domingo, 11 de octubre de 2020

Pte anthologie des contes et des remèdes miracles dans le monde, Dr. SOSSE ALAOUI Med

 

Dr. SOSSE ALAOUI MOHAMMED

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PETIE ANTHOLOGIE DES  CONTES ET LES REMEDES

MIRACLES DANS LE MONDE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

AGADIR

2020

PRÉFACE

 

   Il peut s’avérer inopportun, à première vue, au temps d’une pandémie hic et nunc, l’idée de la confection d’une : «Petite anthologie des contes et des remèdes miracles dans le monde». Toutefois, il y a lieu d’en faire l’usage paramédical, voire magique, selon la remarque de  Valentina Alzati, spécifiant : « Si les trames des contes de fées remontent déjà au Moyen Age, si des histoires merveilleuses sont connues et narrées depuis des siècles, c’est au XVIIe siècle que ces textes prennent les caractéristiques textuelles qu’on leur connaît.  [...] Les contes merveilleux deviennent, donc, des miroirs puissants, qui permettent de voir et d’étudier la nature humaine [v. les maladies liées à  l’humanité] sous une forme allégorique. Comme une véritable mythologie moderne, les récits fournissent une clé de lecture de la nature humaine [en quête de remèdes à ses maux], qu’au XVIIIe siècle est aussi parodique.»  - «Les contes de Mme d’Aulnoy et leur fortune en Europe (France; Italie; Grande-Bretagne; Allemagne) 1752-1935», www.tel. Ar chives -ouvertes.fr, p.1.  Ce dont nous tenterons de cerner notamment :

 

    1. Les contes et les remèdes miracles dans le monde :

 

    A propos  des contes et des remèdes miracles dans le monde, Hans Christian indique quant la fonction et la longévité intergénérationnelle au sin de l’enfance et de la vieillesse comme image même de la vie du monde, en précisant : «Pour qu’ils puissent se graver dans la mémoire des générations successives, les contes doivent plaire également à   l’enfance et  à  la  vieillesse,  puisque  l’une  est  chargée  de  les  transmettre  à  l’autre.  Or  ils  ne  plaisent  pas  à  l’une  et  à  l’autre  par  les  mêmes  qualités [vertus de lutter contre toutes pathologies humaines physiques ou mentales].  La  première  y  cherche  des  aventures  naïves  ou  touchantes, des peintures pittoresques, des drames merveilleux   [v. les maladies et les remèdes miracles]. La seconde, lorsqu’elle y revient, veut y trouver l’image même de la vie  et  du  monde [v. reflet la condition humaine dans e monde].  Il  faut  donc  que  les  contes,  pour  vivre  plus  d’une saison, combinent ce double élément.» - « Andersen Contes danois, t. I.»,  www.ebooks-bnr.com, p.1.

 

    2. Le rôle des éléments magiques thérapeutiques miracles  des contes dans le monde :

 

   Au sujet, du rôle des éléments magiques thérapeutiques miracles  des contes dans le monde,  Bakalarska Prace relève en l’occurrence : «Les pouvoirs de changer comprennent les pouvoirs de transformer les choses et les personnes, de changer la situation, etc., [v. ici maladies/guérisons miracles] en utilisant la sorcellerie. Le seul objet à avoir ce type de disposition est la baguette de la fée [bagues, fruits,  au magique, etc.]. Les animaux n´ont pas cette qualité [v. le cas du sang du hérisson et la cervelle du renard]. Et ce sont le plus souvent les personnages qui ont les pouvoirs de changer. [...]  Les qualités uniques ne sont pas au premier sens de vrais éléments magiques. Ce sont plutôt des qualités et des traits de caractère humain renforcés au dernier point, à l´intensité anormale et incroyable. Elles se manifestent surtout chez le héros ou chez l´héroïne, chez le personnage de fée, d´ogre et chez des animaux ayant caractère humain. Les qualités uniques du héros ou de l´héroïne peuvent parfois être le résultat d´une prédestination [v. vertu d’avoir accès au lieu du remède miracles] ou d´un don de la fée... [...] En plus, un élément magique [thérapeutiques miracles] peut englober plusieurs types de fonctions narratives [...]. Par exemple la fée d´abord examine les qualités de l´héroïne [ou du héros] en lui demandant de l´eau et puis récompense le bon accomplissement de l´épreuve [ou son échec du faux héros non prédestiné]. Ainsi elle [l’épreuve réussie le donateur et/ou donatrice] est probateur et aussi récompensateur. » - «Le rôle des éléments magiques dans les contes de fées de Charles Perrault », www.google.fr, pp. 8-19.

 

  3. Les remèdes miracles des contes compensant l’insuffisance de la science, des médecins et   chimistes de profession dans le monde :

 

    Du fait, la thèse thérapeutique des remèdes miracles des contes dans le monde st l’envers de la science médicale et son pragmatisme en état d’échec devant les maladies et les pathologies physiques et mentales, parfois souvent chroniques ou rarissimes déclarées des +les contrées merveilleuses, les puissances que sont les fées, les magiciens et les génies ont toujours incarné ce fantasme d’un savoir suprême, d’un pouvoir sur le monde, qui n’a pas attendu le siècle des Lumières pour se manifester, prenant au fil des temps et des cultures, de multiples formes. La fée, depuis le Moyen Âge, est vue comme un « abrégé de science profonde ». [...] Dans de nombreux contes, ce sont les fées qui guérissent la stérilité frappant les couples royaux, compensant ainsi l’insuffisance de la science, des médecins et chimistes de profession.  [...]  La frontière est décidément poreuse, entre science et fable (ou conte). » - «La réfraction des sciences dans le conte de fées », www.journals.open edition.org, pp. 63-86.

 

     4. Les remèdes miracles des contes dans le monde du Moyen Âge et aux périodes pré-moderne et moderne :

 

     Toutefois, concernant l’impact intellectif relatif  sur les remèdes miracles des contes du Moyen Âge et aux périodes pré-moderne et moderne, dans le monde, fait remarquer Ruth B. Bottigheimer à cet égard notamment : «La remarquable variété de contes qui circulent à l’époque du Moyen Âge chrétien reflète le brassage ethnique de l’Europe (celte, germanique et latin), ses cultures religieuses (païenne et chrétienne) et ses milieux sociaux (paysan, commerçant et noble). Développés, étendus et enrichis par les importations venues de l’est de la Méditerranée [v. Les Mille et Une Nuit] et des cultures asiatiques à travers Byzance à l’est et l’Espagne [v. l’Andalous et l’Orient arabo-musulmans] à l’ouest, ces contes étaient suffisamment variés pour plaire à chacun. [...] Le monde des contes exemplaires du Moyen Âge est un monde dans lequel ce qui est étrange à rapporter relève plus du miracle que de la magie. [...] Dans cette histoire, la quête dangereuse d’une substance mythique (l’eau de la vie) et protégée par toute une série d’épreuves est une tâche impossible. [...] Les spécialistes de l’histoire du conte de fées attribuent depuis longtemps la transmission des contes, ou des éléments [v. sciences et magies confondues] de contes depuis le monde antique, au Moyen Âge et aux périodes pré-moderne et moderne [v. [v. pragmatico-positivistes] à la transmission orale non documentée.» - « Les contes médiévaux et les contes de fées modernes», www.journals.openedition.org, pp. 21-43.

 

     5. Les remèdes miracles des contes dans le monde allant d’un passé atemporel, au temps contemporain magique de la fantaisie vers les temps à venir de la science-fiction :

 

      Pour clore ces remarques préliminaires, avancées en guise de préface à cette modeste «Petite anthologie des contes et des remèdes miracles dans le monde», notons avec Laurent Lepaludier sur les remèdes miracles des contes dans le monde, allant d’un passé atemporel, au temps contemporain magique de la fantaisie au les temps à venir de la science-fiction en particulier ce qui suit : «Les contes orientaux mettent davantage en relief le pouvoir des objets. [...]  Ces exemples montrent non seulement l’importance des objets dans les contes mais aussi la variété de leurs statuts : objets de possession, outils, instruments de pouvoir ou symboles. Les objets « merveilleux » des mythes, légendes et contes, affranchis des lois de la vraisemblance, témoignent d’une conception magique de l’objet, conception également caractéristique de ce que l’on a appelé «fantaisie» (par exemple dans l’œuvre de C.S. Lewis ou de J.R.R. Tolkien). Si le lecteur qui se tourne vers l’objet archaïque merveilleux issu d’un passé atemporel (comme dans le mythe ou le conte) ou très éloigné (comme dans la légende) lui accorde sa foi, ou encore vers le temps contemporain magique de la fantaisie, la même acceptation de l’étrangeté de l’objet peut être dirigée vers les temps à venir de la science-fiction.» - «Les objets dans les récits de fiction : promenade dans le musée imaginaire », www;books.openedition.org, pp. 19-30.

 

    Avec nos très vifs souhaits que celle-ci trouve bon accueil et suite plus exhaustive et plus rationnelle ; à l’avenir.

                                                                                                                                L’auteur

 

    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

I.  Les remèdes miracles dans des contes en France

en Allemagne et au  Canada de la stérilité et des bébés monstres

 

     Certes, considérant Les remèdes miracles dans des contes en France en Allemagne et au  Canada de la stérilité et dles bébés monstres de cette petite anthologie, on pourrait noter avec Catherine Delpy dans cette optique : «Le conte paraît un lieu de vie littéraire privilégié pour les êtres fantastiques, les animaux fabuleux et monstres en tout genre. [...] Symbole du danger – même restreint –, leur monstruosité est le signal du maléfice. [...] Ces monstres [v. bébés monstres] sont des représentations complexes, « ni bête égarée parmi les hommes, ni homme égaré parmi les bêtes. [...] Ces créatures sont le fruit d’un maléfice, de la métamorphose d’un homme en bête monstrueuse, serpent-dragon, porc, marcassin, mouton, [ânon, chiots, veau, vache, serpents...] animal sauvage… Un maléfice prononcé par une fée  [ou des génies, un roi immortel, une reine de glace, un  sorcier,  ou sorcière...], [...] : la fée engendre alors un monstre condamné par son apparence effroyable à rester solitaire. [...] Le thème de la métamorphose et de l’union surnaturelle d’une femme [ou d’un prince] avec une bête [v. une nymphe] n’est pas propre au conte de fées mais il est cependant très répandu dans ce genre narratif; de nombreux conteurs [...]  publient des récits se rattachant au motif de l’époux monstrueux [ou d’épouse et bébés monstrueux]. » - « La Belle et la  Bête : La figure du monstre dans le conte de fées littéraire des XVIIe et XVIIIe siècles », www.books.openedition.org, pp. 191-202.  D’où notamment

 

     1.  Les remèdes miracles dans les contes de la stérilité et des bébés monstres en France :

 

    Des remèdes miracles dans les contes de la stérilité et des bébés monstres,  en France,  nous citerons à titre d’exemples : 

 

·   Asinarius le bébé royal ânon et la servante guetteuse, conte in : Le Dolopathos, d’Albert, Herbert,  Champion, 1997 : ou le bébé monstre, ânon, né d’un couple royal stérile :  

 

    Né vers la fin du XIIe siècle, en Lorraine, et mort au début du XIIe siècle, Herbert, est un écrivain clerc et trouvère français. Il traduit en poème le Dolopathos (1290),  remarqué quelques années après son apparition, en vers français de huit syllabes, au début duquel il rend hommage au moine de Jean de Haute-Seille (1184-1212). Herbert se fait un nom et Jean tombe dans l'oubli.

 

Asinarius le bébé royal ânon et la servante guetteuse

 

       Une reine longtemps stérile tombe enfin enceinte, mais au lieu d’accoucher d’un enfant humain, elle accouche d’un ânon, nommé Asinarius. Élevé comme un prince, celui-ci compense son apparence répugnante par une grâce et une politesse exceptionnelles. Quand il entre dans le monde, il arrive à la cour d’un roi qui lui offre sa fille en mariage. Durant sa nuit de noces, Asinarius quitte sa peau d’âne tant détestée, mais il la retrouve vite au petit matin. Une servante qui observe ce phénomène étrange conseille au roi de dérober la peau d’âne et de la brûler. Ainsi privé de sa peau, Asinarius désire s’enfuir, mais retrouvant sa forme humaine, et le roi lui promet la moitié de son royaume, et  consent à y rester. www.journals.openedition.org, p.1.

 

·  Le mariage du jeune roi et de la nymphe à la chaîne d’or, conte in : Le contes du Dolopathos, Le moine Jean de Haute-Seille, G. Huet, 1905 : ou le mariage contre-nature et bébés-cygnes monstres, passés pour chiots :

 

      Né et mort Xie siècle, en Loraine, en France, Le moine cistercien Jean, ou Jean l’abbaye de Haute-Seille, en Lorraine  est un écrivain l’un des médiateurs de la matière narrative du Proche-Orient français, auprès des cercles littéraires européens du Moyen Âge, en Lorraine, à la fin des années 1100. Les contes du Dolopathos étaient extrêmement populaires, au XVe siècle, et un seul conte magique s’y est trouvé aussi répandu, au cours des décennies qui ont annoncé l’introduction de l’impression. Il est l’auteur de : Les contes du Dolopathos (1905),  etc.

Le mariage du jeune roi et de la nymphe et bébés à la chaîne d’or

 

    Un jeune roi, à la chasse, poursuit une biche au fond des bois. Il rencontre une nymphe qui tient une chaîne d’or se baignant, dans une source. Il en fait sa femme, et celle-ci voit dans les étoiles qu’elle a conçu une fille et six garçons. Mais  la reine-mère, envieuse, fait emporter les bébés et les remplacer par des chiots. Leur mère se retrouve enterrée jusqu’au cou, nourrie de déchets, perdant ainsi sa beauté, maigrie au point de n’avoir plus que la peau sur les os.  Sept ans après, le roi aperçoit sept enfants munis de chaînes d’or autour du cou. De retour, il le dit à sa mère, et celle-ci envoie sa servante se renseigner. En voyant les garçons se transformer en cygnes et leur sœur tenir leurs chaînes d’or, elle vole les chaînes pour les rapporte à la reine. Or,  sans leurs chaînes, ils ne peuvent retrouver leur forme humaine. Ils s’envolent vers un étang du château. Fasciné de leur beauté, le roi ordonne leur protection. Leur sœur mendie la nourriture aux valets  du château et la partage avec sa mère sans la connaître. Intrigué, le roi demande à connaître l’histoire de cette fille. Au cours du récit, la reine mère avoue sa culpabilité et sa complicité avec la servante, Et l’épouse  retrouve sa beauté sa bonne mine et sa place auprès du roi, et  la méchante reine se retrouve, à vie, enterrée à sa place.- www.journals.opendition.org, p.1.

 

    Des remèdes miracles dans les contes de la stérilité et les bébés monstres,  en Allemagne, nous citerons à titre d’exemples : 

 

·  Le bébé Peregrinus frappé en couches  par le teneur de livres et l’arlequin de la marraine, conte in : Contes mystérieux, Ernst Theodor  Amadeus Hoffmann, Trad. Émile, de La Bédollière, G. Barba, 1872  1905 : ou la mère frappée aux couches par e teneur de livres  et bébé monstre épileptique,  sauvé par l’arlequin d la marraine :

 

      Né en 1776, à Königsberg, et mort en  1822, Ernst Theodor, ou Ernst Theodor Amadeus Hoffmann est un écrivain romantique et un compositeur, dessinateur et juriste allemand. Il est l’auteur de : Le pot d’or (1814), L'Homme au sable (1816), Les Mines de Falun (1816), Casse-noisette (1816), le Roi des souris (1816), Le chat Murr (1819), etc.

 

Le bébé Peregrinus frappé en couches  par le teneur de livres

 

    Hélas ! Le bon sieur Tyss ne prévoyait guère que ce même fils [bébé Peregrinus], dont la naissance lui causait tant de joie, serait bientôt pour lui un sujet d’amers chagrins. Déjà, dans son bas âge [...] : car, après avoir crié pendant plusieurs semaines jour et nuit sans s’arrêter un instant, il se tut tout à fait et devint complètement immobile, sans que l’on pût lui trouver la moindre maladie physique. [...] Sa mère s’imagina qu’elle avait été frappée en couches de la figure du vieux teneur de livres [v. le sorcier] [...], et elle versa bien des larmes   brûlantes sur le petit automate.  [...] Enfin, il vint à la marraine l’heureuse idée d’apporter au petit Peregrinus un arlequin très-bariolé et en somme assez laid. Les yeux de l’enfant s’animèrent d’une façon étrange, sa bouche se crispa pour un doux sourire. Il saisit la poupée et la serra contre sa poitrine aussitôt qu’on la lui donna. Toutefois, [...] il n’avait pas encore prononcé une syllabe. On aurait pu le croire sourd-muet [...]. L’étonnement de la mère n’en fut pas moins grand [...], lorsqu’il [...], disait quelques mots, quelques phrases, et non pas dans un tel baragouin qu’il fût impossible de le comprendre avec une certaine habitude. - www.fr.wikisource.org, p.80.  

 

2. Les remèdes miracles dans les contes des maladies incurables

en France en Allemagne et en Inde

 

     Des remèdes miracles dans les contes des maladies incurables, en France, nous citerons à titre d’exemples : 

 

·  La pauvre mère malade Fée bienfaisante et la plante de vie, conte in : Bienfaisante et Nouveaux Contes  de fées, Comtesse de Ségur, Librairie Hachette, 1896 : ou la maladie incurable guérie par la plante de vie :

 

   Née en 1799, à Saint-Pétersbourg, en Russie, et morte en 1874, à Paris, Sophie Rostopchine, comtesse de Ségur, ou Sofia Fiodorovna Rostoptchina, est une écrivaine, romancière et conteuse française d’origine russe. Elle est l’auteure de : Nouveaux Contes de fées : Histoire de Blondine, Bonne-Biche et Beau-Minon, Le Bon Petit Henri, La Petite Souris grise et Ourson (1856), etc.

 

La pauvre mère malade la fée bienfaisante et la plante de vie

     Il y avait une fois une pauvre femme qui était veuve et qui vivait seule avec son petit Henri ; et elle avait bien raison de l’aimer, car jamais on n’avait vu un plus charmant enfant. Quoiqu’il n’eût encore que sept ans, il faisait tout le ménage pendant que la pauvre maman travaillait pour [...] vivre [...]. La maison où ils vivaient était à eux ; elle était isolée ; en face de leur fenêtre était une haute montagne [...]. Ils étaient heureux et contents ; mais un jour la pauvre maman tomba malade. Elle ne connaissait pas de médecin ; d’ailleurs elle n’aurait pas eu d’argent pour le payer. Le pauvre Henri ne savait ce qu’il fallait faire pour la guérir [...]. La maladie augmenta [...] ; elle ne reconnaissait plus son petit Henri, qui sanglotait à genoux près de son lit. Dans son désespoir, il s’écria : « Fée Bienfaisante, venez à mon secours, sauvez ma pauvre maman! ». À peine eut-il prononcé ces mots, que la fenêtre s’ouvrit, et qu’il vit entrer une dame [...] : « Que désirez-vous de moi, mon petit ami ? [...]»— Madame, s’écria Henri [...], si vous êtes la fée Bienfaisante, sauvez ma pauvre maman, qui va mourir et me laisser seul en ce monde. La fée [...] s’approcha de la pauvre femme, se pencha sur elle, l’examina attentivement, souffla sur son visage, et dit : « Il n’est pas en mon pouvoir de guérir ta maman, [...]; c’est à toi seul qu’est réservée sa guérison, si tu as le  courage d’entreprendre le voyage que je vais t’indiquer. » [...]. — Il faut, [...], que tu ailles chercher la plante de vie qui croît au haut de la montagne [...]; quand tu auras cette plante, tu en exprimeras le suc dans la bouche de ta maman, qui reviendra immédiatement à la vie. [...]. — Sois tranquille, pauvre enfant : si tu vas chercher la plante de vie, ta mère [...] restera dans l’état où tu la vois actuellement. Mais tu courras bien des dangers, tu subiras bien des fatigues [...]. — Si tu arrives jusqu’en haut, tu appelleras le docteur chargé de la garde de cette plante ; tu diras que c’est moi qui t’ai envoyé, et il t’en remettra une tige. » [Ainsi fut-t-il fait et de retour avec la plante, il finit par guérir sa mère].). - www.fr.wikisource.org, 69-104.

 

    Des remèdes miracles dans les contes de maladie incurable guérie par l’Eau de la vie, en Allemagne, nous citerons à titre d’exemples : 

 

·   La maladie incurable du vieux roi guérie à l’eau de la vie, conte in : Contes merveilleux, les  Frères Grimm,  Livre de Poche, 1987 : ou la maladie incurable du roi guérie par magie de l’eau de la vie du château  enchanté :

 

     Né en 1785, à Hanau, et mort en 1863, à Berlin, Jacob Grimm, et né en 1786, à Hanau, et mort en 1859, à Berlin, sont deux frères linguistes, philologues et collecteurs de contes de allemands. En 1796, leur père meurt. Leur mère, pour faire accéder l’aîné à la carrière juridique les envoie auprès de leur tante, à Cassel. Il fréquente l'université de Marbourg de droit 1802), son frère l’y rejoint un an après au même cursus. Leurs professeurs, Friedrich Carl von Savigny, leur ouvre sa bibliothèque où ils découvrent les écrivains romantiques dont les romans baroques et les vieux contes populaires qu'ils commencent à collecter pour Brentano, à Marbourg (1803).

 

La maladie incurable du vieux roi guéri par la magie de l’Eau de la vie

    Il était une fois un roi qui tombe malade, et personne ne peut lui  sauver la vie. Il avait trois fils très chagrinés vont dans le parc du château le pleurer. Un vieillard les aborde pour savoir la cause de leur état. Ils lui disent que leur père  est sur le point de mourir. Celui-ci leur dit  qu’il connaît un remède, l’Eau de la vie et celui qui en boit retrouve vite la santé. Leur père informé, les deux aînés partent l’un après l’autre en chercher. En route, n nain leur demande leur destination. Ils le refoulent brutalement. Celui-ci les  terre entre deux montagnes. Après quoi, le cadet y part et répond bien au nain, qui lui indique le puits du palais enchanté, lui donne une verge de fer, à trois coups, et deux morceaux de pain : la verge pour ouvrir la porte d’airain, les bouts de pain, à jeter dans la gueule des  deux lions gardiens pour les apaiser et que l'eau est à puiser avant midi, sinon,  il y reste prisonnier. Dans le château, il trouve la salle des princes enchantés, leur enlève les bagues, prend une épée et un pain. Dans une autre, il trouve une belle fille, en joie à sa vue, qu’il embrasse, la délivrant ainsi avec son royaume. Elle lui dit de revenir, dans un an pour l’épouser, en lui indiquant le puits. Muni d l’Eau de la vie, il retrouve le nain sur son chemin qu’il prie  de libérer ses méchants frères. Arrivés  dans un royaume en  guerre et affamé, il aide son roi à retrouver la paix la subsistance en lui prêtant son épée et son pain. Mais durant son sommeil, ses frères  mettent de l‘eau de mer au lieu de l’Eau de la vie par de son gobelet. Chez eux, l’eau de mer rend le père plus malade. On l’accusé de meurtre et condamné à mort. Et ses frères donnent l’Eau de la vie au père qui guérit. Or, sûr de son innocence, le tueur du roi  l’épargne, dans la forêt. Peu après, trois voitures chargées de cadeaux en or des rois en son nom chez son père. Le père se ravise, apprend qu’il est en vie et le gracie. L’an fini, il va rejoindre sa fiancée. Ses rivaux refoulés rusés, son cheval suit le milieu de la voie d’or, ordonné par la princesse à ses gardes. On lui ouvre la porte et la princesse le déclare son sauveur et le seigneur du royaume. Après leur mariage, il se rend chez son père, lui révéler l’infamie de ses frères. Mais ceux-ci  avaient déjà pris la mer, sans espoir de retour. - www.gal lica.bnf.fr , p.1.

 

    Des remèdes miracles dans les contes de maladie incurable guérie à l’eau de la vie, en Inde, nous citerons à titre d’exemples : 

 

·  La cécité du roi guérie par la rose de Bakawali, conte in : La doctrine de l’amour, Nihal  Chand de Delhi, HardPress, 2018 : ou la cécité incurable du roi guérie par la magie de la rose de Bakawali :

 

   Né en 1710,  et mort en 1782, à Delhi, Nihal Chand de Delhi est un peintre poète et conteur indien. Il est l’auteur de : La doctrine de l’amour ou Taj Ulmuluk et Bakawali (1858), etc.

La cécité incurable du roi guérie par la magie de la rose de Bakawali

 

    Le roi Zaïn Ulmuluk a perdu la vue. Les médecins incapables déclarent que le seul remède est «la rose de Bakawali». Les quatre fils aînés du roi parent pour aller la chercher. Un cinquième fils Taj-Ulmuluk, que élevé dans palais éloigné, les rencontre et apprend de leur escorte le but du voyageur. Arrivés dans une ville, les aînés vont dans le palais d’une courtisane nommée Lakkha et y perdent au jeu tout leur argent et leur liberté. Taj-Ulmuluk, pour les délivrer, il gagne au jeu contre Lakkha et la fait esclave. Celle-ci apprenant son histoire, dit que la rose est dans le jardin de Bakawali, fille du roi des fées. Mais nul ne peut  y pénétrer son enceinte. Des millions de dives, génies, des fées écartent les oiseaux sur terre, les serpents et les scorpions, au sous-sol, le roi des rats avec des milliers de sujets le gardent. Déguisé en derviche, il affronte un dive-géant qui  l’a pris en amitié, en lui servant des mets délicieux de son art. Avec un autre dive,  il l’envoie à sa sœur Hammala. Par la suite, celle-ci ordonne au roi des rats  de creuser un passage souterrain et porter celui-ci au jardin de Bakawali. Il prend la rose et s’empare de l’anneau de Bakawali endormie. En route, il libère ses frères, mais ceux-ci lui volent la rose, l’accablant de coups. En se disant les cueilleurs, le père retrouve la vue. Mais Bakawali surprise de la perte de la rose de l’anneau, part à leur recherche, démasque les méchants frères Et  Taj Ulmuluk sauvé de sa détresse par Hammala, il épouse Bakawali. - www.  persee.fr, p.1.

 

    Des remèdes miracles dans les contes de la maladie incurable guérie par la branche de l’arbre rare, en France, nous citerons à titre d’exemples : 

 

·  La mère malade, le féticheur et la branche de l’arbre rare et lointain  aux bourgeons, fleurs et fruits, in conte in : Le voyage de Nyéba,  Yves Pinguilly, Rue du Monde,  2008 : ou la mère guérie par la branche de l’arbre rare :

 

    Né en 1944, à Brest, Yves Pinguilly est un écrivain et conteur  français. Fils d'un ouvrier en métallurgie, il se destine à suivre l’emploi de son père, comme apprenti, à quatorze ans, aux Chantiers de la Loire à Nantes. Il décide finalement de devenir écrivain. Il passe son Certificat d’Aptitude aux Fonctions de Bibliothécaire, et travaille des années dans les bibliothèques de la banlieue parisienne. Une majorité de ses œuvres sont relatives à  l’enfance et la jeunesse, l'Afrique sub-saharienne. Il est l’auteur de : Le voyage de Nyéba (2008), etc.

La mère guérie par la branche de l’arbre rare 

 

    La maman de Nyeba est très malade. Nyéba était triste. Elle a peur que sa mère, avant la fin de la saison des pluies, ne soit sans vie, comme une calebasse vide. Pour la sauver, Abdoulaye le grand féticheur réclame une branche de cet arbre rare qui, très loin d’ici, réunit bourgeons, fleurs et fruits. Maligne et courageuse, Nyéba est prête à tout affronter pour sauver sa mère. Un matin, sous l’oeil curieux d’un bel oiseau bleu, elle prend le chemin qui quitte le village. Elle doit traverser le fleuve et le désert, et déjouer les pièges du génie qui veille sur le jujubier, grâce aux pouvoirs du griot,  l’entraide d'un éléphant et par la magie d'une bande de tissu. Cette courageuse enfant affronte le danger contre un génie malfaisant gardien de l’arbre. Le génie accepte de donner fruits, fleurs et bourgeons avec en échange se marier avec Nyéba malgré ses sept ans. Heureusement, aidée du fil de coton et du long ruban offerts par le tisserand avant son départ, elle se débarrasse de ce vilain et rentre saine et sauve au village. Elle y retrouve sa maman toue guérie. -  www.mollat.com, p.1.

 

II.  Les remèdes miracles dans des contes au Maroc et en France

 des maladies provoquées ou simulées

 

     Des remèdes miracles dans les contes des maladies provoquées, en France, nous citerons à titre d’exemples : 

 

·  Le teigneux la fille du sultan et les figues noires et banches, conte in : Contes et légendes du Maroc, Françoise Légey, Du Sirocco, 2007 : ou la cécité incurable du roi guérie par la magie de la rose de Bakawali : ou la maladie des cornes provoquées et guéries par des figues noires et blanches :

 

     en 18..,  en  Algérie, et morte en  1926, à Alger, Françoise Légey est une écrivaine et conteuse, médecin, féministe française. Elle débute Sa carrière de médecin à  Alger,  en créant  une infirmerie pour femmes musulmanes et juives. En 1909, elle effectua avec un voyage à Marrakech,  au Maroc. Elle est l’auteure de : Notes de Route. Voyage à Marrakech (1920), Essai de Folklore marocain (1926), Contes et légendes du Maroc (2000), etc.

 

Le teigneux la fille du sultan et les figues noires et banches

 

       Il tait une fois, un père sage magicien meurt et interdit à ses trois fils d’ouvrir la porte d’une chambre de leur domicile sous peine d’une malédiction. Le plus jeune rusé viole le serment et y pénètre.  Il y trouve dans un coffret un chapelet, une calotte qui rend invisible et  un tapis volant une seule fois. Le chapelet produit des pièces en l’égrenant. Mauvais joueur il se le fait voler par ses convives. Il use de la calotte qui rend invisible avec une femme qui le lui ôte en l’enivrant. Désespéré, il va chez un boucher, achète un estomac d’agneau vidé qu’il se colle sur la tête, en tant que teigneux incognito. Enfin, il use  du tapis volant une seul fois et se retrouve dans un pays inconnu. Affamé, il suit une route et découvre deux figuiers : l’un aux fruits noirs, l’autre aux fruits blancs. Il mange deux figues noires et se voit pousser deux cornes sur la tête. Affolé, il mange deux figues blanches et ses cornes tombent. Il en fait provision et arrive au palais du sultan, où  pénètre un ruisseau. Il entend la voix de princesse avec sa  suivante. Alors, Il jette à l’eau deux figues noires. La princesse les voit et les mange en se voit pousser deux corne. Sur la tête.. Affligé le sultan appelle les médecins et magiciens du pays en vain. Le teigneux, toujours aux aguets, se présente à la cour grand  guérisseur  pour soigner la princesse. Celle-ci l’ayant repoussé pour sa  teigne. Il la roua de coups avant de lui donner les figues blanches qui lui enlèvent ses cornes. Bien coiffé, le sultan lui donne sa fille en  mariage et fait de lui son conseiller.- www. babelio.com, p.1.

     Des remèdes miracles dans les contes des maladies simulées, en France nous citerons à titre d’exemples : 

 

·   L’aridité la vieillesse les serpents les feuilles de chêne  et l’eau de l’étang, conte in : Contes et Légendes du Berry, aux Sources des Traditions Orales de Brenne, Corinne Duchêne, Fernand Nathan, 1957: ou l’eau guérit l’aridité du sol, mais jamais la vieillesse :  

 

     Née en 1940, entre Berry et Sologne, Corinne Duchêne est une chanteuse de Blues Rocket, parolière engagée, éprise de mythologies et les légendes et de contes française. Elle a suivi une formation au Clio au Conservatoire contemporain de Littérature Orale de Vendôme. Elle est l’auteure : Contes et légendes du Berry : Aux sources des traditions orales (1957), etc.

 

L’aridité la vieillesse les serpents les feuilles de chêne  et l’eau de l’étang 

 

     Cela se passait il y a plus de mille ans. La Brenne n'était, en ce temps là, qu'une terre inculte que les pauvres paysans s'épuisaient à travailler. La famine y régnait et la plupart des enfants mouraient en bas âge. Un berger faisait paître ses moutons dans une grande étendue de brandes [...], non loin de la forêt. Il faisait très chaud ce jour là, il s'allongea, pour se reposer un moment, sous un vieux chêne [...] au bord d'un étang alimenté par l'eau d'une source. Tout à coup, le berger aperçut trois gros serpents qui sortaient d'un trou puis se dirigeaient vers le chêne. [...] Les serpents passèrent à côté de lui, sans le remarquer, et l'homme vit qu'ils étaient vieux et malades. Leur corps était flasque, couvert de vilaines blessures, et leurs écailles se décollaient par plaques. Les serpents prirent tous trois une feuille verte du chêne entre leurs mâchoires et entrèrent dans l'eau de l'étang. Ils s'y baignèrent longuement avant d'en ressortir [...]  leur corps était redevenu souple et nerveux, leurs plaies s'étaient cicatrisées [...]. Ils avaient retrouvé santé, jeunesse et beauté. [...]. Il pensa aussitôt à son vieux père, si malade et usé par les années de labeur qu'il ne pouvait plus guère quitter son lit [...]. Le berger alla chercher ses frères et leur raconta son aventure. [...]. Ils déposèrent le vieux père sur un brancard de fortune et le suivirent. Quand les serpents étaient sortis de l'eau pour se glisser entre les herbes [...]. Des gouttes d'eau ruisselaient sur leurs écailles et tombaient sur le sol, et de chaque goutte d'eau naissait un nouvel étang. [...] Le berger se mit à chercher désespérément la source miraculeuse. Il courait [...] d'un étang à l'autre sans pouvoir la retrouver. [...] On ne retrouva jamais la source de la vie [...]. C'est depuis ce jour que la Brenne est devenue « la région des mille étangs ».  - www.corinne-uchene.com, p.1.

 

      Des remèdes miracles dans les contes des maladies et remèdes simulés, au Maroc, des maladies et remèdes  simulés, nous citerons à titre d’exemples : 

 

·  Le lion le sang du hérisson et la  cervelle du loup, conte in : Contes du Maroc, Mohamed Bahi, Des Braques, 2012 : ou la maladie aux remèdes miracles simulés :

     Né en 1946, à Casablanca, Mohamed Bahi, un professeur chercheur universitaire, Faculté des Lettres de Béni-Mellal, Université Moulay Slimane Maroc. Docteur en lettres, ses travaux portent sur la littérature maghrébine, la littérature de jeunesse et sur l’oralité. Actuellement, il préside de l’association OCADD, Oralité, conte pour l’amitié, le dialogue et le développement.

 

Le lion malade le sang du hérisson et la  cervelle du loup

 

    Il était une fois un lion, un hérisson et un loup. Un jour, le lion tombe malade. Comme il est alité, des rumeurs inquiétantes circulent au sujet de sa santé. C’est pourquoi le hérisson propose au loup d’aller ensemble rendre une visite de courtoisie au lion [...]. Arrivés au seuil de la maison, le loup décide d’entrer le premier chez sa majesté le lion.  Par peur, [...] ou par imprudence, il improvise une recette médicale susceptible de guérir le maître : - Si vous buvez du sang de hérisson, vous serez guéri de votre maladie, bafouille-t-il. - Mais où vais-je trouver un hérisson ? demande le lion d’une voix fatiguée. - Il y en a un là, juste derrière la porte [...] Le lion fait entrer le hérisson, le remercie [...]  Et il ajoute : « Le loup m’a dit que ton sang est le remède de ma maladie ». - C’est vrai, mon ami a raison [...]. Mais ce sang doit être mélangé avec la cervelle d’un loup pour être efficace. [...] Sur ce, le lion, impatient de retrouver ses forces, se jette sur le loup et le dévore... - www.conte-moi.net, p.1

 

III.  Les remèdes miracles dans des contes des maladies accidentelles ou conjurationnelles

en France, en Nouvelle Calédonie au Sénégal, en Pologne, et  en Chine   

 

      Des remèdes miracles dans les contes des maladies accidentelles, en France, nous citerons à titre d’exemple : 

 

     Blessure accidentelle par l’orgue du titan et l’eau du lac  Servières, conte in : Contes d’une grand-mère, George Sand,  BeQ, 1876, blessure accidentelle en jouant à l’orgue du titan hallucinant  et guérie à l’eau du lac Servières : 

 

     Née en 1804, à Paris, et morte en 1876, au château de Nohant-Vic, George Sand, ou Amantine Aurore Lucile Dupin, baronne Dudevant, est une écrivaine, romancière, dramaturge, épistolière, critique littéraire et journaliste française. Elle est l’auteure de : La mare au diable (1848), Contes d’une grand’mère (1873), etc.

 

Blessé à l’orgue du titan hallucinante et guérie à l’eau du lac Servières

 

Blessé accidentelle à l’orgue hallucinant du titan et guérie à l’eau du lac Servières

  Maître  Jean  croyait  l’entendre  aussi,  car il me criait : –  Ce  n’est  pas  l’Introït !  Qu’est-ce  que  c’est ?  Je  ne  sais  pas  ce  que  c’est,  c’est sublime ! Et je continuais à développer le motif étrange, sublime   ou   stupide,   qui   surgissait   dans   mon   cerveau.   Maître   Jean   soufflait   toujours   avec   fureur. Un  fracas  épouvantable  et  qui  n’avait  plus  rien  de  musical,  se  produisit  au-dessus  de  moi. Le clavier reculait et le sol se dérobait sous  mes pieds : j’étais fort blessé à la tête et mon sang m’aveuglait. Ce fut lui [Maître  Jean] qui me retrouva et m’emmena, auprès  de  ce  petit  lac  Servières.  J’étais  étendu  sur  le  sable  du  rivage. Maître  Jean  lavait  mes  blessures  et  les  siennes. –  Si  fait;  tu la chantais quand la roche s’est ruée sur nous. –  Mais  non,  je jouais l’orgue, le grand orgue du titan ! Quand  nous  eûmes  bandé  nos  plaies  et  bu  assez   d’eau   pour   bien   enterrer   le   vin   de   Chanturgue,   nous   reprîmes   notre   route;   mais nous  dûmes  nous arrêter à la petite auberge au bout du désert. Le  lendemain,  nous  étions  si  courbatus,  qu’il  nous  fallut  garder  le  lit.  Le  soir,  nous  vîmes  arriver  le  bon  curé  de  Chanturgue  fort  effrayé;  on  avait  trouvé  le  chapeau  de  maître  Jean  et  des  traces  de  sang  sur  la  roche  Sanadoire.  À ma grande satisfaction, le torrent avait emporté la cravache. - www.beq.Ebooksgratuits. com, pp.174-180

 

      Des remèdes miracles dans les contes des maladies accidentelles, en Nouvelle-Calédonie des maladies, nous citerons à titre d’exemples : 

 

·  Le pincement funeste  du grand crabe et le feu, conte in : L'Épave, Déwé Gorodé, Madrépores, 2007 : ou le pincement accidentel funeste du grand crabe guéri par le feu :

     

     Née en 1949, dans la tribu de l'Embouchure à Ponérihouen, en Nouvelle-Calédonie, Déwé Gorodey est une femme politique indépendantiste et écrivain kanak   calédonienne, Elle est scolarisée,  à Houaïlou, à Nouméa pour passer son baccalauréat en philosophie Bac A, au Lycée La Pérouse (1968). Elle part une licence de lettres modernes, à l'Université de Montpellier Paul Valéry (1973). De retour au pays, elle s'engage comme professeur de français dans l'enseignement privé, au collège catholique de Marie-Reine Thabor, au Mont-Dore (1974-1976 ), puis au lycée protestant de Do Néva, à Houaïlou (1983-1985). Elle enseigne le paicî au sein de l’École populaire kanak, établissements scolaires créés par les indépendantistes, lors les Évènements des années (1980), de l'Embouchure (1985-1988), et de nouveau à Do Néva (1988-1996) et enfin au lycée public de Poindimié (1996-1997). Elle donne des cours d'histoire de la littérature du Pacifique et de littérature mélanésienne contemporaine à l'Université de la Nouvelle-Calédonie à Nouméa (1999-2001). Elle est l’auteur de : L'Épave (2007), etc.

 

Le pincement accidentel funeste du grand crabe guéri par le feu 

 

C'est une petite fille qui s'est fait pincer la nuit par un grand crabe. Depuis, elle ne peut s'empêcher d'en pêcher dans la mangrove. Et chaque fois qu'elle en mange, elle souffre, dans la nuit, là où le grand crabe l'a pincée. Et pour ne plus avoir mal, elle résiste à l'appel des crabes et décide de ne plus en pêcher dans la mangrove. Mais, dans la nuit, elle les entend monter vers elle et va se placer devant le foyer, le dos au feu et face à la porte. Le grand crabe arrive, entre et se dirige droit surelle. Au moment de la saisir entre ses pinces, elle l'évite. Et le grand crabe tombe dans le feu en pinçant les tisons. - www.halldulivre. com, p. 16.

 

     Des remèdes miracles dans les contes des maladies et remèdes conjurationnels, au Sénégal, nous citerons à titre d’exemple : 

 

·  Les coépouses bossues et le chant et la danse des génies, conte in : Contes et mythes du Sénégal d’Amadou Koumba, Birago Diop, Fleuve et Flamme, 1991 : ou la bossue guérie et l’autre accablée par la bonne grâce des génies :  

 

       Né en 1906, à Ouakam, Dakar, au Sénégal, et mort en  1989, à Dakar Birago Diop est un écrivain et poète, et conteur sénégalais. Connu pour ses rapports avec la négritude, il écrit, et transcrit traduit des contes traditionnels de la littérature orale africaine. Il et l’auteur de : Les Contes d'Amadou Koumba (1947), Les Nouveaux Contes d'Amadou Koumba (1958), Contes et Lavanes (1963),  Contes d'Awa (1977), etc.

 

La bossue guérie et l’autre accablée par la bonne grâce des génies

 

    Envieuse, Khary, la première femme de Momar l’était En effet Khary était bossue. Mais Khary croyait que tous les yeux du monde étaient fixés sur sa bosse. Par hasard, elle tombe la nuit sur des génies en train de chanter et danser. Vite, elle s’associe à eux, en reprenant scrupuleusement les paroles de leur chant, qui d’ailleurs consiste essentiellement à répéter en wolof le mot de « mardi » (talaata, terme emprunté à l’arabe), à la suite de quoi, tous contents d’elle, ils lui enlèvent sa bosse et s’en trouve de la sorte guérie de son mal. L’ayant vue, Koumba, la seconde coépouse de Momar, bossue elle aussi, l’interroge sur le remède miracle qui l’a soignée. Elle lui indique le secret : « Si tu te rends la nuit du mardi du côté des toilettes, tu trouveras les djinns en train de jouer dans une vaste cour. tu participe à leur chant et danse  et tu seras quitte comme moi !». Aussi, le jour de leur réunion, en suivant les propos de la première coépouse, au lieu de les imiter, elle prolonge à sa fantaisie le chant en énumérant les autres jours de la semaine : mercredi, jeudi, vendredi - Allarba, Alxames, Aljuma. Les djinns affolés s’interrogèrent : « Qui a l’audace d’allonger notre chanson sans notre autorisation? » Les autres ponctuaient : « C’est cette étrangère, c’est cette étrangère ; nous nous devons donc de lui doubler sa bosse. » Ils prirent la bosse de la coépouse qu’ils collèrent à la sienne en lui disant : « Déguerpis ! Tu n’as rien à ajouter à notre chanson sans notre autorisation!» - www.jour nals.openedition.org, p.1.

 

      Des remèdes miracles dans les contes des maladies et remèdes conjurationnels, en Chine, nous citerons à titre d’exemples : 

 

·  La maladie du venin d’un serpent et remède miracle d’un autre serpent, conte in : Cinq cents contes et apologues, Lieou Tou Tsi King, Maisonneuve, 1964 : ou la piqûre d’un serpent venimeux guéri par le remède d’un autre serpent magique

 

La piqûre d’un serpent venimeux guéri par le remède d’un autre serpent magique

 

        Né en l’an 10 Apr.-J.C, et mort en l’an 80 Apr.-J.C., le religieux Seng-Houei, a réuni, traduit et publié lle premier volume, comprenait les n°1-155  des Cinq cents contes et apologues. Chinois dont la famille s’est transposée en Inde, puis son père était venu s’établir au Tonkin, dans la première moitié du IIIe siècle, vivant entre l’Inde et l’Indochine, au temps de Souen K’uan (229-252)  venait de faire de Nanking, où  Seng-Houei  s’était rendu en proslytisrre en (247), la capitale du sud-est de la Chine.

 

La piqûre d’un serpent venimeux guéri par le remède d’un serpent magique

 

      Un jour, une tortue est sauvée de la mort par le Bodhisattva qui lui prédit qu’une inondation va survenir.  Alors, le Bodhisattva monte sur un bateau et sauve un serpent, un renard et un homme. Le renard reconnaissant lui donne un trésor caché, mais l‘homme le dénonce aux autorités comme ayant pris cet or en violant une tombe. Et le Bodhisattva est jeté en prison à vie. Mais le serpent le fait libérer en lui remettant un remède miracle, une médecine dont il va se servir pour guérir le fils du roi, malade, piqué à mort par un serpent très venimeux, que les médecins de la cour et du royaume ont été incapables de soigner. le Bodhisattva est libérer et récompensé par le roi à la fin. - www.gallica.bnf.fr, p.1.

 

IV.  Les remèdes miracles dans des contes des maladies par ensorcellement

et faux morts  en France, en Nouvelle Calédonie au Sénégal, en Pologne, et  en Chine

 

       Des remèdes miracles dans les contes des maladies par ensorcellement et remédiés par magie blanche, Iraq, au  Moyen-Orient, nous citerons à titre d’exemple : 

 

·  Malades animalisés par magie noire et guéris magie blanche, conte in : Les Mille et une Nuit, Trad. Antoine Galland, 1704, Gr. Ebooks,  2005 : l’humain métamorphosé par magie noire et rétabli dans leur état par magie blanche : 

 

       Né en 1646, à Rollot, la Somme,  et mort en 1715, à Paris, Antoine Galland, est un orientaliste et traducteur de manuscrits anciens, à la Bibliothèque royale, antiquaire du roi, académicien et lecteur au Collège royal français. Il est l’auteur traducteur d’auteur anonyme: Les Mille et Une Nuits, Aladin ou la Lampe merveilleuse,  Ali Baba et les Quarante Voleurs (1704), etc.

 

La mère rendue vache morte son fils veau par la belle-mère et le fils rendu

à l’état humain par la fille du fermier

 

     Il était une fois, un marchand dont le fils a été changé en veau et sa première femme décédée  en vache par la seconde femme de son père. En le voyant, la fille du fermier met à rire puis à pleurer. Il  lui  demande  pourquoi  elle  faisait  en  même  temps deux choses si contraires : «Mon père, me répondit-elle, ce  veau  que  vous  ramenez  est  le  fils  de  notre  maître. »  Il a  ri  de  joie et pleurer de le voir encore vivant.  Il lui rappelle le sacrifice  fait  la veille à  sa défunte première coépouse,  changée  en  vache.  Ces  deux  métamorphoses  ont  été  faites  par  les  enchantements de sa  seconde coépouse  de   notre   maître,   laquelle   haïssait   la   mère et   l’enfant. Ils vont voir la fille «Ma bonne fille, lui dis le père, pouvez-vous rendre à mon fils sa première forme ? — Oui, je le puis, me  répondit-elle.    Ah   si  vous  en  venez  à  bout,  repris-je,  je  vous  fais  maîtresse  de  tous  mes  biens. ». Alors  lui  dit- elle  en souriant : «Mais à deux conditions : de me  donner  pour  époux,  et  me  permettre de punir la responsable de ce double forfait. Alors, elle prononce  dessus  des  paroles  et à l’instant il reprit sa forme humaine. Pour châtiment, la mauvaise femme a été changée en biche par la fille du fermier. www.crdp-strasbourg.frf, p.1.

 

     Des remèdes miracles dans les contes des maladies par ensorcellement et remédiés par magie blanche, au Danemark, nous citerons à titre d’exemples : 

 

·  Le fiancé ensorcelé par la  Reine  des  glaciers elle  possède par un baiser contre sa bague de fiançailles, conte in : Contes danois t. I, Christian Andersen, Bibliothèque  Romande, 1873 : l’apparition magique et la dépossession  par le don :

 

L’apparition magique et la dépossession par le don

 

     Né en 1805, à Odense, et mort en 1875, à Copenhague, Hans Christian Andersen est un écrivain, romancier, dramaturge, conteur et poète danois, connu pour ses contes de fées. Il est l’auteur de : Les Cygnes sauvages (1823), La Princesse au petit pois (1835), Les Habits neufs de l'empereur (1837), Le Stoïque Soldat de plomb (1838), La Malle volante (1839), Le Vilain Petit Canard (1842), La Reine des neiges (1844), etc.

 

     Rudy  quitta  Bex  pour  retourner  chez  lui.  Il prit  le  chemin  des  montagnes,  par  les  champs  de  neige    règne  la  Vierge  des  glaces  [...]   Tout à coup il aperçoit deux chamois [...]. Il  grimpe  afin  d’approcher  des  chamois  à  portée  de  carabine.  [...] Rudy  apprête  son  fusil.  Tout  à  coup  le  brouillard  l’enveloppe, il ne voit plus rien. Il fait quelques pas et se trouve devant  une  muraille  de  rochers.  La  pluie  commençait  à tomber à verse. Il  était  agité  d’une  fièvre  violente,  la  tête  en  feu,  le  corps  glacé. Lui  qui  n’a  jamais  été  malade, cette fois il se sent atteint. Harassé de fatigue, il a envie de se  jeter  à  terre  et  de  dormir.  [...] Les objets dansent bizarrement devant ses yeux. Il aperçoit soudain  [...] un  joli  chalet  [...]. À la porte se  tient  une  jeune  fille ;  elle  ressemble  à  Annette,  la  fille  du  maître d’école [...].. « D’où viens-tu ? lui dit-il. — De nulle part, répond-elle ; je suis  ici  chez  moi,  je  garde  mon  troupeau.  — Ton  troupeau ?  Il  n’y a pas ici de pâturage [...]. —  Eh  bien,  là,  de  ce  côté,  il  existe  une  belle  prairie,    paissent  mes  chèvres. Pas une ne se perd. Ce qui est à moi reste à moi.— As-tu  un  peu  de  lait  à  me  donner ?  [...].  — J’ai mieux  que  du  lait [...], une  bouteille d’un  vin [de voyageurs]  comme  [...] ; elle est pour toi. » En  effet,  elle  prend  une  bouteille,  remplit  de  vin  [...] et la tend à Rudy. [...] Rudy  [l’ayant bu] a  des  flammes  dans  les  yeux ;  le  sang  circule  comme  du  feu  dans  ses  veines ;  son  chagrin  et  sa  colère  se  sont  évanouis. [...] La  Reine  des  glaciers était là. Elle donna à Rudy un baiser [tel qu’il le lui a demandé] sur le front ; il fut saisi,  des  pieds  à  la  tête,  d’un  froid  mortel.  Il  poussa  un  cri  de  douleur, chancela et tomba. [...] Il  revint  à  lui  cependant. [...] L’anneau  de fiançailles que Babette lui avait donné [v. en échange du baiser.], il ne l’avait plus.- www.

ebooks-bnr.com, p.1.

 

V.  Les remèdes miracles dans les contes des fausses maladies

de faux morts déterrés et réanimés  aux USA au Canada au Mexique et au Japon,

 

       Des remèdes miracles dans les contes des fausses maladies des faux morts déterrés et réanimés,  aux USA, nous citerons à titre d’exemples :

 

·  Fausse maladie et faux mort déterré et traitement d’Auspice contre asphyxie, conte in : Derniers Contes, Edgar Allan Poe, Albert Savine, 1887 : enterré tôt d’une grave contusion à la tête déterré sur alerte d’un tiers et réanimé par médication contre l’asphyxie :

 

     Né en 1809, à Boston, et mort en (1849), à Baltimore, Edgar Allan Poe, est un poète, romancier, nouvelliste, critique littéraire, dramaturge et éditeur américain. Il perd ses parents, David Poe Jr. et Elizabeth Arnold, dans sa petite enfance et est recueilli par John et Frances Allan de Richmond, en Virginie. Il y passe l’essentiel de sa jeunesse années, avec un séjour en Angleterre et en Écosse. Après l’Université de Virginie et des tentatives de carrière militaire, il se consacre à sa carrière littéraire. Bien qu'auteur américain, il a d’abord été reconnu et défendu par des auteurs français, Baudelaire et Mallarmé en tête. Il est l’auteur de : Les Aventures d'Arthur Gordon Pym  (), les Contes du Grotesque et de l’Arabesque (1839),  Le Corbeau (1845), etc.

 

Fausse maladie et faux mort déterré et réanimé par médication contre asphyxie

 

     Un officier d’artillerie, d’une stature gigantesque et de la plus robuste santé, ayant été jeté à bas d’un cheval intraitable, en reçut une grave contusion à la tête, qui le rendit immédiatement insensible. Le crâne était légèrement fracturé, mais on ne craignait aucun danger immédiat. On lui fit avec succès l’opération du trépan. Cependant, peu à peu, il tomba dans un état d’insensibilité de plus en plus désespéré, si bien qu’on le crut mort. Comme il faisait très chaud, on l’ensevelit avec une précipitation indécente dans un des cimetières publics. Les funérailles eurent lieu un jeudi. Le dimanche suivant, comme d’habitude, grande foule de visiteurs au cimetière ; et vers midi, on entend un paysan déclarer qu’étant assis sur la tombe de l’officier, il avait distinctement senti une commotion du sol. On se procura des bêches à la hâte, et le cercueil qui était indécemment à fleur de terre, fut si bien ouvert en quelques minutes que la tête du défunt apparut. On le transporta aussitôt à l’hospice voisin, où l’on déclara qu’il était encore vivant, quoique en état d’asphyxie. Quelques heures après il revenait à la vie, reconnaissait ses amis, et parlait dans un langage sans suite des agonies qu’il avait endurées dans le tombeau.- www.fr.wikisource.org , p.1.

 

      Des remèdes miracles dans les contes des fausses maladies des faux morts déterrés et réanimés,  au Canada, nous citerons à titre d’exemples :

 

·  Fausse maladie et fausse morte déterrée et réanimée sujette à l’opium, conte in : Contes et nouvelles du remède miracle, Québec T.I, Jean-Yves Dupuis, Pierre Tisseyre, 1985 : ou empoisonnée apparente déterrée sur alerte d’un tiers et réanimée sujette à l’opium :

 

      Né en 1955, à Montréal, et mort en 2018, à Sept-Îles, au Québec Jean-Yves Dupuis est un écrivain, romancier, nouvelliste et conteur canadien. Il est l’auteur de : Contes et nouvelles du Québec : 1800-1950 (19855), En cheminant vers l'étoile (2006), etc.

 

Elle  n’était  pas morte ! Elle   avait   pris  de   l’opium

 

    Emma jouissait de ce calme de l’âme si nécessaire dans ses moments de désastre, lorsqu’un  trait  empoisonné  vint  la  frapper  au  cœur. La  vue  d’une  malheureuse  victime,  déjà  dans  les  convulsions  de  la  maladie  et  traînée  sur  un  chariot  à  demi-entrouvert  qu’ils  rencontrèrent  en  traversant  une  rue  de  la  ville,  porta  le  poison  de  la  frayeur  dans  l’esprit  de  la  jeune  fille. –  Monsieur,  dit  un  valet  en  entrant,  on  vous  demande sans délai à la maison de M. Dornière. En  ce  moment  Mlle  Dornière  est  devenue  la  proie de la maladie ; l’art d’Hippocrate et tous ses secrets  sont  impuissants  contre  les  progrès  du  mal. Il recule de frayeur et appelant ses gens qui approchaient : –   Accourez   voir   la   malheureuse   que   nous  avons  enterrée  il  y  a  quelques  jours  ;  elle  n’était  pas morte !      Elle   avait   pris   de   l’opium,   répond   l’un   d’eux,  voyez  quand  elle  s’est  réveillée  comme  elle a déchiré ses beaux habits. www.beq.ebooksgratuits.com, pp. 83-102.

 

      Des remèdes miracles dans les contes des fausses maladies des faux morts déterrés et réanimés,  au Mexique, nous citerons à titre d’exemples :      

                                                                       

·  Fausse maladie avec perclusion de Jambes réanimées par marihuana, conte in : Contes et légendes du  miracle du Mexique, Robert Escarpit, Nathan, 2001 : ou e perclusion des Jambes et fausse médication  à la marihuana :  

 

     Né en 1918, Saint-Macaire, et mort en  2000, à Langon, Robert Escarpit est un écrivain français. Il passe toute son enfance et son adolescence en Gironde. Il poursuit ses études en anglais, par nécessité.   Normalien, agrégé d'anglais, docteur ès lettres,  il débute sa carrière de professeur de lycée,  chercheur, journaliste, romancier, éditeur, directeur d'université, IUT de Bordeaux, université Bordeaux III, au CNRS.. etc. Il est l’auteur de : Contes et légendes du Mexique (2001), etc.

 

Sans marihuana elle ne puis marcher

 

Mais Pancho Villa savant tout, voyait tout. Il tira légèrement sur la bride et s'arrêta devant les voyageuses.

- Eh bonjour, commères, dit-il poliment. Où allez-vous dans cet équipage ? J'ai vu beaucoup de choses dans ma vie, par le diable, mais jamais une cucaracha qui montait à cheval !

- C'est, dit la Pinta, que ma camarade ne peut pas marcher.

- Lui manquerait-il des pattes ?

- Non, répondit la Colorada, c'est que je n'ai pas de marihuana pour fumer, et sans marihuana je ne puis marcher. Pancho Villa éclata de rire et deux montagnes s'écroulèrent dans le voisinage. Son rire fit deux fois le tour de la terre et le dernier écho alla briser les lunettes du misérable président Huerta dans son palais de Mexico. - www.babelio.com, p.1.

 

      Des remèdes miracles dans les contes des fausses maladies de faux morts déterrés et réanimés  en France, nous citerons à titre d’exemples :

 

·  Fausse maladie de douleur dans toutes les parties du corps guérie à l’eau-de-vie, conte in : Contes et récits du  Canada, Charles Quinel, Fernand Nathan, 2005 : ou doleur de rhumatisme  soulagé à l’eau-de-vie :

 

   Né en 1868, à Paris, et mort en 1942, à Paris, Charles Quinel est un écrivain, journaliste et feuilletonistes français. Il est l’auteur de : l’histoire d’un orphelin déshérité: Bob et son chien Médard (1931),  Le Bateau fantôme (1932), Contes et récits du Canada (2005), etc.

 

Doleur de rhumatisme  soulagé à l’eau-de-vie dite l’eau de feu

 

      L’Agouhanna de Hochelaga était bien malade; dans la belle hutte, qu’il occupait au centre de la bourgade, il gisait sur son lit fait d’écorces d’arbre recouvertes de dépouilles de bêtes. C’est à peine si le pauvre chef peau-rouge pouvait se soulever sans pousser des hurlements de douleur. Ses squaws, ses enfants, étaient groupés, [...] partager ses souffrances. [...]  On avait fait boire à l’agouhanna breuvages les plus étranges; on lui avait peint sur toutes les parties du corps les totems de toutes les tribus amies. Le mal ne cédait pas. [...] Un des fils de l’agouhanna eut une idée : — Puisque les faces pâles sont la cause de la maladie de mon père, ne serait-il pas possible d’obtenir d’eux sa guérison ? [...] Ces avis transmis au conseil de la tribu rallia la presque unanimité des suffrages. [...] Le Huron exposa à Cartier ce qu’on attendait de lui. Le Malouin ne se fit pas prier. Escorté [...], il descendit à terre et se dirigea vers le village. [...] Le malheureux chef peau-rouge n’était actuellement en état de ne scalper personne. Cartier l’examina soigneusement, [...], et il reconnut facilement [...] une crise de rhumatismes. Il envoya donc chercher [...] un tonnelet d’eau-de-vie [...]. Quand le tonnelet fut arrivé, le Malouin versa dans sa main un peu du précieux liquide et en frictionna vigoureusement le dos et les membres du chef. [...] Plus que ses canons, [...]  le miracle de l’eau ardente servit la gloire de Cartier. [...]  Quant à l’eau-de-vie, les peaux-rouges [...] y prirent goût, mais ils lui gardèrent le nom d’eau le feu en souvenir de leurs premières et terrifiantes expériences. – www.tousles contes.com, p.1.

 

                                                                                 Dr. SOSSSE ALAOUI MOHAMMED

 

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