfléchie à la surface de la rivière
A échanger l’amour splendide
Et notre dire en moi langue des yeux
Par l’air des fleurs en leur sourire
Par l’air des oiseaux en leur chant
Par l’air de la nature rêveuse
En toi le sourire des fleurs
Et des oiseaux un son compatissant
www.aldiwan.net, p.1.
· Ghada Abu Saleh, à Wad Madani, en 2010, Image astrale :
Née en 1975, à Wad Madani, au Soudan, et morte en 2008, à Khartoum, Ghada Abu Saleh, ou Ikhlas Abu Saleh, est une écrivaine et poétesse soudanaise. Elle a étudié les médias à l'Université de Khartoum, puis s'est installée en Russie pour étudier la médecine. Elle s'est ensuite installée à Rotterdam, aux Pays-Bas, puis à Londres, avant de retourner au Soudan où elle a expiré des suites d'une maladie (2008). Elle a été inhumée dans sa ville natale. Elle est l’auteure de : Attoufano Al Akhar, L'Autre Déluge (2010), etc.
القمر
تتكسر
لغتي، أنمو
قمرأً يتحولق في ظلال الصمت
مساءٌ يُقشِّر برتقالةَ الروح
تستدير كأس قلبك للرحيق
تبدأ الصلواتُ قدَّاس الفتونِ
المجد للبلّور والرنين
La lune
Ma langue se brise
Lune qui s’enroule aux ombres du silence
Le soir elle épluche l’orange de l’âme
S’arrondit la coupe de ton cœur au nectar
Débutent les prières du sacre des arts
Gloire au cristal et au tintement
www.alquds.co.uk, p.1.
· Moiz Omar Bakhiet, à Omdurman, en 2025, Images florales :
Né en 1963, à Omdurman, au Soudan, Moiz Omar Bakhiet est un écrivain, poète et professeur universitaire soudano-suédois. Il est le PDG et fondateur du Centre médical Princesse Al-Jawhara. Il est également professeur et président du département de médecine de la faculté de médecine de l'Université du Golfe Arabique, et consultant senior en neurologie à la Cité médicale Roi Abdulaziz et à l'hôpital universitaire Roi Fahd de Bahreïn. Il est titulaire d'une licence de médecine et de chirurgie et d’un doctorat en médecine de la faculté de médecine de l'Université de Khartoum et en sciences médicales de l'Institut Karolinska, à Stockholm, en Suède (1993). Il est l’auteur de : Ala Abwab al Mawt, Aux portes de la mort (2025), etc.
أزاهر
يا ليت هذا الكون كله نساء
وكلما تمدد العناءُ
نعودُ في حضورِها طفولةً
نجيء مثلما خرجنا أبرياء
كأنَّنا بكفِها أزاهرُ كأنَّنَا جدائلُ
بقلبِها نظلُّ أتقياء
جميلةٌ هي الحياة قربها
وحولَها وبينَها وفي عيونِها
فصوتُها صفاءٌ
Des fleurs
Si seulement cet univers était fait de femmes.
Chaque fois que la souffrance s'étend,
Nous retournons à l'enfance en sa présence.
Nous revenons comme nous sommes parties, innocentes,
Comme des fleurs dans sa paume, comme des tresses dans
Son cœur. Nous restons pieuses et
Belles. La vie est près d'elle
Autour d'elle, entre elle et dans ses yeux.
Sa voix est pureté.
www.aldiwan.net, p.1.
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8. Du Tchad :
· Issa Abdullah, à Shakin du Kordofan, en 2014, Image florale :
Né en 1948, au village de Shakin, dans la province du Kordofan, au Tchad, et mort en 2013, Issa Abdullah, ou Issa Abdullah Fadl est un écrivain et poète tchadien. Il a vécu à Umm Ruwaba, où il a effectué sa scolarité primaire et secondaire. Il a ensuite intégré l'université de Khartoum et s'est inscrit à la faculté des lettres, mais n'a pas terminé ses études après avoir rejoint le mouvement FROLINA. Il est l’auteur de : Hadwa Ma Qalat Hadhami, Selon les Dires de Hadhami (2014), etc.
الخزامى
أﺸـــﻬد ﻤﺼـﻔﻲ رﻗﻴﻘﺎ ﻴﺴﻴل
أم الدر ﻴﺸـــــﺘﻬﻴﻪ الفصيل
أم الرﻴق رﻴق التي لم ﺘﻨول
أﻤــﺤﺒﺎ ﻏﻠـــﻴﻼ ﻓﺠن الغليل
أﻻ ﻤﺎ ﺤﻼ ليس ﻫذا وﻻ ذاك
ﺒل ﻤـﺎء واد ﺤرى ﺴﻠﺴﺒﻴل
ﺸذى ﻜﺎلخزامى لطيف وﺤﺴن
ﺒــــــدا ﻓﻲ ﺨزاﻤﻴﺔ ﻴﺴﺘﻤﻴــل
La lavande
Le serveur a-t-il vu fin couler
Ou est-ce que la salive, salive de celle qui n’en use
Ou d’un amoureux assoiffé dont la soif raffole
Que ne s’adoucit ni celui-ci ni celui-là
Mais l’onde d’une rivière de plus pure
Parfum telle la lavande en douceur et beauté
Apparu dans un champ de lavande charmant
www.mafs.journals.ekb.eg, p.1.
· Mariam Abkar Nkor, à N'Djamena, en 2021, Image astrale :
Née en 1994, à N'Djamena, au Tchad, Mariam Abkar Nkor est une écrivaine et poétesse tchadienne. Elle est titulaire d’un master en ingénierie computer. Elle est l’auteure de : Alaa Mawidine Maa Ach-Chruruq, En Rendez-vous Avec l’Aube (2021), etc.
الشمس
أداري لهفتي
والشوق يفضحها
وأستر الهوى
دوما يعريني
فما للشمس من
حجب إذا طلعت
وما لي في هواك
سواك يهديني.
Le soleil
Je ménage mon désir
El l’envie le dénonce
Et je dissimule l’amour
Il me dévoile toujours
Qu’a le soleil des
Voiles en se levant
Et je n’ai en ton amour
Que toi pour me protéger.
www.youtube.com, p.1.
· Jibril Adam Jibril, à Abéché, en 2023, Images astrales :
Né en 1997, à Abéché, au Tchad, Jibril Adam Jibril est un écrivain et poète tchadien. Il y a grandi et a suivi l’étude du Saint Coran, dans les écoles coraniques du quartier. La mosquée du cheikh Othman Abboud, à proximité, a eu une profonde influence sur sa vie. Il assista aux leçons, aux offices et aux cérémonies religieuses, jusqu’à atteindre son plein potentiel. Il y a récité de nombreux poèmes avec lui, contribuant ainsi à le hisser au sommet de la poésie arabe. Il a aussi étudié la charia, droit islamique et les sciences linguistiques, auprès du cheikh et imam Ibrahim Al-Madou Al-Bashar, qui a été son premier critique poétique. Puis, il termine sa scolarité primaire à l'école primaire Hadikat Al-Anwar et passe l'examen de fin d'études primaires durant l'année scolaire (2003-2009). Il a suivi les cours préparatoires à l'Institut Bustan Al-Arifin (2009-2014) et la fin d'études secondaires (2013-2014). Il a rejoint le Centre islamique de formation des enseignants ISESCO (2017-2018) et l'Université Adam Barka d'Abéché au Département de Langue Arabe (2017-2018), et y a obtenu une licence en Lettres et Linguistique (2019-2020). Il est l’auteur de : Diwan Amam Hadaiq Al-Manfa (2023), etc.
شمس الشموس
علقت في كتف السماء ثيابي
ونقشت في خد النجوم خطابي
وأقمت من وهج الحروف ممالكا
دربي يضيئ بلحنه محرابي
وسقيت من ماء الخلود قصائدي
فتوضأت شمس الشموس ببابي
Le soleil des soleils
J’ai accroché à l’épaule du ciel mes vêtements
Et gravé à la joue des étoiles mon discours
Et édifié de la lueur des lettres des royaumes.
Ma voie éclaire de sa mélodie mon autel
Et arrosé de l’onde de l’éternité mes poèmes
Et le soleil des soleils a fait ses ablutions à ma porte
www.web.facebook.com, p.1.
· Hasaballah Mahdi Fadlallah, à Ibcha, en 2024, Image astrale :
Né en 1974, à Ibcha dans la province Wad Tchad, au Tchad, Hasaballah Mahdi Fadlallah est un écrivain et poète tchadien. Il a obtenu son master, un doctorat de troisième cycle en sciences de l’éducation, spécialisation didactique de la langue arabe, de l'Institut international d'enseignement de la langue arabe de Khartoum (2007). Il prépare actuellement sa thèse de doctorat, à l'Institut de recherche et d'études du monde islamique de l'Université islamique d'Omdurman. Il est également maître de conférences à l'Université du Roi Faisal au Tchad, où il enseigne la langue arabe et les méthodologies de la recherche scientifique. Il est l'auteur de : Nabadhat Ummati, Les pulsations de ma nation (2024), etc.
الشَمـــس
وَخِلتـُك وَاحَـة غَنــَّاء َ تُـــؤي الُــــمُنَي
فـَـــإذا بِك ا لقَفْـــــــــــــــر ُ الجَــــدِيــب
وأنَك للفَتــَـى الـــًوَلهَان كَهـْــف اُل َفكــُـنْت َ
كـَــذَلك لَكـِـــــــــــن فِيــــــــــــه ذِيب
فَغــُـري يَا فَتـــاة الغَـدر غَيـــرِيُ فَإنـَــي
لَسـت ُ أرَضَـــــــى مَــا يـُــــــرِيب
إذا المَحبُوب ُ لَـم يُخْلِص لِحُبــِـي
فَشَمــس ُ هــَـواه مـِــــنُقَلبِي تَغِـــيب
Le soleil
Je t’ai imaginée oasis luxuriante lieu d’espoir
Et tu es pour le jeune épris un gite tu as été
Telle quelle est mais là où il y avait un loup
Alors dupe Ô fille autre que moi car moi je
Ne pourrais admettre ce qui serait suspect
Et si l’amant ne se fait fidèle à mon amour
Alors son soleil d’amour vire et disparaît
www.sjam.journals.ekb.eg, p.1.
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