jueves, 6 de julio de 2023

Pte. anthologie de l’image de la mondialisation dans les romans des cinq continents : 1951-2023, Dr. SOSSE ALAOUI Med.

 

Dr. SOSSE ALAOUI MOHAMMED

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Petite anthologie de l’image de la mondialisation

dans les romans des cinq continents

1951-2023

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Maroc

2023

Préface

 

   A tenter d’appréhender l’image romanesque de la mondialisation actuelle, nous nous sommes proposés d’en faire, corpus à l’appui, dans la mesure du possible une : «Petite anthologie de l’image de la mondialisation dans les romans des cinq continents : 1951-2023». A cet égard, évoquons d’emblée avec Patrick Chamoiseau notamment : «Pour l’écrivain d’aujourd’hui, le contexte du cheminement est celui d’une mondialisation. Le paysage dans lequel il chemine, ce n’est pas sa seule langue, sa société de référence, sa seule urgence localisée, même si tout cela peut constituer (comme le dit avec raison M. Kundera) un « petit contexte ». Il se trouve désormais en face du monde, comme au débouché d’un immense paysage. Un paysage indéchiffrable, avec ses impossibles, ses écrasements, ses vertiges de souffles et de possibles à définir [v. image de la mondialisation]. [...] Tout comme pour les serfs dans le système féodal, ou pour les ouvriers dans les grandes forges industrielles des siècles récents, notre existence contemporaine se déploie dans une calamité qui nous est indéchiffrable, rythmée par les augures du CAC 40, et qui nous instille un imaginaire [v. image de la mondialisation] de soumission, voire de fatalité, en face des appétits du capital et des absurdités de la finance. […]  Les grandes catastrophes […] ont précipité le monde moderne dans sa propre ombre, mais elles ont, dans le même temps, propulsé la conscience humaine vers les nouvelles exigences de l’humanisation.» - « Mondialisation, mondialité, Pierre-Monde»,  www.cairn.info, pp. 92 – 103. De là, on aura à explorer successivement :

 

    I. L’image de la mondialisation dans les romans qui n’ont plus le même rôle des cinq continents.

    II. Les écrivains face à l’image de la mondialisation des imaginaires collectifs dans les romans des cinq continents.

   III. L’image des enjeux culturels et sociaux de la mondialisation dans les romans des cinq continents.

   IV. L’image de la mondialisation les jeunes et les valeurs universalisantes dans les romans des cinq continents.

   V. L’image de la mondialisation et l’intensification de la traduction concurrente dans les romans des cinq continents.

   VI. L’image de la mondialisation et les nouvelles règles d’écriture dans les romans des cinq continents.

    VII. L’image de la mondialisation internet et les pirates informatiques dans les romans des cinq continents.

   VIII. L’image de la mondialisation et la figuration de l’agent dans les romans des cinq continents. Aussi en verra-t-on :

 

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I. Extraits illustratifs d’aperçus sur l’image de la

mondialisation dans les romans qui n’ont

 plus le même rôle des cinq continents

 

      De l’image de la mondialisation dans les romans qui n’ont plus le même rôle des cinq continents, Kôjin Karatani écrit : «À présent, les États-nations du monde entier sont « culturellement » menacés par la globalisation capitaliste, ce qui invite à des réactions, sans pour autant donner lieu à de fortes poussées nationalistes. [...] Dans cette perspective, la période allant de 1930 à 1990, que l’on appelle communément période de capitalisme avancé […] américaine. [...] C’est donc plutôt la période des années 1990 que l’on devrait considérer comme celle du « nouvel-impérialisme », puisqu’avec l’affaiblissement de l’économie américaine, la place d’une nation véritablement hégémonique est restée vacante. [...] Un dernier mot pour conclure. Dans la situation actuelle, il est impensable que la littérature (le roman) puisse tenir le même rôle que par le passé. Toutefois, la fin de la littérature moderne ne signifie pas celle de la logique capitaliste et celle des États-nations qui nous gouvernent. Ils subsisteront même en détruisant toutes sortes d’environnements humains. Nous devons leur opposer une résistance. Seulement, sur ce point, quant à moi, je n’attends plus rien de la littérature.» - «La fin de la littérature moderne »,  www.fabula.org , p.1. D’où les extraits illustratifs d’aperçus suivants :

 

      1. Extraits illustratifs d’aperçus sur l’image de la mondialisation dans les romans qui n’ont plus le même rôle des cinq continents :

 

·  «Sobre héroes y tumbas», Héros et Tombes, Ernesto Sábato, Trad. Jean-Jacques Villard, Ed. Points, 2009, ou : Fernando Vidal Olmos et l’existence d’un méga-complot Mondial mystérieux, le «complot des aveugles», visant à dominer l’univers, Argentine, du continent américain :

 

      Né en 1911, à Rojas, et mort en 2011, Santos Lugares, en Argentine, Ernesto Sabato est un écrivain et romancier argentin d'origine italienne et albanaise. Après un doctorat de physique de l'université de La Plata, il va étudier à Paris et aux États-Unis. De retour en Argentine, en 1940, il enseigne à l'université de La Plata. Il est l’auteur de : Le Tunnel (1948), Héros et tombes (1961), L’Ange des ténèbres (1974), etc. D’où l’extrait illustratif d’aperçu suivant :

Fernando Vidal Olmos et l’existence d’un méga-complot

Mondial mystérieux, le «complot des aveugles»,

visant à dominer l’univers

 

   « C’est le récit du narrateur, Fernando Vidal Olmos, sur l’existence d’un méga-complot mondial mystérieux, le «complot des aveugles», visant à «dominer l’univers». Il remarque qu’il existe une différence entre ceux qui ont perdu la vue à la suite d’une maladie ou d’un accident et les aveugles de naissance. C’est à cette différence qu’il doit pénétrer, dans leur retraite, sans encore parvenir aux antres les plus secrets, où des pontifes inconnus dirigent la secte et le monde. Il a appris que cette hégémonie en jouant sur le sens commun, mais aussi par des lettres anonymes, des intrigues, la diffusion de maladies […]. Quant à la domination par les songes, les cauchemars et la magie noire, la Secte a à son service toute l’armée des voyants, des sorcières de quartier, des rebouteux, des tireuses de cartes et des spirites, dont la majorité sont de simples farceurs, outre ceux qui possèdent des pouvoirs réels et, et ont coutume de les dissimuler sous des dehors de charlatanisme, afin de mieux maîtriser le monde qui les entoure. Cela est situé dans les souterrains de la ville de Buenos Aires, comme l’ensemble du récit est ancré en Argentine.», www.babelio.com, p.1.

· «Que les gros salaires lèvent le doigt », Jean-Marc Roberts, Ed. Balland, 2003, ou : Monsieur Joeuf, directeur d’une société organise soirée dansante et une partie de poker pour choisir les six employés à renvoyer, de France, du continent européen :

 

      Né en 1954, Paris, et mort en 2013, en France, Jean-Marc Roberts est un éditeur, écrivain, romancier et scénariste français. Fils d'Edwin Roberts, directeur de grands magasins américains à Los Angeles, et d'Ada Lonati, comédienne italienne. Il est l’auteur de : Samedi, Les Enfants de fortune (1978), Affaires étrangères (1979), Mon père américain (1988), L'Angoisse du tigre (1990), Monsieur Pinocchio (1998), Un début d'explication (2000), Les bêtes curieuses : Que les gros salaires lèvent le doigt (2003), Deux vies valent mieux qu'une (2013), etc.

 

Monsieur Joeuf directeur d’une société organise soirée

 dansante et une partie de poker pour choisir

les six employés à renvoyer

 

  «C’est l’histoire de Monsieur Joeuf, directeur de société, qui a invité ses vingt-neuf employés dans sa propriété des environs de Paris pour le week-end. Une seule consigne leur est donnée est de s'amuser à tout prix. Dans une ambiance lourde, rendue équivoque par la présence plutôt perverse des deux filles de ses, Baptiste Lumet, employé exemplaire de l'entreprise, participe aux réjouissances de cette soirée dansante, dont la visite organisée de la région, partie de poker. À travers les rivalités entre collègues et les sous-entendus du patron, il apprend très vite la véritable raison de ce rendez-vous : le patron a décidé de renvoyer six employés. Lesquels ? Comment ? Un jeu spécial l'y aidera, www.decitre.fr, p.1.

 

·  «Une histoire américaine», Jacques Godbout, Ed. Seuil, 1986, ou : Grégory Francoeur professeur québécois devenu assistant d'un universitaire de San Francisco se retrouve à son insu impliqué dans une affaire de trafic d'immigrés clandestins internationaux, du continent américain :

 

    Né en 1933, à Montréal, au Québec, du Canada, Jacques Godbout est un écrivain, romancier, poète, essayiste, dramaturge, et cinéaste canadien. Il étudie chez les Jésuites, au Collège Jean-de-Brébeuf et obtient une maîtrise en lettres de l'Université de Montréal (1954). Il enseigne la philosophie et le français à l'University College, à Addis Abeba, en Éthiopie, jusqu'en 1957. En 1958, de retour au Canada, il devient publicitaire, avant d'entrer à l'Office national du film du Canada. En 1959 il fonde la revue littéraire Liberté. Il est l‘auteur de : L'Aquarium. Boréal compact (1962), Le Couteau sur la table (1965), Salut Galarneau ! Hail Galarneau ! (1967), Une histoire américaine (1986), Le Temps des Galarneau (1993), La Concierge du Panthéon (2006), etc.

 

Grégory Francoeur professeur québécois devenu assistant d'un

universitaire de San Francisco se retrouve à son insu

impliqué dans une affaire de trafic d'immigrés

clandestins internationaux

 

    «C’est l’histoire de la vie de Grégory Francoeur, pour qui rien n'ira comme prévu, en tant que brillant professeur québécois qui laisse derrière lui, à Montréal, sa famille et sa carrière politique pour devenir l'assistant d'un éminent universitaire de San Francisco. Il y croit refaire sa vie au sein de la tumultueuse luxuriance de la côte ouest des Etats-Unis, mais finit par se retrouver impliqué, à la suite d'un quiproquo, dans une sombre et dangereuse affaire de trafic d'immigrés clandestins internationaux. Il y va du miracle californien, à l’image de la nouvelle mondialisation, ou la démence humaine d'emblée.», www.decitre.fr, p.1.

                                          

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II. Extraits illustratifs d’aperçus sur les écrivains face à l’image

 de la mondialisation des imaginaires collectifs dans

les romans des cinq continents

 

   Sur les extraits illustratifs d’aperçus sur les écrivains face à l’image  de la mondialisation des imaginaires collectifs dans les romans des cinq continents, mentionnons avec Buata Malela : « Cette vie de l’écrivain qui se fait en présence de toutes les langues amène deux idées-forces, à savoir d’un côté la répétition qui permet de faire voir le bout d’une nouveauté, et de l’autre côté, le lieu commun, c’est-à-dire le lieu où une pensée du monde en confirme une autre par la réappropriation des questions et des mêmes choses partout sur la planète. Cette réappropriation collective façonnerait les imaginaires à travers la mise en contact simultanée des cultures du monde [v. ici l’image de la mondialisation]. Dans ce contexte, la littérature parle à partir d’un lieu et fait Relation avec le monde. […]  Aujourd’hui, il y a naissance d’une communauté qui correspond à la totalité réalisée de toutes les communautés du monde. […] Cette conscience de l’existence de toutes les langues permet un autre développement de l’imaginaire qui a besoin de toutes les langues du monde.» - « Mondialisation et littérature », www.journals.openedition.org, p.1.

 

     2. Extraits illustratifs d’aperçus sur sur les écrivains face à l’image

de la mondialisation des imaginaires collectifs dans les romans des cinq continents :

 

· «Fondation», Foundation Isaac Asimov, Trad. Jean Rosenthal, Ed. Hachette-Gallimard, 1951, ou : Seldon héros de la Psycho-histoire humaine de l’Empire galactique des mondes, de Russie, du continent européen :

 

     Né en 1920, à Petrovitchi, en Russie, et mort en 1992 à New York, aux États-Unis, Isaac Asimov est un écrivain américano-russe (depuis, 1928). Il et un professeur de biochimie à l'Université de Boston, connu pour ses romans de science-fiction et de livres de vulgarisation scientifique. Il est l’auteur de : Les Cavernes d'acier, The Caves of Steel (1956), Face aux feux du soleil, The Naked Sun (1961), Les Robots de l'aube, Robots of Dawn (1984), Les Robots et l'Empire, Robots and Empire (1986), Fondation, Foundation, cycle (1951), etc.

Seldon héros de la Psycho-histoire humaine de

L’empire galactique des mondes

 

  «C’est récit d’une société humaine arrivée à son apogée, composée d’une population de plusieurs centaines de milliards d’habitants, répartis sur 250 millions de mondes. Mais malgré la force apparente de l’Empire galactique, les plus audacieux savent voir la déliquescence de cet empire : stagnation de la population, stagnation du commerce et multiplication des pannes liées à des problèmes techniques perçus par Seldon, le héros à l’origine de la Psycho-histoire.», www.mrmondialisation.org, p.1.

·  «Le Cœur de l’Angleterre», Jonathan Coe, Trad. Josée Kamoun, Ed. Gallimard, 2019, ou : Benjamin, Doug, Sophie et d’autres la crise financière qui a secoué le monde, en pleine mondialisation et engendré une chute monétaire en Europe, d’Angleterre, du continent européen :

    Né en 1961, à Birmingham, au Royaume-Uni, Jonathan Coe est un écrivain et romancier anglais. Il a étudié à la King Edward's School, à Birmingham et au Trinity College, à Cambridge, avant d'enseigner à l'Université de Warwick. Il est l’auteur de : Les nains de la mort (1990), Testament à l'anglaise (1994), La Maison du sommeil (1998), Bienvenue au Club, The Rotters' Club (2001), Le Cercle fermé, The Closed Circle (2004), La pluie, avant qu'elle tombe (2007), la vie privée de Mr Sims (2010), Expo 58 (2013), Le Cœur de l’Angleterre (2018), etc.

 

Benjamin, Doug, Sophie et d’autres la crise financière qui

a secoué le monde, en pleine mondialisation et

engendré une chute monétaire en Europe

 

   «C’est le récit qui se situe, deux ans après la crise financière qui a secoué le monde, en plaine mondialisation, et engendré une chute monétaire en Europe et les Britanniques sont très divisés par un conflit culturel et social. Le racisme et la xénophobie sont de plus en plus aigus, les riches sont de plus riches, les pauvres plus pauvres. La classe moyenne se voit victime et non écoutée. Quant aux rivalités de partis, surtout des Anglais ne s'en soucient plus, et sont tentés par le nationalisme que défendent les populistes. Les pour et les contre Brexit s'y affrontent, selon Benjamin, Doug, Sophie et les autres, il y va de la dérive britannique, et d’autres pays européens. Seul un Britannique lucide et ouvert au monde, peut donner une vue de ce que des Français du XVIIe siècle nomment la Perfide Albion.», www.babelio.com, p.1.

 

·  «Le temps contre nous», Time Between Us, Tamara Ireland Stone, Trad. Corinne Julve, Ed. La Martinière 2013, ou : Bennett venu du futur et Anna Green lycéenne de dans la petite ville d’Evanstone parcourent le monde avec une seule idée que leur amour demeure fort et vivant, des USA, du continent américain :

 

      Née en 1969, à Frankfurt, à U.S. Army base, en Allemagne, Tamara Ireland Stone, ou Tamara Ireland, est une écrivaine, journaliste et romancière américaine. Elle étudie au California State University, Chico et en sort major en Journalisme. Elle vit avec son mari et ses deux enfants près de San Francisco, où elle dirige une société de communication et de marketing. Elle est l’auteure de : Le Temps contre nous, Time Between Us (2012), Dans chacun de mes mots, Every Last Word (2016), Tout ce que je n'ai pas dit (2019), etc.

 

Bennett venu du futur et Anna Green lycéenne de dans la petite

ville d’Evanstone parcourent le monde avec une seule

idée que leur amour demeure fort et vivant

 

    «C’est l’histoire de Bennett qui, en 1995, vit dans la petite ville d’Evanstone où ne se passe pas grand-chose. Il intègre le lycée en cours d’année, aussitôt Anna Green en est attirée. Il est solitaire et mystérieux et semble l’apprécier, mais il garde ses distances, jusqu’au jour où celui-ci la sauve d’un cambriolage, apparaissant à ses côtés comme par magie. Il lui avoue son secret, car il est venu du futur. En 2012, voire et en pleine mondialisation, son temps est compté, car il est venu chercher sa sœur qui s'est perdue, lors d'un voyage temporel. Pourtant, ils vont s'entre aimer. A deux, ils parcourent le monde avec une seule idée que leur amour demeure fort et vivant. Ils rêvent ainsi de parvenir à pouvoir vaincre l'irréversibilité du temps.»,   www.babelio. com, p.1.

 

·   «Angosta», Héctor Abad Faciolince, Trad. Anne Proenza, Ed. Seix Barral,2003, ou : Une ville d’Angosta bien dessinée et moderne, imitation

d’une urbanisation du Premier Monde, de Colombie, du continent

américain :

 

     Né en 1958, à Medellin, en Colombie, Héctor Abad Faciolince est un journaliste, romancier et traducteur colombien. Il y a étudié la médecine et les lettres modernes, à Turin. L'assassinat de son père, professeur, défenseur des droits de l’Homme, le contraint à vivre en exil (1987). Il voyage en Europe où il devient traducteur Espagnol-Italien. En mai 2008, il adhère au comité éditorial du journal El Espectador. Il est l’auteur de : Angosta (2OO3), Traité culinaire à l'usage des femmes tristes, Tratado de culinaria para mujeres tristes (1996), L'oubli que nous serons (2006), La secrète (2016), Trahisons de la mémoire, Traiciones de la Memoria (2016), etc.

 

Une ville d’Angosta bien dessinée et moderne, imitation

d’une urbanisation du Premier Monde

 

     « C’est l’histoire de la capitale, selon Gaspar Medina, d’un curieux endroit de la Terre appelée Angosta.  Excepté le climat, qui est parfait, tout y est horrible. Mais, depuis moins de cinquantaine d’années, il s’est mis à se développer à une telle vitesse qu’il ne tient désormais plus dans les plaines fertiles, mais déborde les premiers contreforts de la Cordillère. Dans la vallée tempérée où il se situe, il n’y a déjà plus trace ni de la forêt primaire, ni des pâturages ni de cultures de café. Tout l’espace est occupé aujourd’hui par une métropole pleine de rues bigarrées, d’immeubles élevés, d’usines, de centres commerciaux et de milliers de petites maisons couleur brique qui s’accrochent au flanc des montagnes de la Terre Froide ou s’accrochent au bord des précipices surplombant la Terre Chaude. Dans la vallée du Trouble et les proches coteaux se concentrent des centaines de milliers de secondons. Sur le plateau du Paradis, dans une ville placide, bien dessinée, propre et moderne, fidèle ou infidèle imitation d’une urbanisation du Premier Monde, enclavée dans un coin du Troisième, vit la rare caste des dons.»,  www.boris. unibe.ch, p.1.

 

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III. Extraits illustratifs d’aperçus sur L’image des enjeux

culturels et sociaux de la mondialisation dans

les romans des cinq continents

 

      En ce qui concerne les extraits illustratifs d’aperçus sur l’image des enjeux culturels et sociaux de la mondialisation dans les romans des cinq continents, Mamadou Dieng relève à cet égard : «La mobilité géographique des individus de nationalités différentes est presque une réalité aujourd’hui et favorise le développement économique de tous. […] Les cultures apparaissent comme étant les éléments les plus sensibles et les plus affectés par la mondialisation. […] Le temps vécu dans un environnement étranger, l’hégémonie de certaines cultures représentent des facteurs non négligeables pouvant pousser à la perte ou à la réception de valeurs culturelles. La littérature créative, n’en déplaisent à certaines théories qui la réduisent en un simple royaume imaginaire ne traitant que de questions fictives, [v image de la mondialisation] ne saurait faire fi des enjeux culturels des sociétés dans lesquelles elle a vu le jour. Beaucoup de romans, […] servent de miroir aux enjeux culturels qui caractérisent les sociétés du monde. […] Le travail met aussi à nu les différentes réactions de personnages face aux apports culturels du modernisme à travers les littératures africaines, africaine-américaine et diasporiques.», -«Mondialisation et enjeux socioculturels à travers les littératures africaines, africaine-américaine et diasporique»,  www.edition-efua. acaref.net, pp.214-216. D’où les extraits illustratifs d’aperçus suivants :

 

     3. Extraits illustratifs d’aperçus sur l’image des enjeux culturels et sociaux de la mondialisation dans les romans des cinq continents :

 

·  «La Nuit du Nouveau Monde», Yves Corver, Ed. City, 2016, ou :

Une Europe mondialisée plus libérale que jamais et qui aurait cédé à tous les accords transcontinentaux, de France, du continent européen :

 

     Né en 1956, à Paris, en France, Yves Corver est un écrivain et romancier français. Après une formation de commerce international, il fait diverses fonctions de direction dans plusieurs entreprises avant d’être congédié, suite d’une cession d’activité (2008). Après quoi il a eu l'idée d’écrire, en cherchant un emploi. Il est l’auteur de : Genèse de l'enfer (2011), La nuit du nouveau monde (2013), Échec et Maât (2016), etc

 

Une Europe mondialisée plus libérale que jamais et qui aurait

cédé à tous les accords transcontinentaux

 

    «C’est l’histoire, en 2028 d’une Europe plus libérale que jamais et qui aurait cédé à tous les accords transcontinentaux. Les inégalités entre une masse de citoyens et une élite financière viennent d'atteindre un seuil intolérable. L'éducation est privatisée et les milices privées se multiplient. La fin des protections sociales et la précarité ont poussé les populations au repli communautaire et à la division, au plus grand bénéfice de l'élite. Les personnes les plus aisées organisent en toute hâte leur fuite vers des havres de paix à travers un club clandestin. Deux enquêteurs, le commissaire Portal et Estelle De Jong, tentent de dévoiler ce "trafic", d'un nouveau genre.»,www. babelio.com, p.1.

 

·  «La princesse et le prophète. La mondialisation en roman, Shafique Keshavjee, Ed. Seuil, 2004, ou : May et Joseph Jesudasan une intrigue amoureuse dans la multinationale Bradley à Bombay, de l’Inde, du continent asiatique :

 

   Né en 1955, au Kenya, Shafique Keshavjee est un écrivain et romancier indo-suisse. Il vit en Suisse. Après des études en sciences sociales et politiques, en théologie et en histoire des religions, il devient pasteur dans l'Église réformée. Il est l’auteur de : Le Roi, le Sage et le Bouffon (1998), Dieu à l’usage de mes fils (2000), La princesse et le prophète. La mondialisation en roman (2004), etc.

 

May et Joseph Jesudasan une intrigue amoureuse dans

la multinationale Bradley à Bombay

 

    «C'est le récit en Inde, à Bombay, où a lieu la rencontre fictive de ses divers personnages, et d'autres tels que les petites mendiantes, les malfrats sans pitié, les religieux de toutes origines. On y assiste une intrigue amoureuse entre un cadre blanc de la multinationale Bradley qui se « conscientise » progressivement, et Mary lndienne nouvelle recrue, la princesse et Joseph Jesudasan, le prophète, militant apparemment un altermondialiste particulièrement charismatique. De multiples rebondissements, où le sordide côtoie le luxe, l'immoralité ou l'inconscience des nantis, mais aussi la sincérité, le courage et l'engagement de quelques-uns, comme Joseph Jesudasan, qui risque sa vie dans cette lutte pour une fin à la fois tragique et ouverte sur le futur. Mais comme dans le discours des religions, le Roi, le Sage et le Bouffon, il y va d’un portrait [v. image de la mondialisation] vigoureux et contrasté de la mondialisation.», www.babelio.com, p.1.

 

·   «Oil ! Le Pétrole !», Upton Sinclair, Trad. R-N Raimbault, Ed. Poche, 2011, ou : Bunny héritier de Jim Arnold Ross, grand magnat du pétrole et

surtout Paul l’ouvrier Paul dénonciateurs des terrains escroqués et la corruption, traqués par ne mondialisation avant le terme, des USA, du continent américain :

 

      Né en 1878, à Baltimore, Maryland, et mort en 1968 Bound Brook, New Jersey, aux Etats-Unis, Upton Beall Sinclair, ou Upton Sinclair, est un écrivain, romancier américain. Adepte de plusieurs genres, il a été un des promoteurs du socialisme aux États-Unis. Il est l’auteur de : A Battle with Misfortune (1900), The Jungle, La Jungle (1905), The Metropolis (1908), The Moneychangers, Les Brasseurs d'argent (1908), The Millenium (1914), Oil ! Le Pétrole (1927), The Coal War (1976), etc.

 

Bunny héritier de Jim Arnold Ross, grand magnat du pétrole et

surtout Paul l’ouvrier Paul dénonciateurs des terrains

escroqués et la corruption, traqués par

une mondialisation avant le terme

 

      «C’est le récit de Bunny, héritier de Jim Arnold Ross, grand magnat du pétrole. Son père veut lui transmettre son savoir du métier. Mais, le fils de toutes les combines juge certaines très honnêtes. Sa rencontre avec l’ouvrier Paul le fait réfléchir à la condition des ouvriers aux idées communistes.  En 1920, l'industrie pétrolière est à ses débuts. Il dénonce les terrains escroqués, la corruption des fonctionnaires, l’achat des candidats aux présidentielles, des médias, des banques, par les grands du pétrole qi ne reculent devant rien pour arriver, ainsi que la guerre entre les gros exploitants et les petits, le syndicat unique imposé. S’en suit une chasse aux sorcières dont Bunny et surtout Paul font les frais, une mondialisation, avant le terme.», www. babelio.com, p.1.

 

·   «2666», Roberto Bolaño, Trad. Robert Amutio, Ed. Christian Bourgois,

2004, ou : La mondialisation et un marasme qui sévit à Santa Teresa et dans le monde, du Chili, du continent américain :

 

       Né en 1953, Santiago, au Chili, et mort en 2003, Barcelone, Roberto Bolaño est un écrivain, poète et romancier chilien. Il passe son enfance et son adolescence loin de la capitale chilienne. Ayant vécu au Mexique, fuyant les geôles de la dictature de Pinochet, en Europe, en France, en Espagne.  Au Mexique, il fonde "l'infraréalisme» (1974). A la fin des années 70, il vit à Blanès, près de Barcelone, avec son femme catalane et ses enfants, et devient vendeur de bijoux ou veilleur de nuit dans un camping.  Il est l’auteur de : La senda de los elefantes, Monsieur Pain (1984), Los detectives salvajes, Les Détectives sauvages (1998), Nocturno de Chile, Nocturne du Chili (2000), Una novelita lumpen, Un petit roman lumpen (2002), 2666 (2004), El Tercer Reich, Le Troisième Reich (2010), Los sinsabores del verdadero policía (2011), etc.

La mondialisation et un marasme qui sévit à

Santa Teresa et dans le monde

 

     «C’est le récit d’une vision métaphorique du Mexique contemporain et du monde mondialisé, espace d’oubli et terrain du mal généralisé, et ce à travers.la quête des critiques, le Français Pelletier, l'Italien Morini, l'Espagnol Espinoza et l'Anglaise Norton, liés d'amitié par leur adoration de l'écrivain allemand Benno von Archimboldi, à la vie secrète. Ils décident de suivre ses traces au Mexique, à Santa Teresa, dans le désert du Sonora. Par ailleurs, Óscar Amalfitano, professeur de philosophie est arrivé en poste à l'université de Santa Teresa avec sa fille Rosa, après avoir enseigné à Barcelone. Il occupe son temps à méditer sur la géométrie et tombe dans une folie douce. Sa fille se lie à un malfaiteur local, Chucho Flores. De son côté, Quincy Williams, alias Fate, est un journaliste afro-américain, qui y est chargé de couvrir un combat de boxe, en y entendant parler des assassinats de femmes, décide de s'en occuper avec une journaliste mexicaine, malgré son rédacteur en chef. On y suit aussi les investigations du policier Juan de Dios Martinez. Enfin, suit l’évocation de l'enfance et la carrière militaire de Hans Reiter sur le front de l'Est de la Seconde Guerre mondiale, et de sa vocation littéraire, sous le pseudonyme d'Archimboldi, se référant au peintre italien Arcimboldo.», www. esprit.presse.fr, p.1.

 

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IV. Extraits illustratifs d’aperçus sur l’image de la mondialisation

les jeunes et les valeurs universalisantes dans

les romans des cinq continents

 

    Pour ce qui est des extraits illustratifs d’aperçus sur l’image de la mondialisation les jeunes et les valeurs universalisantes dans les romans des cinq continents, Bernard Huber, Guy Missodey remarquent en l’occurrence : « En cette époque de mondialisation, de transmission instantanée de l’information et d’économie internationale de marché, les œuvres pour la jeunesse, à la différence des produits de consommation de masse auxquels on les associe parfois à tort, circulent peu. Seuls les titres publiés par des conglomérats d’édition ont une chance de se retrouver sur les tablettes des librairies d’outre-frontières. […] L’exemple d’enfants américains manifestant contre le travail de leurs pairs étrangers démontre l’intégration progressive par tout un chacun de ces valeurs qui universalisent la conception de l’enfance comme temps de la vie devant être protégé. […] Comme […] le roman est aussi ouest-africain […] date de la période des indépendances […].. Les jeunes d’aujourd’hui auraient aussi besoin de lire d’autres choses, qui correspondraient aux réalités du moment, mais à défaut, ils doivent se contenter de ce qui est à leur disposition aujourd’hui.» - «Nationalités, mondialisation et littératures d’enfance et de jeunesse », www.bibliotheque. auf.org, pp.26-64. D’où les extraits illustratifs d’aperçus suivants :

 

     4. Extraits illustratifs d’aperçus sur l’image de la mondialisation

les jeunes et les valeurs universalisantes dans les romans des cinq continents :

 

·   «Céline Romand-Monnier Grand Manila », Trad. Kjartan Flogstad, Ed. Stock, 2009, ou : Ouvriers norvégiens face à la brutalité de la reconversion des hommes dans un monde où la finance et la communication ont définitivement pris le pouvoir, de Norvège, du continent européen :

 

     Né en 1944 à Sauda, en Norvège, Kaftan Flogstad est un poète, romancier, nouvelliste et essayiste norvégien. Après le baccalauréat, il va à l’École polytechnique, étudie la linguistique à l’Université, et abandonne vite ses études pour devenir ouvrier d’usine, puis graisseur sur un cargo norvégien. Aventurier moderne, il a voyagé partout dans le monde, mais surtout en Amérique latine. Il traduit en néo-norvégien des auteurs de la littérature latino-américaine. Il est l’auteur de : Le Chemin de l'Eldorado, Dalen Portland (1999), Grand Manila, Grand Manila (2006], Pyramiden : Portrait d'une utopie abandonnée, Pyramiden, portrett av ein forlaten utopi (2007), Des hommes ordinaires, Grense Jakobselv (2009], etc.

    

Ouvriers norvégiens face à la brutalité de la reconversion des hommes

 dans un monde où la finance et la communication ont

définitivement pris le pouvoir

 

     «C’est le récit des destins d’ouvriers norvégiens travaillant pour une fonderie qui a longtemps appartenu à la   World Company [v. Union Carbide aux catastrophes industrielles de 1984, en Inde]. Vivant au rythme des machines comme des réjouissances et des drames familiaux, ils ont vu souvent leurs enfants partir pour de nouveaux horizons, et leurs existences percutées par les grands événements politiques du XXe siècle. Sans que cela affecte le réseau planétaire. Sans parti pris, le narrateur rend hommage au courage des ouvriers et à la beauté des gestes qu’ils accomplissent. Il relate le phénomène de croissance industrielle sans oublier la brutalité avec laquelle s’organise en haut lieu la reconversion des hommes, dans un monde où la finance et la communication ont définitivement pris le pouvoir.», www.voila-le-travail.fr, p.1.

 

· «Le Système Victoria», Éric Reinhardt, Ed. Stock, 2007, ou : David Kolski, directeur de travaux de la plus haute tour de France rencontre Victoria de Winter directrice des ressources humaines d’un groupe industriel mondialisé, de France, du continent européen :

 

    Né en 1965, à Nancy, Éric Reinhardt est un écrivain et romancier français. D’un père commercial en informatique et d’une mère, femme au foyer, il est en désaccord avec leurs idées matérialistes. Aucune envie de mesurer sa réussite à la taille de sa voiture. Il n’a toujours pas son permis. Ses grands-parents maternels, ouvriers en Provence, aimantent son admiration. Il a quitté sa ville à douze pour Paris. Tout y est muré. Il y retourne pour s’affronter à son passé (2008). Il est l’auteur de : Le Moral des ménages (Stock, 2002), explose (Stock, 2007),

 

David Kolski, directeur de travaux de la plus haute tour de France

rencontre Victoria de Winter directrice des ressources

humaines d’un groupe industriel mondialisé

 

    «C’est le récit de Cendrillon, dans le monde de la finance, se percuter, dans deux univers contraires. Le quadragénaire David Kolski, directeur de travaux de la plus haute tour de France, marié avec enfants. Il aborde, dans une galerie marchande, une femme, Victoria de Winter, directrice des ressources humaines d’un groupe industriel mondialisé, qui semble libre comme l’air. Dîners dans de hauts restaurants, nuits ensemble, promenades à Londres, SMS à foison. Ils n’ont rien en commun. Elle a du temps et de l’argent pour atteindre ses objectifs de directrice et ses plaisirs, avec avions et secrétaires, tout compte fait. Il n’a ni temps ni argent pour mener un chantier sous pression et s’occuper d’une épouse dépressive, tout est lourd. Il est un homme de gauche avec son souci d’honnêteté ; elle est une femme de droite attachée à la réalité. Ils vivent à la même époque. Elle en tire des bénéfices ; il en subi les désagréments, une passion parallèle, à l’heure de la mondialisation.», www.lejdd.fr, p.1.

· «Congo Inc. - Le testament de Bismarck », Koli Jean Bofane, Ed. Actes Sud, 2014, ou : Isookanga fait un mondialiste et mondialisant et un opportuniste obsédé par le rêve de mondialisation, du Congo, du continent africain :

 

     Né en 1954, à Mbandaka, en République démocratique du Congo, ex-Zaïre, In Koli Jean Bofane est un écrivain et romancier kino-congolais. Il a choisi l’exil et c’est en 1993 qu’il décide de quitter son Congo pour la Belgique. Il est l’auteur de : Pourquoi le lion n’est plus le roi des animaux (1996), Bibi et les canards (2000), Mathématiques congolaises (2008), Congo Inc. - Le testament de Bismarck (2014), etc.

 

Isookanga fait un mondialiste et mondialisant et un opportuniste

obsédé par le rêve de mondialisation

 

    «C’est l’histoire d’Isookanga, un homme singulier, au fond de la forêt équatoriale, marginal au sein de son clan, à cause de sa relative haute taille, conséquence du nomadisme sexuel de sa jolie mère. Marginalisé dans le clan ékonda des populations mongos du nord du Congo Kinshasa qui sont de petites tailles, assimilés aux pygmées. Sa coupure avec son milieu dépasse son physique. Il est aussi privé du respect que son peuple voue à son milieu naturel. Il est encore désaxé par l’inauguration avec solennité d’un pylône de télécommunications qui va relier sa localité au reste de la planète. Il est du fait mondialiste et mondialisant. Et, il s’est connecté à la Toile Web sur laquelle il joue en ligne sur Raging trade, un terrifiant jeu rendant de tendres adolescents en de féroces prédateurs des exploitations minières dans le monde. Avec son ordinateur portable volé à une sociologue belge de passage dans la région, il est devenu maître à ce jeu simulant avec cynisme les effets pervers de la mondialisation. Puis, il décide de tenter sa chance à Kinshasa, loin de la forêt et ses horizons bouchés de feuillages d’arbres. Son arrivée à la mégapole va lui permettre de vivre avec divers personnages, dans l’âme, de la joie et la souffrance de son peuple. Parmi ceux-là, il y a les shégués, les enfants des rues : Modogo, l’enfant-sorcier, Shasha la Jactance, l’adolescente qui se prostitue, Omari Double lame, enfant-soldat, Gianni Versace, l’amateur de griffes de vêtement. Recueilli par eux, il ne rend ni pitié ni empathie. Il vit en opportuniste obsédé par le rêve de mondialisation.», www.booknode. com, p.1.

·  «La grève : Atlas shrugged», Ayn Rand, Trad. Sophie Bastide-Foltz, Ed. Les Belles Lettres, 2017, ou : Dagny Taggart Hank Rearden grand patron de l'industrie de l'acier, Dagny face à Taggart grande patronne des chemins de fer Ayn Rand supercapitaliste à la grève des supercapitalistes altermondialistes surexploités des vils socialistes, des USA, du continent américain :

 

      Née en 1905, à Saint-Pétersbourg, et morte en 1982, à New York, Ayn Rand, ou Alissa Zinovievna Rosenbaum est une philosophe, scénariste et romancière américaine d'origine russe et de confession juive. L'arrivée au pouvoir des Bolchéviques, e octobre 1917, la confiscation de la pharmacie de son père contraint sa famille à fuir la Russie pour l'Ukraine puis la Crimée. En 1921, elle est diplômée du lycée de Yevpatoria. A Petrograd elle fait ses études d'histoire et de philosophie (1921–1924) et entre à l'Institut des Arts cinématographiques (1924). En 1926, elle a un visa pour voir des proches aux États-Unis et y immigre. Naturalisée, le 13 mars, elle prend le nom d’Ayn Rand (1931). Elle est l’auteure de : La Grève ou La Révolte d'Atlas, Atlas Shrugged (1957), La Source vive, The Fountainhead (1943), Nous, les vivants, We the Living (1936), etc.

 

Dagny Taggart Hank Rearden grand patron de l'industrie de l'acier,

Dagny face à Taggart grande patronne des chemins de fer Ayn

Rand supercapitaliste à la grève des supercapitalistes

altermondialistes surexploités des vils socialistes

 

    «C’est l’histoire des supercapitalistes, altermondialistes avant le terme, qui supportent le monde qui ont assez d’être exploité par les vils socialistes avides de sang et d'impôts sur le revenu et décident de faire grève. Les États-Unis s'effondrent et retournent en peu d’années au Moyen-Age. Hank Rearden et surtout Dagny Taggart, le premier est un grand patron de l'industrie de l'acier, la seconde est une grande patronne des chemins de fer sont trop attachés à leurs industries. Leurs vies, c'est le travail, et ils refusent de partir en grève, jusqu'à la fin. Ayn Rand, est la seule supercapitaliste de sexe féminin, tous les autres masculins sont fous amoureux d'elle. L'objectif de l'individu n'est plus la recherche du résultat, mais, sous la crainte des conséquences de ses actions dans un système rigide et violent, c'est l'évasion des responsabilités. Et ce outre encore, sur des techniques de manipulation des masses.», www.babelio.com, p.1.

 

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V. Extraits illustratifs d’aperçus sur l’image de la mondialisation

et l’intensification de la traduction concurrente dans

 les romans des cinq continents

 

     A propos des extraits illustratifs d’aperçus sur l’image de la mondialisation et l’intensification de la traduction concurrente dans

les romans des cinq continents, Alain Vaillant explicite : «En littérature, cette mondialisation passe évidemment par l’intensification des traductions, qui font l’objet depuis plusieurs années de travaux historiques ou littéraires et méritent de faire l’objet d’un examen particulier (là encore d’un point de vue historique ou littéraire) – notamment pour l’influence croissante de ces traductions sur les littératures nationales et sur les conceptions mêmes de la littérature. [...] Cette mondialisation s’accompagne de fait de la domination, réelle ou supposée, d’un modèle national : la culture française a pu vouloir jouer ce rôle à l’époque romantique, en concurrence avec l’impérialisme anglais, alors qu’on commence déjà à parler  d’américanisation du monde. On pourra s’attacher à la complémentarité ou à la concurrence de ces diverses influences.» -«La mondialisation culturelle », www.fabula.org, p.1.

 

   5. Extraits illustratifs d’aperçus sur l’image de la mondialisation et l’intensification de la traduction concurrente dans les romans des cinq continents :

 

· «Tous à Zanzibar», John Brunner, Trad. Didier Pemerle, Ed. Poche, 1968, ou : La mondialisation la démographie galopante la pollution la crise financière Multinationale chronique les extrémismes religieux le robot Big Brother électronique et la firme Google qui épie, d’Angleterre, du continent européen :

 

      Né en 1934, à l'Oxfordshire, au Royaume-Uni, et mort en 1995, à Glasgow, en Écosse, John Kilian Houston Brunner, pseudonyme partagé avec E.C. Tubb et Dennis Hughes), John Loxmith, Trevor Staines, et Keith Woodcott, est un écrivain et romancier anglas de science-fiction. Il fait ses études à Cheltenham et écrit sa première nouvelle Galactic storm à 17 ans sous le nom de Gill Hunt.  Il est l’auteur de : L'orbite déchiquetée, The jagged orbit (1970), Tous à Zanzibar (1968), Le troupeau aveugle (1975), La porte des mondes (1977), La Toile de l'araignée, Web of Everywhere, (1974), L'Empire interstellaire, Interstellar Empire, (1976), Le Jeu de la possession, Players At the Game of People (1980), Les Dissidents d'Azraël (1982), The Tides of Time (1984), etc.

 

La mondialisation la démographie galopante la pollution la crise

financière Multinationale chronique les extrémismes

 religieux le robot Big Brother électronique

et la firme Google qui épie

 

   «C’est un récit en puzzle à la structure totalement éclatée se divisant en quatre séquences récurrentes, où s’emmêlent les coupures de presse, les publicités et les extraits télévisés rendant bien compte du monde de 2010., mais dans le futur. Alors que la planète Terre vit une crise internationale chronique, face au surpeuplement, à la violence, à la pollution omniprésente, aux multinationales, à l’emprise croissante des idéologies messianiques et un robot géant, le Big Brotherélectronique. Force est de constater que la crise financière et ses implications sur l’économie, les activités humaines en partie responsables du réchauffement climatique, les multinationales toutes puissantes l’impact de   la mondialisation, la montée en puissance des extrémismes religieux, outre la firme Google qui épie le monde entier, et la vidéosurveillance, et ce initiant un apport révélateur important à la littérature mondiale du XXIe siècle. », www.babelio.com, p.1.

 

· «Bina-Adamu! Les pauvres-damnés fils d’Adam», Kyallo Wamitila, Trad. J.B. Metzler, Ed. Phoenix Publishers, 2002, ou : A la quête des triplés pour éliminer la malédiction qui frappe son ‘village global’ africain, du Kenya, du continent africain :

 

     Né en 1966, à Nairobi, au Kenya, Kyallo Wamitila, ou Kyallo Wadi Wamitila est écrivain et romancier, en swahili, kényan. Il est titulaire d’un PhD de littérature orale, de Bayreuth University, en Allemagne (1999).il est l’auteur de : Bina-Adamu, Les pauvres-damnés fils d’Adam 2002), Msimu wa Vipepeo, (2007), Marinas Voice, La voix de Marina (2018), etc.

A la quête des triplés pour éliminer la malédiction qui frappe

son ‘village global’ africain

 

     «C’est l’histoire d’un "village global" africain, métaphore de la dépendance de la mondialisation, dans un mélange de fantaisie, de surréalisme, de réalisme magique et de psychologie. Le narrateur à la première personne mène une longue quête à la recherche de nouveaux nés triplés qui doivent être éliminés pour lever une malédiction qui frappe son village. Durant son voyage, il traverse de nombreux lieux, rencontre nombre de gens - des misérables et des prospères, des opprimés et des oppresseurs, des angoissés et des insouciants, ceux qui vivent aujourd'hui et ceux qui vivront demain, ceux qui vivent liés aux traditions et ceux qui ignore tout du passé. Et il finit par rentrer sans ces triplés, convaincu que sa mission était impossible. Ces derniers sont invisibles et ont un pouvoir d'ubiquité : ils s'appellent Capitalisme, Impérialisme et Egoïsme et leur progéniture : le Tribalisme, le Racisme et l'Aliénation. Mais il arrive à rencontrer le mystérieux P.P. qui domine le monde et dont le peuple tolère volontiers les fantaisies et les excentricités. Il s'agit d'un enfant géant : Peter Pan [v. sorte de robot Big Brother].», www.erudit.org, p.1.

· «Le Problème à trois corps», Liu Cixin, Trad., Gwennaël Gaffric, Ed. Actes Sud, 2016, ou : Du mystère de la rencontre avec une civilisation extraterrestre et de ses conséquences des tous les futurs possibles, de la Chine Kenya, du continent asiatique :

 

     Né en 1963, à Yangquan, dans la province du Shanxi, en Chine, Liu Cixin est un écrivain et romancier de science-fiction chinois. Dans la vie civile, après avoir étudié à l'université de Chine du Nord en conservation de l'eau et énergie électrique (en) qu'il quitte en 1988, Liu Cixin travaille comme ingénieur dans une centrale électrique à Yangquan de Shanxi. Il est l’auteur de : Chine 2185 (1989), Le Problème à trois (2015), La Mort immortelle (2017), etc.

 

Du mystère de la rencontre avec une civilisation extraterrestre

 et de ses conséquences des tous les futurs possibles

 

    «C’est le récit d’une fresque historique s’étendant sur plusieurs siècles, la trilogie une variation époustouflante sur un thème qui est celui de la prise de contact et du mystère de la rencontre avec une civilisation extraterrestre, et de ses conséquences sur l’humanité. Il y va d’une vie des possibles qui s’attache à dresser une liste de tous les futurs possibles, dans un monde marqué par une certaine forme de fusion culturelle, où un optimisme rationnel est de règle, est que le développement de la science peut réellement apporter un avenir radieux à l’humanité et que le progrès technologique est quasiment la seule issue de secours et son seul espoir mondial. Car ce qui arrive à un être humain arrive à l’ensemble de la civilisation humaine, voire à tout l’univers.», www. usbeketrica.com, p.1.

 

·  «Living in the Maniototo », «Vivre à Maniototo», Janet Frame, Trad. Lilian Faschinger, Ed. George Braziller Inc., 1980, ou : Une femme à la recherche d’un territoire se retrouve en présence d’une mondialisation, de la Nouvelle-Zélande Kenya, du continent océanien :

 

     Née en 1924, à Dunedin, en Nouvelle-Zélande, Janet Frame est une écrivaine et romancière néo-zélandaise. Elle a été boursière Burns et boursière Sargeson et a remporté la bourse néo-zélandaise en lettres et le prix Hubert Church pour la prose. Elle a été nommée CBE (1983) pour ses services à la littérature, a reçu un doctorat honorifique en littérature de l'Université d'Otago (1978) et un de l'Université de Waikato (1992). Elle est l'auteur de : 

 

Une femme à la recherche d’un territoire se retrouve

en présence d’une mondialisation

 

     «C’est le récit qui se fait à travers les yeux d'une femme aux multiples personnalités - ventriloque, commère et écrivaine. Il y va d’un dépaysement loin de tout réalisme plat et ni le porte-parole d’un quelconque patriotisme. Le paysage du Maniototo devient la plaine sanglante » de son imaginaire, tandis qu’elle raconte ses mariages et ses enfants, ses amis réels et irréels), ses voyages en Nouvelle-Zélande aux États-Unis, en France et en Italie. Il évoque le désir d’un pays natal autre que celui qu’on a du hasard implique, à susciter une réalité « à laquelle personne ne s’attend. Une quête qui vise à remplacer la réalité existante, insatisfaisante, par un territoire qui présentera la possibilité de vivre humainement.  Dans la recherche de ce territoire on se retrouve à sonder l'authenticité d’une mondialisation qui n’a pas grand-chose à voir avec celle de l’OMC et les superstars littéraires. Cela s’oppose au cliché sous toutes ses formes, surtout l’aplatissement de la réalité, sa mise en boîte pour consommation. Bien sûr, on ne peut pas fuir la réalité. », www.europe-revue.net, p.9.

 

·  «La grève : Atlas shrugged», Ayn Rand, Trad. Sophie Bastide-Foltz, Ed. Les Belles Lettres, 2017, ou : Dagny Taggart Hank Rearden grand patron de l'industrie de l'acier Dagny face Taggart grande patronne des chemins de fer Ayn Rand, supercapitaliste à la grève des supercapitalistes Altermondialistes surexploités des vils socialistes, des USA, du continent américain :

 

      Née en 1905, à Saint-Pétersbourg, et morte en 1982, à New York, Ayn Rand, ou Alissa Zinovievna Rosenbaum est une philosophe, scénariste et romancière américaine d'origine russe et de confession juive. L'arrivée au pouvoir des Bolchéviques, e octobre 1917, la confiscation de la pharmacie de son père contraint sa famille à fuir la Russie pour l'Ukraine puis la Crimée. En 1921, elle est diplômée du lycée de Yevpatoria. A Petrograd elle fait ses études d'histoire et de philosophie (1921–1924) et entre à l'Institut des Arts cinématographiques (1924). En 1926, elle a un visa pour voir des proches aux États-Unis et y immigre. Naturalisée, le 13 mars, elle prend le nom d’Ayn Rand (1931). Elle est l’auteure de : La Grève ou La Révolte d'Atlas, Atlas Shrugged (1957), La Source vive, The Fountainhead (1943), Nous, les vivants, We the Living (1936), etc.

 

Dagny Taggart Hank Rearden grand patron de l'industrie de l'acier

Dagny face Taggart grande patronne des chemins de fer Ayn

 Rand, supercapitaliste à la grève des supercapitalistes

Altermondialistes surexploités des vils socialistes

 

    «C’est l’histoire des supercapitalistes, altermondialistes avant le terme, qui supportent le monde qui ont assez d’être exploité par les vils socialistes avides de sang et d'impôts sur le revenu et décident de faire grève. Les États-Unis s'effondrent et retournent en peu d’années au Moyen-Age. Hank Rearden et surtout Dagny Taggart, le premier est un grand patron de l'industrie de l'acier, la seconde est une grande patronne des chemins de fer sont trop attachés à leurs industries. Leurs vies, c'est le travail, et ils refusent de partir en grève, jusqu'à la fin. Ayn Rand, est la seule supercapitaliste de sexe féminin, tous les autres masculins sont fous amoureux d'elle. L'objectif de l'individu n'est plus la recherche du résultat, mais, sous la crainte des conséquences de ses actions dans un système rigide et violent, c'est l'évasion des responsabilités. Et ce outre encore, sur des techniques de manipulation des masses.»,  www.babelio.com, p.1.

 

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VI. Extraits illustratifs d’aperçus sur l’image de

la mondialisation et les nouvelles règles d’écriture dans

les romans des cinq continents

 

    En ce qui regarde les extraits illustratifs d’aperçus sur l’image de la mondialisation et les nouvelles règles d’écriture dans les romans des cinq continents, Kasongo Mulenda Kapanga atteste en ce sens : : «Nier toute filiation du roman africain au modèle européen serait une contradiction de l’histoire coloniale et du vécu. Premièrement, il y a eu l’imposition et l’adoption des langues européennes qui ont créé un nouvel espace pour de nouvelles expressions littéraires, de nouvelles règles et revendications, et de nouveaux idéaux. […] Le romanesque et l’humanitaire, dans leurs versions respectives du vécu, se liguent avec pour objectif de s’adresser à tous (Hilarun Grigorion avec Rouge Brésil et Jean-Christophe Rufin avec Globalia) et constituent une illustration du vécu moulé dans l’art romanesque pour faire passer un message collectif. Serait-elle la voie que choisira le roman africain en tant qu’expression d’une expérience collective dans ce contexte de mondialisation ?» - « L’idéologie du "topicalisme" thématique dans les romans africains : de Yambo Ouologuem à Calixthe Beyala», www.scholarship. richmond.edu, pp.125-126. D’où les extraits illustratifs d’aperçus suivants :

 

    6. Extraits illustratifs d’aperçus sur l’image de la mondialisation et les nouvelles règles d’écriture dans les romans des cinq continents :

 

·  «1984», « Nineteen-Eighty-Four», George Orwell, Trad. Erich Fromm, Ed. Gallimard, 1972, ou : Le grand ordinateur Big Brother se sert de nouvelles caméras de surveillance constante, un condensé de toutes les méthodes qui existent sur le globe pour freiner la pensée à la perfection, d’Angleterre, du continent européen :

 

     Né en 1903, à Motihari, en Inde, et mort en 1950, à Londres, George Orwell, ou Eric Arthur Blair, est écrivain et romancier anglais. Fils d'un fonctionnaire de l'administration des Indes à la Régie de l'opium, il obtient une bourse au Collège d'Eton, où il étudie (1917-1921). En 1922, il suit une carrière militaire pour partir en Orient, mais, sergent en Birmanie, il affronte à la bestialité de l’impérialisme britannique et il démissionne (1927). Il vit de petits métiers, avec une santé se dégradée, à Londres et à Paris (1928). Blessé par balle à la gorge, en Espagne contre Franco, il retourne avec sa femme Eileen, à Londres et devient producteur à la BBC (1941-1943). Il est l’auteur, sous le pseudonyme de George Orwell, de : La Ferme des animaux, Animal Farm (1945), 1984, Nineteen-Eighty-Four (1949), etc.

 

Le grand ordinateur Big Brother se sert de nouvelles caméras

de surveillance constante, un condensé de toutes les

méthodes qui existent sur le globe pour

freiner la pensée à la perfection

 

   «C’est un récit où l'action n'est que le support d’un monde tout kafkaïen, et où les condamnations sont flagrantes, un monde politique de fiction. Il y va de l'anéantissement de la pensée libre, le totalitarisme absolu, avec ses moyens de mise à exécution par une culture de l'ignorance, réduite au strict nécessaire. La Dystopie à l’opposée de l'Utopie prend son ampleur, comme les jeux actuels pour ados, le labyrinthe de Dashner, Divergente, Hunger Games., mais vue comme faisables. Il s’agit d’une vision quasi réaliste, qui rappelle Hitler, Staline, la révolution culturelle Chinoise, Pol Pot, et Kim Jong-un. Le régime totalitaire y est cruellement justifié, la guerre, la pénurie. Ce sont les moyens politiques de nos jours. Le grand ordinateur Big Brother se sert de nouvelles caméras de surveillance constante, un condensé de toutes les méthodes qui existent sur le globe pour freiner la pensée à la perfection. L’avènement de ce régime est terrible dans tous les sens du terme.», www. babelio.com, p.1.

 

·  «Cola Cola Jazz», Kangni Alem, Ed. Dapper, 2002, ou : Héloïse jeune métisse rejetée vivant avec sa mère une Française blanche à Paris fuit en Afrique alors que sa demi-sœur Parisette, vit imprégnée par le mode de vie

 Occidental des littératures africaines, à l’ère de la mondialisation, du Togo, du continent africain :

 

      Né à Lomé en 1966, Kangni Alem est un écrivain, romancier, traducteur et critique littéraire, dramaturge et metteur en scène togolais. Il est titulaire d'une licence de Lettres modernes obtenue à l'université du Bénin, actuelle université de Lomé (1990). Il obtient la même année un diplôme de didactique du français, à l'institut National des Sciences de l’éducation, ainsi qu'une Licence en Communication et études Théâtrales. Poursuivant ses études en France, il obtient en 1999 un doctorat de littératures françaises, francophones et comparées à l'Université Bordeaux III avec la mention très honorable avec félicitations du jury. Il est diplômé en sémiologie théâtrale et a fondé la Compagnie "Atelier Théâtre de Lomé" (1989). En 2003, il reçoit le Grand prix littéraire d'Afrique noire, pour son ouvrage, Cola Cola jazz. Il est l’auteur de : Cola cola Jazz (2002), Esclaves (2009), Canailles et Charlatans (2005), La Légende de l’assassin (2015), Les Enfants du Brésil (2017), etc.

 

Héloïse jeune métisse rejetée vivant avec sa mère une Française

 blanche à Paris fuit en Afrique alors que sa demi-sœur

Parisette, vit imprégnée par le mode de vie

 Occidental des littératures africaines à

 l’ère de la mondialisation

 

    «C’est l’histoire d’une jeune métisse Héloïse, qui vit avec sa mère, une Française blanche, à Paris, qui malgré la couleur de sa peau, est imprégnée du mode de vie français et, curieuse, de connaitre son père africain qui est retourné dans son pays. On y est fait référence aux jazz, bandes dessinées, littérature et musique populaires du monde entier. On y trouve des allusions et des citations de Lucky Luke, Heinz G. Konsalik, Michael Jackson et Jimmy Cliff, alors que les discours africains se font secondaires, dans un pays africain fictif. En voyage en Afrique pour visiter le pays de son père elle rencontre sa demi-sœur Parisette, avec laquelle elle vit une aventure érotique. Si elle y reste, à cause de la couleur de sa peau, rejetée à Paris, à TiBrava, par contre, elle se perçoit comme une touriste européenne, et en reste là. Sa demi-sœur représente du côté africain, porte, le prénom de la capitale française également imprégnée par le mode de vie occidental. De même, le père, symbole du pays natal, voyage sans cesse autour du monde. Le jazz y illustre ici la nouvelle liberté : la Togo Brava Suite de Duke Ellington, donnant le nom de TiBrava au pays fictif de l’action. Il y va d’une liberté artistique des littératures africaines à l’ère de la mondialisation.  Cela un discours artistique noir le monde et de sa déterritorialisation où se mélangent divers ’autres formes de vie.», www.erudit.org , p.143.

 

·  «Punk Samouraï», Ko Machida, Trad. Patrick Honnoré, Ed. Actes Sud, 2021, ou : Un samouraï sans maître au chômage improvise le récit d'un complot d’une secte mystérieuse dont l'idéologie et les fidèles hors du ténia-monde mettrait en danger l'ordre social et politique du pays, du Japon, du continent asiatique :


     Né en 1962, à Sakai, au Japon, Kō Machida est un écrivain et romancier japonais.  Ancien chanteur de rock punk il a été le chanteur du groupe Machida Kō and the Glory et s'est d'abord fait connaître sous le nom de Machida Machizo. Il est l'un des artistes japonais les plus influent de la jeune génération.  Il a reçu le plus prestigieux prix littéraire japonais, (2000). Il a joué dans le film H Story (une variation autour de Hiroshima mon amour) de Nobuhiro Suwa, au côté de Béatrice Dalle. Il est l’auteur de :  Tribulations avec mon singe (2003), Charivari (2004), Punk Samouraï (2021), etc.

 

Un samouraï sans maître au chômage improvise le récit d'un

complot d’une secte mystérieuse dont l'idéologie et les

fidèles hors du ténia-monde mettrait en danger

l'ordre social et politique du pays

 

    «C’est le récit d’un samouraï au chômage car sans maître muni d’un sabre en pleine rue un pauvre vieillard pèlerin qui ne lui avait rien fait accompagné de sa fille aveugle. Un autre samouraï, dûment appointé par le seigneur du lieu, lui, lui demande ce qui lui prend. Le samouraï sans maître improvise alors le récit d'un complot délirant, organisé par une secte très mystérieuse des "secoueurs de ventre" dont l'idéologie du salut par l'excrétion des fidèles hors du ténia-monde [v. la théorie du complot dans le monde mondialisé actuel] mettrait en danger l'ordre social et politique. Contre toute attente, son coup de poker est pris au sérieux. Sur sa lancée, il se dit qu'il peut monnayer ses connaissances sur ce complot contre rétribution auprès du seigneur. Il se retrouve ainsi consultant pour sauver le pouvoir d'un seigneur borné et lâche. Quand soudain, dans une contamination très borgésienne de la réalité par la fiction, la secte et son complot commencent à montrer des signes d'existence... Un roman épique et fantastique, en marge faisant allusion ironique aux menaces qui pèsent sur l’actuelle modernité globalisée.», www. books.openedition.org, p.1.

 

·  «Vers l’autre été», «Towards Another Summer», Janet Frame, Trad. Marie-Hélène Dumas, Ed. Joëlle Losfeld, 2011, ou : Grace Cleave qui, un week-end, une néo-zélandaise expatriée, à Londres invitée chez un couple dans le Nord de l'Angleterre craint face à eux pour son comportement à faire dans le monde actuel, de la Nouvelle Zélande, du continent océanien :


      Née en 1924, à Dunedin, et morte en 2004, Janet Frame, ou Janet Paterson Frame est une écrivaine, romancière et poétesse néo-zélandaise. D’une famille d’ouvriers de cinq enfants, elle s’adonne tôt à la littérature, qu’elle étudie pour devenir poétesse. Les siens la poussent à choisir devenir institutrice, mais après l’avoir exercé, elle l'a abandonné. Marquée par la mort de deux de ses sœurs noyées à dix ans d’écart, introvertie, elle est diagnostiquée schizophrène (1945). Internée huit ans à l’hôpital psychiatrique subissant des électrochocs, au Sunnyside Hospital de Christchurch, elle réussit à écrire. Elle quitte la Nouvelle-Zélande pendant sept ans et visite l’Europe Bretagne et aux États-Unis. Elle retourne au pays, à la mort de son père (1963). Elle est l’auteure de : Les hiboux pleurent vraiment (1957), Visages noyés (1961), Le Messager18. En décembre (1982), The Carpathians (1988), Visages noyés, Faces in the Water (1961), Le Jardin aveugle, Scented Gardens for the Blinds, 1963), La Fille-bison, Daughter Buffalo (1972), Poussière et lumière du jour, You Are Now Entering the Human Heart (1983), La Chambre close, Owls Do Cry (1957), Vers l’autre été, Towards Another Summer (2007), Bonhomme de neige, bonhomme de neige, Snowman (2020), etc.

 

Grace Cleave qui, un week-end, une néo-zélandaise expatriée, à

Londres invitée chez un couple dans le Nord de l'Angleterre

craint face à eux pour son comportement

à faire dans le monde actuel

     «C’est le récit de la vie de Grace Cleave qui, un week-end, une néo-zélandaise expatriée, à Londres, et invitée chez un couple dans le Nord de l'Angleterre. Elle est pleine de crainte, fait bien attention à n'avoir que des propos plats banals, pour ne pas se faire mal juger. Ses hôtes ne peuvent pas comprendre, si elle leur dit le plus simplement du monde qu'elle est devenue un oiseau migrateur. Elle vole d'un bout à l'autre de la terre, dans l'immédiateté du souvenir, la vivacité de ses pensées. Tout flotte dans son esprit, entre ses souvenirs, ses pensées et sa façon de se conduire, dans la vie en société, comme sur un chemin d'escalade où chaque parole, chaque geste est à bien pour ne pas paraître bizarre ou idiote.  En vérité, on a tous nos moments de vacillements, d'hésitation, d’angoisse devant les attentes des autres, même si la reprise en main est plus ou moins difficile parfois à faire dans le monde actuel.», www.babelio.com, p.1.

 

·  «Passerelles pour l'infini, A Million open doors, John Allen Barnes, Trad. Michel Demuth, Ed.  Payot, 1999, ou : Girault, narrateur descend d'une société violente et romantique Nou Occitan, due à l’évolution des cultures ou à la création de colonies d’autres systèmes stellaires où des portes dans l'espace, les Passerelles, pour se téléporter d'un monde à l'autre, des USA, du continent américain :

 

        Né en 1957, à Angola dans l'Indiana, aux Etats Unis, John Allen Barnes est un écrivain et romancier américain. Il est versé dans les science-fiction de la responsabilité morale individuelle. Il est titulaire d'un doctorat en art dramatique, matière qu'il a enseignée durant des années dans le Colorado, où il vit toujours. Il est l’auteur de :  A Million Open Doors, 1992), Earth Made of Glass (1998), Passerelles pour l'infini (1999), The Merchants of Souls (2001), The Armies of Memory (2006), etc.

 

Girault, narrateur descend d'une société violente et romantique Nou Occitan, due à l’évolution des cultures ou à la création de colonies

d’autres systèmes stellaires où des portes dans l'espace, les

Passerelles, pour se téléporter d'un monde à l'autre

 

    «C’est le récit de Girault, narrateur, qui descend d'une société aussi violente que romantique : Nou Occitan, une des Mille Cultures parmi lesquelles l'humanité s'est répartie, par l’évolution des cultures de la Vieille Terre, ou par la création sur des colonies dans d’autres systèmes stellaires. Celles-ci peuvent se baser sur une religion, une idéologie, ou la reproduction d'un passé terrestre. Des portes dans l'espace, les Passerelles, permettent de se téléporter d'un monde à l'autre, via le choc des cultures. À l'époque du départ de celui-ci, le mode de vie des jovents, les jeunes gens adoptent la mode “Interstellar”, des modèles modernistes dominants de la planète Terre. Dans ce cocon technologique, les jovents s'infligent de terribles coups d'épée, mais ils le faisaient à coup de neuroducers, qui produisent des sensations physiques, non des blessures réelles. Cela arrive à Rimbaut, car les personnalités y sont préservées par le psypyx, qui leur permet de revenir à la vie, dans des clones préparés en cuves. Là le monde réel mondialisé est certes rejeté sur lequel se greffe un monde idéal de fiction.», www.quarante-deux.org, p.1.

 

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VII. Extraits illustratifs d’aperçus sur l’image de la

mondialisation internet et les pirates informatiques

 dans les romans des cinq continents.

 

    Quant aux extraits d’aperçus sur l’image de la mondialisation internet et les pirates informatiques dans les romans des cinq continents,  Valerio Evangelisti constate : «La mondialisation de l’économie, le rôle hégémonique de l’informatique, le pouvoir d’une économie dématérialisée, […] tous ces thèmes paraissent laisser indifférents les écrivains de la « grande littérature » [v. romans], du moins en Europe. Dans la plupart de leurs romans, le monde semble immuable. […] Seule la science-fiction présente des descriptions réalistes (…) du monde où nous vivons. […] Mais prenez Depression or Bust [v. roman sur un effondrement économique des États-Unis du futur] (1974), de Mark Raynolds. […] Quand Internet s’est imposé, les œuvres de William Gibson, Bruce Sterling, Rudy Rucker et d’autres ont fourni à la nouvelle réalité les termes adaptés pour la décrire, et une carte de ses avenirs potentiels. […] Les centres sociaux des jeunes […] se sont remplis de modems et d’ordinateurs, régulièrement détruits pendant les descentes de police. Les pirates informatiques ont mené des titanesques batailles individuelles contre les grands groupes économiques, ralentissant l’accès à la Toile et son assujettissement.» - « La science-fiction en prise avec le monde réel .», www. monde-diplomatique.fr , p.1. D’où les extraits illustratifs d’aperçus suivants :

 

     7. Extraits illustratifs d’aperçus sur l’image de la mondialisation internet et les pirates informatiques dans les romans des cinq continents :

 

·  «Une forme de guerre, Iain M. Banks, Trad. Hélène Collon, Ed. Poche, 2003, ou : La culture d’une société pacifiste sans loi, ni hiérarchie, ni propriété à la gérance des machines intelligentes et bienveillantes d’assimilation de toute la galaxie, l’allégorie futuriste de la mondialisation,

d’Angleterre, du continent européen :

 

     Né en 1954, à Dunfermline, en Ecosse, et mort en 2013, Iain Menzies Banks est un écrivain et romancier, anglais. Il étudie l'anglais et la Philosophie à l'Université de Stirling en Écosse. À la fin de l'année 2004, il était participe à campagne pour une démission de Tony Blair, après l'invasion de l’Irak (2003). Dans ce cadre, il a déchiré son passeport avant de le poster, au 10 Downing Street. Il est l’auteur de : The Wasp Factory, Le seigneur des guêpes (1984), Consider Phlebas (1987), L'Homme des jeux, The Player of Games (1992), Une forme de guerre (1993), Excession, Excession (1998), Inversions (2002), L'Algébriste, Bragelonne, The Algebraist (2006), Efroyabl Ange1, L'Œil d'or (2013), etc.

 

La culture d’une société pacifiste sans loi, ni hiérarchie, ni

propriété à la gérance des machines intelligentes et bienveillantes d’assimilation de toute la galaxie, l’allégorie

futuriste de la mondialisation

 

    «C’est e récit du cycle de la culture qui évoque diverses histoires dans un contexte commun, celui de la Culture, une société pacifiste sans loi, ni hiérarchie, ni propriété. Une société qui a abandonné sa gérance aux machines intelligentes et bienveillantes. Qui a vaincu la mort, la souffrance et voit dans son mode de vie libéral, utopique et égalitaire l'avenir de l'univers. C'est cette dernière pensée qui la rend expansionniste, au point qu'elle a pris une ampleur démesurée et continue inexorablement son expansion pacifique d'assimilation culturelle dans toute la galaxie, une allégorie futuriste de la mondialisation.», www.babelio.com, p.1.

 

·  «Bleu-Blanc-Rouge», Alain Mabanckou, Ed. Seuil, 1998, ou : Massala-Massala devra et le mythe en Afrique, du rêve français, des jeunes rêvent de quitter le pays pour tenter l’enrichissante aventure de la grande majorité des immigrés, du Congo, du continent africain :

 

      Né en 1966, à Pointe-Noire, en république du Congo-Brazzaville, Alain Mabanckou Poète est un nouvelliste, romancier et essayiste franco-congolais. Il obtient un baccalauréat en lettres et philosophie au lycée Karl-Marx. Il a quitté son pays à dix-neuf ans, pour faire des études de droit en France. Il réside, depuis 2002, aux États-Unis où il exerce, en parallèle à sa fonction de professeur de littératures francophones et comparées à l’Université de Californie, à Los Angeles, une excellente carrière littéraire. Il découvre la lecture d'abord à travers les San Antonio et SAS, laissés par les coopérants français, que son père adoptif réceptionniste lui rapporte d’un hôtel. lui rapporte de l'hôtel. Son style, influencé par Louis-Ferdinand Céline ou du latino-américains comme Gabriel Garcia Marquez, fait de lui une des icônes de la littérature francophone actuelle. Il est l’auteur de : Bleu-Blanc-Rouge (1998), Mémoires de porc-épic (2006), Tais-toi et meurs (2012), Petit Piment (2015), Les Cigognes sont immortelles (2018), Le Commerce des Allongés (2022), etc.

Massala-Massala devra et le mythe en Afrique, du rêve français, des

jeunes rêvent de quitter le pays pour tenter l'enrichissante

 aventure de la grande majorité des immigrés

 

   «Massala-Massala a abandonné ses études depuis des années. Il rêve de venir un jour en FRANCE, à Paris, capitale de la consécration, afin de réussir comme Charles Moki, un des "grands" du quartier dont les retours au pays natal pendant les vacances de la saison sèche, ne laissent personne indifférent. Projeté dans un nouveau monde, Massala-Massala devra compter sur ses propres moyens pour se dégager d'un engrenage inextricable. Il y va d’un mythe en Afrique, du rêve français, des jeunes rêvent de quitter le pays pour tenter l'enrichissante aventure qu'ils croient facile à dompter, comme la grande majorité des immigrés avec une morale tristesse sur la question de l'avidité de l'argent loin de toutes les valeurs, l’amas d'argent signe de réussite dans le monde, ainsi mondialisé peu avant le terme.», www.revue mosaique.univ-lille.fr, p.1.

·  «Mort-terrain», Biz Fréchette, Ed. Leméac, 2014, ou : Les effets de l’économie de marché sur l’identité des minorités, rend l’économie responsable de la perte de l’historicité, sans laquelle elle ne saurait subsister, du Canada, du continent américain :

 

      Né en 1972, au Québec, au Canada, Biz Fréchette, ou Sébastien Fréchette est un écrivain et romancier canadien. Il devient, ce bachelier en récréologie de l'Université du Québec à Trois-Rivières (1994). Il fonde avec Sébastien Ricard Batlam, alors étudiant, à l'École nationale de théâtre, un duo de rap expérimental "Loco Locass". Il est maintenant l'un des trois membres du groupe Loco Locass. Il est l’auteur de : Dérives (2010), Mort-terrain (2014), C'est Flavie (2018), L'horizon des événements (2021), etc.

 

Les effets de l’économie de marché sur l’identité des minorités,

rend l’économie responsable de la perte de l’historicité,

sans laquelle elle ne saurait subsister

                                                   

     «C’est l’histoire du docteur Daignault, un jeune médecin québécois, quitte Montréal pour faire son stage en Abitibi et pour oublier la cuisante rupture que lui a fait subir sa fiancée la veille de leur mariage. Il rend ailleurs où l’identification est peu propice à un ancrage territorial. Il a volontairement choisi d’aller au bout du monde, pour mieux oublier. Une rupture brutale et douloureuse. Il fait de son territoire d’accueil, un territoire une sorte de « non territoire, un village indien. Son ami Jim l’emmène visiter le cimetière ancestral, de la tribu, d’où ses ancêtres ont été chassés.  On vient de découvrir de l’or au milieu du village et commencé à creuser, sans même avertir. Cela provoque son position du côté des Indiens, c’est l’affaire de la mine. L’entreprise minière Wendigo, pour y parvenir, leur distribue des bières, de dindes, pour l’achat anticipé de maisons qui font obstacle, en consultant les propriétaires. Faisant fi de l’environnement et la santé publique, au risque d’infiltration de cyanure dans l’eau, de particules de silice, de gaz cyanhydrique. Des vies parallèles aux rapports organiques, comme le résultat d’une rupture dans la continuité de la conscience historique et du regard sélectif jeté autrefois sur un monde, le résultat du capitalisme mondialisé qui ne considère les échanges que comme des marchandises. Et le sociologue Joseph-Yvon Thériault, s’interrogeant sur les effets de l’économie de marché sur l’identité des minorités, rend cette économie responsable de la perte de l’historicité, sans laquelle elle ne saurait subsister.», www.journals.Open edition.org, pp. 159-99.

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VIII. Extraits illustratifs d’aperçus sur l’image de la

mondialisation et la figuration de l’agent

dans les romans des cinq continents

 

     En liaison avec les extraits illustratifs d’aperçus sur l’image de la mondialisation et la figuration de l’agent dans les romans des cinq continents, Amaury Dehoux observe à cet endroit : «Figurant respectivement des agents animistes et totémiques, ces œuvres [v. romans] ivoirienne et maorie amènent à reconsidérer le modèle anthropologique du roman et de ses théories. […] Aux yeux de l’auteur mexicain [Carlos Fuentes], le roman actuel prend en effet la mesure du monde en ce qu’il saisit et expose la diversité qui compose l’humanité à l’échelle planétaire. Autrement dit, toujours selon Fuentes, la globalisation [v. la mondialisation du roman] du roman n’engage nullement un aplatissement des différences. […] Au contraire, par sa globalisation même, qui l’autorise à être écrit et lu dans bien des contextes distincts, le roman se constitue comme un exercice de décentrement et de perspectivisme. […]. À Patricia Grace et Ahmadou Kourouma, une telle géographie ajouterait une série de romanciers contemporains diffusés et reconnus dans le monde entier — il suffit de citer, à titre d’exemples, Carlos Fuentes lui-même pour l’Amérique latine, Salman Rushdie pour l’Inde, Mo Yan pour la Chine, Haruki Murakami pour le Japon, Édouard Glissant pour les Caraïbes [v. pour la France]. Par son étendue et sa diversité, cette géographie permettrait à chacun de questionner les fondements de son humanité.» - « Globalisation du roman et figuration de l’agent : considérations anthropologico-littéraires à partir de M. Houellebecq, A. Ernaux, P. Grace et A. Kourouma»,  www.dial.uclouvain.be, pp.217-228. D’où les extraits illustratifs d’aperçus suivants :

 

     8. Extraits illustratifs d’aperçus sur l’image de la mondialisation et la figuration de l’agent dans les romans des cinq continents :

 

·  «Le Rapport Chinois», Pierre Darkanian, Ed. Anne Carrière, 2021, ou :

Un bruit circule qui court dans les cercles de pouvoir sur Le Rapport Chinois Qui serait en lien avec les cartels de la drogue ou un manifeste d’un complot mondial signé Tugdual Laugier, de France, du continent européen :

 

      Né en 1981, à Paris, en France, Pierre Darkanian est un écrivain et romancier français. Il est avocat. Il est l’auteur de : Le Rapport Chinois (2021), etc.

Un bruit circule qui court dans les cercles de pouvoir sur Le

 Rapport Chinois Qui serait en lien avec les cartels de la

drogue ou un manifeste d’un complot mondial

signé Tugdual Laugier

 

    «C’est le récit de d’un bruit circule qui court dans les cercles de pouvoir concernant un épais dossier intitulé Le Rapport Chinois. On dit que sa lecture rend fou. Pour les uns, il a quelque chose à voir avec les cartels de la drogue. Pour les autres il est question du manifeste d’un complot mondial. Quelques-uns en parlent comme d’un texte visionnaire. On s’accorde en tout cas sur l’identité de son rédacteur du nom de : Tugdual Laugier. Mais là encore l’énigme reste entière.  On se demande s’il s’agit du nom d’un imposteur génial, d’un prophète ou d’un véritable imbécile. Lorsque la société des Hommes se réduit à une farce, la vérité a besoin d’un clown. Il y va d’une corde de funambule tendue au-dessus de l’absurdité du monde moderne mondialisé. On y danse, trébuche et se redresse derrière celui-ci, d’un abime à l’autre, d’un rire féroce vers une troublante folie.»,  www.elisabethsama ma.com, p.1.

 

·  «Balbala», Abdourahman, Abdourahman Waberi, Ed. Gallimard, 2002, ou : De la guerre civile de 1991-1993, dans la banlieue de Djibouti Waïs, Dilleyta, Yonis et Anab, emblème des forces nouvelles d’un renouveau socio‐politique qui ancre le pays dans la mondialisation de Djibouti, du continent africain :

 

     Né en 1965, en Côte des Somalis, à Djibouti, Abdourahman Waberi, ou Abdourahman A. Waberi est un écrivain, romancier et djiboutien. Il vit en France et aux États-Unis. D’un milieu modeste, il obtient un bac littéraire et part poursuivre ses études en France (1985), d'abord à Caen, puis à l'Université de Bourgogne à Dijon où il obtient un DEA de littérature anglaise (1993). Il commence une thèse de doctorat consacrée à l'écrivain somalien Nuruddin Farah, avant d’entreprendre un travail comparatif entre ses romans et ceux d'Assia Djebar, qu'il n'achève pas., il est enseignant d'anglais dans des lycées en Normandie, à Lisieux puis à Caen, avec en parallèle à ses premières productions littéraires (1996-2005). Il est professeur invité au William F. Podlich Distinguished Fellow au Claremont McKenna College et membre du jury du prix International IMPAC Dublin Literary Award. (2010). Il devient pensionnaire de l'Académie de France à Rome, à la Villa Médicis (2010-2011). Il est professeur invité à l'Université d'Innsbruck en Autriche. Il soutient une thèse de doctorat en langue et littérature française sur "Fragments d'un discours africain à l'université Paris Ouest-Nanterre La Défense (2012). Il est l’auteur de : Le Pays sans ombre (1994), Cahier nomade (1996), Balbala (2002), Transit (2003), Aux États‐Unis d’Afrique (2006), etc.

 

De la guerre civile de 1991-1993, dans la banlieue de Djibouti

Waïs, Dilleyta, Yonis et Anab, emblème des forces

nouvelles d’un renouveau socio‐politique qui

ancre le pays dans la mondialisation

 

    «C’est le récit de la guerre civile de 1991-1993, dans la banlieue de Djibouti, où s’érigent quatre personnages Waïs, Dilleyta, Yonis et Anab, qui deviennent l'emblème des forces nouvelles. D’une portée à caractère universel, le narrateur, Waberi éponyme, rapporte une dispute autour du bar «Le crédit a voyagé», en parlant d’un ailleurs qu’il semble bien connaître. Les armes des adversaires de ce bar proviennent des lieux et d’époques qui lui sont familiers. Il ne renferme pas le destin du pays dans ses limites territoriales et ses querelles claniques. Djibouti vit, selon un des personnages, les mêmes tragédies que les pays qui forment la Corne d’Afrique. Cela rappelle le contexte de guerres civiles que vit cette partie du monde mondialisé, depuis les indépendances. Mais, au‐delà de la dénonciation de ces tragédies, elle porte en soi l’espoir de vie du nomade qui peut transfigurer ce territoire. Par ailleurs, il combine une situation d’Africains atteints dans leurs chairs par les échecs du présent avec la perspective d’un renouvellement socio‐politique africain contemporain qui ancre leurs pays davantage dans la mondialisation.»,  www.babelio.com, pp.21-23

 

·  «Fabriqué au Vietnam», «Made in Vietnam», Thuân, Trad. Duong Tuong, Ed. Van Moi, Californie, 2002, ou : Phuong embauchée, en l’an 2000, rédactrice du Courrier du Cœur de la revue Femmes découvre lors de son chemin pour Hochiminh Ville une société post-communiste envoie de développement et une économie de marché mondialisé à orientation socialiste, du Vietnam, du continent asiatique :

 

      Née au Vietnam en 1967, Thuân, ou Doan Anh Thuân, est une écrivaine, romancière et traductrice franco-vietnamienne. Après son baccalauréat, elle obtient une bourse pour étudier les littératures russe et anglaise, durant cinq ans en Russie. Venue en France en 1991, elle fait des études littéraires à la Sorbonne, à Paris. Elle est la sœur jumelle de l'universitaire Doan Cam Thi, professeure de littérature vietnamienne à l'INALCO, et également la traductrice de ses œuvres à plusieurs reprises. Elle vit aujourd'hui à Antony, en Hauts-de-Seine, à Paris. Elle est l’auteure de : Made in Vietnam (2002), Chinatown (2005), T. a disparu (2006), Vân Vy (2008), Un avril bien tranquille à Saigon (2015), etc.

 

Phuong embauchée, en l’an 2000, rédactrice du Courrier du

Cœur de la revue Femmes découvre lors de son chemin

pour Hochiminh Ville une société post-communiste

 envoie de développement et une économie de

marché mondialisé à orientation socialiste

 

      «C’est le récit à Hanoi, en l’an 2000, de l’embauchée comme rédactrice du Courrier du Cœur de la revue Femmes, Phuong découvre un nouvel univers et regarde bientôt son existence quotidienne d’un œil différent : son mari passionné de chaussures, ses parents anciens cadres, mais nouveaux riches, ses frères et sœurs exilés en Allemagne, ses collègues journalistes absorbés par leurs trafics, ses amants tous nommés Khanh. A travers son chemin de Hanoi, capitale socialiste austère, à Hochiminh Ville, ex-Saigon, mégalopole méridionale occidentalisée, on aperçoit le Vietnam sous son nouveau jour : une société post-communiste, un peuple en voie de développement, une économie de marché à orientation socialiste, en tout cas un pays et non pas une guerre ni une carte postale.», www.books.openedition.org, p.1.

 

·  «Trois dollars», Three Dollars, Elliot Perlman, Trad.  Johan-Frédérik Hel-Guedj, Ed. 10/18, 2007, ou : Eddie qui, à trente-huit ans, un avec trois dollars en poche s’adonne au cours de la bourse face aux récessions postindustrielles et les dernières convulsions des classes moyennes à la veille du second millénaire dans le monde d’Australie, du continent océanien :

 

     Né en 1964, à Melbourne, en Australie, Elliot Perlman est un avocat, écrivain et romancier australien. Il vit aujourd'hui à Melbourne. Il est l’auteur de : Ambiguïtés, Seven Types of Ambiguity (2005), Three Dollars, Trois dollars (2006), The Street Sweeper (2011), La mémoire est une chienne indocile (2013), etc.

 

Eddie qui, à trente-huit ans, un avec trois dollars en poche s’adonne au

cours de la bourse face aux récessions postindustrielles et les

dernières convulsions des classes moyennes à la veille

 du second millénaire dans le monde  

                                                  

    «C’est le récit d’Eddie qui, à trente-huit ans, un beau matin, se retrouve sur un quai de gare avec trois dollars en poche. Il s’adonne au cours de la bourse. Il a suivi de bonnes études, il a épousé Tanya une femme intelligente et sensible, pris un emploi pour le Ministère de l'environnement, contracté un crédit pour acheter un pavillon où loger sa famille, près de Melbourne. Mais, sa femme perd son travail, à cause d’un mauvais rapport remis à ses supérieurs. Incapable de joindre le bout, effondré, il s'aperçoit que le cabinet en recrutement est dirigé par Amanda, celle qui l’a foui à cause de sa pauvreté. Il y va d’un personnage incapable de s'adapter au monde qui se mondialise, éliminé puisque non endurant au choc, non résistant au chômage. Il mène une existence pleine de coïncidences éprouvantes, de rencontres antagonistes, les quiproquos absurdes révèlent l'infinie tendresse du héros pour les êtres qui l'entourent. La vie est aussi faite de paradoxes car il se perd au moment où il croit avoir tout trouvé, dus aux peut-être aux récessions sociales postindustrielles, dans les dernières convulsions des classes moyennes à la veille du second millénaire.», www.babelio.com , p.1.

 

·  «Fugueuses», Suzanne Jacob, Ed. Boréal, 2005, ou : Le père et La mère qui ne s'adaptent pas plus rapidement aux innovations technologiques de la globalisation, du Canada, du continent américain :

 

        Née en 1943, à Amos, en Abitibi, Suzanne Jacob est une écrivaine, romancière, dramaturge, essayiste, poète et compositeur-interprète canadienne. Elle fait ses études à Nicolet et obtient un baccalauréat ès arts de l’Université Laval. Elle est l’auteure de : Flore Cocon, Montréal (1978), La Passion selon Galatée (1986), Les Aventures de Pomme Douly (1988), L'Obéissance (1991), Rouge, mère et fils (2001), Fugueuses (2005), etc

 

Le père et La mère qui ne s'adaptent pas plus rapidement

aux innovations technologiques de la globalisation

 

     «C’est le récit d’un narrateur sur le sort de son père qui, un matin, a décidé de se suicider, en lançant, à toute vitesse, hors du garage, sa voiture contre un lampadaire, devant les siens. Il était avec lui dans le véhicule. Ils n’ont eu par miracle que des contusions. La voiture n’a pas été toute cabossée. Le père prétend alors que la Cadillac a un défaut de fabrication, qu’il n'avait rien fait lui-même. Elle serait devenue folle toute seule. Il ne sait s'il a réussi à en convaincre les assureurs. La mère s'est évanouie dans le jardin un soir, deux jours après avoir passé la journée devant la télé à regarder des avions percuter les tours jumelles du World Trade Center, à New York et à se lamenter en serrant sur son coeur le téléphone sans fil. Elle ne se déplace jamais dans une pièce avec un sans-fil [...]. De même pour le père, mais cela se passe autrement. Il ne cesse pas de se rendre à se rappeler qu'il marche à grandes pas pour vérifier le miracle qu'est la disparition du fil, ce qui lui prouve, que celui-ci ne s'adapte pas plus rapidement que sa mère aux innovations technologiques de la globalisation.», www.editionsboreal.qc.ca, p.1.

 

·  «Un monde fait à la main», «World Made by Hand», James Howard Kunstler, Trad. Philippe Delamare, Ed. Grove Press, 2008, ou : Robert Earle, directeur du marketing en informatique est un héros post-apocalypse mondialisé, des USA, du continent américain :

 

      Né en 1948, à New York, aux Etats Unis, James Howard Kunstler est un journaliste, essayiste et romancier américain. Il est l’auteur de : The Wampanaki Tales (1979), A Clown in the Moonlight (1981), Blood Solstice (1986), World Made by Hand (2008), Manhattan Gothic (2012), A History of the Future (2014), The Harrows of Spring (2016), etc.

 

Robert Earle, directeur du marketing en informatique

est un héros post-apocalypse mondialisé

 

     «C’est le récit du héros post-apocalypse mondialisé, Robert Earle, directeur du marketing en informatique, au futur, et de la dure vie des gens de son époque. Sa femme est morte d'encéphalite, sa fille de l'épidémie de grippe mexicaine qui a balayé la jeunesse de la ville. Son fils l’a quitté pour courir le monde. Cela a lieu dans la ville future d’Union Grove, à New York, lors d’un cours vertigineux du pétrole, menaçant l'effondrement du monde moderne, qui le mène au "darkage", Âge sombre, l’Antiquité tardive. C’est une ville fantôme, avec ses maisons désertes, ses rues sales et les ruines de centres commerciaux, vidés par la ‘Grande Collecte’, au cours d'un été. Jane Ann, l'épouse de son ami le Révérend Loren Holderse se charge de la scolarisation de la cité. Stephen Bullock a une plantation et des travailleurs serfs. Wayne Karp, propriétaire des fournitures générales, a un passé douteux.  Frère Jobe y voit la place pour une église d'un "monde fait à la main". Il va avec d’autres gens à Albany, enquêter sur la un navire disparu de Bullock. Là, un homme sage leur parle d'une discorde raciale, à Philadelphie, de New York City dévastée par les flots, des Everglades inondés et du nouveau président des Etats-Unis, Harvey Albright, qui paraît-il qui continue de vivre à Minneapolis.»,www.oleocene.org, p.1.

 

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