viernes, 16 de septiembre de 2022

Pte. anthologie des poétesses et interprètes marocaines migrantes dans le monde : 1994-2022, Dr. SOSSE ALAOUI Med.

 

Dr. SOSSE ALAOUI MOHAMMED

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Petite anthologie des poétesses et interprètes

marocaines migrantes dans le monde :

1994-2022

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Maroc

2022

                                                         Introduction

 

  A bien vouloir tenter d’embrasser la vaste production poétique multilingue de la poésie migrante féminine dans le monde, faute de mieux, un corpus possible à l’appui, nous sommes proposés d’en établir et en faire connaître la : « Petite anthologie des poétesses et interprètes marocaines migrantes du monde : 1994-2022», que voici. Et ce en en retraçant dans cette introduction les repères historico-littéraires et poético-musicaux culturels inhérents. Il y va  notamment de :

 

    I. Les poétesses et interprètes marocaines migrantes du monde : 1994-2022, issues du processus d’émigration depuis les années 60 :  

 

    Selon un repère historique, les poétesses et interprètes marocaines migrantes  du monde : 1994-2022, issues du processus d’émigration depuis les années 60, Khalil Ibrahimi dénote, d’après un séminaire CCME, Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, précisément : «Basée sur les principales études scientifiques réalisées sur les migrations des femmes marocaines et les travaux propres de 1'auteure, Fatima Ait ben Lmadani, sociologue et spécialiste des migrations, (qui a publié, en 2018, un ouvrage, La vieillesse illégitimité? Migrantes marocaines ou les chemins sinueux de la reconnaissance), cette nouvelle publication restitue les étapes historiques de ces migrations, en mettant en exergue plusieurs points aveugles et phénomènes occultés comme l’émigration, dès les années 60, de femmes seules. La synthèse procède par ailleurs à une analyse des mutations les plus récentes de ces migrations (regroupement familial, entrée dans la vie active, migrations saisonnières, mondialisation des destinations. etc.), en mettant en lumière les discriminations et préjugés dont souffrent ces migrantes.» - «Le CCME braque ses projecteurs sur les migrantes marocaines», www.fr.le360.ma , p.1.

 

II. les poétesses et interprètes marocaines migrantes du monde : 1994-2022 et les raisons complexes de leurs émigrations :  

 

 Concernant les poétesses et interprètes marocaines migrantes du monde : 1994-2022, et les raisons complexes de leurs émigrations, Thomas Sommer et Josie Boucher relèvent plus généralement dans le monde : «Mon pays à moi, femme, c’est le monde entier : cette citation de Virginia Woolf [1882 -1941] […] était reprise dans l’appel à manifester « Toutes aux Frontières » le 5 juin 2021 contre les politiques européennes de fermeture des frontières et de criminalisation des migrantes. Les femmes fuient les guerres, les persécutions, les famines comme les hommes, mais elles fuient aussi les violences spécifiques, les mutilations sexuelles, les mariages forcés, les séquestrations et dans les pays en guerre, les viols pratiqués massivement comme arme de destruction. En même temps, elles ne sont pas seulement victimes, elles aspirent à un meilleur avenir, à être plus libres, elles peuvent aussi partir à la recherche de meilleures conditions de vie. Les raisons de leurs migrations sont complexes et multiples.» - «Femmes migrantes, vous êtes chez vous !», www.lanticapitaliste.orgs, p.1.

 

  

    III. les poétesses et interprètes marocaines migrantes du monde : 1994-2022, face au lyrisme populaire d’aujourd’hui et la défense de la cause féminine :

 

   A propos du repère des poétesses et interprètes marocaines migrantes du monde : 1994-2022, face au lyrisme populaire d’aujourd’hui et la défense de la cause féminine, l’Association arabe belge AWSA-BE note en particulier : «Au Maroc, dans la ville de Tanger,  des jeunes se regroupent chaque vendredi soir pour slamer. […] Certains écrivent leur texte en arabe, d’autres en français, en anglais voire même en espagnol. Et puis, n’oublions pas que pour le Maroc, nous avons la très connue Tata Milouda [Chaqiq : 1950-], âgée d’une soixantaine d’années qui slame sur son vécu de femme marocaine. Dans ses textes, elle parle d’éducation, de mariage précoce et forcé, de violences faites aux femmes, d’exil... Ensuite, une femme [poétesse marocaine] connue en Europe, c’est Samira Saleh, qui est hollandaise d’origine marocaine. Cette jeune femme de 22 ans n’évite aucun sujet dans ses slams [v. poèmes slam]. Elle écrit sur son enfance et son adolescence et traite de thèmes auxquels le public ne s’attend pas. Ses textes sont empreints d’un engagement féministe. […] Sa phrase clef est : « Je suis sur scène en tant que femme, et je suis là pour les femmes ». Nous avons également Anissa Boujdaini, anversoise [d’Anvers en Belgique] d’origine rifaine [marocaine], qui propose des poèmes engagés et personnels sur les questions de racisme, de lutte contre les replis communautaires et de religions. » - « Droits des femmes du monde arabe et slam », www.awsa.be, p.1.

 

        IV. les poétesses et interprètes marocaines migrantes du monde : 1994-2022, face au patrimoine poétique et musical traditionnel et populaire marocains :

 

         Du repère des poétesses et interprètes marocaines migrantes du monde : 1994-2022, face au patrimoine poétique et musical traditionnel et populaire marocains qu’elles revisitent aussi dans leurs créations et prestations, sur ce Khadija Benhaddouch bien : «Montréal - La chanteuse Leila Gouchi a offert en fin de semaine écoulée un concert haut en couleurs «Ivresses andalouses», dans le cadre du 21ème Festival du monde arabe de Montréal. Rencontrée par la MAP, l’artiste maroco-canadienne nous livre les secrets sur ce périple musical mystique au cours duquel elle et sa troupe de musiciens ont revisité des œuvres tirées du répertoire […] qui renvoient aux Muwashahat, qudud et mélodies [avec des arrangements jazzés] envoûtantes, mêlant diverses sonorités arabo-andalouses. De plus, ce patrimoine est authentique, ses textes et sujets abordés sont toujours d’actualité. On a envie de le transmettre à nos futures générations et le fait de le revisiter permet aussi de le faire découvrir au monde occidental […] qui a laissé des traces, non seulement dans ces deux expressions directes d’Al Ala ou Al Gharnati, mais également sur la pratique musicale des Juifs du Maroc par exemple, sur el-Melhoune, Chgouri Sama et même sur certaines formes de chants populaires. […] On représente divers pays d’origine comme le Maroc, la Moldavie, l’Arménie, la Syrie, en plus du Québec.» - «Leila Gouchi : le concert «Ivresses andalouses», un patrimoine revisité», www.mapexpress. ma , p.1.

 

       IV. les poétesses et interprètes marocaines migrantes du monde : 1994-2022, face au pays monde humanitaire :   

 

       Par ailleurs, le repère les poétesses et interprètes marocaines migrantes du monde : 1994-2022, face au pays monde humanitaire, Roxane Paire en dit : «Dès les années 1970, l’Amérique en général, le Canada et le Québec tout particulièrement, commencent à s’interroger sur la cohabitation de plusieurs cultures au sein d’un même territoire national [v. pays - monde humanitaire]. […] On trouve plusieurs termes définissant ces œuvres tantôt assimilées à des ‘œuvres francophones provenant du Maghreb, à des œuvres étrangères (maghrébines, belges, marocaines [v. poétesses migrantes marocaines], etc.) d’expression française’ ou plus simplement à des ‘œuvres magrébines’. […] En mars 2007, écrivains d’origines diverses ayant pour point commun d’écrire en Français protestent contre ce dogmatisme et militent en faveur d’une « littérature-monde en Français » afin de libérer la littérature française de « son pacte exclusif avec la nation ». […] Le topos de l’hospitalité a longtemps joué, en Occident comme ailleurs, un rôle clé pour permettre d’apaiser les tensions sociales nées des mouvements migratoires..» - «Le théâtre migrant ou la dimension transculturelle … de Marie NDiaye et d’Abla Farhoud», www.cora. ucc.ie, pp.33-317.

 

     VI. les poétesses et interprètes marocaines migrantes du monde : 1994-2022, face au dialogue des langues et des cultures :   

 

       Pour ce qui est du repère des poétesses et interprètes marocaines migrantes du monde : 1994-2022, face au dialogue des langues et des cultures, Elien Declercq observe : « Ce n’est que récemment que la migration trouve aussi une place dans les études littéraires comparées : les transferts culturels en contexte migratoire conduisent inévitablement à des échanges discursifs complexes, voire à des formes d’hybridation qui engagent les genres, les langues, les topographies ou les postures d’énonciation. La prise en compte de ces nouvelles modalités littéraires prend également la mesure de la notion de « littérature nationale », tout en sollicitant des concepts qui permettent de mieux identifier et décrire les formes et fonctions des nouvelles constructions littéraires issues de la migration. […] La prise de conscience de ces littératures transnationales a permis d’instaurer un dialogue entre les littératures nationales et les nouvelles "littératures migrantes".» - «"Écriture migrante", "littérature im-migrante", «migration littérature» : réflexions sur un concept aux contours imprécis », www.cairn.info, p.1.

 

    VII. les poétesses et interprètes marocaines migrantes du monde : 1994-2022, face à leur diaspora et l’intérêt de chanter la vie :  

 

      Considérant le repère des poétesses et interprètes marocaines migrantes du monde : 1994-2022, face à leur diaspora et l’intérêt de chanter la vie, Marie-Aude souligne : « Mais […] la chanson arabophone [v. des poétesses chanteuses migrantes marocaines] n’est pas figée dans le marbre [v. mais ouverte sur la vie], elle évolue, elle fusionne avec d’autres genres musicaux. […] Les chanteuses arabophones, grosso modo, se trouvent dans une zone géographique qui va de l’Irak au Maroc. Parler de chanson arabophone, c’est la même chose que de parler de chanson européenne. […]  Curieusement, […] la chanson [v. la poésie des poétesses migrantes marocaines] […] gagne […], en particulier dans la diaspora. […] Ghita Marrakchi, dont le nom est incontestablement marocain, est une future grande. Elle a […] commencé à chanter en anglais et qu’elle s’est mise à la darija récemment. Cette chanteuse [v. poétesse migrante marocaine] née au Maroc a vécu dans plusieurs pays étrangers, notamment aux Etats-Unis. […]Shatha Shada Hassoun […] chanteuse irakienne […] mais sa mère est marocaine, elle a grandi au Maroc et sa famille y vit toujours. Enfin, […] elle a participé à la Star Académie libanaise, […] qui a lancé sa carrière.» -  «Connaissez-vous toutes ces grandes chanteuses marocaines ?», www.o-maroc.com, p.1.

 

    Pour conclure, il est à noter que cette « Petite anthologie des poétesses et interprètes marocaines migrantes du monde : 1994-2022  : 1994-2022» n’est certes qu’une goutte dans un océan qui reste à suivre et à explorer. Aussi pourrait-on dire avec Cécilia Simonet : «L’intérêt et le goût pour les chants [v. des poétesses migrantes marocaines] dits traditionnels ou populaires a toujours été plus ou moins présent selon les époques. Si l’humain chante [v. poétise] seul ou en groupe, depuis la nuit des temps, c’est bien qu’il y trouve un sens. Découvrir, écouter et chanter ces répertoires est, à mon sens, une porte ouverte sur la vie. […] Chanter est accessible à tous et reste un outil sensible pour partager et cultiver sa curiosité et ses connaissances.» - «Chanter la vie !», www.linsectequistridule.Jimdo free.com, p.1.

                                                                                            L’auteur

 

 

 

 

 

 

 

Extraits poétiques par continent les poétesses et interprètes marocaines migrantes du monde : 1994-2022

  De cette petite anthologie Petite anthologie des poétesses et chanteuses migrantes marocaine dans le monde : 1994-2022, citons en, par continent les extraits poétiques écrits ou chantés, au hasard de la rencontre, suivants :

                                                      

 I. Extraits poétiques des poétesses et interprètes marocaines migrantes du continent européen : 1991-2021

 

    Des poétesses et interprètes marocaines migrantes du continent européen : 1991-2021 : 1991-2021, relatons les extraits ci-dessous :

 

        1. Extraits poétiques des poétesses et interprètes marocaines migrantes du continent européen : 1991-2021 :

 

       Des poétesses et interprètes marocaines migrantes du continent européen : 1991-2021, en France, citons les extraits poétiques écrits ou chantés : 1991-2021 suivants :  

 

·  Tata Milouda (1950- ), poétesse et interprète migrante marocaine de langue française, en France, «Mon stylo, mon cahier», Ed. Lignes de vie, 2010 : ou le poème des regrets d’une petite fille privée de fournitures scolaires et d’école et alphabétisée âgée :

 

      Née en 1950, à Settat, près de Casablanca, au Maroc, Tata Milouda, ou Milouda Chaqiq, est une poétesse et chanteuse slam migrante marocaine, en France. Elle n’a jamais été à l’école et a été mariée très jeune. Elle a six enfants et une famille dont elle doit rapidement, subissant la condition de la femme rurale marocaine. Elle fuit son ex-mari, homme violent », laissant ses enfants au Maroc. Elle arrive en France avec un visa de tourisme, et trois mots : « bonjour, merci, au revoir » et 100 francs en poche. Sans papiers, elle devient femme de ménage, de plongeuse, de garde d’enfants (1989). Elle est employée par une famille syrienne qui lui confisque son passeport et sa carte nationale marocaine, et la garde, deux mois, prisonnière chez eux. En 1993, elle divorce et régularise ses papiers. Puis, elle fait venir ses trois filles auprès d’elle (1994). Devenue, grand-mère, elle vit avec sa famille de nationalité française. Elle suit des cours d’alphabétisation et découvre aux théâtres de Seine-Saint-Denis le slam. Elle slame dans diverses petites salles de spectacle de Paris et de banlieue parisienne, et jusqu'en Corse (2008-2010). Fabien Marsaud, Grand Corps Malade, l’appelle, par respect «Tata» avec Jamel Debbouze. Elle est l’auteure de : Mon stylo, mon cahier (2010), etc.

 

(Poème des regrets d’une petite fille privée de fournitures

 scolaires et d’école et alphabétisée âgée)

 

«Lorsque j’étais petite j’aurais aimé aller à l’école

mais mes parents ne voulaient pas

parce que j’étais fille

J’avais rêvé de prendre un stylo un cahier

A mon époque je ne trouvais pas mon stylo mon cahier

A 50 je trouve mon stylo mon cahier

grâce aux cours d’alphabétisation»

 

Mon stylo, mon cahier,

Tata Milouda, Ed. Lignes

de vie, 2010, www.lignes

devie.com, p.1.

 

·  Malika Halbaoui (1964- ), des poétesses et interprètes marocaines migrantes du continent européen : 1991-2021de langue française, en France, «Chants héroïques», Ed. Unicités Continuum, 2017 : ou l’hymne dédié aux travaux héroïques des femmes mères et épouses marocaines :

 

       Née en 1964, à Marrakech, au Maroc, Malika Halbaoui est une poétesse, artiste et conteuse migrante marocaine, en France.  Elle part avec ses parents, à Paris, en France, à l’âge de deux ans et demi. La poésie et le conte issus de la tradition orale, l’ont marquée, par la transmission de ses deux grands-mères. Elle fait des études de théâtre à La Sorbonne-Nouvelle et travaille avec John Strasberg, la voix de l’Actors Studio.  Puis elle rejoint la revue Action poétique (1991). Elle est l’auteure de : La Fiancée d'Anzar (2015), Chants héroïques (2017), etc.

 

 (Les femmes traditionnelles actives au Maroc)

 

  «Elles ont parcourues la terre, mis l’eau dans le puits,
Fais couler le sable dans le tamis des dunes,
Elles ont égrené le sable au couscous des naissances et des morts,
A leurs ceintures penchant l’induit qui en font de nos jours,
Elles ont collé des cicatrices dont les rigoles déclinent,
accroché des étoiles à leurs yeux solitaires,
Elles ont tissé des rires au visage des épreuves,
et ont tracé des signes pour les offrir au vent.
Elles ont porté des arbres pour les gaver de fruits.
Elles ont habillé de patience ces robes de noce qui n’en finissent pas.
Elles ont tatoué au henné la main légère des caresses,
ont fait entrer dans le roseau le souffle des contes,
Et dans le saut du silence, l’ombre de leur présence

- «Chants héroïques», Malika Halbaoui,

 Ed. Unicités Continuum, 2017,

www.orientalmarocain.com, p.316

·  Jamila Abitar (1969- ), des poétesses marocaines migrantes du continent européen : 1991-2021, en France, «L’aube sous les dunes », Ed. L’Harmattan, 2001 : ou l’invocation du moi à son âme passagère au monde :

       Née en 1969, à Marrakech, Jamila Abitar est une écrivaine et poétesse marocaine migrante en France. Elle vit en France et possède la double nationalité franco-marocaine. Elle a été révélée par le poète Léopold Congo-Mbemba. Elle a suivi des études juridiques et travaillé dans des services administratifs universitaires, et à l’UNESCO. Elle est actuellement chargée des trois bibliothèques de la ville de Cachan, Val-de-Marne. Elle est l’auteure de : L’Oracle des fellahs (2000), L'Aube sous les dunes (2001), Le Bleu infini (2009), À Marrakech, derrière la Koutoubia (2012), etc.

(L’âme passagère)

 

«Ce soir je n’aurai de mots que pour toi,
ô âme passagère !

Ecoute mon refrain,
demain, peut-être, ne serais-je plus là,
allongée sur les pages de l’oubli.

Murmures, silences,
pour écrire
ces petits titres,
mineurs,
qui comme l’injustice
ont leur pouvoir de passer
dans la masse
sans qu’aucun choc

ne puisse les freiner.»

 

- «L’aube sous les dunes», 

Jamila Abitar, Ed. L’Harmattan,

 2001, www.printempsdes  

poetes.comr, p.1.

 

·  Siham Bouhlal (1966-), écrivaine et poétesse marocaine migrante de langue française, en France, «Mort à vif», Ed. Al Manar, 2010 : l’ode nostalgique à l’aimé et la quête de revoir ses traits physiques et naturels :

 

     Née en 1966, à Casablanca, Siham Bouhlal est une écrivaine, poétesse et traductrice marocaine migrante en France. Elle est installée en France, tout en réfutant la catégorisation : littérature de l'immigration et littérature de l'intérieur, vu qu’elle n’écrit pas parce qu'elle est une immigrée, mais pour satisfaire son besoin d'écrire. Elle écrit en français parce que la langue d'expression s'impose d'elle-même. Elle est l’auteure de : Poèmes bleus (2005), La tombe d'épines" (2007) et Corps Lumière (2008), Mort à vif (2017), etc.

 (Ne plus te voir)

 

«Ne plus te voir

C'est chercher dans les particules d'air ta respiration

Dans chaque grain de sable ta peau

Dans chaque larme ton goût

Derrière chaque arbre ton ombre...

Ne plus te voir

C'est m'étendre sur le sol et murmurer tes mots

Prendre toute poignée de terre et souffler dessus mes poumons

Épier les bourgeons qui porteront ton visage

Ne plus te voir

C'est habiller le vent d'espérance et le laisser partir

Féconder l'eau des ruisseaux de tous les chagrins et ne laisser nul s'y abreuver. »

- «Mort à vif», Siham Bouhlal,

Ed. Al Manar, 2010,

www.babelio.com, p.1.

                            

·  Rim Battal (1987- ), écrivaine et poétesse migrante marocaine de langue française, en France, «Les quatrains de l'all inclusive», Ed. Le Castor Astral, 2021 : ou le portrait de l’immigré s’efforçant de s’adapter au climat et à la vie du pays d’accueil :

        Née en 1987, à Casablanca, au Maroc, Rim Battal est une poétesse, artiste et journaliste migrante marocaine, en France. Elle commence à se consacrer à la photographie artistique et à l’écriture après des études de journalisme à l’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication, ISIC, à Rabat. Elle est artiste résidente, à la Cité Internationale des Arts de Paris, en France (2013). Elle est l’auteure de :   Vingt poèmes et des poussières (2015), Latex » (2017), Transport commun (2019), Les quatrains de l'all inclusive (2021), etc.

 

(Portrait d’un immigré)

 

«J'ai enlevé à la douceur sa robe

pour être moi-même douceur un instant

la douceur avait un goût d'usine

et sa robe plastique brillant

Les écouteurs n'empêchent pas le monde

d'entrer par tous les trous

ni les glaces de bouillir autour

et il faut s'entraîner à l'oubli

et au pardon et réparer

pour triompher et survivre

Il pleut enfin et nous

passons entre les gouttes et nous en dérangeons d'autres

à celles que j'écrase contre mon crâne je dis

Sans m'excuser vraiment puisque je continue de marcher

Chaque goutte grossit d'un centimètre

de diamètre à mesure que j'avance

puis deux et trois puis dix désormais

qu'elles font de diamètre jusqu' à

ce qu'elles s'associent se serrent

les coudes - le monde est une

piscine totale

à présent - et surprise ! Je

respire sous l'eau

- des corps flottent devant les pixels de mes yeux

les larmes ne m'auront plus.»

 

- «Les quatrains de l'all inclusive»,

Rim Battal, Ed. Le Castor Astral, 2021

www.babelio.com, p.1.

 

·  Naziha Meftah (1966-), poétesse et interprète migrante marocaine de langue arabe, en France, «Diwan», Tr. Louis Massignon, Mansour Al-Hallaj, Ed. Lettres persanes, 2009 : ou l’interprétation en arabe d’un poème patrimoine d’un ascète mystique aspirant à s’unir à l’Etre divin :

       Née en 1966, à Chefchaouen, au Maroc, Naziha Meftah est une poétesse et interprètes marocaine migrante, de langue arabe, en France.  Elle s’exerce très jeune à la chanson. Après une maîtrise de littérature arabe, elle quitte le Maroc pour la France pour suivre ses études (1986). Sa voix est couleur d’arc-en-ciel et ses vibratos vont à la rencontre de l’arabo-andalou et du melhoun, explorant des registres classiques arabes orientaux. Elle crée avec une sensibilité raffinée par un travail assidu et une vision de l’art marquée par le sérieux. Elle s’est fait remarquer, à un concours de la Radio Orient .La première voix arabe de Paris » (1990). Elle a participé au festival d’Avignon, au festival Cultures du Maghreb de Caen, au festival Al Madina à Tunis. Elle est l’auteure de : Indifaâ (2011), au Caire, Traversées (2021), etc. Des chants érotiques mystiques de Mansur al Hallaj (858-922) :

 

(Ailes volantes sans plumes)

 

      أجنحة تطير بغير ريش                         

 

عجبتُ منك ومنـّـي يا مُنـْيـَةَ المُتـَمَنّـِي        

أدنيتـَني منك حتـّـى ظننتُ أنـّك أنـّــي        "

وغبتُ في الوجد حتـّى أفنيتنـَي بك عنـّــي 

يا نعمتي في حياتــي وراحتي بعد دفنـــي 

ما لي بغيرك أُنــسٌ من حيث خوفي وأمنـي

يا من رياض معانيـهْ قد حّويْـت كل فنـّـي 

وإن تمنيْت شيْــــاً فأنت كل التمنـّـــي ."    

 

Ailes volantes sans plumes

 

«J'ai été émerveillé par toi et moi,

Oh mon espérance pieuse

Tu m'as rapproché de toi,

Je pensais que tu l'étais, je pensais que tu étais moi

J'étais perdu dans ma conscience jusqu'à ce que tu m'enlèves

Et j'étais perdu dans ma conscience jusqu'à ce que tu m'aies anéanti en moi

Ô ma félicité dans la vie et mon réconfort après mon inhumation

Je n'ai autre que toi pour convive dans ma peur et sécurité

Si je souhaitais quelque chose, tu es tout mon souhait

Ô Toi des jardins de ses significations tu as contenu tout mon art

Ô Toi des jardins de ses significations tu as contenu tous mes arts

Et si tu souhaites quelque chose, tu es tout ce que je souhaite

Je suis émerveillé par toi et par moi,

oh la mina pieuse

Tu m'as rapproché de toi,

Je pensais que tu l'étais, je pensais que tu étais moi. »

 

«Diwan», Mansour Al-Hallaj,

Tr. Louis Massignon,

interprète en arabe, Naziha

Meftah, Éd. Lettres persanes,

2009, www.google.fr, p.1.

 

·  Oum, ou Oum El Ghaït Benessahraoui (1979- ), poétesse et interprète marocaine migrante, de langue anglaise et arabe, en France, «Zarabi», Ed. Listening Post, 2015 : le témoignage lyrique de l’appartenance identitaire sur divers aspects du pays natal :   

      Née en 1979, à M'hamid El Ghizlane, au sud du Maroc, Oum, ou Oum El Ghaït Benessahraoui, est une poétesse et interprète migrante marocaine, de langue arabe et anglaise, en France. Elle grandit à Marrakech. En 2014, elle part vers la scène du festival Arabesques, à Montpellier, puis sur la Seine, au Petit Bain, à Paris, en France. Elle fait sienne la devise du poète grec Pindare : « Deviens ce que tu es ».  Le texte de la première chanson de son nouvel opus, Daba, maintenant, en arabe marocain, en est le rappel en préambule. Mais le constat n’a rien de tragique. Elle mêle chant hassani, jazz, gospel, soul, afrobeat et musique soufie dans ses chansons. Elle y chante la solidarité féminine, la nature menacée, la condition des migrants. Elle ne hurle pas de slogans, mais son engagement est au détour de chaque rime. Avec le titre « Laji », elle évoque ce migrant « en quête d’un abri », dont les biens demeurent là où a laissé sa vie. Et rappelle que « nul ne peut échapper à l’exil.». Elle est l’auteure de : Lik’Oum (2009), Zarabi (2015), Rouh Al-maghrib (2017), Daba (2020), etc.

 (Témoignage lyrique de l’appartenance identitaire sur divers aspects du pays natal)

«Here is my water, my fire, my air, my earth
My rain, my land, my rivers, my seas
My sky, my mountains, my highlands, my plains

Drink, look, smell

Touch, and taste all that I am
All that I am, all that I have

All that I have, I give it to you

Here is my foundation, my caverns

My roots, my trees, my crops, my fields
My seeds, my grains, my flowers, my petals

My pollen, my fruit
Till, plant, harvest and reap all that I am

Here is my silver, my gold, my stones

Here is my salt, my honey, my sugar
My coral, my marrow, all my secrets
Take all that I am/Everything I have is for you.»

 

«Ici est mon eau, mon feu, mon air, ma terre
ma pluie, mon champ, mes rivières, mes mers
mon ciel, mes montagnes, mes plateaux, mes plaines

Boire, voir, sourire

Toucher, et tâter, et le goût de tout je suis
Tout cela je suis, tout cela j’ai

Tout cela j’ai, je te le donne

Voici ma fondation, mes cavernes

Mes racines, mes arbres, mes cultures, mes champs
Mes graines, mes grains, mes fleurs, mes pétales

Mon pollen, mes fruits
Labourer, planter, récolter et récolter tout ce que je suis

Voici mon argent, mon or, mes pierres

Voici mon sel, mon miel, mon sucre
Mon corail, ma moelle, tous mes secrets
Prends tout ce que je suis

Tout ce que j'ai est pour toi. »

 

- “Zarabi, Oum, Ed. Listening Post, 2015,

worldlisteningpost.com, p.1.

      

·  Maï-Do Hamisultane, ou Maï-Do Hamisultane Lahlou (1983- ), écrivaine et poétesse marocaine migrante, de langue française, en France, «Lettres à Abel», Ed. La Cheminante, 2017 : ou l’ode d’amour de l’aimée à l’amant immigré sans nouvelle :

        Née en 1983, à la Rochelle, Maï-Do Hamisultane, ou Maï-Do Hamisultane Lahlou, est une écrivaine et poétesse migrante marocaine, de langue française, en France,. Elle a passé une partie de son enfance à Casablanca, d’une famille d’intellectuels, écrivains et cinéastes. D’origines multiples, marocaines, petite-fille de l'historienne et écrivaine Josiane Lahlou, chinoises, vietnamiennes et indiennes, elle se situe dans une géographie universelle. Après une licence de lettres, hypokhâgne et khâgne BL, au lycée Janson-de-Sailly, à Paris, en France, elle fait des études de médecine et se spécialise en psychiatrie. Elle est l’auteure de : Lettres à Abel (2017), etc.

(Ode d’amour à l’immigré sans nouvelle)

 «Tu m’as laissée sans nouvelle.

Je t’ai appelé en vain.

Je t’ai envoyé des SMS pour que tu me rappelles.

Le silence et ce froid qui s’empare de Paris.

Cette solitude glacée. Plongée dans l’anti-vie pour anéantir l’attente.

Hiberner.

Etre cette Belle au bois dormant et attendre d’être réveillée par ton baiser.»

 

- Lettres à Abel,

Maï-Do Hamisultane,

Ed. La Cheminante, 2017,

www.femmes-de-lettres.  

com, p.1.

 

        2. Extraits poétiques des poétesses et interprètes marocaines migrantes en Belgique : 2018-2020 :

       Des poétesses migrantes marocaines en Belgique, citons les extraits poétiques écrits ou chantés : 1995-2021 suivants :

·  Leïla Houari (1958-), poétesse migrante marocaine de langue française, en Belgique, «Elle irait dans l'île», Ed. L'Harmattan, 2020 : ou la vue nocturne d’une fenêtre d’immigré de la rue de la ville déserte aux ses enseignes lumineuses solitaires :

 

     Née en 1958, à Casablanca, Leïla Houari est une poétesse, écrivaine, journaliste, dramaturge, migrante marocaine, de langue française, en Belgique. Elle est l’ainée de la famille et passe son enfance à Fès, alors que son père part travailler en Belgique (1960).  Elle le rejoint, à l'âge de sept ans, avec sa famille (1965). Elle a vécu le déchirement entre sa culture marocaine et celle du pays d’accueil. Son écriture porte la marque de son expérience profonde de l'immigration. Elle est l’auteure de : Poème-fleuve pour noyer le temps présent (1995), Elle irait dans l’île (2020), etc.

(Vue par la fenêtre nocturne d’un immigré solitaire)

«Dans le silence de la ville
L'enseigne lumineuse « Night and Day »
Clignote sans passant
Promenade virtuelle
Dans les champs de coquelicots
Grande est la solitude face à l'écran
Où es-tu ?
Que fais-tu ?

Dehors, les oiseaux chantent
Captif, nous les observons par la fenêtre...

- «Elle irait dans l'île»,

Leïla Houari, Ed.

L'Harmattan, 2020,

www.lalibrairie.com, p.1.

 

·  Maria Zaki (1964- ), écrivaine et poétesse marocaine migrante, de langue française, en Belgique, «Le chant de l’aimance», Ed. L'Harmattan, 2018 : ou Poème allégorique sur la nature des volatiles et leur chant comme destin :

       Née en 1964, à El Jadida Maria Zaki est une poétesse, professeure universitaire, directrice de recherche en industrie chimique migrante marocaine, de langue française, en Belgique. En 1992, découverte, par l'écrivain Abdelkébir Khatibi, elle a publié ses premiers poèmes, dans la revue Poésie 94 de Pierre Seghers. Docteur d'État es-Sciences, elle a enseigné à l'Université Chouaib Doukkali, à El Jadida. Aujourd’hui, elle est directrice de recherche et de développement dans l'industrie chimique en France, où elle y réside depuis 2002. De plus, elle se consacre à l'écriture poétique, romanesque. Elle est membre de P.E.N. Club International et de de Women Writers Committee, des Nations unies à Genève. Elle a la double nationalité marocaine et belge. Elle est l’auteure de : Poésie 94, Revue littéraire (1994), Voici défait le silence (2006), Entre ombre et lumière (2007), Le chant de l'aimance (2018), Au dédale de l’âme (2021), etc.

 

(Allégorie lyrique sur la nature des volatiles

 et de leur chant comme destin)

A plein chant

 

«Que fait l’oiseau
De son désir pensant
En attendant l’arbre ?
Le cœur à découvert
Il porte l’espoir
De la rencontre
Entre ses ailes
Dans l’orbe du ressenti
Et prend le vent
Dès l’aube en invoquant
A plein chant
De mystérieuses litanies
De loin leur clé
Nous est inaccessible
Mais de près
Nous comprenons
Que ce que nous prenons
Pour une complainte
Est en fait
Un dessein prescrit.»

 

«Le chant de l’aimance»,

Maria Zaki, Ed. L’Harmattan,

2018, www.bonjourpoesie.fr,

p.1.

·  Safae Sijilmassi (1966-), poétesse et interprète marocaine migrante de langue française, en Belgique, «Ma Vie un Voyage», Safae Sijilmassi, Ed. L'Harmattan, 2018 : ou L’éloge poétique du climat méditerranéen et de ses réjouissants ses aspects :

       Née 1966, à Rabat, au Maroc, Safae Sijilmassi, ou Safae Sijilmassi Idrissi est une poétesse et interprète marocaine migrante, de langue française, en Belgique. Elle a grandi à Bruxelles avant de se rendre en Grande-Bretagne, en France et dans d’autres pays du monde. Elle affirme dans sa poésie qu’elle puise sa force dans les expressions inspirées des questions de l’humanité et des liens humains qui n’ont guère de limites. A l’instar de l’ensemble des Marocains, pour défendre les causes justes du Maroc, pays d’ouverture et de tolérance, ainsi que ses positions fermes. Elle est l’auteure de : Douce méditerranée (2002), Ma vie, un voyage (2018), etc.

 (Eloge poétique du climat méditerranéen)

               

Douce méditerranée

«Un souffle léger vous réveille

Un petit matin d’été

Un sourire d’arc-en-ciel

Un tendre parfum

Fleur d’oranger,                                   

Jasmin

Douceur Méditerranée…

Quelques rayons de soleil

Rendent grâce à toute beauté

Regards

Tantôt miel,

Tantôt azurés…

Et le soir tombant

Des senteurs de romarin

Vous bercent dans les bras de Morphée

Sous les étoiles

D’une douce Méditerranée.»

 

نفس خفيف يستيقظكم              

صباح صيف باكر                 

ابتسامة قوس قزح                   

عبق خفيف                         

لزهرة برتقال،                     

ياسمين                             

لطف متوسطي...                  

بعض أشعة الشمس                 

تبارك كل جمال                            

نظرات                             

تارة شهدا                          

وتارة مزروقة...                  

والمساء مطل                      

وعبقات إكليل الجبل               

تهدهدكم بين ذراعي واهبة الأحلام

تحت النجوم                        

بلطف المتوسط                     

 

- «Ma Vie un Voyage »,

Safae Sijilmassi, Ed. L'Harmattan,

2018, www.jfb.hu, p.1.

3. Extraits poétiques des poétesses et interprètes marocaines migrantes en Angleterre : 2019-2021 :

 

       Des poétesses et interprètes marocaines migrantes en Angleterre, citons les extraits poétiques écrits ou chantés : 2019-2021 suivants :

·  Eve-Yasmine (1998- ), poétesse et chanteuse migrante, marocaine de langue anglaise, en Angleterre «Dazzling In The Dark», Ed. Genius, 2019 : ou l’ode sur une immigrée et âgée solitaire :

     Née en 1998, à Londres, en Angleterre, Eve-Yasmine est une poétesse et interprètes marocaine migrante, de langue anglaise, en Angleterre. Issue d’un père marocain de Chefchaouen et d’une mère anglaise, elle est fière de ses origines. Elle l’interprète de chansons et de ballades empreintes de douceur et de délicatesse romantiques, en y mêlant pop, acoustique et influence orientale Elle est l’auteure de : clip Habibi (2016), Dazzling In The Dark (2019), clip Losing you  (2021), etc.

 

(Ode sur une immigrée âgée solitaire)

 

«She doesn't wait around not for anyone
Lips so red like a rose blood sun
Golden hair, they say blondes have fun
But her soul glares with stories undone

It’s like words flit by like butterflies
See what you wanna see
All these years of pain say hello again
They're asking to set them free...

'Cause everything’s so blue in my lullaby
It's all so sad to me
So let me sink in these beautiful azure skies
I'll float so prettily.»

 

«Elle n'attend pas personne

Les lèvres si rouges comme un soleil de sang rose

Les cheveux dorés, on dit que les blondes s'amusent

Mais son âme brille avec des histoires défaites

 

C'est comme si les mots volaient comme des papillons

Regarde ce que tu veux voir

Toutes ces années de douleur disent Re-bonjour

Ils demandent de les libérer...

 

Parce que tout est si bleu dans ma berceuse

Tout est si triste pour moi

Alors laisse-moi couler dans ces beaux ciels d'azur

Je flotterai si joliment.»

 

- «Dazzling In The Dark»,

Eve-Yasmine, Ed. Genius,

2019, www.genius.com, p.1.

 

·  Rita Kamal (1990-), poétesse et interprète marocaine migrante, de langue anglaise, en Angleterre, «Effects of Thought», Ed. RW Tengku, 2021 : ou l’ode d’amour à la femme de ménage immigrée :

       Née en 1990, à Casablanca, Rita Kamal, ou Rita Alaoui est une poétesse et interprète marocaine, de langue anglaise, migrante en Angleterre. C’est une jeune artiste marocaine pluridisciplinaire. Elle a rejoint Londres, à l’âge de 6 mois, et y a grandi. Depuis, elle a oscillé entre l'Angleterre et le Maroc, elle a vécu dans le monde de la  musique.  Nourrie de blues et le jazz, initiée d’abord, par son père. Elle a joué du piano, de la guitare, et chanté dès l’âge de 5 ans. Durant les années, elle a façonné son style, en restant liée à ses racines africaines et aux sonorités orientales. Entre le chant et le rap, sa touche musicale il s’apparente au flow londonien fusionné de tonalités orientales et africaines. Elle plonge aussi dans le monde de la musique électronique. Elle est l’auteure de : Effects of Thought (2021), etc.

 

(Ode d’amour à la femme de ménage immigrée)

 

Lovely Rita Lyrics

 

«Lovely Rita, meter maid
Lovely Rita, meter maid
Lovely Rita, meter maid

Nothing can come between us

When it gets dark I tow your heart away

 

Standing by a parking meter

When I caught a glimpse of Rita

Filling in the ticket in her little white book

In a cap she looked much older

And the bag across her shoulder

Made her look a little like a military man

Lovely Rita, meter maid

May I inquire discreetly

When are you free to take some tea with me?

Belle Rita Paroles

 

Belle Rita, femme de ménage 

Belle Rita, femme de ménage

Rien ne peut s'interposer entre nous

Quand il fait noir Je remorque ton cœur

Debout près d'un parcomètre

Quand j'ai aperçu Rita

Remplir le ticket dans son petit livre blanc

Avec une casquette, elle avait l'air beaucoup plus âgée

Et le sac sur son épaule

La faisait ressembler un peu à un militaire

Belle Rita, femme de chambre

Puis-je me renseigner discrètement

Quand es-tu libre de prendre du thé avec moi.»

 

- «Effects of Thought»,

Rita Kamal, Ed. RW

Tengku, 2021, www.fr, p.1. 

 

4. Extraits poétiques des poétesses et interprètes marocaines migrantes en Italie : 2017-2021 :

 

         Des poétesses et interprètes marocaines migrantes, en Italie, citons les extraits poétiques écrits ou chantés : 2017-2021, suivants :

 

·  Mounya El Allali (1990-), écrivaine et poétesse marocaine, migrante, de langue arabe, en Italie, «Thamanu al bawh, Le prix de l’aveu», Mounya El Allali, Ed.  Newsys, 2017 : ou l’épître d’une migrante de regrets et de doléances au pays natal :

 

      Née en 1990, à Tétouan, au Maroc Mounya El Allali est une poétesse arabophone marocaine, de langue arabe, en Italie. Elle est titulaire d’un master sur l’Islam européen, de l’Université de Padoue et préparant un master sur ‘la religion la politique et la citoyenneté’, à l’Université du Piémont oriental, au Nord de l’Italie. Elle est une engagée civique en faveur de la femme marocaine en Italie. Elle affirme que ses principaux besoins à combler sont l’absence de la recherche scientifique spécialisée dans les questions de la femme marocaine et la manque de la sensibilisation et de l’assistance sociale, faisant d’elle un élément vulnérable au sein des sociétés européennes et que la préservation de son identité, son accès à la connaissance, lui permettront de participer au développement de sa société d’accueil. En Italie, Mounia appartient à la Fédération des Verts.mounya-allali-cheville-ouvriere.html Elle est l’auteure de : Thamanu al bawh, Le prix de l’aveu (2017), Wa hal tahwa an nufusu ala hawaha, Et les âmes aiment-elles à leur gré (2018), etc.

 

أعود إليك كالطير الجريح،     

وطنا للمرة الأخرى،            

غابة تحرقني للمرة الأخرى،   

شجر لا يغطيني للمرة الأخرى،

عبودية تبكيني للمرة الأخرى،  

فلا تطلب مني الانحناء،        

فقد تناثرت أجنحتي،            

ولم أعد أذكر كيف الانحناء،   

حين علموني أني هكذا،        

في عين عشرتي،               

سأبوح سيدة النساء.              

              

«Je reviens à toi tel un oiseau blessé,

Patrie une autre fois,

Une forêt qui me brûle une autre fois,

Arbres qui ne me recouvrent pas une autre fois,

Asservissement qui me fait pleurer une autre fois,

Ne me demande pas de me courber,

Je ne me rappelle plus comment se courber,

Quand ils m’ont appris et tel que je suis,

A l’œil de mon clan,

J’avoue être la dame des dames.»

 

Thamanu al bawh, Le prix

de l’aveu, Mounya El Allali,

Ed.  Newsys, 2017, www.

yabiladi.com, p.1.

                                          

·  Bouchra, Bouchra Eddib (1995-), poétesse et interprète marocaine migrante, de langue française, en Italie, «Blanc ou Noir», Bouchra Eddib, Ed. musixmatch, 2021 : ou l’ode de l’amourette manquée d’une immigrée au pays natal :

       Née en 1995, à Tiznit, au Maroc, Bouchra, ou Bouchra Eddib, est poétesse et interprète marocaine migrante, de langue française, en Italie. En 1998, sa mère décide de rejoindre le père installé en Italie depuis quelques années, dans le cadre du regroupement familial. Ils s’installent, à Livourne, en Toscane. Celle-ci s’intègre sans difficulté dans la société d’accueil, et veut aller loin. Après le baccalauréat, elle part étudier, à l’université de Pise, la médecine dentaire. En 2000, elle se met à chanter des tubes de célèbres artistes. En faisant des covers en anglais, en français et en italien, elle publie ses reprises sur YouTube, qui attirent les regards de fans et des grands producteurs. Chantant en français, elle ambitionne, de sortir un album composé de chansons en arabe et en anglais.  Elle est l’auteure de : Blanc ou Noir (2021), etc.

 

(Ode de l’amourette manquée d’une immigrée)

 

«C′est la même histoire tous les matins

J'prends l′café au Café des deux moulins

Où j'attends pressée de te revoir

En passant, ouais, en passant sur le trottoir

C'est trop tard

De temps en temps quand tu cours au boulot

J′reste assise derrière toi dans l′métro

J'pense à tout ce qu′on pourrait faire encore

Dans ma chambre, des petites vacances à Montpellier

Où on est déjà allé

Où les amoureux espèrent toujours se réveiller

Tu me fais tourner la tête, viens

Prends mon cœur et garde le tien

Je t'en aurais parlé mais

J′ai trop peur du passé

Au pied de la Tour Eiffel

Tu réponds "j'suis bien avec elle"

Je t′en aurais parlé mais

J'avais peur que c'était trop tard

Trop tard.»

 

- «Blanc ou Noir», Bouchra

 Eddib, Ed. musixmatch,

 2021, www.musixmatch.

com, p.1.

 

       5. Extraits poétiques des poétesses migrantes marocaines en Espagne : 2019-2021 :

     Des poétesses migrantes marocaines, en Espagne, citons les extraits poétiques écrits ou chantés : 2017-2021 suivants :

·  Bouchrail Echchaoui (1995-), poétesse et interprète marocaine migrante, de langue espagnole, en Espagne, « Mujeres qui no callan Marruecos, Des femmes qui ne vont pas se taire », Bouchrail Echchaoui, Ed. Ruth Pérez Aguirre, 2019 : Ou l’ode de l’humain et de l’amour crédo et passion :

        Née en 1995, à Tiznit, au Maroc, Bouchra, ou Bouchra Eddib, est poétesse et interprète marocaine migrante, de langue espagnole, en Espagne. En 1998, sa mère décide de rejoindre le père installé en Italie depuis quelques années, dans le cadre du regroupement familial. Ils s’installent, à Livourne, en Toscane. Celle-ci s’intègre sans difficulté dans la société d’accueil, et veut aller loin. Après le baccalauréat, elle rejoint l’université étudier la médecine dentaire, à Pise. En 2000, elle se met à chanter des tubes de célèbres artistes. En faisant des covers en anglais, en français et en italien, elle publie ses reprises sur YouTube, qui attirent les regards de fans et des grands producteurs. Chantant en français, elle ambitionne, de sortir un album composé de chansons en arabe et en anglais.  Elle est l’auteure de : Blanc ou Noir (2021), etc.

 

 (Humain et amour comme crédo et passion)

 

«Humana y el Amor es mi Dios

De amor por mi

has llorado?

U al final por ti

Te has enterado ?

Que ahora y en aquellos tiempos idos,

Humana y el amor es mi Dios.

Yo de amor estaba ardiente,

Y tu estabas muy indiferente.

Ahora vienes clamando

Amor y perdon,

Ahora estas pediendo

Reconcilio, compresion.»

 

«L’humain et l’amour sont mes Dieux

D’amour pour moi

Tu as pleuré ?

Ou la fin pour toi

As-tu entendu ?

Que maintenant et que les temps passés

L’humain et l’amour sont mes Dieux

Moi d’amour j’étais ardente,

Et tu étais si indifférent.

Maintenant viens pleurer

Amour et pardon et compassion.»

 

- «Mujeres qui no callan

Marruecos, Des femmes

qui ne vont pas se taire»,

Bouchrail Echchaoui, Ed.

Ruth Pérez Aguirre, 2019,

www.revistapenelope.

Com, p.1.

 

·  Asha, ou Hajar Sbihi (1997-), poétesse et interprète marocaine  migrante, de langue espagnole, en Espagne, «Letra de Opina», Hajar Sbihi, Ed. Musixmatch, 2021 : ou l’épître d’une jeune immigrée à celui qui opine d’elle :

       Née en 1997, à Salé, Asha, ou Hajar Sbihi, est une poétesse, chanteuse et compositrice migrante marocaine, de langue espagnole, en Espagne. Elle est sollicitée par les meilleurs artistes musicaux hispanophones et anglophones d’Espagne et ailleurs pour créer des tubes au succès assuré. Elle s’établit, en Espagne, dès 2015, pour faire ses études supérieures, à l’IE University, à campus situés, à Ségovie et à Madrid. Son don musical, l’a fait choisir présidente du Club de musique de son Université. Partie de la Chanterie de Rabat, chorale au Maroc, elle s’y à l’industrie musicale (2016-2017), par l'album de Merche et la chanson "Lento" de Gemeliers feat, Joey Montana & Sharlene, un hit du le sud de l'Espagne. Ayant obtenu son diplôme de l’IE University, elle s’est consacrée à la musique (2019). Elle aspire à composer et chanter en français, anglais et arabe. Elle est l’auteure de : "Ya no quiero na" de Lola Indigo (2017), "Booty" pour l'équipe de Becky G (2018), 2019 "Oye Pablo" pour Danna Paolan (2019), etc.

(A celui qui opine d’une jeune immigrée)

«Parece que porque tengo la cara de un angelito

No tengo derecho a portarme un poco mal

Qué lástima, por favor

Que tú creas que así soy

De espalda, con falda, moviendo la nalga

Opina, tu mundo opina

De espalda, de frente, con toda la elegancia

Opina, tu mundo opina

 

 Eh, eh, eh

hago lo que tengo que hacer

Eh, eh, eh

Lo que tengo que hacer

Ok

 

Soy un 10 de 10 en ingles

También educada, picada, todo bien

Si bailando me ves, tú no te la crees 

Si voy de perlitas y perfume francés

Que tiene de malo (oh)

 

Tomarse unos tragos (os)

Cambiar por fin la pose (eh)

Salir toda la noche (eh)

Qué lástima, por favor

Que tú creas que así soy

 

De espalda, con falda, moviendo la nalga

Opina, tu mundo opina

De espalda, de frente, con toda la elegancia

Opina, tu mundo opina.»

 

«Eh, eh, eh

Yo hago lo que tengo que hacer

Eh, eh, eh Lo que tengo que hacer

Il paraît que parce que j'ai le visage d'un petit ange
je n'ai pas le droit de me comporter un peu mal

Dommage, s'il te plait
Laisse toi croire que je suis comme ça
De dos, avec une jupe, bougeant la fesse
Donne ton avis, ton monde donne une opinion
De dos, de face, avec toute élégance
Opinion, ton monde opine

Hé, hé, hé
je fais ce que j'ai à faire
Hé, hé, hé
Ce que je dois faire
Ok

je suis un 10 sur 10 en anglais
Aussi éduqué, haché, tout va bien
Si tu me vois danser, tu ne le croiras pas
Si je porte des perles et du parfum français
Qu'est-ce qui ne va pas (oh)

Boire quelques verres (os)
Enfin changer de pose (eh)
Sortir toute la nuit (eh)

Dommage, s'il te plait
que tu crois que je suis.

Opinion, ton monde opine»

 «Letra de Opina», Hajar Sbihi,

Ed. Musixmatch, 2021,

www.musixmatch.com, p.1.

 

    6. Extraits poétiques des poétesses et interprètes marocaines migrantes, en Suisse : 2019-2021 :  

    Des poétesses migrantes marocaines en Suisse, de langue française, citons les extraits poétiques écrits ou chantés : 2017-2021 suivants :

·  Lamia Dormer (1973-), poétesse migrante marocaine, de langue française, en Suisse, «Les nuits panoramiques», Lamia Dorner, Ed. Metis presses, 2012 : ou la méditation sur les sentiments de peur de la vie et de la mort à l’aube du féminin :

    Née en 1973, à Genève, en Suisse, Lamia Dormer est une écrivaine et poétesse marocaine migrante, de langue française, en Suisse.  D’origine marocaine, elle y vit actuellement. Après des études de philosophie, et l’obtention d’un master en géographie humaine où elle s’est attachée à la construction d’une micro-géographie du quotidien, et enseigne aujourd’hui dans le post-obligatoire genevois. Suite à une œuvre poétique, elle s’oriente vers l’écriture de roman et d’essai. Ses racines littéraires et imaginaires plongent dans le terreau fertile de sa double culture. Elle est l’auteure de : Les nuits panoramiques, Récit poème, ou poème en prose (2012), etc.

(Des sentiments de peur de la vie et de la mort

à l’aube du féminin)

 

«Lectrice de moi-même et du monde m'échappant,

je me suis penchée sur le rythme irrégulier de mon souffle,

y déchiffrant ce miroir béant de mes faiblesses,

trouant de mes blessures ardentes ces quelques pages incertaines,

racontant les anciennes peurs désirantes - peurs de solitude et de mort,

désirs accompagnant l'aube du féminin affleurant

j'en ai fait ce crayonnement dérobé à mes heures les plus orphelines,

lorsque, tenue hors de portée de tout système,

 je me reconnectais vivante au vivant...»

 

- «Les nuits panoramiques»,

Lamia Dorner,

Ed. Metis presses, 2012

www.booknode.com, p.1.

· Katy Noa, ou Kawtar Nouar (1992-), poétesse et interprète marocaine migrante de langue arabe, en Suisse, «Possédée», Katy Noa, ou Kawtar Nouar, Ed. Amazon Music, 2022 : ou l’ode sur la fuite  du temps d’aimer d’une immigrée nostalgique :

     Née en 1992, à Mohammedia, Katy Noa, ou Kawtar Nouar, est une poétesse chanteuse productrice, et auteure migrante marocaine de langue arabe, en Suisse. Elle part poursuivre ses études en Suisse (2002). Elle s’est consacrée aux études de musique en spécialité dans le piano, en voulant donner la meilleure image de la femme marocaine, par l’art. Après un arrêt, elle réapparaît Festival de l’Immigré, organisé à Agadir (2017-2019). Elle est l’auteure de : Vivre pour le meilleur (2018), Flamme (2019), Miss Aïe (2020), Willy (2021), Possédée (2022), etc.

(La fuite du temps d’aimer d’une immigrée nostalgique)

بحال لا غي البارح                                                                       

بحال لا غير البارح                                                                                                               

الأيام كتسبقني وإنتيّ لي في عقلي وكي غنقولها لك

شوفة بغيت منك شوفة                                                                                                

كلمة ولا حروفها                                                                                                                        

بغيت غنسمع في نص الليل                                                                                      

الحيوطة كتسمع منين                                                                                                      

نوتة غير نوتة باقة ما بغات تخرج لينا                                          

كاينة غير بوحدك وسط الناس                                                                     

في أحلامي كنشوفك بلا ما نعس                                                                

شوفة تمنيت غير شوفة                                                                                             

كلمة ولا حروفها                                                                                                                       

بغيت غنسمع صوتها وسط ودني                                                          

الضو طافي في نص الليل                                                                                       

الحيوطة كتسمع منين                                                                                                          

نوتة غير نوتة باقة ما بغات تخرج لينا                                        

 

Comme si c’était hier

«Comme si c’était hier

Les jours me devancent, et toi tu es dans mon esprit, et comment te le dire

Je veux un regard de toi, un regard

Un mot ou ses lettres                        

Je voulais en entendre la voix dans mon oreille

 

La lumière est éteinte au milieu de la nuit

Les murs entendent de si loin

Une note une seule note que je n’ai pu extérioriser

Dis juste que tu es amoureux

 

Tu es la seule parmi les gens

Dans mes rêves je te vois insomniaque

 

Un regard je souhaite, un regard

Un mot ou ses lettres

Je voulais en entendre le son en plein oreille

La lumière est éteinte au milieu de la nuit

Les murs entendent de loin

Une note une seule note que je ne puis extérioriser.»

 

- «Possédée», Katy Noa, ou

Kawtar Nouar, Ed. Amazon

Music, 2022, www.google.fr,

p.1.

 

    6. Extraits poétiques des poétesses et interprètes marocaines migrantes, en Allemagne : 2018-2022 :

    Des poétesses migrantes marocaines en Suisse, citons les extraits poétiques écrits ou chantés : 2018-2022 suivants :

· Ashjan Nawras Shaarani (1979-), écrivaine et poétesse marocaine migrante, de langue arabe, en Allemagne, Tubul Arya Li Afrudit, Tambours nus d’Aphrodite, Ashjan Nawras Shaarani, Ed. Poetry News Agency, 2018 : ou l’ode allégorique dédiée à Aphrodite, muse de l’amour de l’immigrée aimée immigrée en quête de l’amant : l’ode d’une immigrée sur le mal du pays et l’amour comme recours :

 

     Née en 1979, à Damas, en Syrie, Ashjan Al Shaarani est écrivaine et poétesse marocaine migrante, de langue arabe, en Allemagne. Issue de parents maroco-syriens, elle obtient un BA diplômée en architecture. Elle a émigré à Berlin en Allemagne (2000). Elle est l’auteure de : Lettres sur le mur de l'âme (2014), Le gémissement du silence (2012), Nous pleurons pour notre patrie (2015), Tambours nus  d’Aphrodite (2018), etc.

 

(Aphrodite muse de l’amour de l’aimée immigrée

en quête de l’amant)

 

  طبولٌ عارية لافروديت    

                مابينَ ذراعيكَ                
سأعلن في الليلِ المخمورِ  
تفاصيلَ السرِّ المنقوشِ     
على حيطانِ القلبِ           
وسأرقصُ                      
إفروديتَ على إيقاعٍ         
يهمسُ بالحُبِّ               
وَيَطيرُ قميصي               
للنافذةِ المهجورةِ            
مثلَ رسالةِ شَوْقٍ كُتِبَتْ     
بالحبرِ الساكنِ عند الشَفَتَينْ     
وأسافرُ للغاباتِ الورديَّة       
في صدرِكَ أصرخُ            
أيْنَكَ أينْ                       

Tambours nus d’Aphrodite 

«Entre tes bras j'annoncerai
dans la nuit ivre

les détails du secret gravés
sur les parois du cœur
Et je danserai
Aphrodite sur un rythme
murmurant l'amour

Et ma chemise vole

vers la fenêtre déserte
Comme un message de nostalgie

Écrit de à l'encre logé aux lèvres :

Je voyagerai vers les forêts roses

Dans ton sein je crie

Où es-tu, où ?
dans les forêts d'encre ?»

 

Tubul Arya Li Afrudit,

Tambours nus d’Aphrodite,

Ashjan Nawras Shaarani,

Ed. Poetry News Agency,

2018, www.akhbar-

alkhaleej.com, p.1.

 

·  Namika, Hanan Hamdi (1991-), poétesse et interprète migrante marocaine, de langue allemande, en Allemagne, «Lieblingsmensch Song Lyrics», Namika, Hanan Hamdi, Ed. Jive, 2022 : ou l’ode d’une immigrée sur le mal du pays et l’amour comme réconfort :

 

     Née en 1991 à Francfort-sur-le-Main, Namika, ou Hän Violett, Hanan Hamdi est une poétesse, interprète et rappeuse migrante marocaine, de langue allemande, en Allemagne. Elle se fait connaître à un large public grâce à sa chanson Lieblingsmensch (2015). Elle est l'une artistes féminines de hip-hop allemand ayant la première place du classement allemand des singles. Ses grands-parents sont originaires de la ville marocaine de Nador. Elle grandit dans sa ville natale. Elle est l’auteure de : Flow zum Gesang (2013), Nador, album (2015), iKompliziert, single (2016), Traum (2017), Je ne parle pas français (2018), Lieblingsmensch Song Lyrics (2022), etc.

(Immigrée le mal du pays et l’amour comme réconfort)

Lieblingsmensch Song Lyrics

Manchmal fühl’ ich mich hier falsch,

Wie ein Segelschiff im All,

Aber bist du mit mir an Bord,

Bin ich gerne durchgeknallt.

Selbst der Stau auf der A2

Ist mit dir blitzschnell vorbei.

Und die Plörre von der Tanke

Schmeckt wie Kaffee auf Hawaii. (yeah)

Auch wenn ich schweig’, du weißt Bescheid.

Ich brauch’ gar nichts sagen, ein Blick reicht.

Und wird uns der Alltag hier zu grau,

Pack’ ich dich ein, wir sind dann mal raus!

 

REFRAIN:

Hallo, Lieblingsmensch!

Ein Riesenkompliment dafür, dass du mich so gut kennst!

Bei dir kann ich ich sein,

Verträumt und verrückt sein.

Na na na na na na – danke, Lieblingsmensch!

Schön, dass wir uns kennen!

 

Paroles de chansons humaines préférées

 

Parfois je me sens mal ici,

comme un voilier dans l'espace,

mais quand tu es à bord avec moi,

j'aime être fou.

Même l'embouteillage sur l'A2

est terminé avec vous en un éclair.

Et la bouillie de la

Station-service a le goût du café à Hawaï. (Oui)

Même si je me tais, tu sais.

Je n'ai rien à dire, un regard suffit.

Et si la vie quotidienne ici devient trop grise pour nous,

je vous emballe et on s'en va !

 

REFRAIN :

Bonjour, cher humain !

Un énorme compliment de me connaître si bien !

Avec toi je peux être moi,

rêveuse et folle.

Na na na na na na - merci, cher humain !

C'est bien qu'on se connaisse ! »

 

Lieblingsmensch Song Lyrics,

Namika, Hanan Hamdi,

Ed. Jive Germany, 2022

www.lyricsgem.com, p.1.

 

      II. Extraits poétiques des poétesses migrantes marocaines, du continent américain : 2001-2022

 

      Des poétesses et interprètes marocaines migrantes du continent américain : 2001-2022, relatons les extraits écrits ou  chantés, ci-dessous :

 

     1. Extraits poétiques des poétesses migrantes marocaines, aux USA : 2001-2022 :

 

     Des poétesses et interprètes marocaines migrantes, aux USA, citons les extraits poétiques écrits ou chantés : 2001-2022 suivants :

 

· Salwa Gardaf (1975-), écrivaine, poétesse autodidacte, styliste, associative marocaine migrante, de langue arabe, aux USA, «Hal Lil  Watani Thaman ? La patrie a-t-elle un prix ?» : ou l’ode d’une immigrée à l’aimé parti en voyage sans adieu :

 

    Née en 1975, à Ksar El Kébir, au Maroc, Salwa Gardaf est une écrivaine, poétesse autodidacte, styliste, associative marocaine migrante, de langue arabe, aux USA. Mère de cinq enfants, elle a su puiser dans sa sensibilité féminine et son parcours de migrante en Amérique du Nord pour s’y établir comme une artiste prolifique aux multiples talents. Elle est aujourd'hui installée avec sa famille dans la  commune de Malden au Massachusetts, au Nord-est des Etats-Unis. Elle a attiré l’attention de ses enseignants, dès son jeune âge, par son don inné pour l'écriture. Elle a adhéré à une association locale d'écrivains en herbe, pour diffuser ses écrits sur les ondes de la Radio d'Agadir. Aux Etats-Unis, elle décide de publier, en arabe classique et en zajal son premier recueil “La patrie a-t-elle un prix ? (2016). Elle donne en parallèle des cours d’arabe et sur la culture marocaine. En 2001, elle a rejoint son mari, un professeur universitaire, à Vancouver ce qui lui a permis d’aiguiser ses talents dans ce domaine. Malgré son parcours, elle assure que son rôle de mère prime avant tout.

 

 (A l’aimé parti en voyage sans adieu)

 

الرحلة انتهت                          

 

الرحلة انتهت                          

وأتى وقت الرحيل                    
كما ترحل الأوراق                    
من الأشجار في الخريف            
كم من أوراق بهية خضرتها     
تتساقط ميتة بدون عودة للشجر 
كم من وجوه نحتاجها ونحبها     
رحلت بدون وداع حين السفر   
كم تمنيت أن أعانق ولو طيفها   
وأطل من الشرفة في العزاء المر
فتلاحق عيوني في الزحام حاملها
حتى يغيب عن ناظري كل البشر 

                                             

«Le voyage est terminé
et le moment est venu de partir
Comme les feuilles s'éloignent
des arbres en automne
Combien de feuilles au joli vert
tombent mortes sans retour aux arbres
Combien de visages dont nous avons besoin et que nous aimons
Il est parti sans dire adieu

Alors en voyage
Comment j'ai souhaité embrasser même son fantôme
Et regardé du balcon dans un réconfort amer
Mes yeux ont suivi la foule l’emporter
jusqu’à disparaisse de ma vue tous les humains
Le voyage est terminé.»

 

«Hal Lil Watani Thaman ?

La patrie a-t-elle un prix ?»

Salwa Gardaf, Ed. Tawhidi,

2017, salwacorner.com, p.1.

 

 

· Abir, Abir Harounni (1994-), écrivaine, poétesse, auteure- interprète marocaine migrante, de langue anglaise, aux USA, «Young & Rude, vidéo», Abir Harounni, Ed. SoundCloud, 2016 : ou Interpellation d’immigré se cachant et fuyant le regard des autres :

 

    Née en 1994, à Fès, Abir, ou Abir Harounni, est une poétesse, auteure-compositrice, interprète marocaine migrante, de langue  anglaise, aux USA. Etablie à New York, aux Etats-Unis, elle est connue sous le nom de : ABIR, comme l’une des voix marocaines les plus prometteuses de la scène internationale, selon le HuffPost. Elle a commencé à chanter à l’âge de six ans. Vivant dans le Queens, elle a grandi en Virginie, après avoir quitté le Maroc, avec les siens, encore enfant. A 23 ans, elle a choisi de ne pas classer son style dans un genre spécifique, mais que sa musique puise son inspiration de ses diverses expériences. Elle chante son histoire, sa vie et ses rêves, rappelle le HuffPost. Depuis, sa carrière a pris une tournure plus sérieuse et elle a collaboré avec des producteurs de renom tels qu’Illmind, Drake et Beyonce, et le rappeur Fabolous. Sa voix puissante et confiante a séduit le musicien électronique Masego, avec qui elle a collaboré sur son titre qui l’a fait percer, Waves. Elle est l’auteure de : Heat Waves lyrics (2014), Young & Rude, vidéo (2016), GIRLS (ibid.), etc.

 

(Apostrophe d’immigré se cachant des regards des autres)

 

«Why you living in hiding

Like they looking for ya, for ya?

For ya, for ya

You don’t hang around on my side town

Looking for ya, for ya

For ya, for ya

I used to say I’m all in

Like they went and called a war in 

Now I don’t even know them

Is it that important?

Cause the nine to five is foreign

That just how I see it

But no body’s agreeing

(No body’s agreeing).»

 

«Pourquoi tu vis en cachette

Ils aiment regarder vers toi, vers toi ?

Vers toi, vers toi 

Tu n’as pas l’air du côté de ma cité

Ils regardent vers toi, vers toi 

Vers toi, vers toi 

J’ai usé de savoir que je suis tout ici

Comme ils sont venus cause une guerre

Maintenant je ne sais même pas qui ils sont

Est-ce important ?

Parce cinq sur neuf sont étrangers

C’est juste ce que je vois

Mais personne n’y consent

(Personne n’y consent).»

 

- «Young & Rude,

video», Abir Harounni,

Ed. SoundCloud, 2016,

www.youtube.com, p.1.

 

· Dounia Tazi (1997-), poétesse et interprète marocaine migrante,  de langue anglaise, aux USA, «DELIGHTFUL Lyrics», Dounia Tazi, Ed. Sony/ATV Music, 2019 : l’ode d’aveu téléphonique d’une immigrée à l’aimé sur leur mal d’amour :

 

     Née en 1997, dans le Queens, à New York, aux Etats Unis, Dounia, ou Dounia Tazi, est une poétesse, interprète marocaine migrante, de langue anglaise, aux USA. Bébé, elle a dû quitter les Etats-Unis pour le Maroc, sans sa mère qui y est restée pour travailler. De retour au Queens, elle a dû apprendre l’anglais seule, en dévorant les livres qu’elle trouvait dans sa bibliothèque locale. Après avoir du mal à trouver sa voie, elle quitte le lycée, et travaille dans une boutique American Apparel. Après y avoir présenté son single «Mindfvck», il y a quelques semaines, aux Etats-Unis, il se découvre comme une nouvelle artiste américaine d’origine marocaine. Le 20 octobre 2017, à l’occasion de la sortie de : Intro To, son premier album, le Time publie une interview d’elle. Le site américain décrit un parcours atypique et l’a sélectionnée comme l’une des cinq chansons à absolument écouter cette semaine.

 

(Aveu téléphonique d’une aimante à l’aimé sur leur mal d’amour) 

 

«Oh, here I go, on your phone

In the same familiar tone

Like I guess you don't get me

The way I thought you should

 

Just think, if we try

If we zone in on why

We can't be, maybe we can be

In the same state of mind

In the same room, at least

Tell me what it takes to make you see

 

This should be delightful           

You like me, I like you

'Cause we're better than, better than this

'Cause we're better than, better than this

Where we're better than, better than this

Better than this, better, better than this

We we're better than this (we we're better than this).»

 

«Oh, j'y vais, sur ton téléphone

Sur le même ton familier

Comme je suppose que tu ne me comprends pas

La façon dont je pensais que tu devrais

 

Penser juste, si nous essayons

Si nous nous concentrons sur pourquoi

Nous ne pouvons pas être, peut-être ce que nous pouvons être

Dans le même état d'esprit

Dans la même pièce, au moins

Dis-moi ce qu'il faut pour te faire voir

 

Cela devrait être délicieux

Tu m'aimes, je t'aime

Nous devrions certainement nous sentir mieux que ça

Je sais que je suis béni, toujours

à la recherche de notre prochain sentiment

 

Parce que c'est mieux que, mieux que ça

Cela devrait être délicieux

Tu m'aimes, je t'aime

Nous devrions nous sentir mieux que ça

Je sais que Je suis béni

Pourquoi je cherche notre prochaine vie ?

Où nous sommes mieux que, mieux que ça.»

 

«DELIGHTFUL Lyrics»,

Dounia Tazi,

Sony/ATV Music, 2019,
www.letssingit.com, p.1.

 

     2. Extraits poétiques des poétesses et interprètes marocaines  migrantes au Canada : 2017-2021 :

 

     Des poétesses migrantes marocaines au Canada, citons les extraits poétiques écrits ou chantés : 2001-2022 suivants :

 

·  Nadia Essadiqi, ou La Bronze (1987-), poétesse, musicienne, compositrice-interprète et actrice marocaine migrante, de langue  française, au Canada, «Retour à l'essentiel», Nadia Essadiqi, La Bronze, Ed.  Le soleil, 2022 : ou l’épître sur le bienêtre de soi de l’immigrée corps et âme :

 

       Née en 1987, au Quebec, au Canada, Nadia Essadiqi, ou La Bronze, est une poétesse, musicienne, compositrice-interprète et actrice marocaine migrante, de langue française, au Canada. De racines sont marocaines, elle a fait un tour par le petit écran, en rôle à la télésérie Doute raisonnable, ICI Télé, et animant, depuis 2019, l’émission Jeunesse arabe, Yallah !, à TV5. Elle revient à la chanson avec : Vis-moi. Elle fait vibrer par son charisme magnétique et sa pop électro aux accents rock, d’hymne à l’amour et à la liberté où planent la douceur et la fougue. Elle parle de cycle de vie, de mort, de laisser partir ce qui ne nous sert plus pour nous permettre de nous renouveler et d’accepter le cours des choses. Elle est l’auteure de : La Bronze (2014), Les corps infinis (2017), etc.

 

(Epître sur le bienêtre de soi de l’immigrée corps et âme)

 

«Tu dois essayer de visualiser ce que tu

ressens, donner des texture et des

couleurs, à ton inconfort, et être

présent avec l’image... qui se

transforme. En passant par le corps,

l’émotion se transforme en quelques

minutes. C’est un outil extrêmement

puissant. Cette technique a quelque

chose de vraiment fascinant.»

 

- «Retour à l'essentiel»,

Nadia Essadiqi, La Bronze,

Ed.  Le soleil, 2022, www.

lesoleil.com, p.1.

 

·  Faouzia Ouihya (2001-), poétesse et interprète marocaine migrante, de langue anglaise, au Canada, «Bad Dreams», Faouzia Ouihya, Ed. Musixmatch, 2018 : ou La complainte de l’aimée immigrée incitant l’aimé à les fuir :

        

       Née 2001, à Casablanca, Faouzia Ouihya est une poétesse et interprète marocaine migrante, de langue anglaise, au Canada. Elle a grandi dans la province du Manitoba, au Canada. Encore petite fille s’éprend passionnément pour la musique. À cinq ans, elle écrit déjà ses premières chansons. Les médias internationaux s’enthousiasment de la chanson Minefields de cette artiste maroco-canadienne, en collaboration avec le célèbre chanteur américain John Legend, qui connaît un énorme succès. En 2021, elle co-écrit cette chanson avec Sam Martin, Ali Tamposi, Johnny Goldstein et Jacob Kasher. La chanson, déclare-t-elle à Vogue Arabia :

 

(Complainte de l’aimée immigrée sur rêves de l’aimé à fuir)

 

«Darlin' I've been having dark dreams

They come home to hunt me

I can't seem to let them go

 

Darlin' I've been having sad dreams

I don't know where I've been

But I know what I've come to

 

How about we play a game ?

I know you'll like it; ooh

You stay as far as you can before they get to you

I may seem crazy, but it's only 'cause I am

Before they capture your mind

Run, run, run, run.»

 

«Chérie, j'ai fait des rêves sombres

Ils viennent à la maison pour me chasser

Je n'arrive pas à les faire partir

 

Chérie, j'ai fait des rêves tristes

Je ne sais pas où j'ai été

Mais je sais d'où je reviens

 

Et si on jouait à un jeu ?

Je sais que tu vas aimer ça ; ooh

Tu restes aussi loin que tu peux avant qu'ils ne t'atteignent

Je peux avoir l'air folle, mais c'est parce que je le suis

Avant qu'ils ne capturent ton esprit

Cours, cours, cours, cours.»

 

Bad Dreams, (Stripped)

Faouzia Ouihya, Ed.

Musixmatch, 2018,

www.lacoccinelle.net, p.1.

 

·  Simy Zerrad Chocron (1956-), écrivaine, poétesse et interprète judéo- marocaine migrante, de langue espagnole, en Argentine, «Recuerdos de Tetuán», Simy Zerrad Chocron, Poetas Siglo XXI - Ed.  Antología Mundial, 2017 :

 

        Née en 1956, à Tétouan, Simy Zerrad Chocron est une écrivaine et poétesse migrante judéo-marocaine, de langue espagnole, en Argentine. Elle y a elle a vécu jusqu’à l’âge de 12 ans, avant d’émigrer avec ses parents à Buenos Aires, en Argentine. Elle se réfugie dans la prose pour coucher sur papier des mots pleins d'amour et de passion pour sa ville natale Tétouan, la colombe blanche, au Maroc. Ele réside actuellement à Buenos Aires. Elle est l’auteure de : Entre hierbabuena et azahares : Nostalgia Mora, Menthe et fleurs d’oranger : Nostalgie maure (2022), etc.

 

TETÚAN BLANCA Y SERENA

 

«Musa inspiradora, desde balcones, de mis recuerdos,

a ti te canto, al son de violines y panderetas,

que acompañan mis canciones en esta mañana serena.

En el silencio, que me rodea con emoción y alegría,

acaricio tus montañas desde, mis más profundos heridas.

Hasta mi llega el perfume, que derrama tu presencia,

en la distancia, que llora, el tenerte, Tan lejos!!!!!!!!!!

Tetuán, tierra bonita, tan blanca y tan mía,

a quien canto, mis canciones con el alma de una niña.

Hoy he vuelto a recorrerte, en el mayor de los   secretos.

Secretos, que revelare al decirte, que como tú, no hay misterio!!!!!!!!

Pasaran, ya muchos años y en los jardines más bellos,

en la música infinita y en el portal de mi vida,

te seguiré sintiendo como pájaro en vuelo.»

 

TETOUAN BLANCHE ET SEREINE

«Muse inspirante, des balcons, de mes souvenirs,

Je te chante, au son des violons et des tambourins,

qui accompagnent mes chansons en ce matin serein.

Dans le silence qui m'entoure d'émotion et de joie,

Je caresse tes montagnes de mes blessures les plus profondes.

Le parfum m'atteint, qui renverse ta présence,

au loin, qui pleure, de t'avoir, si loin !!!!!!!!!!!

Tétouan, belle terre, si blanche et si mienne,

à qui je chante, mes chansons avec l'âme d'une fille.

Aujourd'hui je reviens vous rendre visite, dans le plus grand des secrets.

Des secrets, que je vous dévoilerai quand je vous dirai, que comme vous, il n'y a pas de mystère !!!!!!!!

Bien des années passeront et dans les plus beaux jardins,

dans la musique infinie et dans le portail de ma vie,

Je continuerai à te sentir comme un oiseau en vol

 

«Recuerdos de Tetuán»,

Simy Zerrad Chocron,

Poetas Siglo XXI - Ed.

 Antología Mundial, 2017

www.poetassigloveintiuno.

blogspot.com, p.1.

 

      III. Extraits poétiques des poétesses et interprètes marocaines migrantes du continent africain : 2001-2022

 

      Des poétesses et interprètes marocaines migrantes du continent africain : 2001-2022, citons l’extrait écrit de l’une d’entre elles, ci- dessous :

 

     1. Extraits poétiques d’une poétesse migrante marocaine, de langue arabe, au Soudan : 2020 :

 

 

·  Sanaa El Hafi (1977-), poétesse et femme de médias migrante marocaine, de langue arabe, au Soudan, «Arrous al Ramad, La mariée de cendre», Sanaa El Hafi, Ed. Dar El Ghaya, 2018 : Aveu passionné de l’aimée migrante à subir la tyrannie de l’aimé pour en finir avec lui :

 

      Née en 1977, à Oujda, au Maroc, Sanaa El Hafi est une poétesse et femme de médias migrante marocaine, de langue arabe, au Soudan. Issue d’une famille cultive, d’un père médecin et d’une mère enseignante de français, elle obtient son baccalauréat, en sciences appliquées, pour aller poursuivre ses études à la capitale soudanaise Khartoum (2002). Elle s’illustre dans les pays d’accueil d’Orient, ou Mashreq par ses œuvres littéraires et médiatiques. Elle incarne le leadership par excellence, caractéristique des femmes résidents à l’étranger, forçant l’admiration et la reconnaissance du monde par leur persévérance, leurs actions et créations. Elle a quitté le Maroc, dès son jeune âge pour vivre durant des années au Soudan, à poursuivre ses études à l’université Ifriquia, avant d’aller à Khartoum, Amman, comme seul moyen d’exprimer son être profond et ses rêves. Licenciée en relations internationales, elle mène ses missions humanitaires au sein de l’organisation onusienne (2007-2008). Elle est l’auteure de : Chamso Nisae (2007), Horiat al Manafi (2012), Arrous al Ramad (2018), Ghiwayato Imraa (2020), etc.

 

(Aveu passionné de l’aimée migrante à subir la tyrannie

de l’aimé pour en finir avec lui)

 

تجبّر على قلبي …                   

بعدما شقّتني عصا الصبر            

ونفخ البحر في روحي الكبرياء      

وانتحر الصقر غمــًّا                  

من بعدي...                           

تجبّر                                     

كي يرتدّ الصدى المتعب جسدًا       

في ظلّ تحوّلي                        

ومن غبار الأكاذيب                  

أتألم …كي أتعلّم                      

حتى أسحب نفسي من جسدِ لم أره   

وأعي بك ما مات منّي                

بين الصدى والصوت                   

لا لشيء                                

بل…. لِكَيْ                            

أحل وثاق العناق الذي بيننا قد تجهّد 

تجبّر                                    

 

«Tyrannise mon cœur

Après m’avoir fait perdre patience

Et a insufflé la mer l’orgueil en mon âme 

Et s’est suicidé l’aigle d’ennui

Après moi

Tyrannise

Pour que l’écho fourbu revienne corps

A l’ombre de ma mue

Et de la poussière des mensonges

Je souffre… pour que j’apprenne

Jusqu’à me retirer d’un corps que ne vois pas

Et j’aie conscience en toi de ce qui est mort en moi

Entre l’écho et la voix

Rien

Sinon… pour

Détacher les liens d’embrassement entre nous anéanti

Tyrannise.»

 

«Arrous al Ramad,

La mariée de cendre»,

Sanaa El Hafi, Ed. Dar

El Ghaya, 2018, www.

allaylwachi3ro.home.blog, p.1.

 

      IV. Extraits poétiques des poétesses et interprètes marocaines migrantes du continent asiatique : 2001 :

      Des poétesses et interprètes marocaines migrantes du continent asiatique : 2001, relatons l’extrait écrit de l’une d’entre elles, ci-dessous :

   1. Extraits poétiques d’une poétesse et interprète marocaine migrante, de langue indienne, en Inde : 2020 :

·  Nora Fatehi (1992-), poétesse, chanteuse, chorégraphe, mannequin, actrice, et productrice canado-marocaine, de langue indienne, en Inde, «Aakanksha Sharma, Chhor Denge», Nora Fatehi, Ed. Parampara Tandon, 2021 : ou la complainte d’une immigrée aimante craignant le départ de l’aimé :

 

      Née en 1992, à Toronto, au Canada, Nora Fatehi est une poétesse, chanteuse, chorégraphe, mannequin, actrice, et productrice canado-marocaine, de langue indienne, en Inde. Elle est connue dans l'industrie cinématographique indienne. La chanson indienne « Dilbar », dont est la vedette a dépassé le seuil d’un milliard de vues sur YouTube. Elle a participé à cette chanson à succès en tant que danseuse au spectacle, célébrée à Mumbai à cette occasion. , en tant que star marocaine de Bollywood. Elle est l’auteure de : Aakanksha Sharma, Chorr Denge Paroles (2021), etc. 

 

(L’immigrée aimante craignant le départ de l’aimé)

Dil toota lekar


«Muskura ke chalna sikha diya
Dhokhe ne tere hamein
Sambhalna sikha diya

Ho man bhar gaya hai jo humse
Saare rishte tod denge
Jis din aadat banenge
Ussi din hi chhor denge

Ho man bhar gaya hai jo humse
Saare rishte tod denge
Jis din aadat banenge
Ussi din hi chhor denge

Ho hasne na denge tumhein
Rone na denge
Pal pal baad yaad ayenge
Sone na denge

Na yaqeen kisi pe bhi
Tum kabhi kar paaoge
Kuchh is tarah se tumko
Dil hi dil mein tod denge

Ho man bhar gaya hai jo humse
Saare rishte tod denge
Jis din aadat banenge
Ussi din hi chhor denge.»

Chorr Denge Paroles

«Je t'ai appris à sourire avec un cœur brisé,
la déception t'a appris
à nous gérer

Oh mon esprit est plein, ceux qui

rompront toutes les relations avec nous,
le jour où ils deviendront une habitude, ils
partiront le jour même.

rompront toutes les relations avec nous,
le jour où ils deviendront une habitude, ils
partiront le jour même.

Ne te laissera pas rire, ne te laissera pas
pleurer, se
souviendra d'instant en instant, ne te laissera pas
dormir

Ne crois pas que
tu pourras jamais faire

quoi que ce soit de cette façon
te brisera le coeur

Oh mon esprit est plein, ceux qui
rompront toutes les relations avec nous,
le jour où ils deviendront une habitude, ils
partiront le jour même.»

 

«Aakanksha Sharma, Chhor

Denge», Nora Fatehi, Ed.

Parampara Tandon, 2021 

www.ilyricshub.com, p.1.

     V. Extrait poétique d’une poétesse et interprète marocaine migrante, de langue arabe, du continent océanique : 2022 :

 

    Des poétesses et interprètes migrantes marocaines du continent océanique : 2022, citons l’extrait écrit de l’une d’entre elles, circonstancielle, de langue arabe, ci-dessous :

 

   1. Extraits poétiques d’une poétesse migrante circonstancielle marocaine, de langue arabe, en Australie : 2022 :  

 

·  Douaa Lahyaoui (2001-), poétesse et interprète marocaine migrante circonstancielle, de langue arabe, en Australie, par le biais du Tube, «Allez Labu’at, Allez lionnes », Ed. Vidéoclip, 2022 : ou par ailleurs, l’ode satirique d’une immigrée victime d’un amour trahi :

 

      Née en 2001, à Marrakech, au Maroc, Douaa Lahyaoui est une poétesse et interprète marocaine migrante circonstancielle, de langue arabe, par le biais du Tube, dédié à la CAFF, 2023. Elle a fait des études d’aviation et a été découverte dans MBCTheVoice.  Elle a révélé, ce mercredi 13 juillet 2021, via YouTube, la chanson officielle dédiée à la Coupe africaine de football féminine, qui se déroule actuellement au Maroc. Il est à  signaler que l’équipe marocaine, en se qualifiant pour les demi-finales, s’est assurée une place à la Coupe du monde prévue en Australie et en Nouvelle-Zélande, en Océanie, 2023. Elle et l’auteure de : Ghāt n’ich hayati tani, Je vais vivre ma vie de nouveau (2019), Li labu’at, Allez lionnes (2022), etc.

 

(Ode satirique d’une immigrée d’un amour trahi)

 

غنعيش حياتي تاني             

 

غنعيش حياتي تاني             

 بلا بيك انت بلا دوك الاماني

 خليتيني وخليتي الماضي       

 شفتي كيندمتي بيبي عادي      

ياك الخاين انت لي بادي       

دابا حكمت المحكمة والقاضي

انا عايقة بيك د كلام فاضي  

وخا تزاوك وخا ضل تنادي 

 

من يدي طارو الأحلام         

وعلاش اليام                      

مكتوبي غرامو حرام           

وعلاش اليام                      

 

اتس ماي لايق حياتي انا      

بغيت ندوزها فل هانا          

كنا تبعين غي هوانا             

رضينا بل هم والهم كوانا     

  يا حبيبي آنا لست من خانا     

حب غير كيجيب الفنا            

جربنا وماجا معنا                

وكان فعل ماض ناقص        

 

Je vivrai ma vie de nouveau

 

«Sans toi sans ces espérances

Tu m'as laissée et tu as laissé le passé
Tu as vu comment tu le regrettes, bébé normal,

Ô traitre c’est toi qui as commencé

Maintenant le tribunal et le juge ont dit le verdict

Je devine tes vaines paroles

Même si tu supplie même tu ne cesses d’appeler


De mes mains les rêves se sont envolés

Pourquoi Ô jours

Oublie ce qui ne convient à ma vie à moi

Je veux la passer en repos

Nous n’avions suivi que notre leurre

Nous avions estimé le vaurien et le vaurien nous a brûlés

Ô je ne suis celui qui a trahi

L’amour n’apporte que néant

Nous l’avions tenté et il ne nous a guère convenus

Et c’était une action révolue imparfaite.»

 

«Hyati Ana, Ma vie à moi »,

Douaa Lahyaoui, Ed. YouTube,

2021, www.48h.news/fr, p.1.

 

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