viernes, 7 de abril de 2023

Pte. anthologie des écrivains romanciers judéo-marocains entre la diaspora interne et externe : 1917-2023, Dr. SOSSE ALAOUI Med.

 

Dr. SOSSE ALAOUI MOHAMMED

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Petite anthologie des écrivains romanciers judéo-marocains

 entre la diaspora interne et externe :

1917-2023

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Maroc

2023

 

Préface

 

A vouloir appréhender de façon globale et plus circonstanciée, corpus à l’appui une «Petite anthologie des écrivains romanciers judéo-marocains entre la diaspora interne et externe : 1917-2023», il est a priori nécessaire d’en cerner la nature et la portée diasporique interne externe évoquée. Aussi relatons-nous cette réflexion théorique de Martine Hovanessian en ce sens : «La notion de diaspora nécessite dans un premier temps de cerner les rationalités liées à son usage croissant dans le champ des sciences sociales, d'autant que ce concept possède une histoire (la plupart des auteurs rappellent l'origine grecque du terme et son emploi séculaire associé à l'histoire juive). En effet, le concept de diaspora à vocation désormais « universalisante » (Médam, 1993) réfère à un modèle, celui de la diaspora juive, véritable paradigme « constitué » en raison du critère de l'ancienneté. […] Enfin, beaucoup constatent l'emploi souvent abusif ou diffus du terme, pour dénommer « avec effet de style » tout phénomène migratoire. […] La perspective fonctionnelle […] des solidarités ethniques vers la consolidation d'activités entrepreneuriales, ne suffit pas à définir les diasporas même si l'on relève certaines similitudes structurelles comme la structure souple et large du réseau, qui tout comme les diasporas, « ne suppose pas contrairement à l'institution un centre hiérarchique et une organisation verticale » (Colonomos, 1995), permettant ainsi l'imbrication de l'interne et de l'externe [v. ici diaspora externe des pays d’accueil et diaspora interne du pays d’origine pays en tant que de retour ou d’adoption].» - «La notion de diaspora : Usages et champ sémantique », www.journals.openedition.org, p.1. Il y va donc des faits suivants :

 

I. Les écrivains romanciers judéo-marocains et les enjeux de leur écriture de la diaspora externe : 1917-2023.

II. La littérature des écrivains romanciers judéo-marocains entre le demi-anonymat et l’universalité de la diaspora interne : 1917-2023.

III. Les langues et la dualité orale écrit des écrivains romanciers judéo-marocains de la diaspora interne et externe : 1917-2023.

IV. L’écriture d’immigration des écrivains romanciers judéo-marocains entre l’espace de la mémoire et l’exil de la diaspora interne : 1917-2023.

V. La différence et la complémentarité judo-arabe des écrivains romanciers diasporique interne : 1917-2023. Ce dont :

 

      I. Les écrivains romanciers judéo-marocains et les enjeux de leur écriture de la diaspora externe : 1917-2023 :

 

     Certes, les écrivains romanciers judéo-marocains et les enjeux de leur écriture de la diaspora externe : 1917-2023, ont pris historiquement dans circonstances cruciales que relate Hind El Baz en ces termes : «En effet la Seconde Guerre mondiale, ses répercussions sur l’ordre mondial, la décolonisation en Afrique du Nord et au Proche-Orient et enfin la création de l’État d’Israël, créèrent les conditions favorables à des vagues successives de migrations des communautés juives d’Europe et de certains pays arabes. […] Enfin la création de l’État d’Israël, puis l’indépendance totale du Maroc, ont conduit la communauté juive vers de nouveaux pays d’accueil [v. diaspora externe], citons en particulier le Canada, la France, les Etats Unis, etc. Cette diaspora marocaine, l’une des plus vieilles au plan historique, du Judaïsme mondial, est donc désormais dispersée dans quatre continents. Où qu’elle soit allée cependant, elle a tenté de conserver ses caractéristiques propres. Ainsi ces Juifs, désormais citoyens de différents pays [v. dont le Maroc] ressentent une nostalgie aiguë, tenace pour leur pays d’origine.» - «Le rôle des sites diasporiques dans la réappropriation et la diffusion de la culture judéo-marocaine », www. google.com, p.1. Il s’en suit :

 

    1. La littérature romanesque pratiquée par les écrivains romanciers judéo-marocains immigrants de la diaspora externe :

 

     De la littérature romanesque pratiquée par les écrivains romanciers  judéo-marocains immigrants de la diaspora externe, Jean-Michel Lacroix décèle : « La quête de la judaïté, perceptible en filigrane dans ces récents romans, et revendiquée à la fois comme banale et singulière ; elle illustre bien le dilemme de cette génération de romanciers nés en Occidents après la seconde guerre et décrit Finkielkraut dans le Juif imaginaire : désireux de prendre leur distance avec l’Holocauste mais toujours amenés à s’y confronter. [...] A cet égard, la littérature pratiquée par les fils et petits-fils d’immigrants juifs à travers le monde a valeur d’exemple [v. les écrivains romanciers diasporiques internes]. Participant à la fois de l’immense tradition diasporique de l’exil et celle plus récente de l’immigration, elle constitue ipso facto un lieu de tension particulièrement propice à la coexistence et à la transformation des identités juives anticipant de ce fait le modèle d’une littérature transnationale dont la littérature issue de l’immigration serait un avatar.» - «La littérature pratiquée par les immigrants juifs a valeur d’exemple Métamorphoses d'une utopie », www.books. google.co.ma, pp. 95- 96.

 

        2. La judaïté d’une identité mosaïque d’écritures des écrivains romanciers judéo-marocains immigrants de la diaspora externe :

 

        A cet effet, Eva Voldrichova Berankova relève la judaïté d’identités mosaïques d’écritures des écrivains romanciers judéo-marocains immigrants de la diaspora externe, en spécifiant : « Sur le plan thématique et identitaire, un écrivain juif [v. romancier judéo-marocain] pourrait être quelqu’un qui insiste sur sa « judéité », telle que la définit Albert Memmi : « le fait d’être juif ; l’ensemble des caractéristiques sociologiques, psychologiques, biologiques, qui font un juif» (Memmi 1962 : [...] Inutile d’aborder ici en détails la menace du particularisme, provincialisme voire nombrilisme qui pèserait sur une telle littérature [v. romanesque], repliée sur le ghetto juif, le quartier juif, l’âme juive. [...] Selon Pierre Nepveu, la littérature juive [v. les romans des écrivains romanciers judéo-marocains] serait même le prototype d’un carrefour identitaire [v. diaspora externe], d’une incertitude ontologique, car elle se situe « au point d’intersection de cultures et de signes appartenant à divers horizons [v. diaspora externe] souvent conflictuels ; la tradition et la modernité ; l’Europe et l’Amérique ; le français et l’anglais » (Biron, Dumont & Nardout-Laarge 2007 : 574). – «Identités mosaïques », écritures d’immigration : le phénomène des écrivains juifs de Montréal», www.digilib. phil.muni.cz, pp. 16-37.

 

         II. La littérature des écrivains romanciers judéo-marocains entre le demi-anonymat et l’universalité de la diaspora externe : 1917-2023 :

 

         Quant à la littérature des écrivains romanciers judéo-marocains entre l’anonymat et l’universalité diasporique interne : 1917-2023, Guy Dugas indique : «Mais il y a plus. Jusqu’à ces dernières décennies, les écrivains juifs ne sont-ils pas, en quelque sorte, satisfaits de créer dans un demi-anonymat, dans le confidentiel ou la pseudonymie ?  Ainsi ont pu fleurir parmi les écrivains les anagrammes fortement sépharades dissimulateurs (Ryvel, Vehel,...) et les pseudonymes à consonance souvent occidentale (Georges Blanchet, Jean Daniel,...). Ainsi s’est-on longtemps contenté de créer pour des chapelles, pour le clan, voire – comme nous l’écrit Edmond Zeitoun – à la demande et l’intention exclusive des proches... De sorte qu’il a fallu qu’avec l’après- guerre s’exorcisent les démons nazis ceux (sinon l’antisémitisme), que l’arrivée en Europe des Pieds-Noirs – et parmi d’une colonie considérable juive – bouleverse bien des mentalités [...], dans le sens d’une reconnaissance des particularismes et des identités, pour qu’enfin cette littérature prétende se définir par elle-même et aspire à une plus large audience.» - «Les écrivains juifs satisfaits de créer dans un demi-anonymat Prolégomènes à une étude critique de la littérature Judéo-maghrébine d'expression française», www.persee.fr, pp.196-197. En ressort :

 

           1. Les écrivains romanciers judéo-marocains les hérauts de la mémoire collective de la diaspora externe :

 

        En tant qu’ qu’écrivains romanciers judéo-marocains les hérauts de la mémoire collective de la diaspora externe, ils amènent Brahim Labari à en dire :  « Un élément remarquable de l’évocation du pays d’origine est que celle- ci se développe essentiellement autour de la peinture minutieuse et attendrie de la communauté juive : rares sont les mentions accordées aux autres populations indigènes, comme si d’une part, Juifs et non-Juifs menaient des vies extrêmement séparées, et que d’autre part, seule importe la population juive. », [...] Les partis pris de la narration littéraire rejoignent donc les récits de l’ensemble des Juifs  : "Voilà décrits les lieux où tous ces Juifs ont grandi et vécu : des trouées de lumière, des espaces circonscrits, réduits à une maison, une rue ; un quartier [v. un village], [v. diaspora interne] tandis que le reste de la ville reste dans la pénombre et le reste du pays presque absent  (Valensi et Wachtel, 1986 : 39). [...] La vie quotidienne décrite dans les romans et les autobiographies est, de fait, une vie encercle clos, en autarcie, dans le cocon familier et rassurant du ghetto. La nostalgie et le culte de l’origine au travers duquel elle s’exprime correspondent très profondément au devoir que se font les écrivains d’être les hérauts de la mémoire collective juive – dont ils se perçoivent et se présentent comme les dépositaires.» - «Les écrivains d’être les hérauts de la mémoire collective juive Ce que la sociologie fait de la littérature et vice-versa», www.books. google.co.ma, pp.87-90.

 

          2. Les écrivains romanciers judéo-marocains entre le particularisme de la condition juive et le monde moderne de la diaspora externe :

 

         En parlant des romanciers juifs français, dont des écrivains romanciers judéo-marocains de la diaspora externe, André Elbaz commente à cet égard : « Le romancier juif est-il alors un romancier particulariste, qui se contente de décrire une portion très étroite du monde qui l'entoure, c'est-à-dire uniquement le milieu dont il est issu : la communauté juive et son histoire, le folklore juif, la vie des nouveaux immigrants juifs installés en France depuis la guerre franco-prussienne en 1870 ? On pourrait classer dans cette catégorie les premiers pionniers de la littérature juive. Mais combien se souviennent encore de romans tels que Jacob, de Bernard Lecache, Miriam, de Josué Jéhouda, Un Schadchen, de Blanche Jacob ou même Nicolo Peccavi, d'Armand Lunel' 8 ', qui reçut pourtant le Prix Théophraste Renaudot en 1926 ? On conçoit aisément que le provincialisme le plus étroit et la sclérose menacent des romanciers qui répondraient à une définition aussi limitative. [...]Trop souvent, hélas !, des romanciers juifs contemporains se contentent de ressasser le thème du passé glorieux des juifs, et de créer des héros ennuyeux, peu convaincants à force d'être «bêtement positifs », au mépris des problèmes d'une actualité brûlante qui confrontent les juifs comme les non-juifs dans le monde moderne». Aussi, pour l'écrivain et sociologue Albert Memmi, le romancier juif doit tout simplement exprimer la condition juive.» - « Les romanciers juifs français d’aujourd’hui», www.erudit.org, pp.94-95.

 

      III. Les langues et la dualité orale écrit des écrivains romanciers judéo-marocains de la diaspora externe et externe : 1917-2023 :

 

     Dans le cas des langues et la dualité orale écrit des écrivains romanciers judéo-marocains de la diaspora interne et externe : 1917-2023, Mohammed Lakhdar précise en ce sens : «Fortement imprégné de son identité religieuse, l’écrivain judéo-marocain appartient également à une culture orientale où l’oral règne en maître. Élevé dans un monde où la fiction n’est accessible qu’au moyen des khuraffa racontées de bouche à oreille lors des veillées nocturnes, il est le produit d’un imaginaire conçu par des voix transmises de générations en générations depuis des millénaires. [...] Pour l’écrivain judéo-marocain, écrire c’est aussi relever un autre défi d’une ampleur non moins importante. C’est l’opportunité de créer son propre monde, sa propre histoire, de prendre une place parmi les peuples créateurs [v. diaspora externe], laisser une trace d’un passé que l’Histoire n’a pas apprécié à sa juste valeur. Il s’agit d’une précieuse occasion à saisir comme une revanche sur une condition communautaire minoritaire. [...] Appartenant à une culture fortement imprégnée d’oralité, le narrateur judéo-marocain joue le rôle d’un récitant. Il assume la tâche de transmettre à son narrataire la parole des voix ancestrales [v. diaspora interne]. [...] Les fonctions que l’écriture remplit aux yeux des personnages témoignent de la portée identitaire des écrits judéo-marocains d’expression française. Le désir egocentrique d’auto-affirmation qui motive tout écrivain en quête d’immortalité, se métamorphose chez nos auteurs en une obsession de revaloriser leur communauté et de prendre leur revanche sur une condition identitaire qui s’est jusque-là inscrite sous le signe de la marginalisation.» - «La dualité orale écrit dans les écrits judéo-marocains d’expression française», www.journals.openedition.org, p.1. Delà, on en vient à :

 

      1. Les différentes langues d’écriture dans l’expression d’une judéïté des écrivains romanciers judéo-marocains de la diaspora interne et externe :

    

      Pour expliciter la question des différentes langues d’écriture dans l’expression d’une judéïté des écrivains romanciers judéo-marocains de la diaspora interne et externe, Claire Placial remarque : « S’il est capital de  s’écarter de tout essentialisme, il est aussi nécessaire de s’interroger sur l’évolution de la mémoire d’une tradition dont le récit littéraire [v. ici romans des écrivains romanciers judéo-marocains] continue de se faire l’écho jusqu’à nos jours. Que ce soit par le choix de la continuité ou par la rupture, les écrivains juifs de différentes littératures [v. de différentes langues] contemporaines se voient confrontés à cette mémoire dont ils sont porteurs par le récit. L’étude comparatiste à partir de l’analyse de différents écrivains [v. juifs ou judéo-marocains] français, espagnols, italiens, américains, argentins, marocains, russes ou israéliens, entre autres nationalités, avec leurs contextes socio-culturels et politiques particuliers, et dans les différentes langues d’écriture [v. langues de diaspora interne et externe], devrait nous permettre d’explorer non seulement les constantes et les invariants, mais également les singularités dans l’expression d’une judéïté à l’œuvre au moment même où les littératures nationales sont mises en question.» - «Traces et ratures de la mémoire juive dans le récit contemporain », www.fabula.org, p.1.

 

      2. La transnationalité de différentes langues et l’autojudéographie d’écriture des écrivains romanciers judéo-marocains de la diaspora interne et externe :

 

     Sur la transnationalité de différentes langues et l’autojudéographie d’écriture des écrivains romanciers judéo-marocains diasporique interne et externe, Annelies Schulte Nordholt notifie : «Tous ces romans posent la même question : qu’est-ce qu’être juif – d’ascendance polonaise, marocaine ou tunisienne – et vivre en France dans les années 80 ? Dans le prolongement des particularismes ethniques et régionaux des années 70, on est juif comme on est breton ou basque, et on écrit pour rendre compte de l’expérience juive en France ou dans le pays d’origine [v. diaspora externe]. L’expérience de l’immigration explique le thème persistant de l’exil dans ces récits qui chantent avec nostalgie parfois le shtetl d’Europe orientale ou le mellah marocain. [...] Leur écriture est en quelque sorte une «écriture filiale», qui frise parfois l’hagiographie. Ici, la vision de Thomas Nolden est plus subtile, qui allègue la notion, forgée par Robert Ouaknine, d’ «autojudéographie» [v. diaspora interne], qui suggère que pour le romancier, c’est l’acte d’écrire sa vie comme juif, plus que l’appartenance ethnique, qui est déterminant pour son identité juive.» - «Ces romans qui posent la question d’être juif et l’autojudéographie… d'après et la mémoire de la Shoah», www.books. google.co.ma, pp.41-42. 

 

    IV. L’écriture d’immigration des écrivains romanciers judéo-marocains entre l’espace de la mémoire et l’exil de la diaspora interne : 1917-2023 :

 

     En parlant de l’écriture d’immigration des écrivains romanciers judéo-marocains entre l’espace de la mémoire et l’exil de la diaspora interne : 1917-2023, Eva Voldřichová Beránková glose : «Le concept de la « migrance », cette nouvelle identité vague qui refuse de se fixer, se trouve illustré également dans les œuvres théoriques et fictionnelles de Naïm Kattan (1928), un Irakien émigré au Québec en 1954. Dans une trentaine de romans et d’essais, il aborde avant tout les rapports entre l’Orient et l’Occident, le judaïsme, la situation de l’écrivain émigré, le thème de la confrontation des civilisations et de l’intégration. En 2010 paraît aux Éditions du Marais une Anthologie des écrivains sépharades au Québec qui attire l’attention du public sur cette nouvelle source d’immigration que représentent les pays arabes contemporains qui se ré-islamisent et rejettent plus ou moins radicalement leurs communautés juives. […] Depuis les années 1960, une forte minorité sépharade de langue française existe à Montréal, dotée de son propre réseau de presse, d’associations culturelles et de la célèbre école Maïmonide, à la fois juive du point de vue confessionnel et française du point de vue linguistique.» - «Identités mosaïques », écritures d’immigration : le phénomène des écrivains juifs de Montréal», www.google.com, p.1.

 

      1. Les espaces de la mémoire et appartenance générationnelle des écrivains romanciers judéo-marocains de la diaspora interne :

 

     Au sujet de Les espaces de la mémoire et appartenance générationnelle des écrivains romanciers judéo-marocains de la diaspora interne, Emanuela Trevisan Semi dénote : «Dans le cas de la migration issue des pays arabo-musulmans, la troisième génération est caractérisée par une importante présence de femmes – presque absentes des générations précédentes –, comme Iris Argeman, Galit Dayan Carlibach, Yamit Armbrister, Malka Inbal. Cette génération revient avec force pour rappeler les récits d’émigration des grands-parents, le plus souvent d’une grand-mère, tout en banalisant, et même en orientalisant, la mémoire reçue qui est lue à travers le prisme de l’idéologie israélienne ou, à l’opposé, en revendiquant cet héritage de manière agressive et militante [v. diaspora interne]. […] Dans le cas des deuxièmes générations, le passé marocain ressurgit à travers les récits des mères, comme pour Berdugo, ou surtout, dans le cas des troisièmes générations, des grands-mères. Ainsi, le roman de Galit Dahan Carlibach Ahoti kallah we-ha-gan naul (Ma sœur, mon épouse et le jardin fermé) est divisé en trois parties dont les première et troisième se déroulent en Israël, tandis que la deuxième a pour cadre les montagnes de l’Atlas marocain. […] Ces espaces de mémoire englobent souvent plusieurs lieux de l’expérience juive, celle d’une longue diaspora [v. diaspora externe] qui ouvre la possibilité d’éprouver des sentiments d’appartenance à des espaces dont la double particularité est d’être lieu de naissance et d’exil.» - «Espaces de la mémoire et appartenance générationnelle au sein de la diaspora juive en provenance des pays arabo-musulmans », www.journals.openedition.org, p.1.

 

       2. Les mouvements des personnages dans les romans et l’exil comme façon de résider le monde des écrivains romanciers judéo-marocains de la diaspora interne :

 

     A conjecturer sur les mouvements des personnages dans les romans et l’exil comme façon de résider le monde des écrivains romanciers judéo-marocains de la diaspora interne et externe, Maxime Decout décrypte : L’écrivain d’origine juive est souvent un écrivain exilé. Mais chez lui cet exil, qui recoupe bien entendu les implications identitaires que Trigano décèle dans tout exil, recouvre de surcroît la valeur paradoxale d’un lien à l’origine.  […] Relevant assurément plus de l’errance que du nomadisme [v. la diaspora externe], les mouvements des personnages mis en scène dans les romans […] appartiennent néanmoins à une fantasmatique de l’écriture qui cheville, sur l’errance d’un individu, le spectre du nomadisme de tout un peuple.  […] L’exil serait cette autre façon […] authentique » d’habiter le monde et de le voir. L’individu juif, dans son errance, ouvre son être à la séparation comme au partage avec soi, avec l’autre et avec le monde. […]  La judéité [v. la diaspora interne et externe] serait ainsi cet étrange et inextricable mélange de coupure et de quête d’origine [v. la diaspora interne], d’exil permanent qui cherche ses racines sans jamais les trouver, puisque c’est en lui qu’elles résident véritablement.» - «Les écrivains d’origine juive : des poétiques nomades pour une origine réappropriée», www. books.openedition.org, p.1.

 

    V. La différence et la complémentarité judo-arabe des écrivains romanciers judéo- de la diaspora interne : 1917-2023 :

  

     Toutefois, s’agissant de la différence et la complémentarité judo-arabe des écrivains romanciers judéo-marocains de la diaspora interne : 1917-2023, Hind Elbaz estime notamment : «Les Juifs du Maroc formaient à l’époque précoloniale la seule minorité religieuse non musulmane du pays. Ils représentaient, aussi, la première communauté juive du monde arabe. […] Les relations judéo-arabes se situaient entre différenciation et complémentarité, entre autonomie et interdépendance, ce qui établit un réseau d’échange et d’influence perceptible au niveau de la langue, des us et coutumes, de la musique et de la culture en général. […] Les auteurs en quête de leur histoire et de leur destin personnel se retrouvent ainsi bien souvent, et parfois malgré eux, investis dans une mission plus globale, celle de retranscrire l’histoire collective et d’imaginer un futur commun.[…] Marcel Bénabou évoque, même, un sentiment de « dette » vis-à-vis de sa communauté d’origine et la nécessité de la faire connaître auprès du plus grand nombre de métropolitains, public pour lequel « le judaïsme marocain était ignoré ou, pis encore, méconnu.» - «L’Histoire à l’épreuve des enjeux mémoriels dans l’œuvre judéo-marocaine d’expression française», www. revues.imist.ma, p.1.  D’où en particulier :

 

       1. La réappropriation de la mémoire communautaire et les ancrages identitaires des écrivains romanciers judéo-marocains de la diaspora interne :

 

       A propos de la réappropriation de la mémoire communautaire et les ancrages identitaires des écrivains romanciers judéo-marocains de la diaspora interne, Joseph Chetrit spécifie : «Cette réappropriation de la mémoire communautaire doit alors prendre en considération aussi bien les facteurs propices à la conservation adaptative du patrimoine culturel, devenu immatériel pour l’essentiel à cause de la transplantation, que les facteurs contribuant à sa résorption et à son amnésie […]. Ici, il s’agit de les appliquer aux centaines de milliers de juifs marocains qui, dans le troisième quart du XXe siècle, ont émigré en masse pour s’installer en Israël, en France, en Espagne, au Canada, aux États Unis et dans certains pays d’Amérique latine comme le Venezuela [v. la diaspora externe].. […] La mémoire ainsi vécue et cultivée dans l’habitus communautaire a engendré des ancrages identitaires [v. la diaspora interne], qui sont des lieux de célébration, de ralliement et d’allégeance à travers des cérémonials, des rituels, des productions intellectuelles, artistiques et autres. […] Quel que soit, par ailleurs, le nombre de juifs qui vivent encore au Maroc [v. la diaspora interne] et continuent d’y mener leur vie communautaire, leur présence en cette terre formatrice est source d’inspiration et de nostalgie parfois pour les centaines de milliers d’ascendance judéo-marocaine, dispersées désormais aux quatre coins du globe [v. la diaspora externe].» - «L’identité judéo-marocaine après la dispersion des communautés», www.books.openedition. org, p.1.

 

    2. La continuité de l’action de Mohammed V en faveur des juifs marocains diasporique interne et externe sous le régime de Vichy avec Al Qods, une passion marocaine des écrivains romanciers judéo-marocains de la diaspora interne  :

 

      En somme, à parler de La continuité de l’action de Mohammed V en faveur des juifs marocains diasporique interne et externe sous le régime de Vichy des écrivains romanciers judéo-marocains de la diaspora interne, Hamid Derrouich souligne en l’occurrence : «En septembre 1986, le prince Moulay Rachid se rend au Temple Beth El de Casablanca à l'occasion du Yom Kippour. Le 9 juillet 1986, une délégation du Rassemblement mondial du judaïsme marocain remet au souverain un parchemin signé par 76 personnalités israéliennes, en signe de reconnaissance pour l'action de Mohammed V en faveur des juifs sous le régime de Vichy. En 1987, une délégation juive accompagne le roi en visite officielle au Royaume-Uni. En septembre 1989, en visite officielle en Espagne, le roi Hassan II déclare aux représentants de la communauté juive : "Vos droits sont garantis par la Constitution car il y a deux actes dans le Règne de Sa Majesté Mohammed V et le mien. Vous êtes des citoyens marocains. N'oubliez jamais que mon père a fait de vous des citoyens et que, par la Constitution, j'ai reconnu vos droits de Marocains à part entière.» - « L'action de Mohammed V en faveur des juifs, Al Qods, une passion marocaine», www.webcache. googleusercontent. com, p.1.

 

     En conclusion à cette brève connaissance des écrivains romanciers judéo-marocain, par le bien d’une : «Petite anthologie des écrivains romanciers judéo-marocains entre la diaspora interne et externe : 1917-2023», avec le vif souhait que d’autres en suivent le pas, disons en redisant Emanuela Trevisan Semi : «Ces espaces de mémoire englobent souvent plusieurs lieux de l’expérience juive, celle d’une longue diaspora [v. interne et externe] qui ouvre la possibilité d’éprouver des sentiments d’appartenance à des espaces dont la double particularité est d’être lieu de naissance et d’exil.» - « Espaces de la mémoire et appartenance générationnelle…», Op.cit., p.1.

                                                                                  

                                                                                                  L‘auteur   

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                              

 

I. Aperçus illustratifs des écrivains romanciers judéo-marocains et les

enjeux de leur écriture de la diaspora interne  : 1917-2023

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          En vue de caractériser et d’appréhender le fait des écrivains romanciers judéo-marocains et les enjeux de leur écriture de la diaspora interne  : 1917-2023, citons-en les aperçus illustratifs selon les pays d’accueil suivants :

  

       1. Aperçus illustratifs des écrivains romanciers judéo-marocains et les

enjeux de leur écriture de la diaspora interne en France : 1917-2023 :

 

·                    «Journal d'un rabbin raté», Victor Malka, Ed. du Seuil, 2009 : ou Le goût des livres et d’étude du rabbinat au Maroc :

Né en 1938, à Casablanca, au Maroc, Victor Malka est un écrivain, romancier et journaliste juif franco-marocain. Il a la nostalgie des rabbins et des synagogues de sa jeunesse. Sans langue de bois, il proteste contre l’inculture qui progresse, aussi bien dans les milieux laïques que religieux. Il a enseigné à l'université Paris-X-Nanterre et à HEC. Il est l’auteur de : Journal d'un rabbin raté (2009), etc.

 

Le goût des livres et d’étude du rabbinat au Maroc

 

    «C’est le récit d’une autobiographie romancée, où le narrateur regrette le goût des livres et d’étude du rabbinat. Fils aîné et petit-fils de rabbins, il devait devenir rabbin. Mais diplômé de l’Institut de Hautes Etudes rabbiniques au Maroc, il s’en détourne vers le journalisme. Plus tard, il revient sur cette vocation manquée. Il exprime sa tristesse face à l’évolution du judaïsme israélien et diasporique. Il rappelle le nécessaire dialogue et réconciliation judéo-musulmane. Avec autant de gravité et de savoir et d’humour, surtout juif dont il ne veut se passer et qu’il évoque aussi.», www.babelio.com, p.1.

 

·                    «Au bonheur des ogres», Daniel Pennacchioni, Ed. , 1985 : ou sous les yeux de de Tante Julia journaliste explosive :

      Né en 1944, à Casablanca, au Maroc, Daniel Pennacchioni, dit Daniel Pennac, est un écrivain romancier juif franco-marocain. Il est scénariste pour le cinéma, la télévision et auteur de la bande dessinée Il est installé au Mans, en France. Il est l’auteur de : Au bonheur des ogres (1985), La Fée carabine (1987), La Petite Marchande de proses, prix Inter (1990), Monsieur Malaussène (1995), Aux fruits de la passion (1999), Chagrin d'école, (2007), etc.

Sous les yeux de de Tante Julia journaliste explosive

 

   «C’est l’histoire de Benjamin Malaussène qui a un singulier métier : homme de paille au service réclamations d'un grand magasin de Paris, il s’occupe d'apaiser les clients difficiles. Une bombe, puis deux, éclatent dans le magasin. Il est suspecté de cette série d'attentats obscurs. Il est l'aîné et doit survivre aux tracasseries de sa famille agitée : la gentille Clara qui photographie sans cesse, Thérèse l'extrasensible, Louna l'amoureuse, Jérémy le fouineur, le Petit rêveur, la maman et ses amants. Tout cela sous les yeux de Julius, le chien épileptique, et de Tante Julia, journaliste explosive. Le comique se mêle au vil et au sublime. », www.babelio.com, p.1.

 

·                    «Tinghir ou le voyage», Salomon Malka, Ed. JC Lattès, 2000 : ou s’estompent les détails et les éléments d'une vie à Paris, le tracas du boulot de journaliste aux confins du Sahara marocain :

    Né en 1949, à Tinghir, au Maroc, Salomon Malka, est un journaliste, romancier et écrivain franco-marocain. Diplômé d'études supérieures en sciences politiques, directeur de L'Arche, magazine du judaïsme français, il collabore également à La Vie, Le Monde des religions, et Marianne. Il vit à Paris, en France. Disciple d'Emmanuel Levinas, il lui a consacré une biographie, Levinas, la vie et la trace (2002,2010), Lire Lévinas (1984).  Il est l'auteur de : Tinghir ou le voyage, roman (2000), etc.

 

S’estompent les détails et les éléments d'une vie à Paris,

le tracas du boulot de journaliste aux confins du Sahara marocain

 

    «C’est le récit qui prouve qu’on ne retourne jamais d'où l'on est issu que les racines et déracinements restent dans la mémoire. Le narrateur entreprend un pèlerinage aux origines familiales avec les siens, dont son père, du Sahara marocain, et rencontre de redoutables épreuves, en confrontation avec sa légende personnelle. Il redécouvre les paysages berbères, les rites villageois, les mendiants et les aveugles, les mythes et les contes, et les vestiges enfouis du passé juif avec ses cimetières vides. S’estompent les détails et les éléments d'une vie à Paris, le tracas du boulot de journaliste, le cercle des femmes. Au fond, s’anime le rêve avorté de l'Andalousie médiévale. En face, la réalité cuisante du conflit israélo-arabe, dans une même Méditerranée. Le père est venu psalmodier le Kaddish, la prière juive mémorielle, sur la tombe du grand-père. Mais ni lui et ni son père ne savent que ce voyage restera inachevé.», www.editions-jclattes.fr, p.1.

 

      2. Aperçus illustratifs des écrivains romanciers judéo-marocains et les

enjeux de leur écriture de la diaspora interne au Canada : 1917-2023 :

 

·                    «Le tao du tagueur», Serge Ouaknine, Ed. Xyz, 2015 : ou Panda et la rééducation des maîtres calligraphes de la Révolution culturelle chinoise :

       Né en 1943, à Rabat, au Maroc, Serge Ouaknine est polyglotte. Après des  études  à  l’Ecole  nationale  supérieure  des  arts décoratifs, à Paris, il va deux ans en Pologne pour travailler au théâtre  Laboratoire  de  Jerzy  Grotowski  dont  il  est collaborateur. Docteur ès Lettres, il a vécu à Montréal, dès 1977 et enseigné au Département de théâtre de l’Université du Québec, à Montréal. Depuis, il est retourné en Europe et en Israël. Il est l’auteur de : Le tao du tagueur (2015), etc.

 

Panda et la rééducation des maîtres calligraphes

de la Révolution culturelle chinoise

 

   «C’est l’histoire de la vie de Panda, un publicitaire parisien qui a abandonné son « auge de luxe » pour devenir tagueur à Montpellier, il peint le portrait d’une communauté tribale [v. diaspora judéo-marocaine interne en France] où la signature de l’artiste est une marque territoriale, certes, mais surtout un « marqueur de tensions sociales » et la manifestation d’une « rage expressive » dont l’origine remonte aux grottes peintes de la préhistoire. La rencontre de Panda avec une étudiante de Shanghai est l’occasion, pour lui, d’établir des correspondances fascinantes entre les tags et l’art de la calligraphie chinoise. Il va jusqu’à comparer la criminalisation des tagueurs à la rééducation des maîtres calligraphes durant la Révolution culturelle chinoise. Tout comme le

«colle à la ville pour saisir ce qu’elle ne voit pas », pour regarder ce qui se cache sous les signes à la surface des murs, un patrimoine des indigènes urbains.», www.lactualite.com, p.1.

 

      3. Aperçus illustratifs des écrivains romanciers judéo-marocains et les

enjeux de leur écriture de la diaspora interne en Israël : 1917-2023 :

 

·                    «Emat hahalom», «La peur du rêve», Chétrit Meir Nahorai, Ed. HaEfshari, 2010 : ou le rêve d’écrire une grande œuvre encyclopédique sa communauté à Meknès et du judaïsme marocain :

 

      Né en 1910, à Gourrama, à Drâa-Tafilalet, au Maroc, et mort en 2006, en Israël, Chétrit Meir Nahorai. Installé en Israël, il est administrateur, écrivain, il est l’auteur de : Emat hahalom, La peur du rêve, 2010), une autobiographie sur son enfance au Maroc et les problèmes d’intégration qu’il a vécus en Israël. Il est l’auteur de : Emat hahalom, La peur du rêve (2010), etc.

 

Le rêve d’écrire une grande œuvre encyclopédique

de sa communauté juive à Meknès et du judaïsme marocain

 

    «C’est le récit autobiographique romancé du narrateur de son enfance au Maroc et les problèmes de son intégration qu'il a vécus en Israël. Sa quête se termine par le renoncement à son rêve d’écrire une grande œuvre encyclopédique qui revaloriserait sa communauté à Meknès et retracerait aussi bien son épopée familiale que celle du judaïsme marocain dans son ensemble comme partie intégrante du monde juif séfarade. Au lieu d’écrire son œuvre encyclopédique de revalorisation, il a retracé la mémoire de son rêve inabouti, mais ce faisant, il n’en a pas moins revalorisé sa communauté et sa famille.», www.jewishmoroccanarchive.co, p.1.

 

II. La littérature des écrivains romanciers judéo-marocains entre

le demi-anonymat et l’universalité de la diaspora interne 

: 1917-2023

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       Pareillement pour caractériser et appréhender la littérature le fait des écrivains romanciers judéo-marocains des écrivains romanciers judéo-marocains entre le demi-anonymat et l’universalité de la diaspora interne, citons-en les aperçus illustratifs selon les pays d’accueil suivants :

 

       1. Aperçus illustratifs des écrivains romanciers judéo-marocains entre

le demi-anonymat et l’universalité de la diaspora interne en France : 1917-2023 :

·                     «Un prince à Casablanca», Ralph Toledano, Ed. La Grande Ourse, 2013 : ou La famille de Semtob, patriarche juive sépharade du Maroc s’inquiète dans un pays sans roi qui la protège un nouvel exode est en vue :

 

        Né en 1953, à Paris, d’une famille juive séfarade originaire de Tanger, ayant grandi, à Casablanca, Ralph Toledano est un écrivain, romancier et historien de l'art, expert en tableaux anciens franco-marocain. Témoignant de son attachement impérissable à la terre et aux valeurs de ses ancêtres, il est l’auteur de : Voyage dans le Maroc Juif, Une enfance juive en Méditerranée musulmane. Il est l’auteur de : Un prince à Casablanca (2013), etc.

 

La famille de Semtob, patriarche juive sépharade du Maroc s’inquiète dans un pays sans roi qui la protège un nouvel exode est en vue

 

    «C’est le récit, juillet 1971, à Casablanca, lors de la sanglante tentative de coup d’État contre SM Hassan II. Il relate la fin proche de la vie idéale de la famille de Semtob, patriarche d’une vieille famille juive sépharade du Maroc. Leur communauté s’inquiète de sa place dans un pays sans roi qui la protège.  Un nouvel exode est en vue. Ses héros scrutent avec frayeur l’avenir. Au cours d’un été où les pans du rideau postcolonial s’envolent à jamais, le père, entouré de sa femme et de ses enfants, se questionne sur les significations universelles d’identité, de foi et de destin.», www.babelio.com , p.1.

 

·                    «Diego El Mulato», Yves-Victor Kamami, Ed. Auteurs du Monde, 2015 : Diego el Mulato de Los Reyes un jeune garçon juif immigré corsaire et ambassadeur du roi du Maroc auprès du stathouder protestant hollandais :

 

     En en 1958, à Rabat, au Maroc, vivant à Paris, le Docteur Yves-Victor Kamami est un médecin Orl, écrivain et romancier juif franco-marocain. Il était ancien interne des hôpitaux de Paris. Il consulte à Paris 16e et à l'hôpital de Saint Cloud. Il est l‘auteur de : Le onzième templier (2006), Diego El Mulato (2016), etc.

 

Diego el Mulato de Los Reyes un jeune garçon juif immigré corsaire

et ambassadeur du roi du Maroc auprès du stathouder

protestant hollandais

 

     «Au 17ème siècle à la Havane, un jeune garçon juif immigré, Diego el Mulato de Los Reyes, assiste au supplice de son père juif, brûlé vif par l’Inquisition, sa mère, noire - ayant été vendue comme esclave. Les Espagnols considéraient comme leur plus redoutable ennemi et avaient mis sa tête à prix, dit Diego de Los Reyes ou Diego el Mulato Lucifer. Fils d’un Juif et d’une Afro-antillaise, il était alors exclu de la société coloniale espagnole, à la fois victime et assoiffé de vengeance. Devenu corsaire pour le Maroc, il est « ambassadeur » du roi auprès du stathouder protestant hollandais.», www1.alliancefr.com, p.1.

 

·                    «Mozaltob», Blanche Bendahan, Ed. L. Fouque, 1930 : ou de Buenos Aire à la visite de la tombe de sa mère Messiah décédée au cimetière juif de Tétouan :

 

      Née en 1903, à Oran, en Algérie, d’une famille juive émigrée de Tétouan, du Nord du Maroc, alors occupée par les Espagnols, Blanche Bendahan est une écrivaine et romancière franco-algéro-marocaine. Elle grandit et vit en France, et témoigne, dans ses écrits, de sa nostalgie pour son origine marocaine. Elle est l’auteure de : Le voile sur l’eau, poésies (1926), Mozaltob (1930), Sous le soleil qui ne brille pas (1955), etc.

 

De Buenos Aire à la visite de la tombe de sa mère Messiah

décédée au cimetière juif de Tétouan

 

     «C’est l’histoire d’une jeune femme juive que ses parents obligent, selon la tradition, à épouser un homme plus âgé qu’elle, contre une grande somme d’argent, versée par un mari plus pressé de partir, à Buenos Aire. Cela débute par l’émouvante scène de la visite de celle-ci avec sa sœur avec sa sœur aînée Précieuse à la tombe de sa mère Messiah récemment décédée, au cimetière juive de Tétouan, où s’affrontent les préjugés des juifs séfarades locaux et ashkénazes peu nombreux de l’Europe de l’Est.», www.books.google.co.ma, p.1.  

 

       2. Aperçus illustratifs des écrivains romanciers judéo-marocains entre

le demi-anonymat et l’universalité de la diaspora interne au Danemark : 1917-2023 :

 

·                     «Messiada», André Soussan, Ed. Le Livre de Poche, 2002 : ou David Ben Zion, le patron du Mossad et des services secrets israéliens, apprend la présence d'un plan diabolique visant à effacer Israël de la carte et déclencher la Troisième Guerre mondiale :

 

     Né en 1946, à Casablanca, au Maroc, et mort en 2005, a grandi en Israël, André Soussan est, puis il a pris la nationalité danoise. Devenu journaliste, il s’est spécialisé en géopolitique et prospective, conseiller et vice-président au Congrès américain au Global Policy Council. Il est l’auteur de : Le jour le plus court (1988), Octobre II (1990), Messiada (1991), etc.

 

David Ben Zion, le patron du Mossad et des services secrets israéliens, apprend la présence d'un plan diabolique visant à effacer Israël

de la carte et déclencher la Troisième Guerre mondiale

 

    «C’est le récit de Jérusalem, Yom Kippour de l'an 2002, alors que l'humanité ne sait pas que sa vie est en péril, seul David Ben Zion, le patron du Mossad et des services secrets israéliens, le sait. Malgré la paix qui règne au Moyen-Orient, il apprend la présence d'un plan diabolique visant à effacer Israël de la carte et à déclencher la Troisième Guerre mondiale. Personnage anonyme, et à l’écart du gouvernement, il compte sur son excellent agent de Bagdad : Esther, alias Khalida Ben Omar. Dotée d'un esprit, d'une foi et d’une audace peu communs, elle agit pour sauver Jérusalem d'une nouvelle destruction. Il s’avise de l'approche de la guerre ultime, à la synagogue, la veille de Kippour, comme tant d'Israéliens. Il a quatre heures pour s’opposer au feu nucléaire et ses néfastes effets. Israël, sixième puissance mondiale ne se laissera pas faire et entraîner sa chute au Moyen-Orient, face à Paris, Moscou, Londres, Berlin, Rome, Washington, New York. Les grands dirigeants européens et américains vont vivre les heures les plus angoissants de leur vie. Messiada, serait le cauchemar, ou l'Apocalypse planétaire.», www.dafina.net, p.1.

 

III. Les langues et la dualité orale écrit des écrivains romanciers judéo-marocains diasporiques internes et externes : 1917-2023

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       Aussi pour caractériser et appréhender les langues et la dualité orale écrit des écrivains romanciers judéo-marocains des écrivains romanciers judéo-marocains de la diaspora interne et externe : 1917-2023 , citons-en les aperçus illustratifs selon les pays d’accueil suivants :

 

    1. Aperçus illustratifs des langues et la dualité orale écrit des écrivains romanciers judéo-marocains de la diaspora interne en France :

 

    Née en 1958, à Casablanca, au Maroc, Nicole Elgrissy Banon, est une écrivaine romancière franco-marocaine, militante. D’une famille juive séfarade d’Essaouira. Son nom vient de l’Oued El Ghriss, un fleuve du Maroc saharien, à la source dans le Haut Atlas. Son père, Robert Elgrissy, un employé de la CTM, décoré du Wissam alaouite, sa mère, Simone Cohen, est femme au foyer. Face au refus de son père de quitter le Maroc, elle fait ses études au lycée Lyautey où elle obtient un baccalauréat G3 en techniques commerciale. Elle poursuit ses études en à l'université Paris Nord, en France, et réussit un DUT en gestion des entreprises et des administrations en 1978. Elle est l’auteure de : La Renaicendre (2010), Dames de cœur sur le carreau (2015), Si c'était à refaire... (2016), etc.

 

De l'absurdité de ce départ des juifs qui viennent faire le pèlerinage

des saints juifs enterrés au Maroc

 

     «C’est le récit de l'absurdité de ce départ des juifs du Maroc, non sans un humour décapant. Un chapitre est consacré aux nostalgiques qui viennent faire le pèlerinage des saints juifs enterrés au Maroc. «Armand, un de ses deux frères, a émigré, plusieurs membres de sa grande famille aussi, mais pas elle. On leur avait promis monts et merveilles, ce ne furent que «des illusions perdues. Armand n’en peut plus de la méprise et du racisme des ashkénazes d’Israël. Un jour, il plie bagage et retourne au bercail. La déception est grande parmi la communauté marocaine qui a choisi l’exode. Baba Sholmo, l’oncle de l’auteur, un prospère négociant dans la boucherie casher au marché de Bab Marrakech, finit vendeur de menthe en Terre promise, et sa femme, Itto, devient vendeuse à la criée de crêpes marocaines, « msemmen.», www. agoravox.fr, p.1.

 

·                    Le marcheur de Fès, Éric Fottorino, Ed. Calmann Lévy, 2013 : ou le Juif marocain a songé de s'intégrer à la France, à parler sa langue :

 

       Né en 1960, à Nice, en France, Éric Fottorino est un écrivain, romancier et journaliste juif franco-marocain. Il vit à Paris, en France. Il a dirigé, durant vingt-cinq ans, le journal Le Monde (2007-2011). Cofondateur de l’hebdomadaire Le 1, il est l’auteur de : Korsakov, prix des Libraires, (2004), Baisers de cinéma, prix Femina (2007), L’Homme qui m’aimait tout bas, prix des Lectrices de Elle (2009), Mon Tour du Monde (2012), Le marcheur de Fès (2013), etc.

 

Le Juif marocain a songé de s'intégrer à la France, à parler sa langue

 

     «C’est le récit de la quête identitaire du narrateur, qui a, en automne 2012, a voulu emmener son père marocain dans les rues de sa ville natale, au quartier juif de Fès, où il était médecin juif. Mais il fait le voyage sans lui, étant malade. Moshé Maman est devenu Maurice Maman.  Comme tous les proches, le Juif marocain a songé de s'intégrer à la France, parler sa langue, y faire sa maison, sa famille, son avenir. Il a traversé les ruelles et les cimetières, franchi la porte des synagogues, parlé aux derniers Juifs fassis, près de s'éteindre. À chaque pas, il a découvert ce père longtemps inconnu. Il y évoque le Pogrom de trois jours, à Fès, en 1912, où le quartier juif est pillé, ravagé et meurtri. Pour protéger ceux-ci des pillards, les Français les parquent dans les cages des fauves du palais du Sultan. Il n’a vu son père qu’à 17 ans, en le rencontrant, pour la première fois. Les amis d’enfance de celui-ci, en le voyant l’ont pris pour ce dernier, vu leur impressionnante ressemblance.», www. cclj.be, p.1.

 

      2. Aperçus illustratifs des langues et la dualité orale écrit des écrivains romanciers judéo-marocains de la diaspora interne en Israël :

 

·                    «Il était une fois… Marrakech la Juive », Thérèse Zrihen-Dvir, Ed. L'Harmattan, 2012 : ou Ainsi Marie emportera-t-elle, à Tel Aviv, tous les charmes de l'exil la musique gnawa, chaâbi, andalouse et berbère du Mellah de Marrakech :

 

     Née en 1945, à Marrakech, la petite-fille du président de la communauté juive de Marrakech, Rabbi Moché Zrihen, Rabbin-juge, Thérèse Zrihen-Dvir est une écrivaine et romancière juive marocaine. Après la guerre des Six Jours, elle quitte le Maroc pour et s'installer, avec sa famille, en Israël. Elle connait par la suite une expérience professionnelle au Canada (1981 à 1985). Elle est l’auteure de : Il était une fois… Marrakech la Juive (2012), Les confessions de Michka : certains ont réellement survécu avec les loups (2013), La Chasse à l'Arc en Ciel (2015), Hans et le petit chaperon rouge (2016), etc.

 

Ainsi Marie emportera-t-elle, à Tel Aviv, tous les charmes de l'exil

la musique gnawa, chaâbi, andalouse et berbère du Mellah de Marrakech

 

     «C’est l’histoire de Fanny, la jeune juive de Marrakech, jeune femme abandonnée par Sol, et qui donnera naissance à Marie, l’héroïne intrépide et fragile. Sol est un don Juan, fils aussi de Séville, qui séduit les femmes, en chantant la musique gnawa, chaâbi, andalouse et berbère. Le Mellah de Marrakech ne peut que mener au départ des juifs en dépit de la résistance de cette dernière, pour Paris ville, sans éviter le kibboutz, avec ses religieux, ses athées et ses langues qu'il faut outrepasser, dans un hébreu moderne. Et la guerre des six jours était latente, dans le Ghetto qu’il faut fuir pour mieux s'y retrouver. Mais Marie, d’un prénom voué au culte, avec ses contradictions, retrouvera la vie en Israël. Ainsi Marie emportera-t-elle, en soi, à Tel Aviv, tous les charmes de l'exil : les palmiers, le Ksar, la Koutoubia, les Djebilet, les remparts de Bab Doukkala et les tombeaux saadiens.», www.amazon.fr, p.1.

 

·                    «Zeh ha devarim », «C'est comme ça», Sami Berdugo, Ed. Ha-sifriah ha-hadashah, 2016 : ou le héros qui va chercher sa mère Maha à la maison de retraite pour lui enseigner l’alphabet hébreu en écoutant son histoire à elle :

                                                                                                  

       Né en 1970, à Mazkeret Batya, Israël, de parents d’origine marocaine de Meknès, Sami Berdugo est un écrivain enseignant et romancier israélo-marocain. Il étudie la littérature comparée et l’histoire à l’Université hébreu de Jérusalem. Il perd son père à l’âge de treize ans. A présent, il enseigne l’écriture créatrice et à l’Académie Bezalel d’Art et Design. Il est l’auteur en hébreu de : Yalda shehorah (Une petite fille noire, 1999), Le marché (2007), Zeh ha devarim, roman (C'est comme ça, 2016), etc.

 

Le héros qui va chercher sa mère Maha à la maison de retraite

pour lui enseigner l’alphabet hébreu en écoutant son histoire à elle

 

    «C’est l’histoire du  juif héros qui décide d’aller chercher sa mère Maha dans la maison de retraite pour la ramener dans sa vieille demeure, où ils ont vécu ensemble et où, pendant une semaine, à l’aide de feutres colorés et d’un tableau, il entend lui enseigner l’alphabet hébreu, pour lui permettre de s’intégrer dans la société israélienne et d’être autonomie. Et c’est la mémoire difficile à laquelle la génération des enfants ne veut pas se plier. Celle-ci réussit à l’imposer à son fils dans une subdivision : à l’apprentissage par la mère des lettres de l’hébreu en échange de l’obligation d’écouter son histoire à elle, enfant juive au Maroc et son arrivée en Israël. C’est l’histoire de Maha, la fillette qui a grandi, presque à l’abandon, parmi les petites casbahs du Maroc et la ville d’Oran en Algérie.», www.journals.openedition.org, p.1.

 

IV. L’écriture d’immigration des écrivains romanciers judéo-marocains entre l’espace de la mémoire et l’exil de la diaspora interne : 1917-2023

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       De la même manière, pour caractériser et appréhender l’écriture d’immigration es écrivains romanciers judéo-marocains entre l’espace de la mémoire et l’exil de la diaspora interne : 1917-2023, citons-en les aperçus illustratifs selon les pays d’accueil suivants :

 

       1. L’écriture d’immigration des écrivains romanciers judéo-marocains entre l’espace de la mémoire et l’exil de la diaspora interne : 1917-2023 en France :

 

·                    «Le Départ», Daniel Sibony, Ed. Odile Jacob, 2009 : ou le narrateur venu finir un manuscrit évoque son enfance en errant dans la ville de Marrakech :

 

      Né en 1942, à Marrakech, au Maroc, Daniel Sibony est un écrivain et romancier marocain. Sa famille émigre à Paris, où il achève ses études secondaires, étudie les mathématiques à l'université. Il obtient un doctorat de 3e cycle en mathématiques (1967) et réalise une carrière universitaire, assistant, puis maître de conférence (1967) et enfin professeur à l'UPMC jusqu'en 2000. Il est l’auteur de : Violence (1998), Marrakech, le départ (2009), etc.

Le narrateur venu finir un manuscrit évoque son enfance

en errant dans la ville de Marrakech

 

     «C’est l’histoire d'un bref retour à Marrakech, lors d'un week-end, le narrateur venu finir un manuscrit évoque son enfance en errant dans la ville et vit une rencontre amoureuse. Sur les lieux, l’exilé voit revenir toutes les souvenirs de son enfance et de sa jeunesse, entre joie, peines et détresse, exil et enracinement dans une tradition millénaire, dominée par l’envie lancinante du départ. Sa vie médiévale brisée par la modernité, et son désir insatiable de la revivre quand, jeune adolescent, il cherche Dieu, amour de la femme impossible, culture française, marxisme, Terre promise invivable et exil sous-jacent.», www.darnna.com , p.1.

 

·                    «Les Amants du Café Prag», Bob Oré Abitbol, Ed.  AuthorHouse, 2006 : ou de Marrakech Abraham part à un village d’Ourika, demander la main de Myriam à ses parents juifs mais un riche l’a devancé :

 

       Né en 1948, à Casablanca, Maroc, Bob Oré Abitbol est un écrivain, romancier, dramaturge. Il y a vécu jusqu’en 1962, avant de partir pour Paris où il étudie le théâtre, la littérature, l’écriture sous la direction de Jean Vilar, puis pour Montréal, au Canada ou il devient pionnier de la mode et un membre actif communautaire. En 1980 il va au Mexique et ouvre une compagnie de relations publiques et d’événementiels. En 2000 il part pour Los Angeles, Californie où il développe des projets de spectacle, de cirque et de comédies musicales. Il est l’auteur de : Le goût des confitures (1986), Les faucons de Mogador (1994), "Café Prag (2006), etc.

Abraham part

 

De Marrakech un juif Abraham part à un village d’Ourika demander  

la main de Myriam à ses parents mais un riche l’a devancé

 

  «C’est l’histoire d’amour d’Abraham et Myriam, les grands-parents juifs du narrateur. Abraham part de Marrakech à dos d’âne pour aller à un village de la vallée de l’Ourika, demander la main de Myriam à ses parents. A la place Jemaa el-Fna, il l’évoque une terre de lait, de miel, de thés, d’odeurs de menthe, de légumes frais et d’épices fortes, de cannelle, de poivre. Des dattes, de pépites, des figues de barbarie sur des étals où des charrettes vétustes équipées d’une lampe au gazogène éclairent faiblement la nuit, venant de Volubilis, Meknès, Tafilalet, Fez, Essaouira. Une fois au village, il voit qu’un riche l’a devancé pour avoir la main de la fille.», www.dafina.net, p.1.

 

·                    «La porte du lion», Pol Serge Kakon, Ed. Souffle, 1987 : ou le juif Josef

et l’odyssée des juifs du Maroc au début du XXe siècle :

 

      Né en 1936, à Mogador, au Maroc, Pol Serge Kakon est un auteur de chansons et de nouvelles, romancier et peintre marocain. Il vit à Paris. Il est l’auteur de : La porte du lion, roman (1987), Kahéna la magnifique (1990), Rica la Vida (1999), L'Opéra Plouf (2007), etc.

 

Le juif Josef et l’odyssée des juifs du Maroc au début du XXe siècle

 

    «C’est l’histoire d’un narrateur juif marocain Josef qui, avant son immigration pour la Terre Sainte, à la cadence du pas de sa monture, se souvient de son enfance, ses amours, sa vie, ses amours, son existence aventurière de trafiquant d’armes : les guets apens, les contacts, l’abattage des hyènes, et la résistance dans son village contre les brigands. Il reconstitue à travers ses évocations l’odyssée des juifs du Maroc, au début du XXe siècle.»,

www.melca.info, p.1.

 

·                    «La femme de Mazagan», Nelcya Delanoë, Ed. Seghers, 1989 : ou Eugénie de la première femme de la famille Delanoë juive à s'installer au Maroc, à Mazagan :

 

       Née en 1941, à Mazagan, Nelcya Delanoë est une écrivaine et romancière juive marocaine. Elle est la fille du docteur Guy Délanoë, président du mouvement Conscience française qui des libéraux français favorables à l'indépendance du Maroc et au retour du Roi Mohammed V, injustement déposé et exilé à Madagascar (1953-1956). Elle est l’auteure de : La Faute à Voltaire (1971), Détroit Marché noir (1974), La Femme de Mazagan (1989), Poussières d'empires (2002), D’une petite rafle provençale (2013), etc.

 

Eugénie de la première femme de la famille Delanoë juive

à s'installer au Maroc, à Mazagan

 

    «C’est le récit autobiographique romancé de la grand-mère immigrée du narrateur, Eugénie (1887-1951) de la première de la famille Delanoë à s'installer au Maroc, à Mazagan, El Jadida aujourd'hui, comme médecin, en 1913, un an après l'imposition du protectorat français au pays. Née Rubenstein, d'une famille juive russo-polonaise, elle avait quitté la dictature tsariste, en 1904, pour partir résider à Paris.», www.lematin.ma, p.1.

 

·                     «Un mensonge», Sapho, Ed. Balland, 1996 : ou Alph, un comédien juif immigré et menteur en quête de la vérité :

 

       Née en 1950, à Marrakech, au Maroc, Sapho, ou Danielle Ebguy, est une artiste, écrivaine, poète et romancière juive franco-marocaine. Elle chante en français, arabe, anglais, espagnol, et hébreu. Elle est l’auteure de romans : Douce violence (1982), Ils préféraient la lune (1987), Un mensonge (1996), Patio, opéra intime (1995), Beaucoup autour de rien (1999), etc.

 

Alph, un comédien juif immigré et menteur en quête de la vérité

 

   «C’est l’histoire d’Alph, un comédien juif immigré et menteur en quête de la vérité. Il campe Alceste dans le Misanthrope et, à la dernière représentation de la saison, il fait une chute dans la fosse d’orchestre. Il se croit victime d’une tentative d’assassinat et se met à enquêter, en remontant une piste, le lien du mensonge avec l’appui d’un rabbin, un kabbaliste aussi loquace que ténébreux, et va à sa propre rencontre dans la maison d’une femme.», www. lesmotsdepascale.canalblog.com, p.1.

 

·                    «Golem», Pierre Assouline, Ed. Gallimard, 2016 : ou Gustave Meyer, un juif, suspecté d’avoir tué son ex-épouse golémisé à son insu l'enquête sur son sort au fond de la vieille Europe :

 

     Né en 1953, à Casablanca, au Maroc, Pierre Assouline d’une famille juive séfarade où a passé son enfance, avant d’aller faire ses à l’université et à l’Ecole des Langues Orientales études à Paris, lauréat du Prix de la langue française (2007), membre de l'académie Goncourt (2012).Pierre Assouline est un romancier, biographe, journaliste juif franco-marocain. Il est l’auteur de romans : Lutetia, prix des maisons de la presse (2005), Le Portrait (2007), Double vie (2000), La Cliente (1998), État limite (2003), Golem (2016), Retour à Séfarade (2018), etc.

 

Gustave Meyer, un juif, suspecté d’avoir tué son ex-épouse golémisé

à son insu l'enquête sur son sort au fond de la vieille Europe

 

      «C’est le récit de la vie d’un juif, Gustave Meyer, suspecté d’avoir tué son ex-épouse, morte dans un accident de voiture, champion international d'échecs, du coup, son existence s’écroule. Seul, il est un fugitif partout traqué. Caché sous une fausse identité, loin de ses proches, il est trahi par ses défauts, la singulière intervention chirurgicale, faite à son insu, qui l'a "golémisé", en renforçant ses aptitudes mentales, le lien qu'il garde avec l'ami qui l'a opéré et le sens de se sentir devenir un monstre dans la société. Il part chercher la pièce manquante, en vadrouillant au fond de la vieille Europe, avec deux femmes sur les talons : Emma, sa propre fille, pour l'aider, et Nina, chargée de l'enquête policière.», www.iremam.cnrs.fr, p.1.

 

·                    «Récit d'un exil, Tinghir-Jérusalem», Fanny Mergui, Ed. TelQuel, 2012 : ou Une mère célibataire juive immigrant israélienne militante pro-palestinienne de Haïfa à Marseille à Casablanca raconte sa vie aux jeunes marocains pour leur rappeler la judéité du Maroc :

 

      Née en 1944, à la médina de Casablanca, au Maroc, Fanny Mergui est une écrivaine, militante et romancière juive marocaine. Aînée de dix enfants, ses parents étaient commerçants à Derb Omar. La famille vit aux rites des fêtes religieuses. Au lycée Maïmonide, elle n’aime pas les mathématiques. À l’école ORT, elle apprend le métier de laborantine. Devenue psychologue et a pratiqué l’analyse. Ses aïeuls sont d’Ouarzazate et Skoura, ils sont venus à Marrakech avant Casablanca, en 1912, à dos d’âne. Ayant émigré en Israël, en 1962, elle a décidé de rentrer par ses moyens au Maroc et y devient hôtesse, à l’aéroport de Casablanca. Elle est l’auteure de : Les Juifs Marocains au Moment de l’Indépendance (1978), Récit d'un exil, Tinghir-Jérusalem (2012), Un mémoire sur Théodore Herzl (2016), etc.

 

Une mère célibataire juive immigrant israélienne militante pro-palestinienne de Haïfa à Marseille à Casablanca raconte sa vie aux

jeunes marocains pour leur rappeler la judéité du Maroc

 

    «C’est le récit autobiographique romancé de la narratrice qui, comme en 1963, elle immigre, à Marseille, d’un bateau en provenance de Haïfa, au moment de retrouver un cadre de l’Alliance juive. Une intrépidité qui a fait de l’enfant de la médina de Casablanca, une kibboutznik, personne vivant dans un kibboutz, tapie dans les tranchées israéliennes pendant la guerre des Six jours de 1967, puis une militante maoïste pro-palestinienne, dans le Paris post-Mai 68 et une mère célibataire commerçante, à Casablanca. Aujourd’hui, toujours militante, elle raconte son histoire aux jeunes Marocains musulmans pour que ne soit pas oubliée la judéité du Maroc, et aussi pour dire sa vérité sur l’émigration des juifs marocains.», www.ujfp.org, p.1.

 

·                    «Le Fils du talith», Anne Benoualid, Ed. Cosmogonie, 1999 : ou l’histoire d’une partie d’une famille judéo-espagnole expulsée d’Espagne en 1492 réfugiée au Maroc et l’autre christianisée marrane de force par l'Inquisition en Amérique du Sud suite à quoi le jeune David du siècle dernier immigrant en Amérique latine avec la volonté de vivre et y retrouvant une partie de sa famille :

 

      Née en 1942, à Rabat, au Maroc, Anne Benoualid est une écrivaine, romancière juive marocaine. Elle est professeur d'Hébreu et d’histoire Juive.  Elle dispense des cours à l’ORT et à l’école Beth Menahem, et donne également des conférences, sur l’histoire des Marranes, à l'Université Catholique de Lyon et à l'Université Lyon II. Très attachée aux valeurs du judaïsme, qu’elle a toujours voulu transmettre à ses enfants. Elle est l’auteure de : Le Fils du talith (1999), etc.

 

L’histoire d’une partie d’une famille judéo-espagnole expulsée

d’Espagne en 1492 réfugiée au Maroc et l’autre christianisée

marrane de force par l'Inquisition en Amérique du Sud

suite à quoi le jeune David du siècle dernier immigrant

en Amérique latine avec la volonté de vivre et y

retrouvant une partie de sa famille

 

    «C’est le récit de l’histoire d’une famille judéo-espagnole, déchirée par l’expulsion des Juifs d’Espagne en 1492, dont une partie part se réfugier au Maroc et l'autre devenue marrane, convertie au christianisme de force et traquée par l'Inquisition en Amérique du Sud. C'est aussi l'histoire du jeune David qui deviendra traversant des épreuves de la vie avec dignité. D’abord, vivant dans un mellah, quartier juif au Maroc, au siècle dernier, il rêve d'espaces ouverts.  Il immigre en Amérique latine loin de la poigne d'un pacha local inique, il rencontre divers individus, gauchos, indiens et un nouveau monde, qui le mûrit, vivant avec passion son aventure. Enfin, il y trouve une partie de sa famille qu'il ignorait dans le milieu marrane, qui ne désespère jamais et a la volonté de vivre.», www.bibliomonde.com , p.1.

 

·                    «Le Livre des cercles», Gilles Zenou, Ed. L'Harmattan, 1988 : ou l’errance du héros, jeune orphelin juif, Raphaël Kadosh, immigré nord-africain à Paris, dans une ville inconnue sans parents, ni travail, ni argent, ni objectif dont le point de départ est l’enquête de l’origine :

 

      Né en 1957, à Meknès, au Maroc, et mort en 1988, docteur en philosophie et docteur ès lettres, sur la signification du Livre de Job, et sur la phénoménologie de la condition juive en France et en Allemagne au XXe siècle, Gilles Zenou est un écrivain franco-marocain. Il a exploré son identité juive relative aux thèmes de la sexualité et de l'écriture, de l'exil et de la mort. Il est l’auteur de romans : Mektoub (1987), Le Livre des cercles (1988), La Désaffection (1990), etc.

 

L’errance du héros, jeune orphelin juif, Raphaël Kadosh, immigré

nord-africain à Paris, dans une ville inconnue sans parents,

ni travail, ni argent, ni objectif dont le point de départ est

la quête de l’origine et la connaissance de soi

 

«C’est l’histoire de l’errance du héros juif, Raphaël Kadosh, dans une ville inconnue sans parents, ni travail, ni argent, ni objectif et le point de départ de la quête qui prend diverses formes. Il est à la fois un qui vient de perdre sa mère et un pèlerin mystique en errance dans un désert spirituel. Ces trois voies se confondent en une seule, celle de la quête de l’origine. Il veut connaître qui était son père. Cela tient du récit initiatique et du roman policier, prétexte à explorer des questions existentielles fondamentales : la raison de vivre, la mort, l’existence de Dieu, la connaissance de soi.», www.babelio.com , p.1.

 

      2. L’écriture d’immigration des écrivains romanciers judéo-marocains entre l’espace de la mémoire et l’exil de la diaspora interne : 1917-2023 au Canada :

 

·                     «Une juive en Nouvelle-France», Pierre Lasry, Ed. Paperback, 2000 : ou Esther Brandeau, juive du ghetto de Bayonne, élevée au couvent immigrant pour Amsterdam, rescapée du naufrage et vendue par une tenancière de maison close arrêtée à la Rochelle par la Maréchaussée de Noisiel, embarquée pour Québec :

 

       Né en 1938, à Fès, au Maroc, Pierre Lasry est un cinéaste, écrivain et romancier juif maroco-canadien. Installé au Québec, depuis en 1957, il est l’auteur de nombreux films documentaires et d’un roman : Une juive en Nouvelle-France, à partir d’archives sur l’aventure d’une fille marginale, du XVIIIe siècle (2000), etc. 

 

Esther Brandeau, juive du ghetto de Bayonne, immigrant pour

 Amsterdam, rescapée du naufrage et vendue par une tenancière

de maison close arrêtée à la Rochelle par la Maréchaussée

de Noisiel, elle est embarquée pour Québec

 

   «C’est l’histoire d’Esther Brandeau, juive du ghetto de Saint-Esprit, près de Bayonne, élevée au couvent. Elle doit décider d’immigrer loin de sa ville natale pour  Amsterdam, fait  naufrage, et  rescapée  par une  tenancière  de  maison close  qui  la  vend  vierge  au  duc  de  Gramont,  gouverneur  de  Gascogne.  Elle fuit  de  chez  lui,  traverse  la  France,  vêtue  en  garçon  jusqu’à  St.  Malo en faisant tous les métiers.  Arrêtée  par  la  Maréchaussée  de Noisiel,  elle est  embarquée  à  La  Rochelle,  sur  le  Saint-Michel, pour  Québec    elle est reconnue  femme  et  juive.  Après un an en Nouvelle-France et des tentatives de la convertir au christianisme, son retour à bord du navire, Le Comte de Matignon, est pris en charge par Louis XV lui-même le 28 septembre 1739.», www.kanada-studien.org, p.1.

 

·                    «Le fils de Mogador», David Bensoussan, Ed. du Lys, 2002 : ou Une excursion virtuelle d’un juif à travers la ville de Mogador au Maroc cinquante ans plus tôt :

 

       Né en 1947, à Mogador, au Maroc, vivant au Canada, David Bensoussan est un ingénieur, écrivain et romancier juif marocain. Il est ancien président de la Communauté sépharade unifiée du Québec (2005-2009). Il est l’auteur de : Volumes didactiques en électronique (), un commentaire de la Bible : La Bible prise au berceau (1998), Le fils de Mogador, roman (2002), Sur les rives de Mogador (2012), etc. 

 

Une excursion virtuelle d’un juif à travers la ville de

Mogador au Maroc cinquante ans plus tôt

 

    «C’est le récit d’une autobiographie romancée d’une  excursion virtuelle d’un juif  à travers une ville de Mogador, cinquante ans plus tôt, obsédant encore ses ex-habitants immigrés : dans le Souk Jdid, les paroles des anciens, ou bien, soudainement devenus enfants, psalmodiant sur les bancs du Talmud Thora des cours donnés par Rabbi Mseeud Elkabas ou par Rabbi Yitshaq Haroche, ou visitant le Fort portugais, les remparts de la Scala, la Place Publique, la Attara, la rue du Consul Koury, avec le souvenir de Rbi Mseeud Tamsot,  chez l’oncle Meyer donnant de belles leçons, ou  au chapitre La Ala pour écouter la belle musique andalouse.», www.darnna.com, p.1.

 

      3. L’écriture d’immigration des écrivains romanciers judéo-marocains entre l’espace de la mémoire et l’exil de la diaspora interne : 1917-2023 aux USA :

 

·                     «The Road to Fez», «La route de Fès », Ruth Knafo Setton, Ed. 2001 : ou l’histoire de Brit Lek, née à Fès et immigrant avec ses parents vers une ville des USA et y revenu à l’âge de 17 ans pour le vœu sa défunte mère à visiter la tombe de Suleika :

 

       Née 1951, à Safi, au Maroc, Ruth Knafo Setton est une écrivaine et romancière juive américano-marocaine. En 1953, sa famille émigre aux Etats-Unis et s’installe en Pennsylvanie. Après son graduating magna cum laude de l’Université de Denver en anglais, elle obtient son Ph.D. de l’Université d’Houston, au Texas, en 1981. Elle est l’auteure de : Beast, Femspec Issue (Bête, Journal d’une Issue, 2000), The Road to Fez (La route de Fès, 2001), etc.

 

L’histoire de Brit Lek, née à Fès et immigrant avec ses parents

vers une ville des USA et y revenu à l’âge de 17 ans pour

le vœu sa défunte mère à visiter la tombe de Suleika

 

    «C’est l’histoire de la vie de Brit Lek, née à Fès et immigrant avec ses parents vers une petite ville des USA, puis on revient à l’âge de 17 ans à cause du vœu de sa défunte mère pour visiter la tombe de Suleika. C’est une femme mythologique pour les juifs du Maroc, exécutée en 1834 pour n’avoir pas agréé de se convertir à l’Islam. Maintes différentes versions suivent la version de Brit sont rapportée dans ce livre. Toutes se rapportent au temps de la Juiverie Marocaine, 1969, juste après la guerre de six jours, quand beaucoup de juifs ont déjà quitté le pays pour Israël ou la France ou autres parts du globe. Beaucoup de juifs disparaissent des petites et grandes cités avec la communauté centrée à Casablanca. Brit Lek tombe amoureuse de son oncle Gaby. Mais cela est interdit et s’achève par le suicide par le feu de sa femme Estrella. On y décrit aussi le grand pogrom de Fès du début du 20ème siècle et sa mère sauvée par le pacha et toute sa famille tuée.», www.amazon.fr, p.1.

 

      4. L’écriture d’immigration des écrivains romanciers judéo-marocains entre l’espace de la mémoire et l’exil de la diaspora interne : 1917-2023 en Argentine :

 

·                    «Baisse les yeux Sarah», Paule Darmon, Ed. Grasset, 1980 : ou à l’aéroport d’Orly, la grand-mère Sarah Lévy laisse tomber un sac de denrées symbole leur lien identitaire avec Maroc :

 

       Née en 1980, à Casablanca, au Maroc, dans une famille juive, Paule Darmon est une écrivaine et romancière juive marocaine. Elle vit à Buenos Aires, en Argentine, où elle écrit, peint et danse le tango Elle est l’auteure de : Baisse les yeux, Sarah (2012), L'homme adultère (2016), etc.

 

A l’aéroport d’Orly, la grand-mère Sarah Lévy laisse tomber un sac

de denrées symbole leur lien identitaire avec Maroc

 

    «C’est le récit d’une scène très significative du lien des immigrés aux saveurs du Maroc. Les parents de la narratrice, Sarah Lévy, pensant que les Français «ne mangent ni tomates, ni oranges, ni citrons, ni olives, ni piments, ont emmené avec eux plein de ces aliments. A l’aéroport d’Orly, la grand-mère laissa tomber un sac de ces précieuses denrées. Derrière l’humour de la scène se voit la volonté d’attester, au moins symboliquement, leur lien identitaire avec la terre natale. Ils transportent ainsi un petit bout du Maroc avec eux, comme d’autres une poignée de terre.», www.dafina.net, p.1.

 

 

           5. L’écriture d’immigration des écrivains romanciers judéo-marocains entre l’espace de la mémoire et l’exil de la diaspora interne : 1917-2023 en Israël :

 

·                                                                                                                                                 «Récit d'un exil, Tinghir-Jérusalem», Fanny Mergui, Ed. TelQuel, 2012 : ou Une mère célibataire juive immigrant israélienne militante pro-palestinienne de Haïfa à Marseille à Casablanca raconte sa vie aux jeunes marocains pour leur rappeler la judéité du Maroc :

 

      Née en 1944, à la médina de Casablanca, au Maroc, Fanny Mergui est une écrivaine, militante et romancière juive marocaine. Aînée de dix enfants, ses parents étaient commerçants à Derb Omar. La famille vit aux rites des fêtes religieuses. Au lycée Maïmonide, elle n’aime pas les mathématiques. À l’école ORT, elle apprend le métier de laborantine. Devenue psychologue et a pratiqué l’analyse. Ses aïeuls sont d’Ouarzazate et Skoura, ils sont venus à Marrakech avant Casablanca, en 1912, à dos d’âne. Ayant émigré en Israël, en 1962, elle a décidé de rentrer par ses moyens au Maroc et y devient hôtesse, à l’aéroport de Casablanca. Elle est l’auteure de : Les Juifs Marocains au Moment de l’Indépendance (1978), Récit d'un exil, Tinghir-Jérusalem (2012), Un mémoire sur Théodore Herzl (2016), etc.

 

Une mère célibataire juive immigrant israélienne militante

pro-palestinienne de Haïfa à Marseille à Casablanca

raconte sa vie aux jeunes marocains pour

leur rappeler la judéité du Maroc

 

      «C’est le récit autobiographique romancé de la narratrice qui, comme en 1963, elle immigre, à Marseille, d’un bateau en provenance de Haïfa, au moment de retrouver un cadre de l’Alliance juive. Une intrépidité qui a fait de l’enfant de la médina de Casablanca, une kibboutznik, personne vivant dans un kibboutz, tapie dans les tranchées israéliennes pendant la guerre des Six jours de 1967, puis une militante maoïste pro-palestinienne, dans le Paris post-Mai 68 et une mère célibataire commerçante, à Casablanca. Aujourd’hui, toujours militante, elle raconte son histoire aux jeunes Marocains musulmans pour que ne soit pas oubliée la judéité du Maroc, et aussi pour dire sa vérité sur l’émigration des juifs marocains.», www.ujfp.org, p.1.

 

·                                                                                                                                                 «L'Expulsé», Moïse Benarroch, Ed. Babelcube, 2016 : ou la rencontre du héros dans un terminal de bus d’une jeune femme sosie de l'épouse d'un expulsé Séfarades d'Espagne, mais vingt-cinq ans plus jeune immigrés au Maroc dans un voyage de la protagoniste par la pensée dans l'espace et le temps :

 

     Né en 1959, à Tétouan, Maroc, Moïse Benarroch est écrivain, romancier, poète et traducteur israélo-marocain. Il a émigré, à l'âge de treize ans, avec ses parents en Israël et vit depuis lors à Jérusalem. Il écrit ses premiers poèmes à quinze ans en anglais, puis en hébreu, et finalement dans sa langue maternelle, l'espagnol. Il est l’auteur de : Aux portes de Tanger (2015), L’Expulsé (2016), Lucena (2016), Les Litanies de l'émigré (2017), etc.

 

La rencontre du héros dans un terminal de bus d’une jeune femme

 sosie de l'épouse d'un expulsé séfarade d'Espagne, mais

vingt-cinq ans plus jeune immigrés au Maroc dans

un voyage de la protagoniste par la pensée

dans l'espace et le temps

 

    «C’est le récit du héros qui rencontre dans un terminal de bus avec une jeune femme identique à l'épouse d'un expulsé, mais vingt-cinq ans plus jeune. S’en suit une liaison d'adultère. Le bus mené par des terroristes divisent les passagers avant des et arrière par une frontière énigmatique. S’entremêlent des histoires qui relient le passé et l'avenir. Cela rappelle l'expulsion des Séfarades hors d'Espagne, au XVème siècle, et leur immigration au Maroc. Le peuple juif erre entre les mers avec un sentiment d’absence d'appartenance. La protagoniste voyage par la pensée, dans l'espace et le temps, à la recherche de l'image ses ancêtres, un expulsés.», www.babelio.com, p.1.

 

V. La différence et la complémentarité judo-arabe des écrivains

romanciers judéo-marocains de la diaspora interne :

1917-2023

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    Parallèlement, pour caractériser la différence et la complémentarité judo-arabe des écrivains romanciers judéo-marocains de la diaspora interne : 1917-2023, citons-en les aperçus illustratifs selon les pays d’accueil suivants :  

 

    1. La différence et la complémentarité judo-arabe des écrivains romanciers judéo-marocains de la diaspora interne : 1917-2023 en France :

 

·                                                                                                                                                 «Une femme, une mère», Edmond Amran El Maleh, Ed. , Lixus, 2004 : ou La femme mère du peintre bien réelle gardienne de la civilisation et de la culture des communautés confessionnelles ayant pu vivre en symbiose au Maroc :

 

      Né en 1917, à Safi, et mort, en 2010 à Rabat, inhumé, conformément à sa volonté, le lendemain à Essaouira, Edmond Amran El Maleh est un écrivain, romancier et intellectuel marocain. Il est d'une famille juive originaire d'Essaouira, Safi. Responsable du Parti communiste marocain (ex-clandestin), il lutte pour l'indépendance du Maroc. Il est professeur de philosophie au lycée de Casablanca, puis, il quitte le Maroc en 1965 pour Paris. Il est l’auteur de : Aïlen ou la nuit du récit (1983), Parcours immobile (1980), Mille ans, un jour (1986), Le Retour d'Abou El Haki (1990), La maIle de Sidi Maâchou (1998), Une femme, une mère (2004), Lettres à moi-même (2010), etc.

 

La femme mère du peintre bien réelle gardienne de la civilisation

et de la culture des communautés confessionnelles

ayant pu vivre en symbiose au Maroc

 

    «C’est l’histoire de trois personnages, principalement dont la femme mère, mère du peintre, Khalil El Gherib. Il ne s’agit pas d’un être symbolique mais d’une femme bien réelle et non moins gardienne de la civilisation et de la culture. Cela réfère à cette même culture raffinée qui a fait que des communautés confessionnelles qui ont pu vivre en symbiose au Maroc et ont permis de traduire le raffinement dans une culture du partage.»,  www.darnna.com , p.1.

 

·                                                                                                                                                 «Jacob, Ménahem et Mimoun», Marcel Bénabou, Ed. Seuil, 1995 : ou Le projet d’un jeune juif marocain de faire, pour les mellahs marocains, ce que d’autres ont réalisé de convivial pour les ghettos d’Europe centrale et orientale :

     Né en 1939, à Meknès, au Maroc, Marcel Bénabou est un historien et romancier juif franco-marocain, et vivant à Paris depuis 1956. Il est l’auteur de : Jacob, Ménahem et Mimoun (1995), Les Guère Épais, VIII (1998), Résidence d'hiver, Le Verger (2001), Écrire sur Tamara (2002), Destin d’un couteau (2005), etc.


Le projet d’un jeune juif marocain de faire, pour les mellahs

 marocains, ce que d’autres ont réalisé de convivial

pour les ghettos d’Europe centrale et orientale

 

    «C’est le récit d’un narrateur qui, à l’âge de vingt ans, avoue qu’il avait un projet de faire, pour les mellahs marocains, ce que d’autres avaient si habilement réalisé pour les ghettos d’Europe centrale et orientale : une communauté axée sur l’histoire de ses ancêtres : Jacob, Ménahem, Mimoun et d’autres, une résurrection du passé complète et véridique permettant à tous les clans familiaux des nouvelles générations de s’y retrouver, d’y communier. Il s’agirait de la solidité des liens, de la gratitude pour des parents généreux, des circonstances conviviales relatives aux rites religieux de sa communauté. Toutefois, l’ignorance de la culture séfarade par les communautés juives occidentales, le mépris des ashkénazes pour les juifs d’Afrique comme parents pauvres ou cousins disgraciés, avec l’envie de sauvegarder le plus de vestiges d’un monde fragile, menacé, celui de la culture et de la tradition juives marocaines, en train de disparaître avec les exodes vers Israël. Il dévoile la précarité d’une civilisation en voie d’extinction si l’Histoire s’y attaque à nouveau.», www.critiqueslibres.com, p.1.   

 

·                    «Les Enfants de Mogador», Rita Wajs, Ed. Thebookedition, 2016 : ou Sarah, jeune fille juive du Maroc sous protectorat français où le Résident Général Noguès décide les mesures antisémites de Vichy :

 

       Née en 1970, à Mogador au sein d’une fratrie de douze enfants de la communauté juive du Maroc, Rita Wajs vit en France, depuis l'âge de seize ans. Diplômée de la Sorbonne et de l’Université de Londres, elle a exercé, durant des années, des responsabilités de cadre de groupes internationaux du secteur du luxe. Elle est l’auteure de : Les Enfants de Mogador (2016), etc.

 

Sarah, jeune fille juive du Maroc sous protectorat français où

 le Résident Général Noguès décide les mesures antisémites de Vichy

 

«C’est l’histoire de Sarah, jeune fille juive vivant au Maroc sous protectorat français dont la vie s’effondre lorsque le Résident Général Noguès décide d’appliquer les mesures antisémites de Vichy sur la terre chérifienne, alors que la seconde guerre mondiale ravage l’Europe. En automne 1939, à Mogador, Essaouira, les parents de Sarah, âgée de quinze ans, optent de la marier à un homme âgé de trente ans, fils d’un riche viticulteur de Marrakech. Agitée de sentiments contradictoires, celle-ci se voit confrontée à l’univers en couleurs d’une grande famille juive, à Mogador, puis à Marrakech et à Casablanca, entre coutumes, fêtes et traditions millénaires et les conditions de vie et la guerre.»,

www.thebookedition.com , p.1.

 

·                    «Le triangle de vue», Anna Rivière, Ed. Médit’édition, 2010 : ou Nina, une petite juive du mellah de Salé près de Rabat revenait, en juillet 1993, avec son mari André, sur les lieux délabrés de son enfance d’où les Juifs sont partis sous d’autres cieux, en Israël, en France, au Canada ou ailleurs :

 

      Née en 1942, à Rue Sidi Turki de Salé, au Maroc, Anna Rivière, ou Hanah Rivière, est une écrivaine et romancière juive marocaine. Elle y est allée à l'école de l'alliance. Son père, d'une grande famille de Marrakech, qui travaillait dans le domaine de l'import-export, est mort. C'était un juif pratiquant. Elle a quitté l'école à 12 ans. Sa famille avec ses 3 enfants allée à Rabat, à la cité Mabella. Un jour, de retour de vacances à Toumliline, elle a trouvé un homme français à la maison, son beau-père. Elle parlait l'arabe et lisais l'hébreu. Elle a rencontré difficultés à lui le français. Tout a changé pour elle. Francisé, jusqu’à son nom. Elle est installée dans le Var, en France. Elle est l’auteure de : Le chemin du cœur (2008), Le triangle de vue (2010), La Lettre de Shanna (2013), Bou-Regreg (2018), etc. 

 

Nina, une petite juive du mellah de Salé près de Rabat revenait, en

juillet 1993, avec son mari André, sur les lieux délabrés de

son enfance d’où les Juifs sont partis sous d’autres cieux,

en Israël, en France, au Canada ou ailleurs

 

     «C’est le récit qui conduit le lecteur sur les rives du fleuve Bou-Regreg dont l’estuaire sépare Salé de Rabat. Nina, petite juive du mellah de Salé revenait, en juillet 1993, sur les lieux de son enfance à la recherche de traces d’un monde hélas aujourd’hui disparu. Il était une fois des centaines de milliers de Juifs au Maroc, dont Agar et son épouse, Nina, Simon et Emma. Elle ne pouvait tolérer l’idée de ne plus revoir le pays natal, sa maison sur le point d’être démolie pour un immeuble moderne. En 2007, comme en 1993, elle est avec son mari, André. Mais tout a changé, les Juifs des villes et des montagnes, balayés par le vent de l’Histoire, sont partis sous d’autres cieux, en Israël, en France, au Canada. Les synagogues ont disparu, les écoles de l’Alliance Israélite, le cimetière de Salé où repose le « saint » Rabbi Raphaël Encaoua délabré, le parc du «Triangle de vue », est méconnaissable. Elle quitte le lieu avec zelliges, carreaux de faïence bigarrés des murs de sa maison natale.», www.darnna.com, p.1.

 

·                    «L'espionne et le journaliste, Le Mossad mène le jeu», Jacob Cohen, Ed. L'Harmattan, 2008 : ou Le départ potentiel du chef de la DGST marocain inquiétant les alliés et le Mossad se servant de Juifs marocains mal informés pour introduire ses agents spéciaux à Casablanca face à l’islamisme depuis l’indépendance du Maroc :

 

    Né en 1944 dans le Mellah de Meknès, licence en Droit de la Fac de Casa, Sciences-Po, à Paris, Jacob Cohen est un universitaire juriste, écrivain et romancier juif marocain. Il a émigration à Montréal et à Berlin. De retour au Maroc, il est maître-assistant, à la Faculté de Droit de Casablanca (1978-1987). Installé à Paris, il s’adonne l’écriture. Il est l’auteure de : Moi, Latifa S (2002), L'espionne et le journaliste, Le Mossad mène le jeu (2008), Le Sayanim printemps (2010), Dieu ne passe pas à Bethléem (2012), etc.

  

Le départ potentiel du chef de la DGST marocain inquiète les alliés et

le Mossad se servant de Juifs marocains mal informés pour introduire ses agents spéciaux à Casablanca face à l’islamisme tâtonnant depuis l’indépendance du Maroc

 

     «C’est l’histoire liée au. Cela inquiète les alliés. La CIA et le Mossad dénigrent son nationalisme et son autonomie. Ils optent de s’en défaire, en le discréditant. Depuis l’indépendance, le Mossad agit comme chez, lui dans le pays, en se servant des Juifs marocains, souvent en ignorance de cause. Il a recours cette fois-ci au Bnaï Brit, Maçonnerie juive internationale, à Paris, pour introduire ses agents spéciaux, à Casablanca. Islamisme tâtonnant, trafics, vrais et faux d’attentats, ce sont des rapports flous, et inégaux, entre les services secrets, dans une société marocaine exposée à toutes les contradictions.», www.jacobdemeknes.blogspot.com, p.1.

 

·                    «Loin de Fès dispersés», Francine Kahn, Ed. Virgules, 2017 : ou L’exil, en 1957, de Maurice immigré de Fès au Maroc pour Paris s’engager dans des activités politiques, de son frère Ruben désireux de vivre son idéal au kibboutz en Israël, de Raphaël rêvant d’être coiffeur à Londres, et de leur mère Sarah couturière à Paris :

 

     Née en 1964 à Fès, au Maroc, Francine Kahn est une auteure, romancière, nouvelliste et poétesse musicale juive franco-marocaine, vivant à Lyon, en France. Elle anime des ateliers d’écriture, enseigne à l’université et travaille pour le pôle culturel de l’Opéra de Lyon. Elle est l’auteure de : Au creux les oubliés (2014), Loin de Fès dispersés (2017), Ensemble et différentes : Des femmes de Villeurbanne racontent (2016), etc.

 

L’exil, en 1957, de Maurice immigré de Fès au Maroc pour Paris

s’engager dans des activités politiques, de son frère Ruben désireux

de vivre son idéal au kibboutz en Israël, de Raphaël rêvant d’être

coiffeur à Londres, et de leur mère Sarah couturière à Paris 

 

    «C’est l’histoire du cimetière juif de Fès et de l’échoppe de Mordechaï, le bijoutier du Mellah. En 1957, Maurice immigre du Maroc pour Paris où il s’embrigade dans les activités politiques. Son frère Ruben désire vivre son idéal au kibboutz. Le rêve de Raphaël est d’être coiffeur à Londres, de Fortune, pilotin à Marseille. Sarah, leur mère est couturière à Paris. L’exil les disperse, les réunit aussi. Ils incarnent un épisode omis de l’histoire du Maroc, en y rendant hommage à la mémoire et à l’héritage d’un judaïsme marocain lié à l’identité du pays.», www.livre.fnac.com, p.1.

 

·                    «La femme d’Ijoukak», Christine Daure-Serfaty, Ed. Stock, 1997 : ou L’enfance de Christine, fille d’une famille juive marocaine, dans sa lutte contre les sévices de l’administration coloniale du mépris de la période du Protectorat de conflit culturel entre les races :

 

     Née 1926, à Montpellier, et morte en 2014 à Paris, épouse du militant politique juif marocain, Abraham Serfaty, né en 1926, à Casablanca, et mort en 2010, à Marrakech, au Maroc, Christine Daure-Serfaty,  est une écrivaine romancière et militante pour les droits humains franco-marocaine. Elle est arrivée au Maroc, en 1962, comme professeur d'histoire géographie, au Lycée Mohammed V, Casablanca. Elle est l’auteure de : La mémoire de l'autre (1993), La femme d'Ijoukak, roman (1997), etc.

                                          

L’enfance de Christine, fille d’une famille juive marocaine, dans sa lutte

contre les sévices de l’administration coloniale du mépris de la

période du Protectorat de conflit culturel entre les races

 

   «C’est l’histoire de l’enfance de Christine, la narratrice, et d’une famille juive marocaine, dans son aventure à travers un sol hostile, en allant le plus loin possible pour échapper aux sévices de l’administration coloniale qui n’a pour elle que du mépris. On y retrouve quelques témoignages relatifs à des moments critiques de la période du Protectorat, revisitée à la lumière de ses avatars passés. Cela se passe à une époque, où l’idée de conflit culturel entre les races n’était pas de mise, comme aujourd’hui. Elle a combattu cette néfaste tendance, depuis sa jeunesse, et trouvé dans l’amour pour cette terre marocaine un appui. », www.libe.ma , p.1.

 

    2. La différence et la complémentarité judo-arabe des écrivains romanciers judéo-marocains de la diaspora interne : 1917-2023 en Israël :

 

·                                                                                                                                                 «Le cri de l’arbre», Ami Bouganim, Ed. Stavit, 1984 : ou Les conscrits jeunes Juifs marocains dans l’armée israélienne entonnent un hymne à la gloire du regretté Sa Majesté le Roi Mohamed V :

 

      Né en 1951, à Essaouira, ou Mogador, au Maroc, Ami Bouganim est un écrivain, romancier et intellectuel Sépharade israélo-marocain. Il a le mieux dit le déracinement de la Communauté juive marocaine en Israël, dans les années 1950 et1960. Il vit à Netanya depuis 1970. Il est l’auteur de : Récits du Mellah (1982), Le Cri de l’Arbre (1984), Walter Benjamin, le rêve de vivre (2007), Tel-Aviv sans répit (2009), Asher le Divin et autres contes de Fès (2010), Un bâtard en terre promise (2018), etc. 

 

Les conscrits jeunes Juifs marocains dans l’armée israélienne

entonnent un hymne à la gloire du regretté

Sa Majesté le Roi Mohamed V

 

   «C’est l’histoire où, à la conscription des jeunes Juifs marocains dans l’armée israélienne, ils «ne trouvèrent rien d’autre à chanter, en se dirigeant vers le terrain des tirs, qu’un hymne à la gloire du regretté Sa Majesté le Roi Mohamed V et un autre à la gloire de son successeur le Roi Hassan II». Ils lancent ainsi le cri leur éloignement et les difficultés d'adaptation au nouvel environnement provoqués chez ces émigrés comme une prise de conscience aigüe de leur marocanité.», www.dafina.net, p.1.

 

·                                                                                                                                                 «Le Nourrisson d'Oufrane», Asher Knafo, Ed. Georges Sebat, 2014 : ou La tragédie des Juifs d’Oufrane dans le Souss causée par le bandit Bou Hlassa "l'homme au bât" qui envahit, avec ses complices, le marché El Khémis où commerçaient des Juifs dont un célèbre nourrisson parmi les survivants du massacre :

 

     Né en 1935, à Mogador, ou Essaouira, au Maroc, Asher Knafo est un écrivain, poète et romancier juif marocain. En 1951, il s'installe en Israël. Il est connu pour ses qualités pédagogiques et d'écrivain. Il est l'auteur de : Le Nourrisson d'Oufrane (2014), etc.

 

La tragédie des Juifs d’Oufrane dans le Souss causée par le bandit

Bou Hlassa "l'homme au bât" qui envahit, avec ses complices, le

 marché El Khémis où commerçaient des Juifs dont le célèbre

 nourrisson parmi les survivants du massacre

                                    

    «C’est l’histoire d’un événement particulièrement tragique, un bandit nommé Bou Hlassa "l'homme du bât", envahit, avec ses complices, le marché El Khémis où commerçaient des Juifs d’Oufrane (dans le Souss). Il s’empare d’eux. Les habitants en bonnes relations avec eux, tentent de les libérer, mais seuls dix s’en échappent. Les autres sont emmenés à Amistten, près d’Oufrane. Là, il leur dit que pour avoir la vie sauve, ils doivent devenir musulmans. A leur refus, il dresse un énorme bûcher pour les intimider. Ceux-ci, encouragés par le rabbin Yehouda Afriat, résistent à la menace. Ils sont alors brûlés. Quelques jours après, leurs coreligionnaires récupèrent leurs cendres, et enterrent selon les honneurs au Nom de Dieu (Le Kidouch Ashem). Parmi eux Ishak Kadoch, le célèbre nourrisson d'Oufrane, l’un des survivants du massacre. La légende raconte qu'au moment de leur mort un pigeon blanc est sorti des flammes.», www.solyanidjar.superforum.fr, p.1.

 

·                                                                                                                                                 «Mariage mixte», Gracia Cohen, Ed. Presses du temps présent, 1968 : ou Le mariage mixte, en 1911, à Fès, peu avant l’installation du Protectorat français de l’union entre une femme juive et un homme non-juif faisant preuve d’une très forte personnalité d’une femme libre avant l’époque :

 

      Née en 1914, à Fès, au Maroc, décédée en 1985, à Eilat, en Israël, Gracia Cohen, alias Degracia-Cassou, épouse de l’officier français non-juif, Pierre Louis Cassou, en 1940, fille d’un père issu d’une famille de riches propriétaires terriens et d’une mère la fille d’un rabbin vénéré de Fès, Haim Cohen. Quatrième des six enfants du couple, elle est une écrivaine et romancière juive marocaine, et la pionnière des écrivains juifs francophones marocains. Après le Brevet élémentaire, elle apprend la sténographie et la dactylographie et commence à travailler comme correspondancière chez le père d’une ancienne camarade de collège. Elle est l’auteur de : Mariage mixte (1968), Retour sur un monde perdu (1971), Un sacré métier (1974), Récit d’une enfance marocaine (2003), etc. 

 

Le mariage mixte, en 1911, à Fès, peu avant l’installation du

Protectorat français de l’union entre une femme juive

et un homme non-juif faisant preuve d’une très forte

personnalité d’une femme libre avant l’époque

 

    «C’est l’histoire du mariage mixte, avec cette particularité originale est qu’il est fait, cette fois, du point de vue de la femme juive, à Fès, en 1911, peu avant l’installation du Protectorat français, au Maroc. Alors que la littérature romanesque connaît plus généralement des récits d’unions entre un homme juif et une femme non-juive. Là l’héroïne juive y fait un mariage mixte avec un non-juif, à un temps, où cela était tabou, faisant preuve d’une très forte personnalité, ce qui lui vaut le titre d’une femme libre avant l’époque.», www.degracia.roumanoff.com , p.1.

 

    3. La différence et la complémentarité judo-arabe des écrivains romanciers judéo-marocains de la diaspora interne : 1917-2023 aux USA :

 

·                                                                                                                                                 «Les Faucons de Mogador», Bob Oré Abitbol, Ed. L'Boulevard, 1993 : ou Le récit symbolique de l’île-aux-faucons, près de Mogador, Essaouira, aux portes la cité où le club juif où l’on passe des heures en parties de cartes, à refaire le monde, anticiper sa vie, arranger un mariage ou trafiquer  un départ où seul un vieux faucon regardant l’horizon, dans l’espoir, que ses enfants reviennent :

 

       Né en 1920, à Casablanca, au Maroc, où il a vécu jusqu’en 1962, Bob Oré Abitbol est un écrivain romancier marocain. Après quelques années d’études de théâtre, de littérature, d’écriture sous la direction du prestigieux directeur Jean Vilar, à Paris, il choisit d’immigrer à Montréal au Canada pour devenir un pionnier de la mode et un membre actif de sa communauté. En 1980, il s’installe au Mexique et ouvre une compagnie de relations publiques et d’événementiels. En 2000, il va à Los Angeles, en Californie où il développe des projets de spectacle, de cirque et de comédies musicales. Aujourd’hui, il dirige une galerie d’art à Los Angeles, BOA, et un cirque. Il est l’auteur de : Les Faucons de Mogador (1993), romans : Les Amours Interdites de Mme Cohen (2006), Les Amants du Café Prague (2006), etc.

 

Le récit symbolique de l’île-aux-faucons, près de Mogador, Essaouira,

aux portes la cité où le club juif où l’on passe des heures en parties de cartes, à refaire le monde, anticiper sa vie, arranger un mariage ou trafiquer

un départ où seul un vieux faucon regardant l’horizon, dans

l’espoir, que ses enfants reviennent

 

    «C’est le récit de l’île-aux-faucons, près de Mogador, Essaouira, au Maroc, au-devant la ville, près des remparts et du port, c’est un rocher que la mer heurte, érode ou caresse selon le temps. Ancienne prison phénicienne, elle se trouve là, aux portes la cité. On suit la rue des Ebénistes, la rue des Bijoutiers, le cinéma Kakon, les cocos roses moelleux et fondants de Ouazana, Messoda la cuisinière, les gargotiers près du port. Puis c’est le chalet de la plage avec son propriétaire, le gros Woisnard, personnage légendaire, et sa moto BMW qui se faufilait entre les calèches d’Oja. Le club où l’on passe des heures entre deux parties de cartes, à refaire le monde, anticiper sa vie, arranger un mariage ou comploter un départ. Le café de France, l’unique café de la ville, et bien sûr la plage avec ses dunes, et ses longues promenades des vestiges du Fort portugais. En attendant, le rocher se vide comme se vide Mogador. Ainsi en est-il des communautés qui disparaissent, ou essaient, malgré l’histoire, de survivre, mais finissent par partir comme sont partis, contre leur gré, ces grands faucons pèlerins, sur le rocher de l’île. Seul un vieux faucon, le regard vague fixé sur l’horizon, attend, avec de moins en moins d’espoir, que ses enfants reviennent.», www.dafina.net, p.1.

                                              

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