lunes, 10 de enero de 2022

L’intégrité territoriale du Manifeste du 11 Janvier 1944 des poètes et poétesses des provinces du nord et du Sahara marocains : 1032-2022, Dr. SOSSSE ALAOUI MOHAMMED

 

L'INTÉGRITÉ TÉRRITORIALE DU MANIFESTE DU 11 JANVIER 1944 DE

L’INDÉPENDANCE DES POÈTES ET POÉTESSES DES PROVINCES DU NORD ET

DU SAHARA MAROCAINS DE LANGUE ARABE : 1032-2022

 

      Dr. SOSSSE ALAOUI MOHAMMED

 

      Glorifiant historiquement la revendication de l’intégrité territoriale et l’indépendance du Maroc, une pléiade de poètes et poétesses de langue arabe ont dédié, à travers les âges, leur meilleur verbe et leur verve à l’exalter, cristallisée ici autour de l’événement pivot de l’histoire du Maroc moderne, à savoir : « Le Manifeste de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier 1944». Aussi à l’occasion de son 78ème Anniversaire, en 2022, nous interpellons un corpus de ces poètes et poétesses marocains dont un poète sympathisant d’Algérie, sur le thème : «L’intégrité territoriale du Manifeste de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier 1944 des poètes et poétesses des provinces du nord et du Sahara marocains de langue arabe entre : 1032-2022». Texte glorieux dont nous citons l’extrait majeur suivant :   «Le Parti de l’Istiqlal qui compte les  membres de l’ex-Parti National et des personnalités libres : Considérant que le Maroc a toujours constitué un État libre et souverain [...] Considérant qu’à ce régime, les autorités du Protectorat ont substitué un régime d’administration directe et d’arbitre au profit de la colonie française [...]. Décide : [...] De demander l’indépendance du Maroc dans son intégrité territoriale sous l’égide de Sa Majesté Sidi Mohammed Ben Youssef, que Dieu le glorifie.» - « Texte du Manifeste l’Indépendance du 11 janvier 1944 présenté par les nationalistes de toutes tendances au sultan Mohamed V», www.fr.wikipedia.org, p.1. Texte que  corroborent le discours historique de SM Mohammed V, en 1947, à Tanger: « Nous sommes venus informer des affaires de Tanger et de toutes ses territoires, [...] pour récupérer son passé glorieux, et tout ce qu’il a comme ambition de restituer les droits, et démarche mettant le Maroc  entier au rang  des Etats et à la classe supérieure des nations civilisées et civilisées. » - « Le visite de feu SM Mohamed V, à Tanger, le 9 avril 1947», www. tanjanews.com/284.html , p.1. De même qu’à sa destitution par le protectorat français, en 1953, le feu leader Allal El Fassi lance son Appel du Caire, stipulant : «Certes, l’arrogance des Français a atteint la limite, au point d’éloigner notre Roi légitime de son trône, [v. SM. Mohammed Ben Youssef, Sultan du Maroc, SM Mohammed V, Roi du Maroc] [...], et du fait  j’appelle le peuple marocain  à poursuivre la lutte dont l’objectif unique n’est que l’indépendance du pays, et à recourir avec nous à tout ce qui est en son pouvoir comme  moyens pour défendre la dignité du Roi Légitime et son retour à son trône, la tête haute et la dignité  sauve.». – «L’Appel du Caire de leader Allal El Fassi, le 20 Août 1953»,  www. al-hakkak.fr, p.1. Aussi verra-t-on à cet égard les florilèges des poètes et poétesses marocains suivants :

 

     I. L’intégrité territoriale du Manifeste de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier 1944 des poètes et poétesses classiques des provinces du nord et du Sahara marocains de langue arabe : 1032-2010.

     II. L’intégrité territoriale du Manifeste de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier 1944 des poètes et poétesses contemporains des provinces du nord et du Sahara marocains de langue arabe : 1897-2010.

     III. L’intégrité territoriale du Manifeste de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier 1944 des poètes et poétesses prémodernes des provinces du nord et du Sahara marocains de langue arabe : 1888-2022.

     IV. L’intégrité territoriale du Manifeste de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier 1944 des poètes et poétesses modernes des provinces du nord et du Sahara marocains de langue arabe : 1948-2022.  

 

     I. L’intégrité territoriale du Manifeste de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier 1944 des poètes et poétesses classiques des provinces du nord et du Sahara marocains de langue arabe : 1032-2010 :

    

     A propos de l’intégrité territoriale du Manifeste de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier 1944, des poètes et poétesses des provinces du nord et du Sahara marocains de langue arabe : 1032-2010, le poète Mohamed Bennis évoque notamment : « Depuis les années 20 de ce siècle [v. XXe siècle], la jeune génération d’intellectuel au Maroc ‘était rendu compte [...] des changements qui étaient en train de façonner le pays sur le pan social, historique et politique. Le plus décisif de ces changements fut l’établissement progressif de la colonisation, surtout après la défaite d’ABDELKRIM Al KHATTABI, leader de la résistance marocaine, au nord, dans les montagnes du RIF en 1925. [...] C’est dans ce contexte que cette a pris conscience de la nécessité de aire du renouveau poétique une action libératrice. ALLAL EL FASSI qui fut au départ l’un des membres actifs du mouvement nationaliste et par la suite son leader principal, ne tarda à s’imposer comme le représentant le plus remarquable de cette tendance poétique. Il dut à la fois réactiver le modèle du poète arabe traditionnel et chanter l’héroïsme guerrier en puisant les métaphores de ses écrits dans la vastitude du désert. D’autres poètes empruntèrent avec lui e même chemin pour lancer ensuite dans différentes directions : MOKHTAR ESSOUSSI, ABDALAH GUENNOUN MOHAMED BENBRAHIM.» - « A TRAVERS LA POESIE MAROCAINE MODERNE DE LANGUE ARABE », www.persee.fr , pp.77-78. D’où à titre d’exemples les extraits des poètes leaders suivants :

 

      1. Le prince almoravide combattant Abu Bakr ibn Omar al Lemtuni commandant du sud du marocain et du désert, poète classique de l’intégrité territoriale des provinces du nord et du Sahara marocains, à l’époque médiévale, pré-échos du Manifeste de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier 1944 de langue arabe : 1032-1974 :

 

      Né en 1032, dans la tribu berbère des Lemtuna, au sud du Maroc, et mort en martyr en 1088, au Sénégal, Abu Bakr ibn Omar al Lemtuni est un prince et poète combattant du groupe des Almoravides, au Maroc. Après le décès de son frère, Yahia ben Omar, il est nommé gouverneur du sud du Maroc et du désert (1054). Il continue d’appuyer le leader Abdullah Ibn Yassine le commandant des Almoravides. Il s’empare de Sijilmassa, du Souss et du Masmouda. Il conquiert Aghmat, le Tadla, Tamsna (1081). Il triomphe des Bajalya, la secte shiite d’Ubayd Allah Al Mehdi, des tribus de Burghwata. Mais blessé Abdullah Ibn Yassine, s’adresse aux cheikhs sanhadja leur déléguant le pouvoir de choisir un nouveau chef et optent pour Abou Bakr, qui choisit d’aller rétablir l’ordre au Sahara, remettant le pouvoir, à son cousin, Youssef Ibn Tachfine. Il poursuit les pillards jusqu’à Aoudaghost, où il trouve la mort au combat. Il est l’auteur du poème : Hulumu As-Sahra, Le rêve du Sahara, dont il exalte :

 

D’une fête que de délice        la matinée est de rosée

Marchant avec le peuple      d’un cortège grandiose

Marchant pour le désert        à la louange de la fête

En embrassant son sable      En embrassant le sable

Purifié et d’une limpidité     en y humant le parfum

En y glorifiant le Sahara      les maisons de la vertu

Sur mer comme sur terre     aussi bien que l’aurore

Que la belle aube sois-tu      dont regorge le Sahara

Nulle n’y a vu au monde       une si splendide aurore

 

لعيد ما أحلـــــى      صباحه الطـــــــلا

نمشي مع القـوم     في موكب فخـــــم

نمضي إلى البيـد     لسبحة العيـــــــــد

تحنو على الترب     نحنو على التــرب

الطاهر العـــــذب     فننتشي العطـــــرا

ونذكر الصحـــرا    منازل الفضـــــــــل

وفي البر والبحـر    كأنه فجـــــــــــــر   

أنعم به فجــــــرا     فاضت به الصحرا

لم تشهد الدنيـــا     كمثله فجـــــــــــرا

www.habous.gov.ma, p.1.

 

     2. Le leader nationaliste Allal El Fassi poète classique de la jeunesse marocaine voix de la défense de l’intégrité territoriale des provinces du nord et du Sahara marocains et précurseur initiateur du Manifeste de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier 1944 de langue arabe : 1910-1974 :  

 

     Né en 1910, à Fès, au Maroc, et mort en 1974, lors d'une mission officielle, à Bucarest, en Roumanie, Allal El Fassi, ou Mohamed Allal El Fassi, est un leader politique et poète, marocain. Il a très influencé la vie politique et sociale marocaine, durant plus d'un demi-siècle. Fils d’un alem (savant) de la Quaraouiyine, il y fait ses études (1927). Licencié (1932), il y anime des cercles d’études d’histoire islamique et enseigne à l'école Naciria. Influencé par la Salafiya, Renaissance de l’Islam, il s’oppose au Dahir berbère du protectorat français (1933), une loi de ségrégation ethnique pour effacer la souveraineté nationale. En 1934, il crée avec Mohamed Hassan El Ouazzani et Ahmed Balafrej le Comité d'Action Marocain (CAM), avec les jeunes nationalistes du pays, lançant un Plan de Réforme, demeuré sans suite à Paris. En 1937, le CAM devient le Parti national (PN), qui le 11 janvier 1944, présente le Manifeste de l’Indépendance. Arrêté avec ses partisans, il est exilé au Gabon, neuf ans.  En 1943, le PN devient le Parti de l'Istiqlal (Parti de l’Indépendance), par Balafrej et les libérés. En 1946, gracié, il va, à Tanger, puis au Caire. A l’exil du Sultan Mohamed Ben Youssef, feu S Mohamed V, il lance l’Appel du Caire de la lutte armée. En 1956, il revient au Maroc indépendant, à la réunion du CN du Parti de l'Istiqlal. En 1959, l'aile gauche du PI fait scission et devient l'UNFP. En 1961, il participe à l’élaboration de la Constitution (1962), aux élections (1963), et devient ministre d'État chargé des Affaires islamiques, dont il démissionne, pour rejoindre l’opposition. Il est l’auteur d’un recueil poétique, t.1-4 (1974), etc. Ainsi entonnait-il dès l‘âge de quinze ans son patriotisme libérateur de sa nation déshéritée par l’occupation tripartite étrangère :

 

Après quinze ans y jouerais-je au oisif

Jouirais-je des biens de la vie de gaité

Alors que j’ai la vue haute et l’égo fier

Un siège sur la voie lactée que j’envie

Des espérances que je veux atteindre

Se perdraient si je joue de mon temps

Or j’ai une nation triste lésée n’ayant

N’ayant voie pour la vie qu’elle envie

Je suis peiné pour autant que je peux  

Je plains ma patrie le sol des affamés

 

أبعد مرور الخمس عشرة ألعـب

      وألهــو بلذّات الحياة وأطــيبــ

ولي نظر عال ونفس أبيّــــــــــة

          مقامـا على هام المجرّة تطلــــب

وعندي آمال أريد بلوغهــــــــــا

          تضيع إذا لاعبت دهري وتذهـب

ولـي أمّة منكودة الحظّ لم تجـــد

سبيـلًا إلى العيش الذي تتطلّــب

رثيت بموطني حال الجيـــــــــاع

www.alfaisalmag.com, p.1.

 

      3. Le leader nationaliste combattant Mohamed ben Abdelkrim El Khattabi, contre l’invasion franco-espagnole dans le Rif, au Nord du Maroc, poète classique de l’hymne dédié à la défense de l’intégrité territoriale des provinces du nord et du Sahara marocains, prééchos du Manifeste de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier 1944 de langue arabe : 1882-1963 :

 

     Né en 1882, à Ajdir, au Maroc, et mort en 1963, au Caire, Mohamed ben Abdelkrim El Khattabi, ou ben Abdelkrim El Khattabi est un homme politique, leader militaire et poète marocain. Il commande la résistance rifaine contre le colonialisme franco-espagnol (1919-1926). Il y apprend le Coran et l’instruction islamique avant d’aller étudier à Tétouan, puis à la Quaraouiyine, à Fès. Il maîtrise les langues arabe et espagnole et enseigne les musulmans de Mellila (1907-1913). Il écrit au Telegrafia del Rif (1907-1915), devient interprète aux Affaires Indigènes (1910), juge suprême (1913-1914). Après sa victoire d’Anoual (1921), il se rend, pour épargner les civiles, aux autorités françaises pour être exilé à la Réunion, mais il finit par se réfugier en Egypte de la RAU. Il préside le Comité du grand Maghreb (1948). On lui attribue la composition versifiée grandiloquente de : L’hymne du Jeune Marocain, etc. dont voici le texte :

 

 Nous sommes tous fiers

    Du héros marocain

Nous nous égayons tous

 Du triomphe du brave

Où est l’armée ennemie

  Si le combat appelle

 Ils seront tous asservis

   Des sabres aiguisés

 Notre Rif est nos bois

Nous y sommes les lions

  Notre Rif défendons

 

كلنا يعجــــــبُ   بفتى المغــــربِ

كلنا يطــــــرب   لانتصار الأبــي،

أين جيش العدا  إن دعا للجهـــاد

أصبحوا أعبُـدا   بالسيوف الحِداد

ريفُنا غابُنا نحن فيه الأسود ْ

ريفُنا نحميه              

طالما استعبدوا  وأذلّوا الرقابْ

أيها الأيد جاء يومُ الحساب  

فليذوقوا الزُّعافْ بالظُّبا والأَسَلْ

ريفُنا غابُنا      نحن فيه الأسودْ

ريفُنا  نحميه            

www.hindawi.org, p.1.     

 

    4. Le militant nationaliste intellectuel Mohamed Al Korri victime de la purge coloniale contre l’intelligentsia arabo-musulmane marocaine de l’Université Quaraouiyine, martyr avant le terme, poète classique  de la défense de l’intégrité territoriale des provinces du nord et du Sahara marocains du Manifeste de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier 1944 de langue arabe : 1900-1937 :

 

    Né en 1900, à Taounate, au village Béni Quarra, et mort en martyr, en 1937, à Goulmima, torturé par les Français, est un savant, juriste, théologien musulman et poète marocain. Il apprend le Coran et des rudiments de grammaire, droit musulman et les éléments fondamentaux de l’arabe auprès de son père. Il rejoint l’Université Quaraouiyine, à Fès, où il s’abreuve de sciences, et de mouvement nationaliste, dont il sort muni d’une licence. La purge du colonialisme contre l’élite de cette université mise à l’écart. Il fonde l’école de la Zaouïa Verte et use de sa plume pour défendre   les valeurs du pays par le théâtre et la poésie, appelant à l’usage de la langue arabe. Il adhère au Parti National (futur : PI). Il est arrêté et meurt sous la torture. Il a un recueil de poésie (1937à, etc. Ci-dessous un extrait de sa poésie où il dénonce foncièrement l’ignorance et l’analphabétisme source d’obscurantisme qui sévissent au sein de la société sous le colonialisme étranger, prônant ses vifs idéaux de réforme éducative :

                                                                                                                                                           

«Morte soit la nation qui agrée 

L’ignorance et la loue aux gens

Que Dieu y dénie ceux qui nous

Ont égarés au plus loin du divin  

Les ignorants sachant leur état

Ils en réclament encore en plus 

Ils songent qu’on est mal avisé 

Avant qu’ils falsifient la menée

Honte à tenir la fille ignorante

Honte à vous et pour l’éternité

Et nulle vraie foi ne l’a interdit

Ô, égarés êtes-vous sans issue

 

قتـل الله أمة  رضيت   بــــال

           جهل    وحببته     العبـــــادا

لا عفا الله عن أناس أضـلـــو

          نا فزادوا  من  الإله  بعــــادا

علم  الجاهلون أنهم فــــي ال

         جهل ما يطلبون منه ازديــادا

لم    يظنوا   أنا  فطنا  مــن

         قبل أن   يقبلوا علينا المرادا

وبقاء الفتاة  جاهلة  عــــــــا

ر عليكم  لا  ينقضي الآبـــادا

أين دين أتى بحرمانها مــــن

ه ضللتم لا تعرفون الرشــادا

www.noonpresse.com, p.1

     

    5. Le leader nationaliste intellectuel éclairé Mohamed Mokhtar Soussi ayant enduré bravement les effets de la purge coloniale contre l’intelligentsia arabo-musulmane marocaine de l’Université Quaraouiyine et l’un des artisans précurseurs, poète classique de la défense de l’intégrité territoriale des provinces du nord et du Sahara marocains du Manifeste de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier 1944 de langue arabe : 1880-1963 :

 

    Né en 1900 à Dougadir, près de Tiznit, et mort, dans un accident de la route de Rabat, en 1963, Mohamed Mokhtar Soussi est écrivain, historien, théologien et poète marocain. Il apprend le Coran auprès de sa mère et son père à la zaouïa darkaouya et aux écoles d’Ighach, et Bounaeman en dogmes, calcul, droit musulman, textes sacrés et poésie. Il va à Marrakech étudier auprès d’Abu Chouaïb Doukkali (1919), puis à Fès, quatre ans, l’université Quaraouiyine. Il part pour Rabat étudier la littérature classique et moderne (1928). Il rejoint la zaouïa de son père à Marrakech et s’enrôle dans la création des écoles libres. Il est exilé dans village par le protectorat français et s’y consacre à l’écriture (1937-1942). Il va Casablanca où il est arrêté et exilé au Sahara (1951). Après l’indépendance, il est membre du Conseil de la Couronne, puis juge au palais royal (1955). Il est l’auteur de : Recueil poétique de l’Illighi (2012), etc.  De son exil au Sahara par les autorités coloniales, il clame sa nostalgie des siens et de liberté :

 

Est-ce souris que j’ai laissées ou enfants

Nous ne sentons pas en toi de nostalgie

Tous ceux autour de toi exaltent en eux

La nostalgie des proches et des enfants

Ne les vois-tu pas s’enflammer en peine

Comme le feu s’attise au fond d’un âtre?

Tu manifestes parmi eux un visage riant

Lors qu’eux autour de toi sont si pensifs

Est-ce que ton cœur est d’acier au point

De te voir un temps entre ceux qui rient

 

فيرانا  تركت  أم البنينـــــــــــا

    فإنا   لا   نحس لك   الحنينـــا
فكل مجاوريك  يثور فيهـــــــم

    حنين      للأقارب    والبنينــا
ألست تراهم يلظون شجــــــوا

   كما  سجرت  بالنار   الأتونـا؟
وتبدي بينهم وجها بشوشـــــا

  وهم من حول بشرك  يطرقونا
أفولاذ  فؤادك أنت  حتـــــــــى

     نراك  الدهر  ممن يضحكونــا

www.maghress.com, p.1

                                                                                                                                                                   

    6. Le leader nationaliste intellectuel érudit éclairé et associatif Abdellah Guennoun ayant résisté aux effets de la purge coloniale contre l’intelligentsia arabo-musulmane marocaine de l’Université Quaraouiyine précurseur, poète classique de la défense de l’intégrité territoriale des provinces du nord et du Sahara marocains du Manifeste de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier 1944 de langue arabe : 1908-1889 : 

                                                                                                                                                              

     Né en 1908, à Fès, et mort en 1989, à Tanger, Abdellah Guennoun, est un théologien, homme politique, historien, écrivain, poète, militant nationaliste et associatif marocain. Il est fondateur d'écoles, d'instituts d'études et de bibliothèques libres. Il apprend à lire et à écrire à l'âge six ans. Il reçoit les principes des sciences théologiques, sociales et humaines des érudits de Tanger. Il a travaillé aux universités du Caire et de Damas. À l'indépendance du Maroc, il devient gouverneur de la ville. Il est l’auteur de : Le génie marocain en littérature arabe (1938), Les désherbages (1975), Un recueil poétique (1989), etc. Dans une ode appelant le peuple à se libérer de l’occupant étranger, des superstitions et du culte des saints et des pierres, signes d’arriération et d’aliénation :

 

Ô malheur à moi et à la troupe des libres

Qu’est-ce le peuple endure en dommages

Ô gens, qu’est-ce que cet aléa entre vous

Au moment où vous êtes si peu les alliés

Mon Dieu qu’est-ce qui nous a ici égarés

Et nous a conduits au sein de la tempête

Au point de ne plus pouvoir nous bouger

Allant au culte de cadavres et de pierres

 

وَيْلِي وَوَيْلُ جَمَاعَةِ الْأَحْـــــــرَارِ

             مَاذَا يُلاَقِي الشَّعْبُ مِنْ أَضْــــرَارِ

يَا قَوْمُ مَا هَذَا التَّخَاذُلُ بَيْنَكُـــــــمْ

            فِـي حِينِ أَنْـتُـمْ بِضْعَةُ الْأَنْصَـــارِ

رَبَّاهُ مَا هَذَا الَّذِي أَوْدَى بِنَــــــــا

            وَاقْـتـادَنَـا لِـمَـوَاطِـنِ الْإِعْـصَــارِ

حَـتَّى بَقِينَا لاَ نُحَرِّكُ سَاكِنـــــــــاً

        نَأْوِي إِلَى الْأَجْـدَاثِ وَالْأَحْـجَار؟ 

 www.alihyaa.map.1.

 

    7. Le leader nationaliste intellectuel moderniste éclairé Muhammad El Mahdi El Hajoui ayant résisté aux effets de la purge coloniale contre l’intelligentsia arabo-musulmane marocaine de l’Université Quaraouiyine précurseur de la défense de l’intégrité territoriale des provinces du nord et du Sahara marocains du Manifeste de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier 1944 de langue arabe : 1903-1963 : 

                                                                                                                                                              

     Né en 1903, à Fès, et mort en 1968, à Rabat, Muhammad El Mahdi El Hajoui est écrivain, poète et diplomate marocain. Il a été juge au tribunal suprême, conseiller à la chambre pénale et pacha à Oujda. Il apprend le Coran et les rudiments de l’écriture et science théologiques auprès de son père et d’autres professeurs. Il voyage en Algérie, et en Europe. Puis il rejoint l’école française des notables de Fès et l’école de la traduction, tout en fréquentant l’Université Quaraouiyine en droit musulman. Il est l’auteur d’ : Un recueil de poésie, manuscrit (1926), etc. dans cet extrait de vers, il incite le peuple marocain à s’ouvrir ses acquis technologiques modernes mondiaux et y dénonce tout complexe d’infériorité de celui-ci vis-à-vis colonisateurs français :  

                                                                                                                                                           

Jusqu’où laissons-nous l’enseignement à l'abandon

Et y considérons que la science est le lot de français

Réveillerions-nous quand le temps nous est à l’œil

S’anéantissant chacun à y passer la nuit arrogants

Venez à la gloire Ô héritiers de ceux qui ont dressé

Edifice à la gloire de la science si partout répandue

 

إلـى متَى نترك التعليمَ مهجــــــــــــورا

 ونَحسِب العِلمَ في الإفرَنجِ محصــــورا

 متَى نَفيقُ وعينُ الدَّهرِ شاخِصــــــــــةٌ

 تقضي على كلِّ مَن قد باتَ معـــــرورا

 هَيّوا إلى المَجد يَأبناءَ مَن رفعــــــــــوا

 للمجدِ صَرحا بِعِلمٍ كـان مَنشــــــــــورا

www.alrai.com ,  p.1.

 

    8. Le leader nationaliste intellectuel agent d’Etat éclairé Mohamed ben Musa ayant résisté aux effets de la purge coloniale contre l’intelligentsia arabo-musulmane marocaine de l’Université Quaraouiyine précurseur de la défense de l’intégrité territoriale des provinces du nord et du Sahara marocains du Manifeste de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier 1944 de langue arabe : 1880-1965 : 

 

    Né en 1880, à Marrakech, et mort en 1965, à Tétouan, Mohamed ben Musa est politicien et poète marocain. Il y fait ses études primaires, puis va étudier à l’Université Quaraouiyine, à Fès (1908), Il devient secrétaire du pacha de Larache (1923), puis chef de douane (1928), et ministre des affaires islamiques au gouvernement khalifien, à Tétouan (1937). Il est l’auteur de : Un recueil de poésie (1965), etc.  Il dit à propos de feu SM Mohamed V, apparu miraculeusement au peuple, la nuit sur la lune, de son exil à Madagascar, en 1953, au Maroc :

 

Votre parution à l’horizon là-haut signe

L’avancée d’un bienfait d’espoirs acquis

Un soleil levant par vous resplendissant

Orbite que la grande royauté s’entoure

Votre parution à l’horizon là-haut signe

Est-ce lune horizon d’excellences citant

Sa tenacité par l’Orient à ses Occidents

De qui le savoir teint une ère que puise

Tous appréciateurs en éminents référés

Les espoirs s’y rattachent si fermement

Nuls espoirs y a-t-il dont il n’ait dessein

 

ظهورك من أفق المعالي مشيـــــر

لإقبال يمن بالأماني بشيـــــــــــــــر

وإشراق شمس الفضل منك بباهـر

به فلك الملك الكبير يــــــــــــــدور

ظهورك من أفق المعالي مشيـــــر

لإقبال يمن بالأماني بشيــــــــــــــر

وإشراق شمس الفضل منك بباهـر

به فلك الملك الكبير يــــــــــــــدور

أبدرا علا أفق المعالي تفاخــــــرت
بهمته شرق البسيط مغاربــــــــــه
ومن عم هذا العصر علما فأنهلـت
جميع من استهوى وعلت مشاربه
وتعتصم الآمال منه بزاخــــــــــــر
فلا آمل إلا لديه مآربـــــــــــــــــــه
www.almoajam.org , p.1.

   

      II. L’intégrité territoriale du Manifeste de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier 1944 des poètes et poétesses contemporains de la défense de l’intégrité territoriale des provinces du nord et du Sahara marocains de langue arabe : 1897-2010 :

 

    A propos de l’intégrité territoriale du Manifeste de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier 1944 des poètes et poétesses contemporains des provinces du nord et du Sahara marocains de langue arabe : 1897-2010, Latifa Babas et Ghita Zine écrivent : « Le 11 janvier est une journée de commémoration de la résistance marocaine, en hommage au mouvement nationaliste, matrice du parti de l’Istiqlal sous le Protectorat français (1912–1956). Ce jour-là, en 1944, soixante-dix parmi les militants et fondateurs du parti signèrent le Manifeste de l’indépendance. » - «11 janvier 1944 Lorsque la résistance marocaine a publié le Manifeste de l’indépendance. », www.yabiladi.com, p.1. De la même façon, Abdellatif Laâbi relève dans une anthologie de l’indépendance à nos jours quant à la poésie marocaine contemporaine de langue arabe, notamment : « La poésie marocaine aura réussi à sa manière, et en l’espace de quelques décennies, à condenser de façon saisissante l’aventure de la poésie moderne [...] en dessinant une histoire de la poésie contemporaine au Maroc et en faisant se rencontrer des générations de poètes tels les poètes fondateurs [v. leaders], la génération médiane [v. contemporains] et celle des années 1990 [postmodernes] , révèle un certain nombre de paradoxes : son extrême jeunesse et son attachement à la tradition, une parole audacieuse sous un régime politique fort, la diversité de langues d’expression, en l’occurrence l’arabe classique...» - «La poésie marocaine de l’Indépendance à nos jours»,  www. biblio monde.com, p.1. On pourrait à cet égard en citer à titre d’exemples notamment :

 

     1. Le poète contemporain marocain de langue arabe Mohammed Ben Brahim poète contemporain de la défense de l’intégrité territoriale des provinces du nord et du Sahara marocains du Manifeste de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier 1944 de langue arabe : 1897-2010 :

 

    Né en 1897, et mort en 1955, à Marrakech, Mohammed Ben Brahim, ou El Houari Mohammed Ben Brahim Assarraj, est un écrivain et poète contemporain marocain, chantre de la modernité novateur. Il a dédié des poésies au roi Mohammed V. 1937 et a été arrêté et emprisonné par les autorités coloniales pour son adhésion au mouvement nationaliste des réformes. Il est l’auteur du : Verger des oliviers, recueil poétique (2000), etc. En matière de réforme d’enseignement ouvert sur les réalisations technologiques, il prône à ces compatriotes de s’y intégrer à l’instar des peuples évolués et de s’en tenir en état de veille :

Ô Fils de ma patrie les peuples et les leurs

Se sont éveillés alors que vous sommeillez

C’est la patrie bienaimée qui dit aux gens

D’écouter sa plainte et ces gens c’est vous

Ere de la vile ignorance finie à ce temps-ci

Or voici un temps d’enseignement à priori

Par la science ils ont bâti en mers des logis

Ils y ont nagé avec les baleines et navigué

Par la science leurs engins au ciel circulent

Ils y ont scellé les vents et saisi leurs rênes

 

بني وطني إن الشعوب وأهلهــــــــا

قد استيقظت طرا وأنتم نـــــــــــــوم

هو الوطن المحبوب يرجو من أهله

سماعا لشكواه وأهله أنتـــــــــــــــم

مضى زمن الجهل الذميم زماـــــــه

وهذا زمان آن فيه التعلــــــــــــــــم

فبالعلم شادوا في البحار مساكنـــــا

وفيها مع الحيتان عاموا وعامــــوا

وبالعلم سارت في السماء ركابهـــم

وقد أسرجوا متن الرياح وألجمـــوا

www.web.facebook.com, p.1.

 

     2.  Le poète contemporain marocain de langue arabe Mohamed El Mahdi Toud cofondateur du Parti de la Réforme National du leader Abdelkhaleq Torrès à Tétouan, poète contemporain de la défense de l’intégrité territoriale des provinces du nord et du Sahara marocains du Manifeste de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier 1944 de langue arabe  1913-1991 :

 

    Né 1913, à Ksar el Kébir, et mort en 1991, à Tétouan, Mohamed El Mahdi Toud est un écrivain, musicien et poète contemporain marocain. Il apprend précocement le Coran t les textes sacrés auprès de son oncle Abdeslam. Il rejoint l’Université Quaraouiyine, à l’âge de quinze ans, à Fès. Il s’y imprègne des leaders de la renaissance arabe et autres savants. Il rentre chez lui et participe à la fondation de la section du Parti de la Réforme National (1937). Puis il va à Larache et y devient un théologien, prédicateur, lecteur du Coran et partisan de poésie soufie de renom (1952). Il est aussi chef de la section du la Ligue des Ulémas du Maroc. Ensuite, il va à Tétouan comme responsable du Centre des Réfugiés politiques de la zone sud du colonialisme français. Il est l’auteur de : Dans les flots du Militantisme, recueil de poésie (2001), etc. Il exalte, le plan des projets immédiats du Maroc, récemment indépendant, à la fête du trône, dédié à SM Mohamed V :

 

 A ta fête les drapeaux ont flotté sur nous 

D’elle nous avons connu la voie du retour

Tu as abandonné à autrui à sa convoitise

Or avec leurs épines se cueillent les roses

Nous avons couru d’un objectif à objectif

A arroser les plaines à replanter plateaux

Jusqu’à ce que notre jeunesse ait relâché

Ses plaisirs et s’est consacrée aux efforts

Elle va avec l'enthousiasme de son leader

Avisé à y donner le plus cher en sacrifices

 

بعيدك رفت علينا بنــــــــــــود

ومنه عرفنا سبيل الـــــــورود

تركت لغيرك ما يشتهـــــــــــي

ومن شوكها قد قطفت الـورود

تسابقنا هدفا هدفـــــــــــــــــــا

لسقي السهول وغرس النجود

إلى أن تخلت شبيبتنـــــــــــــــا

عن اللهو وانصرفت للجهــــود

تسير بهمة رائدهـــــــــــــــــــا

مسددة بالنفيس تجــــــــــــــود

www.habous.gov.ma, p.1.

 

    3. Le poète contemporain marocain de langue arabe Mohamed El Haloui ayant résisté à   la purge coloniale contre l’intelligentsia arabo-musulmane marocaine de l’Université Quaraouiyine, poète  contemporain de la défense de l’intégrité territoriale des provinces du nord et du Sahara marocains du Manifeste de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier 1944 de langue arabe : 1922-2004 :

 

     Né en 1922, à Fès, et mort en 2004, à Tétouan, Mohamed Abderrahman El Haloui es un professeur, écrivain et poète contemporain de langue arabe marocain. Il fait ses études à l’Université Quaraouiyine et en est sorti lauréat (1947). Il s’est distingué par ses activités littéraires et politiques contre le colonialisme, ce qui lui a valu son arrestation par le protectorat français (1944). Il est l’auteur de : Mélodies et échos (1965), Cierges (1998), Feuilles d’automne (1996), etc. Il évoque avec défi et enthousiasme les affres et tortures subis avec fierté et orgueil par les militants nationalistes dans les hideuses geôles sous-terraines coloniales, à défendre l’intégrité de leur mère patrie :

 

Comme si l’on nous lapide par les pierres

Pèlerins arpentant vite l’aire de la Kaaba

La torture ne nous a donné qu’endurance

L’humiliation ne nous a inspiré que fierté

Ô captifs en tant les soldats d’une nation

Si elle se lève son écho retentit et effraie

Les fronts de ses fils ne se plient au colon

Et ils n’ont us et coutume ni dédain ni pli

 

كأنا وأطراف الحصي تنالنـــــــــا

حجيج مطيف يعبر البيت مسرعا

فما زادنا التعذيب إلا صلابـــــــة

ولازادنا الإذلال إلا ترفعـــــــــــــا

أسارى ولكنا جنود لأمـــــــــــــة

إذا انتفضت دوي صداها وأفزعا

جباه بنيها ما انحنت لمعمــــــــر

ولم تتعود أن تذل وتركعـــــــــــا

ww.marefa.org, p.1.

 

    4. Le poète contemporain marocain de langue arabe Mohamed El Khabbaz ayant résisté à la purge coloniale contre l’intelligentsia arabo-musulmane marocaine de l’Université Quaraouiyine, poète contemporain de la défense de l’intégrité territoriale des provinces du nord et du Sahara marocains du Manifeste de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier 1944 de langue arabe : 1930-2009 : 

 

    Né en 1930, à Ksar el Kébir, et mort en 2009, à Tétouan, Mohamed El Khabbaz est un écrivain et poète contemporain marocain de langue arabe. Il apprend le Coran et étudie au lycée des lettres originelles, puis rejoint l‘institut supérieur de théologie, à Tétouan. Il obtient le diplôme d’Alem (1952). Il devient enseignant avant de rejoindre la magistrature, juge et conseiller au tribunal de cassation, à Tétouan (1952). Il est l’auteur de : Pépites et parfums (1995), etc. Il dresse le portrait moral de feu SM Mohamed V, symbole de l’unité nationale et héros patriote exemplaire au cœur de Marocains, exilé par le résident du protectorat français, revendique leur unique Roi légitime :

 

 Tu as insufflé la ferme volonté Ô Ibn Youssef

Et si tu veux aucun ne pourrait t’en dissuader

Ô sauveur de la patrie bienaimée et des siens

Par sa loyauté ont été acquis espoir et motifs

Elle a reçu une liberté tout à fait si admirable

Pour laquelle on vit ou on meurt de toujours

Mène-nous à une ère nouvelle tant prospère

Une ère qui préserve la foi et la souveraineté

Guide-nous car chacun parmi nous a réservé

En son cœur pour vous tribune ou bien siège

 

مضيت عزما يا بن يوسف ثابتا

وإذا عزمت فلن يردك أيـــــــــد

يا منقذ الوطن الحبيب ومن بـه

بوفائه نيل المنى والمقصـــــــد

 نالت به حرية مرموقــــــــــــــة

نحيا لها ولها نموت ونفقــــــــد

قدنا إلى عهد جديد زاهـــــــــــر

عهد يصان به الهدى والســؤدد

 قدنا فما منا الذي لم ينتصـــــب

بفؤاده لك منبرا أو مقعـــــــــــد

www.habous.gov.ma , p.1.

 

      5. Le poète contemporain marocain de langue arabe Mohamed ben Mohamed El Alami a résisté à la purge coloniale contre l’intelligentsia arabo-musulmane marocaine de l’Université Quaraouiyine, poète contemporain de la défense de l’intégrité territoriale des provinces du nord et du Sahara marocains du Manifeste de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier 1944 de langue arabe : 1932-1993 :

 

     Né en 1932, à Fès, et mort en 1993, à Salé, au Maroc, Mohamed ben Mohamed El Alami et un écrivain et poète contemporain marocain. Il apprend e Coran à l’école coranique, entre à l’école primaire libre et lycée Moulay Idriss (1946). Il rejoint l’école des instituteurs, au lycée Moulay Youssef (1950), puis l’Institut des cours supérieurs, à de Rabat et obtient un diplôme de traduction. Il poursuit ses études par correspondance et obtient le diplôme de langue arabe. Il enseigne à l’école d’agriculture de Meknès (1957), interprète à l’ambassade indienne de Rabat (1960), fonctionnaire au ministère de l’information, jusqu’à sa retraite. Il est l’auteur de : Recueil loyauté et allégeance (1985), La marche verte (2000), etc. Il clame, dans strophe, haut et fort l’appartenance par allégeance unanime des citoyens du Sahara à l’Auguste Trône Alaouite et à leur mère patrie marocaine :

 

Notre Sahara dans lequel

On est des lions en colère

A la grande unité agissons

Pour la défense le cortège

Aucun intrus sur notre sol

Même par fuites en avant

Nous y avons fier honneur

Eaux qui ne tarissent pas

Ayant réserves en guerre

Par l’audace si enflammé

Imam Cernant notre pays

En lui polarise ses efforts

 

صحراؤنا من أجلهـــــــا

              إنا أسود نغضـــــــــــــب

للوحدة الكبرى تــــــــحـ

               ـرك للفداء الموكــــــــب

ما للدخيل بأرضنــــــــــا

               مهما تعدى مهـــــــــرب

فلنا من الشرف الرفــــيـ

          ـع كواثر لا تنضـــــــــب

ولنا من البأس الشــديـ

            ـد عزائم تتلهـــــــــــــب

حول الإمام بلادنـــــــــــا

                لجهودها تستقطـــــــــب

www.habous.gov.ma, p.1.

 

   6. Le poète contemporain marocain de langue arabe Ahmed ben Abdessalam Bakkali ayant résisté à la purge coloniale contre l’intelligentsia arabo-musulmane marocaine universitaire, poète contemporain de la défense de l’intégrité territoriale des provinces du nord et du Sahara marocains du Manifeste de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier 1944 dans le florilège des poètes contemporains marocains de langue arabe : 1932-2010 :  

 

    Né en 1932, à Arzila, et mort en 2010, à Rabat, Ahmed ben Abdessalam Bakkali, ou Ahmed Abdessalam Bakkali, est écrivain, poète et romancier marocain de langue arabe. Après ses études primaires, il rejoint es lycées en Egypte pour obtenir son baccalauréat (1955). I entre à l’Université du Caire et obtient une licence en sociologie (1959à. Puis il va l’Université Columbia, à New York, et y obtient un master en sociologie. Il travaille dans les domaines de la diplomatie et la culture, attaché culturel à l’ambassade du Maroc à Washington, consul général et attaché de presse à l’ambassade du Maroc à Londres (1965), puis conseiller culturel du Maroc à Washington(1967). Il rejoint le cabinet royal à Rabat (1971). Il est l’auteur de : Nos jours verts (2010), etc. Il dédie une ode à l’anniversaire de feu SM Hasan II, y évoque en écho son ancêtre le roi Hassan Ier, comme le porteur du flambeau de l’unité et de l’intégrité territoriale nationale, à la suite de son feu SM Mohamed V à la tête de l’indépendance et de l’édification nationales marocaines :

 

Né l’Auguste le jour où naît Le Deux

Des deux Hassan l’unique le sublime

Un Roi qui a rajeuni toute une terre 

Et un peuple lui vouant amour infini

Il a pris le flambeau lumineux après 

Un père qui était la flamme de la foi

Chaque jour nouvelle exploit d’Allah

Et une conquête triomphante divine

 

ولد العزيز يوم مولد ثانــــــي

الحسنين الفذ العظيم الشــــان

ملك جدد الشبـــــــــاب لأرض

ولشعب في حبه متفـــــــــــان

حمل الشعلة المضيئة من بعد

أب كان شعلة الإيمـــــــــــــان

كل يوم نصر جديد من اللــــه

    وفتح مـؤزر ربانــــــــــــــــي

www.abjjad.com, p.1.

 

7. Le poète contemporain marocain de langue arabe Abdelwahed Akhrif ayant résisté à la purge coloniale contre l’intelligentsia arabo-musulmane marocaine de l’Université Quaraouiyine, poète contemporain de la défense de l’intégrité territoriale des provinces du nord et du Sahara marocains Manifeste de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier 1944 de langue arabe : 1933-2010 : 

 

Né en 1933, et mort en 2010, à Tétouan, Abdelwahed Akhrif est un écrivain, poète marocain de langue arabe. Ilva à l’école coranique pour apprendre le Coran, à l’âge de onze ans et apprends les textes sacrés et théologiques.  Puis, il rejoint l’école indigène et y obtient le CEP, l’institut théologique cycles primaire et secondaire pour avoir le baccalauréat. Il entre à la faculté de fondements de la religion de l’Université Quaraouiyine et obtient une licence des études islamiques. Il enseigne l’arabe et les matières islamiques, dans lycées, à l’école des instituteurs, à l’ENS et devient directeur du lycée de l’ERI et de Charif Idrissi, et délégué régional du ministère de la culture à Tétouan. Il est l’auteur de : Un recueil de poésie (2010), etc. Il exalte à l’occasion de la fête du trône et de l’indépendance nationales, en 1956, l’héroïsme de feu SM Mohamed V, près les dures épreuves de la lutte de libération nationale, les promesses d’avenir de la patrie retrouvée :

 

A dit vrai qui l’a nommé Révolution d’un souverain

Sacrifiant, et d’un peuple donnant sublime exemple

C’est que Ibn Youssef est le symbole du droit lequel

Ravive les époques de la bonne chance et à l’avenir

C’est qu’Ibn Youssef est une figure qui alors a replié

En apparaissant la page de toutes les pires horreurs

Si alors tu entends son nom et si encore tu regardes

Les traits de son portrait salus le combat valeureux

 

أصدق الذي سماه ثورة عاهـــــل

ضحى، وشعب كان خير مثــــــال

إن ابن يوسف آية الحق التــــــي

أحيت عهود السعد والإقبــــــــــال

إن ابن يوسف طلعة طويت بهــــا

لما تجلت صفحة الأهـــــــــــــوال

فإذا استمعت إلى اسمه، وإذا نظر

ت لرسمه حيي الكفاح الغالـــــــي

www.habous.gov.ma, p.1.

 

     III. L’intégrité territoriale du Manifeste de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier 1944 des poètes et poétesses prémodernes des provinces du nord et du Sahara marocains de langue arabe : 1888-2022 :

 

     Au sujet de la défense de l’intégrité territoriale des provinces du nord et du Sahara marocains du Manifeste de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier 1944 des poètes et poétesses prémodernes des provinces du nord et du Sahara marocains de langue arabe : 1888-2022, rappelons  le Message Royal de S.M. Mohamed VI au "Colloque sur la marocanité du Sahara dans le patrimoine historique et littéraire", le vendredi 20 Avril 2001, à Tétouan (au Nord du Maroc), S.M. le Roi souligne en l’occurrence : "En vous adressant ce message à l’ouverture des travaux de votre Colloque sur la marocanité du Sahara dans le discours historique et littéraire [v. poétique], nous voudrions vous exprimer notre bénédiction et la grande sollicitude dont nous entourons cette manifestation qui se tient dans la ville militante de Tétouan, dont les attaches affectives sont restées fortes avec nos différents sujets au Sahara durant toute la période de la colonisation espagnole du Nord et du Sud de notre Royaume, tout en exaltant l’action visant à faire en sorte que l’activité intellectuelle et le combat culturel au service de la consécration et de la préservation de l’unité nationale marocaine aillent de pair avec toute autre œuvre nationale." - www.map.ma, p. 1. Concernant la poésie au Sahara marocain, la revue Da’wat al Haq, en 2016 : «L’infiltration de l’expansion coloniale au sein de a patrie a failli rompre tout patrimoine intellectuel, avant les années trente de ce siècle, et le meilleur témoignage ce à quoi s’est exposée la Bibliothèque de Smara qui était parmi les plus grandes bibliothèques islamiques, aux férocités coloniales qui n’y ont rien laissé. Ce qui n’a pas été incendié par les Français a été emporté par les Espagnols. Il en a été de même des plus importantes des bibliothèques des zaouïas dans les provinces du Souss et du Sahara. [....] Il résulte pour ce qui en est accaparé un effet grave quant à l’incohérence du style de la poésie de telle sorte qu’on remarque que les gens des poètes congénères d’une même époque [...] ont traité un seul thème sans en éprouve les mêmes impressions [...]. Mais certains d’entre eux ont écrit selon le canon préislamique, d’autres selon l’école abbasside et d’autres selon l’école andalouse, comme ben Attik et Mohamed ben Abua Al Bouhasni. Mais avec le changement de la vie [...], il était nécessaire de répondre à ses effets et les visions du poète de la vie évoluent. [...] Et à cause de ces effets, la poésie s’est rapprochée du goût de la nation essayant de suivre l’évolution en acquérant une unité e pensée et cherchant  les positions utiliser pour attirer l’attention du plus grand nombre de ses enfants en mobilisant les sentiments des nationalistes, imitant en cela de nouveaux genres, telles l’épopée, puis a poésie méditative...» -   « Da’wat al Haq – des modèles  de la littérature du Sahara et ses enfants», www.cheikh-maelainin.com, p.1. Nous revisiterons en particulier titre d’exemples notamment :

 

      1. Le poète marocain de langue arabe Maa el Aïnin ben Attik ayant résisté à la purge coloniale contre l’intelligentsia arabo-musulmane marocaine de l’Université Quaraouiyine, poète prémoderne de la défense de l’intégrité territoriale des provinces du nord et du Sahara marocains du Manifeste de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier 1944 de langue arabe : 1888-1956 : 

 

      Né en 1888, à Rio de Oro, au Sahara marocain, et mort en 1956, à Rabat, Maa el Aînin ben Attik, petit fils du Cheikh Maa el Aînin, est un poète marocain de langue arabe. Il reçoit son enseignement des professeurs de la zaouïa aîninienne dont son ancêtre le Cheikh Maa el Aînin qi l’a accrédité au Coran, et autres. Il prend part aux grands événements du Maroc, au temps du protectorat en maintenant ses liens avec e mouvement national à Tétouan, Salé et Marrakech et d’autres villes du pays. A la déclaration de l’indépendance du Maroc, il va à Rabat avec la délégation du Sahara reçue au palais royal pour renouveler l’allégeance à SM Mohamed V (1956).  Il est nommé professeur à l’Université ben Youssef, à Marrakech où il enseigne jusqu’à son décès. Il est l’auteur d’ : Un recueil poétique, Voyage (1938), etc. Il acclame en ces vers épiques, à l’occasion de de l’Aïd al Fitr et de fête du trône l’œuvre de libération patriotique de SM Mohamed V, l’avènement de l’indépendance nationale du Maroc, de la renommée mondiale du souverain servant de gloire à tous les temps :

 

A bons signes se succèdent les biens

Grâce à Dieu et la joie est perpétuée

Le matin heureux épanche lumières

Et le jardin du triomphe émet zéphir

Imam de l’ère bénit ses nobles traits

Mohamed Ibn Youssef Archireconnu

Félicite-toi bien en paix et que nul ne

Te quittent point jouissance ni gaité

Les trois fêtes ont mis en mouvement

Des convives de ton horizon auréolés

A l’Aïd el Fitr au peuple indépendant

A la fête du retour Dieu soit remercié

Toute ton ère autant de jours de fête

De Toi font leur bonheur les époques

 

تابعـت البشائر والخيـــــــور

    بحمـد ﷲ واتصل الســــرور

وصبح السعد لاح له ضيــاء

    وروض الفوز لاح له عبيــر

إمام العصر محمود السجايــا

        محمد بن يوسف الشهيــــــر

ألا فاهنأ قرير العيـــــن أن لا

    تفارقك   المسرة والحبــــور

بأعياد ثلاثة استهلـــــــــــت

      أهلها بأفقك تستنيـــــــــــــــر

بعيد فطر شعبك مستقـــــــــل

      وعيد العود لله الشكــــــــــور

وعصرك كله أيام عيـــــــــــد

   بك اغتبطت سعادتها العصور

www.alalbayt.org, p.1.

 

    2. Le poète marocain de langue arabe Mohamed Al Baydawi Changuiti ayant résisté à la purge coloniale contre l’intelligentsia arabo-musulmane marocaine de l’Université Quaraouiyine, poète prémoderne de la défense de l’intégrité territoriale des provinces du nord et du Sahara marocains du Manifeste de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier 1944 de langue arabe : 1892-1945 :

 

    Né en 1892, à Changhit, et mort en 1945, à Taroudant, au Maroc, Mohamed   Al Baydawi   Changuiti est un écrivain et poète marocain de langue arabe. Il apprend langue, la grammaire, les dits du prophète et l’histoire auprès de ses oncles maternels et ses frères. Il a vécu entre la Mauritanie et le Maroc., où il était pacha de la ville Taroudant, au Royaume du Maroc. Il était parmi les poètes surnommés « Les poètes sahraouis». Il glorifie la dynastie alaouite garante de l’intégrité territoriale marocaine récemment retrouvée, tout réclamant, au nom de la vrai foi, à SM le roi Mohamed V, une politique éclairée, de désaliénation, de bienveillance, en luttant contre l’ignorance et toutes les formes d’obscurantisme source du pire :

 

L’Imam parti le Père des bontés le sire

Mohammed l’apte l’Imam et le maître

La couronne a juré ne pas vous quitter

Ô la famille d’Ali famille de Mohamed

Ô Mohamed le fils du si noble Youssef

Rénove âges Mohamed de Mohamed

Veille sur l’Imamat et sujets par grâce

Par une politique sage et de bonne foi

Débarrasse les regards de tout voilage

De l’idiotie et l’ignorance le mal en pis

 

ذهب الإمام أبو المحاسن سيــدا

      ومحمد كفؤ الإمام السيــــــــــــد

التاج أقسم لا يفارق عامــكــــــم

      يا آل حيدرة وآل محــمــــــــــــد

أمحمدا يا بن الحلاحل يوســـــف

      جدد عهود محمد ومحمـــــــــــد

وارع الإمامة والرعية مشفقــــا

      بسياسة وروية وتعهــــــــــــــــد

واكشف عن الأبصار كل غشاوة

      وغباوة فالجهل أعظم مفســــــد

www.habous.gov.ma, p.1.

 

    3. Le poète marocain moderne de langue arabe Abderrahman Edoukkali ayant milité sous l’occupation coloniale contre la déposition de SM le Roi Mohamed V, poète prémoderne de la défense de l’intégrité territoriale des provinces du nord et du Sahara marocains du Manifeste de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier de langue arabe : 1909-2083 :

 

    Né en 1909, à le Mecque, et mort en 1983, à Médine, Arabie Saoudite, Abderrahman Edoukkali, ou Abderrahman ibn Abi Chouaïb Edoukkali, est un juriste théologien et poète marocain de langue arabe. Après sa naissance son père le ramène au Maroc. Il réside à Rabat. Il va se déplacer entre plusieurs villes du Maroc sous le protectorat franco-espagnol. Puis il va vivre un temps en Egypte. Il a appris le Coran et les fondements des sciences religieuses islamiques, auprès de son père et d’autres savants. A vingt ans, il part pour le Caire et y rejoint la Maison des Science Supérieure, tout en donnant des conférences publiques au sein de l’"Association des Jeunes Musulmans" et publie des articles dans la revue " Kawakib al Charq", e ‘Al Ahram’. Il y devient greffier du Tribunal de Cassation Supérieur de la Charia, puis juge.  A l’indépendance du Maroc, est nommé secrétaire général du ministère des affaires islamiques, puis président du Conseil Scientifique Supérieur, dans la province d’El Jadida. Il devient membre de la Ligue des Ulémas de Maroc et de l’Académie du Royaume du Maroc. Il avait milité au sein du mouvement de libération nationale et renouvelé quelques écoles coraniques. Dans ces vers, il glorifie la résistance de feu SM Mohamed contre le dictat colonial du résident colonial français qui l’a fait exiler, déclenchant ainsi la Révolution du Roi et du Peuple marocains abolissant le régime du protectorat tripartite colonial, au Maroc :

 

Ô Ibn Youssef postérité de Mohammed
Que l’on vive digne ou l’on meurt digne

Par Allah nous n’agréons autres que toi

Nous t’avons remis commande et rênes

Temps des Français laide soit leur vision

Qu’on préférera après toi la soumission

Mort s’ils ne te ramènent est notre voie

Ils verront qu’on ne craint point la mort

La révolution rouge est dans nos patries

Plus avivera leur persistance sa flamme

Ô toi porteur de maux en exil nullement

Ne désespère ton peuple résistant érige

Temps de négociation d’entente révolu

Et tout le peuple en a trop des chimères

ابن يوسف يا سليل محمــــــــــــد     نحيا كراما أو نموت كرامـــــــــا
تا الله لا ترضى بغيــــــــــــــــــرك     قد أسلمتك قيادة وزمامــــــــــــا
زمن الفرنسيون قبح زعمهـــــــم     أنا سنؤثر بعدك استسلامــــــــــا
القتل ما لم يرجعوك سبيلنــــــــــا     سيرون أنا لا نهاب زؤامــــــــــا
والثورة الحمراء في أوطاننـــــــا     سيزيدها إصرارهم إضرامــــــــا
يا حامل الآلام في منفــــــــــاك لا     تيأس، فشعبك في الفداء تسامى
زمن التفاوض والتفاهم قد مضى     والشعب مل جميعه الأوهامــــــا

www.habous.gov.ma, p.1.

 

     4. Le poète marocain de langue arabe Mohamed ben Ali Alaoui Mdaghri ayant résisté à la purge coloniale contre l’intelligentsia arabo-musulmane marocaine de l’Université Quaraouiyine, poète prémoderne de la défense de l’intégrité territoriale des provinces du nord et du Sahara marocains du Manifeste de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier 1944 de langue arabe : 1922-2002 :

 

     Né en 1922, et mort en 2002, à Fès, Mohamed ben Ali Alaoui Mdaghri est un écrivain et poète marocain de langue arabe. Il s’instruit auprès de son père et va l’école du palais royal. Il rejoint l’Université Quaraouiyine. Mais, au décès de son père, il poursuit ses études des lettres à domicile. Il achève ses études de la langue, la prosodie auprès de Mohamed ben Larbi Alaoui el Abidi. Il devient instituteur à l’école libre Hassania, l’école d’Abu Bakr Alaoui et autres, à la campagne, jusqu’à sa retraite (1983). Il était animateur dans l’organisation du scoutisme Hassania et prend part à nombre de manifestations du mouvement nationaliste. Il est ‘auteur de : Un recueil poétique (1998), etc. Il entonne exaltant l’héroïsme patriotique et glorifiant l’indépendance et l’intégrité territoriale nationale :

 

Le pays de fiertés est notre patrie

Et ses fils ne craignent nulle mort

Ils ont vu le péril tout nourrissons

Ils ont appris à d’autres à résister

Ô patrie gloire y sois-tu comblée

Aies de hauts faits et suprématie

Ne peuvent pas te voir nos âmes

Dans les fers affrontant le trépas

Ton peuple se met derrière le Roi

A ôter les fers et écarter l’ennemi

Tu as éloigné l’armée du mal qui

S’est tyrannisée au sol et agressé

Sois félicitée Ô ma patrie en fête

Et si grand merci à qui t’a unifiée

 

بلاد المفاخر موطننــــــــــــــــــا

وأبناؤه لن يهابوا الـــــــــــردى

فكم عرفوا البأس وقت الرضاع

وكم علموا الغير أن يصمـــــــدا

ويا وطن العز نلت المنـــــــــــى

ونلت المفاخر والســــــــــــؤددا

فلم تستطع أن تراك النفـــــوس

رهين القيود تلاقي الـــــــــردى

فشمر شعبك خلف المليــــــــــك

لفك القيود وطرد العــــــــــــــدا

وأجليت جيش الضلال الــــــذي

تنمر فوق الثرى واعتـــــــــدى

هنيئا لك العيد يا وطنــــــــــــــي

وشكرا جزيلا من وحـــــــــــــدا

www.habous.gov.ma, p.1

 

    5. Le poète marocain de langue arabe Chabihna Hamdati Maa el Aïnine ayant résisté à la purge coloniale contre l’intelligentsia arabo-musulmane marocaine de l’Université Quaraouiyine, poète prémoderne de la défense de l’intégrité territoriale des provinces du nord et du Sahara marocains du Manifeste de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier 1944 de langue arabe : 1838-2022 :

 

Né en 1938-, à Lâayoune, au Sahara marocain, Chabihna Hamdati Maa el Aïnine est écrivain, juriste, politicien et poète marocain de langue arabe. Il est titulaire d’un doctorat d’Etat de la Maison du Hadith al Hassanya, ex-président d’une chambre au Conseil supérieur chargé de mission au Cabinet royal et président Conseil des oulémas, à Kénitra. Il était membre de la commission consultative chargée de la révision de Moudawana, professeur à la Maison du Hadith al Hassanya et membre du Conseil constitutionnel (2005). Il est l’auteur d’ : Un recueil de poésie (2014), etc.  Il commémore en ces vers la Glorieuse Marche Verte ayant abouti à la récupération du Sahara marocain, du colonialisme espagnol, et du Serment solennel national proclamé par SM Hassan II et le peuple marocain de rester éternellement fidèles à l’esprit de glorieuse marche, ayant parachevé l’intégrité du territoriale de l’indépendance du Maroc, dans les provinces du sud du Maroc :

 

Voici notre Sahara sollicitant ton crédit

Que nul n’a commandé que vôtre trône 

Serment aux fils du Prophète Mohamed

Pour effacer le fer de l’impie et le briser

Son trône a sauvé l’unité de notre terre

Ne craignons ni tyrans ni le porte à faux

Sublime que le temps et les gens ont vu

A la surface de la terre est bien apparu

Et nous préservons à jamais le serment

Tout haut et partout où l’on a demeure

 

هذي صحارينا لعطفك ترتجـــــــى

      ما قادها من غير عرشكم بشـــــر

قد بايعت نجل الرسول محمــــــــد

      ليزول قيد الكفر عنها ينكســــــــر

وبعرشه صنا لوحدة أرضـنـــــــــا

      ما ضرنا مين الطغاة ومـــــن وزر

يا خير من عرف الزمان وأهلــــه

      أو من على وجه البسيطة قد ظهر

إنا مدى الأيام نحفظ عــهدنـــــــــا

     دون العلا ما إن لنا من مستقـــــر

www.habous.gov.ma, p.1.

 

    6. Le poétesse marocaine de langue arabe Khadija Abu Bakr Maa el Aïnine ayant assisté à l’achèvement de la purge coloniale contre l’intelligentsia arabo-musulmane marocaine de l’Université Quaraouiyine, poétesse prémoderne de la défense de l’intégrité territoriale des provinces du nord et du Sahara marocains marocain et du grand élan du Manifeste de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier de langue arabe : 1838-2022 : 

 

     Née en 1938, à Lâayoune, au Sahara marocain, Khadija Abu Bakr Maa el Aïnine est une écrivaine et poétesse marocaine de langue arabe. Elle s’est engagée dans le mouvement nationaliste depuis l’indépendance du Maroc (1956) et a accompagné la marche de l’achèvement de l’intégrité territoriale nationale du Royaume (1975-2019). Elle est l’auteure de : Chant d’une oasis (1998), Soupir d’un amour (2000), etc. Elle chante glorifiant dans ces strophes l’intégrité territoriale au Sahara marocain, en s’adressant en tant poétesse sahraouie au concert des nations leur disant, qu’il le veuille ou non, que l’allégeance reliant le roi du Maroc, la mère patrie marocaine et ses citoyens du Sahara marocain est indéfectible ayant foudroyé le colon en le faisant définitivement partir :

 

 «Allant de Tanger à Lagouira

On est unifié à qui questionne

Par patriotisme par solidarité

Ô Nations Unies des sachez-le

Soyez sûr le jour du jugement

Notre histoire a saisi les Etats

Que nous y serons Marocains

Nos âmes sont enlacées en ce

Que vous acceptiez ou déniez

 

Après la marche fait accompli

Nos drapeaux gais aux cimes

Notre Sahara nul changeable

Ses habitants ont fait serment

Au roi du pays acte inlassable

Recueilli de ses dunes et semé

Oiseau bon augure s’y rétablit

Foudroie-y colon qui est parti

La fidélité y a en effet  atterri

 

من طنجة للگــويــرَةٍ        قد وَحَّدتنا لَوْ تَسَـــــل

وطنيــــة وتــــــــــآزرٌ        وتراحُمٌ منـــــذُ الأزل

يا هيئة الأممِ اعْلَمِــي         وتأكَّدي يوم الفـصـل

أنَّا مغـاربــــــــــــة لنا        تاريخنا بهر الــــدُّول

وتعانقت أرواحــــــنـا         بعد المسيرة واكتمـل

كل السرور ورَفْرَفَــتْ        راياتنا فــوق القــــلل

فلتقبلي أو فارفضـــي        صحراؤُنا لا تبتـــــذل

قد بايعـت سكانـــهـــا        ملك البلاد بـلا مـــــلل

  خضلت رباها وانتشـر      عصفورها واليُمْنُ حَلْ

حط الوفاء بـــهـا إذنْ          صُعِقَ المعمِّرُ فارتحـلْ

www.alaouipress.com, p.1

 

     IV. L’intégrité territoriale du Manifeste de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier 1944 des poètes et poétesses modernes et postmodernes des provinces du nord et du Sahara marocains de langue arabe : 1936-2019.

 

       Pour ce qui est l’intégrité territoriale du Manifeste de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier 1944 des poètes et poétesses modernes et postmodernes des provinces du nord et du Sahara marocains de langue arabe: 1948-2022, Mohamed Bennis dénote notamment : «Après 56, le renouveau poétique prend comme fondement, la lecture du réel dans ses dimensions sociales, politique e symbolique. [...] Ainsi la connaissance poétique de ce groupe, malgré son caractère inégal, était parvenu a enraciner un poème marocain s’individualisant par l’expérimentation dans la structure de l’univers poétique et le ralliement à modernité.  P. [...]. Les poètes au Maroc [...] s’inspiraient surtout des résultats auxquels ont abouti les recherches dans ce champ au Moyen Orient ; lesquelles recherches étaient fondées sur les transformations qui ont eu lieu dans la poésie européenne [moderne et postmoderne].» - «A travers la poésie marocaine moderne de langue arabe et européenne », www.persee.fr, pp.79 -81. Aussi relèverons-nous à titre d’exemples, dans ce cadre, les poètes modernes et postmodernes de langue arabe suivants :

 

    1. La poétesse marocaine moderne de langue arabe Malika Al Asimi ayant milité contre les séquelles de la purge coloniale contre l’intelligentsia arabo-musulmane marocaine et pour la démocratie et le genre lauréate de la Faculté des Lettres de Damas, poétesse moderne de la défense de l’intégrité territoriale des provinces du nord et du Sahara marocains du Manifeste de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier 1944 de langue arabe : 1946-2022 :  

 

    Née en 1946, à Marrakech, Malika Al Asimi st une écrivaine, poétesse et politicienne marocaine de langue arabe. Elle st militante au sein du Parti de l’Istiqlal pour la démocratie et le genre. Elle poursuit ses études primaires et secondaires dans sa ville natale. Elle est titulaire d’une licence en littérature arabe, d’un diplôme de langue et littérature comparées et d’un DES de la Faculté des Sciences humaines de Rabat (1988). Elle est professeur universitaire, à Marrakech. Elle l’auteur de : Ecritures extra mura (1988), Sons d‘une gorge morte (1989), Quelque chose ayant des noms (1997), etc. Elle revisite dans cet extrait de vers patriotique à travers les vestiges de Tanger, alors colonie internationale, prédisant le terrassement du colonialisme tripartite du Maroc et sa victoire contre les puissances tyranniques coloniales :

 

Comment pourrais-je affronter ce soir tornades violentes dans

Les passages souterrains de mon âme

Et les golfes de « Tanger » ?

Voici les vents torturés comme les peines de mon âme

Et le souffle des tornades de Tanger détache le sol de sa peau

Et démolit les palmiers.

Vestiges des tyrans seront terrassés leurs ports aujourd’hui

Au cas où s’apaisent les tornades

Il serait temps que se dissipent les survivances

 

     فكيف أواجه هذا المساءَ زوابعَ عاصفةً في  

سراديبِ روحي                                                                                

وخلجانِ «طنجةَ»؟                                                                       

هذي الرِّياحُ معذَّبَةٌ كتباريح روحي                                 

وعصفُ زوابعِ طنجةَ يقتلعُ الأرضَ من جلدها   

                                           ويهُّد النخيلْ                                       

        بقايا الطَّواغيتِ سوف تُدَكُّ مراسيُها اليومَ             

                                   حالَ سكونِ الزَّوابعِ                                                                                                      

                                                       آنَ انقشاعِ التَّوابعِ                                                                           

www.machahid24.com , p.1.

 

    2. La poète marocain moderne de langue arabe Mohammed Bennis ayant milité contre les séquelles de la purge coloniale contre l’intelligentsia arabo-musulmane marocaine et pour la démocratie et le genre lauréate de la Faculté des Lettres de Damas, poète moderne de la défense de l’intégrité territoriale des provinces du nord et du Sahara marocains du Manifeste poète moderne de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier 1944 de langue arabe : 1948-2022 :

 

   Né en 1948, à Fès, Mohammed Bennis est un écrivain et poète moderne marocain de langue arabe. Il poursuit ses études universitaires, à la Faculté des lettres de Dhar El Mehraz et y obtient une licence en lettres arabe (1972). Et, i va à la Faculté des lettres de Rabat, Université Mohammed-V et obtient le DEA (1978). En 1988, il soutient une thèse de doctorat d’État sur : la Poésie arabe moderne, structures et mutations. Il s’installé à Mohammedia, enseignant de langue arabe. Il est professeur de la poésie arabe moderne à la Faculté des lettres de Rabat, Université Mohammed V-Agdal (1980- 2016). Il est l’auteur de : La Pré-parole (1969), L’oppression et la joie (1972), Feuille de la splendeur (1988), Le livre de l’amour (1995), Fleuve entre deux funérailles (2000), Là-bas tu restes (2007), Ce bleu (2015), etc. Il dépeint allégoriquement les significations de la fête nationale de l’indépendance du Maroc, la lutte nationale pour son obtention dans le sang des martyrs et résistants dont le fleuve Bou Regreg de la capitale, Rabat, symbolise les sacrifices consentis face aux ennemis et aux alliés commémorés pour la préservation de l’intégrité territoriale du Maroc, au présent et à l’avenir :

   

 La clarté et la mort c’est la fête nationale

Mon rêve est une ruée chutant parmi les débris galet froid pesant les alliés

A la balances des ennemis à la balance des alliés pour ce on cache le tueur

Par derrière les mots

L’histoire du tour allume le sang dans son calme rappelant les secrets de la vue

Est-ce que les eaux de Bou Regreg ont atteint leur centre

L’ont-elles atteint »

                                                                            

                           إنّ وضوحَ الموتِ هو العيد الوطنِيّ                          

             حُلمـيَ غوغاءٌ تسقُط بين الأشلاء حصاةً باردة              

                                                          تزنُ الحُلفاء                                                             

                           بميزان الأعداء بميزان الحلفاء لذلك                           

                                                              نُخفي القاتل                                                             

                                                   خلف الكلماتْ                                                           

  يشعلُ تاريخ الدّوران الدمُ في هدأته يتذكّرُ أسرارَ المشهد

                    ألا هل بلّغت مياهَ أبي رقراق إلى مركزها                     

                                    هل بلّغت                                                                                                    

www.adab.comj, p.1.                                                                                  

 

    3. La poète marocain postmoderne de langue arabe Abdullah Raja ayant milité contre les séquelles de la purge coloniale contre l’intelligentsia arabo-musulmane marocaine et pour la démocratie et la liberté  d’expression culturelle et poétique dans les villes lauréat de la Faculté des Lettres de Fès et Rabat, poète moderne de la défense de l’intégrité territoriale des provinces du nord et du Sahara  marocains du Manifeste de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier 1944 de langue arabe : 1848-2022 :

 

    Né en 1948, et mort en 1990, à Casablanca, Abdullah Raja est écrivain et poète marocain moderne de langue arabe. Il obtient le baccalauréat, après son service militaire obligatoire, à Lhajeb. Il obtient la licence en littérature arabe, à la Faculté des Lettres et Sciences humaines de Fès (1972). Puis il obtient un DES en littérature arabe contemporaine, à la Faculté des Lettres de Rabat (1984). Il devient enseignant à Fakih ben Saleh, SG au secondaire et professeur la Faculté des Lettres et Sciences humaines, à Casablanca. Il rejoint l’UEM (1976). Il est l’auteur de : L’exode aux villes basses (1976), Paix et qu’ils boivent la mer (1982), Ia de dérobait la lune (1988), etc. Il clame contre l’urbanisation excessive postcoloniale et la censure de son administration opprimant la liberté d’expression individuelle, par la force :

 

«Tous les étages dans mon corps chambres de poème

Tous les angles des avenues illuminées...

Tu trouves une pulsion bloquée dans les racines des arbres...

Surplombe le sol de mon corps gaité

Les oiseaux sur mes épaules se reposent

Moi un havre de nostalgie... mon soir rappelle les absents

Et ma matinée sur leur porte se jette

Ma main à l’écriture, et mon cœur à la pulsion désirée.

Les villes quand je leur parle de mes soucis appellent l’écriture péché

Appellent les troubles intérieurs ouverture sur la folie...»

 

هي الأرض التي تحبو على كتفي تترك          

                              في القصيدة لحمها                                    

وأنا امتداد الحلم في الجسد المحاصر بالكتابة

لاشيء ينقدني من الأرض التي تمشي                 

سوى الأرض التي تأتي                                                     

         وليس رحيل أحبابي سوى مرّ سحابة           

www.le12.ma , p.1.

 

  4. La poétesse Amina Lamrini ayant milité contre les séquelles de la purge coloniale contre l’intelligentsia arabo-musulmane marocaine et pour la démocratie, le genre et l’intégrité territoriale nationale, diplômée de la Faculté des Lettres de Rabat, poétesse moderne de la défense de l’intégrité territoriale des provinces du nord et du Sahara marocains du Manifeste de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier 1944 de langue arabe : 1955-2022 :

 

     Née en 1955, à Fès, au Maroc, Amina Lamrini est une écrivaine et poétesse marocaine moderne de langue arabe. Elle puise dans les sources des ulémas et des penseurs musulmans. Elle apprend le Coran à l‘école coranique de son quartier, puis achève ses études primaires secondaires et supérieures à Fès et à Rabat. Elle enseigne la langue arabe au cycle collégial puis secondaire et exerce comme conseillère pédagogique au centre pédagogique des instituteurs. Elle et l’auteure de : Roses de Zennata (1988), Libre à l’ombre de l’Islam (1998), Je viendrai à toi seul (2001), Les endurances (2005), Les révélations (2008), etc. Elle glorifie là la patrie marocaine incarnée par l’édifice grandiose de la Mosquée Hassan II, monument symbolique de l’intégrité territoriale du Maroc, de au bord de l’Atlantique, à Casablanca, bâtie par la cotisation du feu Roi et de tous les citoyens des provinces du nord et du Sahara marocains :

 

 Janvier de gloire est un jour de fierté

Et toi tu en es la voix de témoin idéal

Salut aux gloires de nos lucides héros

Passagers de peines malheur et périls

Sacrifiant à l’amour du sol leurs âmes

Ils vivent la flamme du feu sans émoi

Homme libre défie les périls et y court

Aux grandeurs et à scellé inaccessible

En luttant du fer de l’épée ou la plume

Son encre dissocie droit et domination

      

يناير العز هذا يوم مفخــــــــــــــرة

وأنت منه لسان الشاهـــــــد الأرب

حيي الأماجد من أبطالنا النجـــــــب

ركاب هول على الويلات والنــــوب

الباذلين لعشق الأرض روحهـــــــم

 لم ترتعش للهيب النار أو تهـــــب

والحر من يعشق الأخطار يقحمهــا

إلى العظائم ما عزت على الطلــــب

بفتكة من حديد السيف أو قلـــــــــم

في حبره الفصل بين الحق والغلـب

www.sleem.alameedcenter.iq, p.1.

 

    5. La poétesse marocaine moderne de langue arabe Souad Al Ouardi ayant milité contre les séquelles de la purge coloniale contre l’intelligentsia arabo-musulmane marocaine et pour la démocratie, poétesse moderne de la défense de l’intégrité territoriale des provinces du nord et du Sahara marocains du Manifeste de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier 1944 de langue arabe : 1975-2022 : 

  

   Né en 1975, à Rabat, Souad Al Ouardi est une écrivaine et poétesse marocaine moderne de langue rabe. Elle est titulaire d’un DEA et d’un DES en droit spécial de la Faculté de la Faculté de droits de Rabat. Elle travaille comme cadre au ministère de l’économie et des finances. Elle a été élue vice-présidente du Centre international des études et recherches juridiques sociales (2019).  Elle est l’auteure de : Mélodies auprès de la patrie (2019), etc. Elle glorifie allusivement la Marche Verte libératrice du Sahara marocain, énonçant que l’histoire nationale l’œuvre d’historiens véridiques, qui l’ont écrite d’encre et prêts toujours à face aux ennemies de l’intégrité territoriale des provinces du nord et du Sahara marocains :

 

Je viens vers toi Ô ma patrie avec les passants

Et je fais ascension vers toi compagnon initiés

Ayant foi en toi je marche vers toi émerveillée

Toutes les patries ont à chronique individuelle

Ton histoire Ô ma patrie une liaison d’un titre

Ses chroniqueurs sont orientés vers les lances

Et ont pris pour l’écrire l’encre au lieu de l’eau

Chroniqueurs crédibles en confiance et justes

Jamais l’histoire ne les a incriminés ni décriés

 

أسلك إليك يا وطني مع السالكين

وأعرج إليك مع العارفيـــــــــن 

 مؤنة بك أسير إليك منبهــــــــرة

كل الأوطان خبرها خبر آحــــــاد

وتاريخك يا وطني وصل عنـوان

رواته يمموا من قسطل القنــــــا

واستعاروا الكتابة للعاء حبـــــرا

      رواة تقاة عــــــــــــــــــــــــدول

لا جرمهم التاريخ ولا استنكـــــر

www.hespress.com, p.1.

 

    6. La poétesse marocaine moderne de langue arabe Samira Faraji militante contre les séquelles de la purge coloniale contre l’intelligentsia arabo-musulmane marocaine et pour la démocratie, le genre, poétesse moderne de la défense de l’intégrité territoriale des provinces du nord et du Sahara marocains du Manifeste de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier de langue arabe : 1984-2022 :  

 

   Née en 1984, à Oujda, Samira Faraji est une écrivaine, juriste et poétesse marocaine moderne. Elle est avocate en droit civil et droit pénal au barreau d’Oujda. Elle s’est particulièrement distinguée en poésie arabe métrique qu’elle renouvelée par des poèmes thématiques et audacieux. Elle est l’auteure de : Le hurlement d’un harrag (2010), Mélodies du chagrin (2015), Lettres de feu d’onde (2017), etc. elle clame solennellement, face à l’histoire et aux nations, que les Marocains et leur souverain sont là pour démentir les accusations traitrises de ennemi de l’intégrité territoriale nationale au Sahara marocain, citant avec fierté qu’ils n’ont jamais foulé et versé le sang sur le sol d’autrui, en est la preuve le Sahara marocain signe de l’identité de la nation marocaine :   

 

Témoignent les gens l’histoire et les nations

En défense on est venus nier les accusations

A en triompher nous avons suscité volontés

A y triompher le droit on est gens de fidélité

Le front de nos beaux jours clair les a tracés

La fierté et la grâce font nos morales hautes

Jamais au sol de gens avons-nous versé sang

Nous n’avons foulé nul sol à tiers en injustes                                     

Nos aïeux y ont élevé l’édifice sitôt autrefois

Notre Sahara est fond d’orgueil et d’identité

 

    باسم الدِّفـاع أتينَا نرفع التُّهَمــــا  وَنُشْهِـدُ الناسَ والتاريـخَ والأمَمــَـا

    بأنَّنَا في سبيل الحَـقِّ أهـلُ وَفــــا   مِنْ أجلِ نُصْرَتهِ نستنهـضُ الهِمَمـا

العِزّ والحِلمُ مِنْ أخلاقنـا، وعلـــى         جَبيـنِ أيَّامِنـا الغَـرّاءِ قَـدْ رُسِمــــــَا

فَمَا وَطِئنا تُرابَ الغَيْـرِ مَظْلَمَـــــةً         وَمَا أرَقْنـا علـى أرضِ العِبادِ دَمـــَا  

      صَحْرَاؤُنا ركنُ فخرٍ مِنْ هُويَّتِنَـــا   وقدْ بَنَى صَرْحَهـا أَجْـدادُنَا قِدَمــــــَا

www.hespress.com, p.1

 

     En conclusion, il appert, de ce bref tour d’horizon sur le thème de : «L’intégrité territoriale du Manifeste de l’Indépendance du Maroc du 11 Janvier 1944 dans la poésie des poètes et poétesses du nord et du Sahara marocains de langue arabe : 1032-2022», que l’hymne poétique dédiée à la patrie  marocaine s’y est perpétuée, de l’époque médiévale à nos jours, pour la défense de l’intégrité territoriale des provinces du nord et du Sahara marocains, à savoir l’indépendance nationale (1956), du Sahara marocain (1975), et ce encore par les poètes et poétesses  marocains  patriotes, contemporains modernes. Ce dont rend compte, à juste titre, le poète marocain Mohamed Bennis, en spécifiant : «Pendant la même période [des années 20], la jeunesse estudiantine [...], se rencontrait au voisinage de la vasque de la mosquée Al Quarawine, pour la lecture de la poésie qui venait du MACHREK, et la discussion de l’aventure poétique dans laquelle la nouvelle génération s’est engagée. Cette préoccupation ne détournait pas de la guerre du RIFF le Maroc et la vie de son peuple. C’est dans ce contexte que cette jeunesse a pris conscience de faire du renouveau poétique une action libératrice. ALLAL EL FASSI qui fut au départ l’un des membres du mouvement nationaliste et par la suite son leader principal, ne tarda pas à s’imposer comme le représentant le plus remarquable de cette tendance poétique. [...] La répression qui a suivi la présentation du Manifeste de l’Indépendance [à SM le Roi Mohamed V et à l a résidence du Protectorat et aux ambassades des Alliés, le 11 janvier 1944] par les nationalistes marocains, a poussé la génération des années 40, à se replier sur elle-même, contemplant la sombre morosité de leur univers intérieur. [...] Avec l‘émergence du mouvement nationaliste, la poésie va occuper un autre lieu, celui des rassemblements politiques et littéraires. [...] En 56, le renouveau poétique prend comme fondement la lecture du réel, dans ses dimensions politiques, sociales et symboliques.», www.persee.fr, pp.78-80. Semble lui faire écho particulièrement cette strophe du leader et poète Allal El Fassi : «Grâce à vous héros de «Oued El Makhazine» [1578]/ Se répercute parmi nous aujourd’hui la voix des minarets (…)/Ils [les Portugais] marchèrent de Ceuta notre terre/ Sur notre terre la marche d’un puissant querelleur/ Ils nous prirent «Larache» de vive force/ Aidés par tout niais pacifiste (…)/  Le vent de la victoire souffla vers la voie du salut/ Et terrassa Sébastien parmi ses moulins à vent (…)/  Ne pensez-vous pas que le Sahara vous reviendrait/ Même si vous la défendiez d’armes  transperçantes/Le Sahara est notre terre et notre demeure/ Et ses fils sont nos frères et nos compatriotes. » – « Dîwân Allâl Al Fâsî, t.4», Le recueil d’Allal El Fassi, t.4, Rabat, Ed. Rissala, 1989, www.albayan. ae, pp.175-179.

 

                                                                                            Dr. SOSSSE ALAOUI MOHAMMED

 

 

 

 

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